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" Perfectionnements apportés aux machines à hacher la viande".
L'invention concerne des perfectionnements apportés aux machines à hâcher la viande comme celless qui sont em- ployées dans des boucheries de détail et autres établissements pour hacher des morceaux sans os et pour agglomérer des petitsmorceaux de viande afin d'en préparer des tranches de pâtés.
Dans l'histoire du développement des machines à hacher la viande, on a observé que les plus efficaces sont celles qui emploient des rouleaux conjugués entre lesquels passe la '.
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viande à hacher. Chacun de ces rouleaux est composé d'une série de couteaux en forme de disques, dont les périphéries présentent habituellement des encoches formant des dents sur les tranchants des couteaux.
L'un des plus gros problèmes afférents à l'emploi des machines à hacher la viande est le problème de leur conserva- tion à l'état propre et hygiénique. Ce problème ne comprend pas seulement la propreté physique réelle des parties de la machine qui touchent la viande et, en particulier, des cou- teaux découpant la viande eux-mêmes, mais aussi l'entretien de la machine dans un état hygiénique entre les périodes d'emploi et pendant leur service. Cette considération de la propreté englobe plusieurs facteurs. Le premier d'entre eux réside en ce que, lorsque la viande passe entre les couteaux conjugués, les couteaux eux-mêmes accrochent souvent les tendons et nerfs qui sont dans la viande et, au lieu de les sectionner, les arrachent violemment de la viande.
On a re- marqué que ceci se produit dans toutes les machines antérieures (quelle que soit la forme particulière des couteaux eux-mêmes).
On a aussi remarqué que, quand les tendons ou nerfs sont ar- rachés de la viande, ils s'enroulent étroitement autour des arbres sur lesquels les couteaux sont montés. L'enlèvement de ces enroulements de nerfs nécessite un travail difficile.
La plupart des opérateurs les enlèvent en tenant le rouleau dans une main et travaillent à'dégager les nerfs des inter- valles séparant les couteaux avec un instrument tel qu'un pic à glace, jusqu'e que l'une des extrémités du nerf puisse être saisie avec les doigts et le, nerf être déroulé de l'arbre.
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Du fait que les bords circulaires des couteaux sont excessive- ment tranchants, cette opération donne souvent lieu à de nom- breuses coupures de la main qui tient le rouleau de couteaux.
Une autre difficulté que rencontre le nettoyage de ma- chines connues vient du fait que les rouleaux de couteaux hachoirs sont logés dans l'intérieur de la machine et tournent sous l'action d'un moteur. Pour enlever le rouleau hachoir, il est donc nécessaire d'ouvrir la cage de la machine et de séparer les rouleaux hachoirs du système moteur. Pour permet- tre cette séparation, il est nécessaire d'employer des tou- rillons mobiles à l'une au moins des extrémités de chaque arbre à couteaux et une transmission à coulisse ou autrement démontable entre les autres extrémités des arbres des couteaux et le système moteur.
Quand un tel rouleau à couteaux doit être retiré de la machine, le seul moyen de tenir le rouleau est de le saisir, dans son ensemble de sorte que les bords tranchants des couteaux risqueront à nouveau probablement de couper la main de l'opérateur.
Pour nettoyer les rouleaux hachoirs dans les machines antérieures, chacun d'eux doit être retiré individuellement du corps de la machine et, comme on l'a signalé, les deux, opérations du retrait et du nettoyage comportent un risque constant de blessure. D'autre part, l'intérieur de la partie de la cage où sont logés les rouleaux hachoirs doit être périodiquement nettoyé parce que le travail de découpage, d'arrachage et de déchirement produit par les couteaux pro- jette de petits morceaux de viande, de nerfs et de graisse
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sur les parois de la cage.
En raison du risque de pénétration de l'eau dans d'autres parties de la cage et d'avarie soit à la transmission, soit au moteur, l'intérieur des parties de la cage correspondant aux rouleaux hachoirs doit, dans les appareils construits antérieurement, être nettoyé par essuyage et ne pourrait être lavé en les tenant sous un jet d'eau chaude.
II est connu depuis longtemps de garder sous réfrigé- ration entre les périodes où elles sont en service effectif, les parties des machines manipulant de la. viande qui viennent en contact effectif avec elle; le développement des spores et bactéries peut être fortement entravé et les machines peuvent être maintenues dans un état très voisin de l'état stérile. Dans les machines à hacher la viande antérieures, il est relativement impraticable de chercher à garder sous ré- frigération les machines entre leurs périodes de fonctionne- ment, parce qu'elles sont trop lourdes pour être transportées dans leur ensemble de la place où elles sont employées jus- qu'au réfrigérateur et y être emmagasinées.
D'ailleurs, même si les machines antérieures pouvaient être transportées et conservées dans le réfrigérateur en dehors de leur emploi, les résultats en seraient mauvais d'un autre point de vue.
Du fait que les machines antérieures ne sont pas étudiées en vue d'un démontage rapide et sûre ce ne sont pas seule- ment les parties de la machine touchant la viande qui seraient gardées clans le réfrigérateur, mais aussi celles dont la ré- frigération serait à la fois non nécessaire et non désirable.
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Le principal objet de la présente invention est l'établis- sement d'une machine à hacher la viande dont non seulement le fonctionnement, mais aussi sa conservation le plus près possible de l'état stérile, sont simplifiés.
Ainsi, dans une machiné à hacher la viande réalisant l'invention, le nettoyage parfait des parties de la machine en contact avec la viande peut être effectué facilement, l'enlèvement des nerfs et tendons est simplifié, les couteaux découpant la viande peuvent être échaudés à fond sous l'eau courante chaude et la nécessité de saisir avec la main les couteaux extrêmement tranchants est supprimée.
L'invention consiste en une machine à hacher la viande dont le mécanisme hachant la viande peut être séparé dans son ensemble du reste de la machine et dont les rouleaux hachoirs sont supportés par un châssis monobloc.
En référence aux dessins annexés:
La fige I est une me perspective d'une machine à hacher la viande réalisant la présente invention;
La fig. II est une vue perspective de la machine repré- sentée dans la fig. I, mais après enlèvement du mécanisme hachant la viande.
La fig. III est une vue perspective du mécanisme hachoir qui a été omis dans la vue perspective de la fig. 2;
La fig. IV est une vue perspective cavalière à plus grande échelle des rouleaux de couteaux hachoirs et du châssis monobloc qui les supporte;
La fig. V est une coupe verticale avec arrachements par- tiels de la machine à hacher la viande représentée à la fig. I;
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La fig. VI est une coupe horizontale par la ligne VI-VI de la fig. V;
La fig. VII est une coupe verticale partielle à plus grande échelle montrant les paliers de la transmission et des arbres à couteaux de la machine représentée à la fig. V;
La fig. VIII est une vue partielle avec coupe partielle par la ligne VIII-VIII de la fig. VII;
La fig.
IX est une vue partielle avec coupe partielle à plus grande échelle, par la ligne IX-IX de la fig. VII;
La fig. X est une coupe verticale par la ligne X-X de la fig. VII;
La fig. XI est une vue partielle en élévation de la par- tie supérieure de la machine représentée à la fig. II;
La fig. XII est, encore à plus grande échelle, une vue de détail du dispositif de blocage employé dans la machine réalisant l'invention;
La fig. XIII est une coupe verticale agrandie de détail par l'axe de l'un des arbres portant les couteaux employés dans une machine réalisant la présente invention;
La fig. XIV est une vue en élévation de l'un des couteaux constituant les rouleaux hachoirs; La. fig.
XV est une coupe par la ligne XV-XV de la fig.XIII;
La fig. XVI est une vue perspective de l'avant d'une variante de machine à hacher la viande réalisant l'invention;
La fig. XVII est une coupe horizontale à plus grande échelle par l'axe des rouleaux hachoirs de la machine repré- sentée à la figure XVI;
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La fig. XVIII est une coupe verticale partielle à plus grande échelle par la ligne XVIII-XVIII de la fig. XVII;
La fige XIX est une vue de détail de l'une des lames de couteaux employées dans la machine représentée à la fig. XVI;
La fig. XX est une coupe verticale partielle de détail par la ligne XX-XX de la fig. XVII;
La fig. XXI est une coupe verticale par la ligne XXI-XXI de la fig. XVII ;
La fig.
XXII est une coupe verticale par la ligne XXII- XXII de la fig. XVII;
La fig. XXIII est une coupe verticale par la ligne XXIII- XXIII de la fig. XXII ;
La fig. XXIV est une coupe partielle de détail à échelle encore plus grande par la ligne XXIV-XXIV de la fig. XXI;
La fig. XXV est une vue partielle à plus grande échelle d'une partie du mécanisme représenté à la fig. XXIII et mon- trant un dispositif pour l'entraînement manuel de la machine;
La fig. XXVI est une coupe verticale par la ligne XXVI- XXVI de la fig. XXII;
La fig. XXVII est une coupe verticale partielle par la ligne XXVII-XXVII de la fig. XXVI et vue de la position in- diquée par cette ligne;
La fig.
XXVIII est une vue en élévation de détail d'une extrémité du mécanisme hachoir enlevé du reste de la machine, vue de la position indiquée par la ligne XXVIII-XXVIII de la fig. XXVI;
La fig. XXIX est une vue perspective cavalière fortement agrandie du mécanisme hachoir, les organes de guidage étant
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retirés des rouleaux et montrant un instrument de nettoyage en service;
La fige XXX est une coupe verticale à plus petite échel- le du mécanisme hachoir représenté à la fig. XXIX, le châssis monobloc étant ouvert pour permettre d'accéder facilement aux rouleaux hachoirs en vue de leur nettoyage;
La fig.
XXXI est une vue perspective cavalière de l'ins- trument de nettoyage représenté en service aux fige XXIX et XXX ;
La fig. XXXII est une vue en bout d'une variante du mé- canisme hachoir réalisant l'invention et comportant un dis- positif de guidage ouvert à ses extrémités;
La fig. XXXIII est une coupe verticale transversale du mécanisme représenté à la fig. XXXII;
La fig. XXXIV est une coupe verticale partielle par la ligne XXXIV-XXXIV de la fige XXXII;
La fig. XXXV est une vue semblable à celle de la fig.
XXXII mais d'une autre variante du mécanisme hachoir-,
La fig. XXXVI est une vue semblable à celle de la fig.
XXXIII, mais du mécanisme représenté à la fige XXXV;
La fig. XXXVII est une coupe verticale partielle par la ligne XXXVII-XXXVII de la fig. XXXV.
La machine à hacher la viande représentée aux fig. I à XV comporte trois groupes d'organes. Ces groupes sont le groupe moteur, le groupe hachoir et le socle de la machine.
Ces groupes ont chacun une enveloppe amovible séparément dont l'ensemble forme l'enveloppe extérieure continue de la machine. Les trois enveloppes sont une cage de moteur 1, un couvercle des rouleaux hachoirs 2 et un plateau de réception
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3; les deux derniérss étant facilement amovibles de la ma- chine pour le nettoyage ou pour d'autres besoins. La cage du moteur 1 a une forme exactement ,,semblable à un demi-para- boloide. La machine est assemblée sur une base en fonte 4 (voir fig. VI) à une extrémité de laquelle se trouvent quatre supports verticaux 5; sur les extrémités supérieures de ceux- ci est monté un moteur 6 à axe vertical.
Les supports 5 ont une hauteur telle qu'un moteur standard, c'est-à-dire de
110-115 volts et de fréquence 60, peut être monté sur eux et s'élève verticalement à une hauteur suffisante pour permettre de fixer sur son extrémité supérieure une boite d'engrenage
7 qui constitue le support du couvercle 2 des rouleaux ha- choirs et du mécanisme qu'il renferme.
Si un moteur ayant d'autres caractéristiques est employé, soit un moteur de fréquence 25 par exemple, il peut âussi être disposé verticalement sur les supports 5, alors même que le bâti d'un moteur de fréquence 25 est, en principe, plus long que celui d'un moteur de fréquence 60. Le bâti plus long du moteur de fréquence 25 est indiqué à la fig. V par les traits interrompus 6a. La seule chose nécessaire pour une telle substitution est que les supports 5 soient raccourcis par une simple opération d'usinage, de telle sorte que l'ex- trémité supérieure du moteur plus long s'élève à la même .hauteur au-dessus de ,la base 4 que l'extrémité supérieure d'un moteur plus court de fréquence 60.
Inversement, si on emploie un moteur plus petit que le moteur de 110 volts, soit par exemple un moteur à courant continu, on peut insérer une cale entre les extrémités supérieures des supports 5 et le moteur afin d'élever l'extrémité supérieure du moteur au même niveau au-dessus de la base 4 que l'extrémité supérieure
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d'un moteur standard de fréquence 60 quand il est monté tel quel sur les supports.
L'extrémité supérieure du bâti du moteur 6 comporte une bride annulaire plate 8 sur laquelle est fixée, au moyen de boulons 9, une bride semblable 10 ménagée sur la boite d'engrenages 7 (voir aussi les fig. VII, VIII et IX). La boite d'engrenages 7 se prolonge aussi par une paroi verticale
11 en forme de voûte (fig. XI) dans la partie inférieure de laquelle sont ménagés deux bossages 12. La boite 7 comporte une chambre 13 qui contient le lubréfiant ainsi que les or- ganes de transmission et qui est fermée par un couvercle 14.
La chambre 13 est disposée de manière à avoir une ouverture faisant un angle d'environ 45 degrés avec l'horizontale, de sorte que quand le couvercle 14 est enlevé, la chambre 13 est accessible soit par le côté, soit par en haut.
L'arbre 15 du moteur 6 (fig. IX) s'élève verticalement à travers le centre des brides 8 et 10 et à travers le centre d'un godet 16 qui est ménagé dans la base de la boite 7.
L'extrémité supérieure de l'arbre 15 est tournée à un diamètre plus petit que son diamètre principal et une vis sans fin est montée sur elle. La vis sans fin 17 comporte un moyeu 18 à son extrémité supérieure, dans lequel est taillée une rainure
19. Une courte clavette rectangulaire 20 est logée dans la rainure 19 et pénètre dans une rainure 21 taillée dans la partie de l'arbre 15 de diamètre réduit. La clavette 20 est tenue dans la rainure 19 et la rainure 21 par une bague de retenue fendue 22. La vis sans fin 17 est maintenue sur l'ar-
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bre 15 par un écrou 23 qui est vissé sur son sommet et qui porte sur une rondelle 24 interposée entre l'écrou 21 et l'extrémité du moyeu 18.
Deux roues dentées hélicoïdales 25 et 26 en prise avec la vis sans fin 17, sont clavetées sur les extrémités des arbres respectifs 27 et 28 et sont maintenues sur ces arbres par des rondelles 29 fixées sur ces arbres par des vis à chapeau 30 qui sont vissées dans les extrémités des arbres
27 et 28. Chacun des arbres 27 et 28 tourne dans un coussinet de palier 31 disposé dans un des bossages 12. Les extrémités intérieures 32 et 33 des arbres 27 et 28 dépassent les bossa- ges 12 et l'autre côté de la paroi 11, opposé à l'engrenage de transmission qui vient d'être décrit. Une encoche trans- versale 34 est taillée dans chacune des extrémités 32 et 33 des arbres 27 et 28 et un collier 35 est goupillé sur chacune de ces extrémités 32 et 33.
Une rondelle 36 est placée entre chacun des colliers 35 et l'extrémité du coussinet 31 corres- pondant. Les arbres 27 et 28 constituent, comme cela sera indiqué plus loin, le dispositif d'entraînement des rouleaux à couteaux hachoirs.
A la fig. IX est représenté un dispositif de retenue de l'huile qui comporté une douille 37 et un projecteur d'huile
38. La douille 37 entoure l'arbre 15 et est sertie hermétique- ment dans la bride 10 de manière à monter au-dessus des bords du godet 16 et à empêcher l'huile qui se rassemble dans ce godet 16 de couler le long de l'arbre 15 dans le moteur 6.'
Le projecteur d'huile 38 a une forme semblable à un godet renversé mais comporte une bride repliée-en arrière et vers file haut autour du corps principal en forme de godet. I1 est
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fixé sur l'arbre 15 par serrage entre le bord inférieur de la vis sans fin 17 et un épaulement 39 existant sur l'arbre
15 au point de départ de la partie de moindre diamètre de l'arbre.
Ainsi quand l'arbre 15 tourne, le projecteur d'huile
38 tourne avec lui et du fait de la conicité de ses deux parois intérieure et extérieure, l'huile est écartée du bord supérieur de la douille 87, descend dans le godet 16 et de là est projetée vers le haut et hors du godet 16, sur les roues hélicoïdales 25 et 26 et lubréfie ces roues et la. vis sans fin 17.
La disposition d'une ouverture oblique dans la chambre
13 permet d'introduire les arbres 27 et 28 dans leurs paliers et de monter les roues dentées hélicoïdales 25 et 26 sur ces arbres en suivant une direction horizontale et permet aussi de faire descendre verticalement la vis sans fin 17 sur l'ar- bre 15 dont l'extrémité supérieure sort de la chambre 13 quand le couvercle 14 est enlevé, de sorte que la clavette 20 est accessible. La clavette 20 est à cisaillement et, dans le cas où le mécanisme est bloqué, elle est cisaillée afin de préve- nir une avarie à l'engrenage. Comme l'extrémité supérieure de l'arbre 15 est accessible, cette clavette à cisaillement peut facilement être remplacée en faisant glisser verticalement la bague fendue 22 et en retirant la clavette cisaillée pour la remplacer par une clavette neuve.
Il y a de la place disponible au-dessus de la boite d'engrenages 7 à l'intérieur de la partie supérieure du capot l, pour l'installation d'un condensateur pour le moteur 6, si c'est ce type de moteur qui est employé. Dans la fig. VII,
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on a figuré en traits interrompus un condensateur tel qu'il pourrait être monté à l'arrière de la paroi 11.
Le plateau récepteur 8 est disposé pour pouvoir être séparé d'une seule pièce, et repose sur la base 4 ; com- porte un prolongement vertical qui concourt avec le capot 1 à enfermer le moteur 6 et la boîte d'engrenages 7. Le plateau
3 est fixé sur la base 4 au moyen d'un crochet élastique 40 (fig. V) qui pénètre dans une fente 41 pratiquée dans la pa- roi antérieure de la base 4. Un évidement 42 est ménagé dans la bavette antérieure du plateau récepteur 3; un interrupteur à bascule 43 monté sur la paroi antérieure de,la base en fonte
4, fait saillie dans l'espace libre laissé par l'évidement 42.
Cet interrupteur à bascule 43 commande la marche du moteur 6.
Cet interrupteur 43 est logé dans un évidement, de sorte qu'il ne peut être fermé accidentellement et qu'il est aussi acces- sible de l'avant de la machine.
Le plateau récepteur 3 a été fait pour être facilement amovible, de sorte qu'il peut être placé dans un évier pour son nettoyage sous un jet d'eau chaude.
Un châssis monobloc 44 (fig. IV, VII et VIII) est cons- titué par deux bras incurvés de bas en haut 45 et 46 et un cadre.rectangulaire 47. Une entretoise 48 est fixée aux extré- mités supérieures des bras 45 et 46. L'entretoise 48 comporte à son extrémité postérieure un crochet 49 qui peut s'engager dans une fenêtre carrée 50 (voir aussi fig. II) pratiquée dans la partie supérieure ..voûtée de la paroi 11. Quand ce crochet 49 est engagé dans la fenêtre 50, il supporte le châssis 44 sur la machine.
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Le cadre 47 comporte une paroi antérieure 51 dans la- quelle sont ménagés deux bossages 52 et une paroi postérieure
53 dans laquelle sont pratiquées deux gorges demi-circulaires
54 disposées pour avoir les mêmes axes que les bossages 52.
Deux arbres 55 et 56 portant les couteaux tournent à leurs extrémités antérieures dans des coussinets 57 qui sont logés dans les bossages 52. Les extrémités postérieures des arbres
55 et 56 (voir aussi fige XIII) se terminent par des tétons plats 58 qui peuvent pénétrer dans les encoches 34 entaillées dans les extrémités 32 et 33 des arbres 27 et 28. Quand les tétons 58 sont engagés dans les encoches 34, la transmission décrite précédemment fait tourner les arbres 55 et 56 l'un vers l'autre (comme l'indiquent les flèches de la fige X).
Les rouleaux hachoirs sont formés en montant sur chacun des arbres 55 et 56 un certain nombre de couteaux en forme de disques dentés 59 comportant un trou central 60 (fig. XIV) dans lequel fait saillie une petite clavette 61. Chacun des arbres 55 et 56 présente deux rainures 62 et 63 entaillées longitudinalement dans sa périphérie et disposées à un peu plus de 180 l'une de l'autre. Les couteaux 59 sont montés sur les arbres 55 et 56 de la manière suivante: A l'extrémité arrière de chacun des arbres 55 et 56 est goupillée une douille 64. Un couteau dont la clavette 62 est engagée dans l'une des rainures 62 ou 63, est enfilé sur l'arbre et poussé jusqu'à l'extrémité antérieure de la douille 64. Ce couteau est suivi d'une cale d'espacement annulaire 65 et cette cale
65 est, à son tour, suivie d'un second couteau 59.
La clavette
61 de celui-ci est, toutefois, engagée dans l'autre rainure 62 ou 68, afin que le/dents des couteaux contigus soient
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toujours décalées les unes par rapport aux autres (voir fig.
XV). Les couteaux 59 et les cales sont placés alternativement sur les arbres 55 et 56, les couteaux étant clavetés alterna- tivement dans les deux rainures 62 et 63, jusqu'à ce que le nombre voulu de couteaux 59 et de cales 65 aient été enfilés sur les arbres 55 et 56. Près de leur extrémité antérieure, chacun des arbres 55 et 56 comporte une partie de diamètre plus petit et filetée 66, sur laquelle est vissé un écrou 67 qui maintient les couteaux et les cales sur leur arbre.
L'extrémité antérieure des arbres ,55 et 56 a un diamètre encore plus réduit et s'enfonce dans l'un des coussinets
57 qui est fixé dans le bossage correspondant 52 par une vis de fixation transversale 68. Un grain de butée 69 pénètre dans l'extrémité de chacun des coussinets 57. Ceux-ci pré- sentent à leurs extrémités postérieures des rebords demi- circulaires 70.
Comme on peut le voir à la fig. IV, les deux arbres 55 et 56 sont parallèles entre eux et sont montés dans le châssis monobloc 44 qui les porte quand il est retiré de la machine.
On peut régler la position des extrémités postérieures à tétons des arbres 55 et 56 par rapport aux arbres encochés 27 et 28 avec lesquels ils sont conjugués en 'desserrant deux vis 71 qui fixent l'entretoise 48 sur l'extrémité supérieure du bras
45. Ceci est fait quand le crochet 49 est pris dans la fenêtre
50 et que le châssis monobloc 44 est dans la position qu'il occupe une fois assemblé avec le reste de la machine. Le ré- glage ayant été fait de telle sorte que les tétons 58 pénètrent' librement dans les encoches 34 respectives, les vis 71 sont /% serrées, un trou est foré à travers l'entretoise 48, dans le
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bras 45 et les deux pièces sont fixées l'une sur l'autre au moyen d'une goupille conique 72 chassée dans ce trou.
La position angulaire du châssis monobloc 44 par rapport à la paroi 11 à laquelle il est suspendu et, par suite, au reste de la machine est réglée et maintenue au moyen des organes suivants: Un goujon 73 est logé dans un bossage 74 ménagé dans la, partie inférieure de la paroi 11 et maintenu en place par une vis de serrage 75 qui traverse de bas en haut une bavette 76 venue de fonte avec la partie inférieure de la paroi 11.L'extrémité avant du goujon 73 pénètre dans un trou 77 percé à travers la paroi postérieure du cadre 47, afin de fixer la position du châssis monobloc 44 et de l'assu- rer contre un mouvement transversal. Un loquet 78 (fig. XII) tourne sur une vis 79 vissée dans la face postérieure de la paroi 53 et comporte une encoche 80 entaillée en arc de cercle dans son bord.
Le loquet 78 est plat et, quand il est dans sa position verticale ou de blocage, il pénètre dans une encoche 81 entaillée transversalement dans le goujon 73. Quand le lo- quet 78 est dans sa position inférieure ou de déblocage (fi- gurée en traits interrompus à la fige XII) l'encoche en arc de cercle 80 est alignée sur le goujon 73 et le châssis mo- nobloc 44 peut être enlevé de sa position normale dans l'as- semblage (comme le montre la fige VII).
Quand les arbres 55 et 56 sont en prise avec leur arbre moteur respectif 27 ou 28, il existe un léger jeu entre les rouilles 64 et les gorges 54 (voir fige XII), de sorte qu'il n'y a pas de frottement de contact entre les douilles 64 et la paroi terminale 53. Cependant quand le loquet 78 est dégagé et que le châssis monobloc 44 est retiré de sa position d'assemblage (comme le montre la fige IV) le poids des arbres
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55 et 56 les fait descendre de la valeur de ce léger jeu, de sorte que les douilles 64 reposent dans les gorges 54. Une barrette de retenue des arbres 82 est mobile autour d'une vis à oreilles 83. La barrette 82 comporte une fente longitudi- nale 84 à travers laquelle passe la vis à oreilles 83. Celle- ci est vissée dans un bossage ménagé sur le haut de la paroi terminale 53 et elle est placée entre les gorges 54.
La barrette 82 sert à retenir les arbres dans le châssis mo- nobloc 44 quand celui-ci est séparé du reste de la machine.
En desserrant la vis 83 on peut faire tourner la barrette
82 horizontalement et la faire coulisser vers l'arrière sur la vis 83. Ceci permet de retirer du châssis les rouleaux hachoirs constitués par les arbres 55 et 56 et les couteaux montés sur eux.. ce qui s'effectue en faisant glisser les rouleaux longitudinalement vers la paroi terminale 53 jusqu' ce que les extrémités opposées,des arbres 55 et 56 soient re- tirées de leurs coussinets 57 et reposent seulement sur les rebords 70. Les rouleaux hachoirs peuvent alors être soulevés verticalement et retirés du châssis monobloc 44.
Deux organes de guidage 85 et 86 sont disposés pour gui- der la viande à traiter entre les couteaux 59 montés sur les deux arbres 55 et 56 et pour empêcher cette,viande de s'en- rouler autour des rouleaux hachoirs. Chacun de ces organes 85 et 86 (représentés le plus nettement dans les fig. VII et X) consiste en une traverse 87 dans laquelle sont fixés un cer- tain nombre de fils métalliques 88 qui partent à angle droit de la traverse 87 et sont repliés-de manière à se placer
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verticalement entre deux des couteaux 59 montés sur l'arbre particulier correspondant aux organes respectifs 85 ou 86.
Les traverses 87 sont prises dans une paire de pinces 89 qui sont fixées sur les faces intérieures des parois termi- nales 51 et 58 du châssis portant les rouleaux hachoirs 44.
En disposant les guides de manière qu'ils soient dirigés latéralement vers les côtés du cadre 47, on réalise deux ob- jets. Cette disposition empêche les morceaux de viande d'être arrachés, de s'enrouler autour des extrémités des fils mé- talliques 88 et de revenir sur les couteaux 59 dans le cas où un nerf long et souple s'accroche à l'une des dents de l'un des couteaux; elle constitue aussi un grillage protec- teur devant le fond ouvert du mécanisme hachoir, en empêchant quelqu'un d'introduire accidentellement une main sur l'arrière des couteaux rotatifs 59.
Les fils métalliques 88 sont élas- tiques de manière à fléchir légèrement sous la pression de la viande passant entre eux et ont une section transversale'ci - culaire pour deux raisons: premièrement, par leur frottement contre les couzeaux 59 les bords des couteaux gardent leur tranchant; d'autre part, la section transversale circulaire offre moins de résistance si l'un des fils métalliques 88 est courbé transversalement et heurté par une dent de l'un des couteaux 59. Qaand ceci se présente, la section transver- sale circulaire tend à ramener le fil métallique hors de la trajectoire et n'accroche pas la dent du couteau, prévenant ainsi une avarie soit au couteau, soit au fil.
Les organes 85 et 86 peuvent être introduits par le dessous du châssis monobloc 44 quand celui-ci est dans sa position d'assemblage (comme le montre la fig. VII) ou bien, si on le préfère, ils
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peuvent être mis en place, quand le châssis 44 est hors de la machine, en basculant le châssis en arrière sur ses bras, verticaux 45 et 46 pour permettre d'accéder au coté inférieur des rouleaux hachoirs.
Le capot 1 du moteur est fixé sur la base 4 au moyen de trois équerres 90 (fig. V et VI) qui peuvent, par exemple, être soudées par points sur la face intérieure du capot 1 et qui sont fixées sur la base 4 par des vis 91. La courbure de l'extrémité antérieure ouverte du capot du moteur 1 est la même que celle 'de, la périphérie de la paroi voûtée 11, qui est venue d'une seule pièce avec la pièce de fonte formant la boîte de transmission 7. Un bourrelet 92 formé par estam- page ou autrement, dont la section transversale est en princi- pe en forme d'H, est fixé sur les côtés de la base en fonte 4 par des vis 93 (fig. V et VI).
Cette moulure 98 .est suppor- tée dans sa courbure autour du bord antérieur du capot 1 et sur la périphérie,de la paroi 11 par une bande plate 94 sur laquelle elle est fixée d'une manière quelconque, soit par soudure par exemple. Cette bande 94 soutient la moulure 92, ainsi que le bord antérieur du capot 1 là où il ne recouvre pas la périphérie de la paroi 11. Une encoche verticale 95 est ménagée dans chaque côté de la base en fonte 4 pour recevoir la bande,94. Le bras extérieur du bourrelet en H 92 est re- courbé et recouvre la surface extérieure du bord du capot 1 pour cacher le bord métallique et donner un aspect de fini a l'extérieur de la machine.
De même les bords verticaux de la partie montante du plateau récepteur 3 sont pris entre l'autre paire de bras de
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l'H contigus à ceux dans lesquels est pris le capot 1 et le bourrelet 92 recouvre également ces bords. Comme on peut le mieux le voir dans la fig. II, le bord supérieur horizontal 96 de la partie montante du plateau récepteur 3 a la même courbure que le contour de la bavette 76 formée à la partie inférieure de la paroi 11, de telle sorte que la partie su- périeure du plateau récepteur 3 et la bavette 76 de la paroi 11 présentent une surface en principe continue quand le mécanisme hachoir est séparé en bloc du reste de la machine.
Ceci permet d'essuyer et nettoyer le mécanisme a découvert et empêche l'accumulation de déchets en ce point de jonction.
Le couvercle 2 des rouleaux hachoirs, qui est détachable du mécanisme hachoir, est formé par une tôle métallique em- boutie qui comporte une entrée longitudinale 97 ménagée dans son sommet. La section transversale du couvercle 2 (comme on peut le voir en comparant les fig. X et XI) est exactement la môme que la section de la périphérie voûtée de la paroi 11.
L'extrémité antérieure du couvercle 2 (fig. I) est en princi- pe verticale et légèrement incurvée dans le sens horizontal afin d'épouser la courbure de la bavette antérieure du pla- teau récepteur 3. La hauteurdu couvercle 2 est naturellement fonction de la forme du capot 1 et de la pardill, mais tums ces éléments ont été établis de manière que la distance entre l'entrée 97 et les bords supérieurs des'couteaux 59 soit supérieure à la longueur des doigts d'une main d'homme, afin d'empêcher que quelqu'un ne se blesse en introduisant ses doigts dans l'entrée 97.
Le couvercle 2 est monté sur le châssis monobloc 44
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et supporté par lui. Un repli 98 de l'entrée 97 recouvre l'entretoise 48 du châssis monobloc 44 et soutient le cou- vercle 2 au-dessus de ce châssis. L'extrémité postérieure ou- verte du couvercle 2 des rouleaux hachoirs est prise entre les mêmes bras du bourrelet en H 92 que le bord postérieur du plateau, recevant la viande hachée 3; il présente extérieu- rement le même pourtour uni. Le couvercle 2 est tenu en place au-dessus du châssis monobloc 44 au moyen d'un verrou com- portant une équerre emboutie 99 (fig. IV, VII et VIII) qui est fixée sur la paroi antérieure 51 du cadre ouvert 47 du châssis monobloc 44. Cette équerre a deux bras 100 dirigés de haut en bas, entre lesquels est logé un petit fermoir à ressort 101.
Une petite équerre 102 qui peut être soudée par points dans l'intérieur du couvercle 2 est prise entre 1'équerre
99 et le fermoir 101 quand le couvercle 2 est en place au- dessus du châssis monobloc 44. Le couvercle 2 peut être retiré de sa position d'assemblage au-dessus du châssis 44 en le fai- sant glisser longitudinalement (vers la droite à la fig. VII) sur une longueur suffisante pour dégager l'équerre 102 de la fermeture à ressort 101 et pour dégager le bord postérieur du 'couvercle 2 du bras extérieur du bourrelet en H 92. Quand le couvercle a été déplacé longitudinalement d'une longueur suf- fisante pour séparer ces organes (le rebord 98 glissant le long de l'entretoise 48) il peut être soulevé verticalement et séparé du châssis monobloc 44.
Le mécanisme hachoir est un ensemble qui comprend le châssis des rouleaux hachoirs 44, les rouleaux hachoirs et le couvercle 2. Ce mécanisme part latéralement de la partie su- périeure du reste de la machine, de sorte que la viande est
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évacuée de ce mécanisme dans un espace ouvert qui est acces- sible de plus d'un côté de la machine. Le plateau récepteur
3 s'étend également latéralement par rapport au reste de la machine, ,mais en partant d'une partie inférieure de celle-ci de manière à se trouver sous le mécanisme hachoir. Ce dernier peut être séparé du reste de la machine pour être mis en magasin réfrigéré ou pour d'autres motifs. Pour séparer le mé- canisme hachoir, il est seulement nécessaire de dégager le goujon 73 de son trou 77 et le crochet 49 de sa fenêtre 50.
Pour dégager ces organes, le couvercle 8 et le châssis mono- bloc 44 doivent tourner autour du crochet 49 dans le sens inverse des aiguilles d'une montre (fig. VII) pour retirer le goujon du,trou 77 et les tétons 58 de leurs encoches 34.
Si ce mouvement de rotation s'effectuait alors que le couver- cle 2 est dans sa position d'assemblage il écraserait la partie supérieure du bord postérieur du couvercle 2 contre le bourrelet 92 dans lequel elle est prise. C'est pourquoi le loquet 78 qui doit être amené à sa position d'ouverture en vue de libérer le châssis 44 du goujon 73,est disposé de manière qu'il ne peut être amené à sa position d'ouverture tant que le couvercle 2 n'a pas été reculé longitudinalement comme on l'a expliqué plus haut. Comme on peut le voir dans la fig. XII, la paroi du couvercle 2 empêche le loquet 78 de tourner vers le bas jusqu'à sa position de déblocage.
Mais quand le couvercle a été glissé vers l'avant,le bras du lo- quet 78 ne rencontre plus la paroi et il peut tourner vers le bas jusqu'à ce qu'il soit arrêté par l'une des deux vis 103 qui sont vissées de façon réglable dans la paroi terminale
53 près de ses extrémités (voir aussi fig. VII et VIII). Quand le loquet 78 a été débloqué, tout le mécanisme hachoir peut
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tourner comme on l'a expliqué dans le sens inverse des ai- guilles d'une montre pour dégager les arbres 55 et 56 de leur dispositif moteur (les arbres 27 et 28). Dès que ces arbres sont ainsi dégagés, le mécanisme hachoir peut être soulevé en bloc et amené vers l'avant pour dégager le crochet 49 de la fenêtre 50.
Les vis 103 qui sont placées des deux côtés du cadre ouvert 47, font office de butoirs réglables pour la mise en place du châssis monobloc 44 dans son ensemble. On peut voir aux fig. VII et VIII que la tête de chacune des s 103 porte contre l'une des deux cales 104 (voir aussi fig. XI) pour assurer cette mise en place.
Le cadre ouvert 47 du châssis monobloc 44 comporte qua- tre pieds verticaux 105 qui dépassent légèrement le bord inférieur du couvercle'2 (fig. X) et supportent le poids du mécanisme hachoir quand il est séparé du reste de la machine et placé sur une tablette ou un autre-support indépendant.
Une fois que le mécanisme hachoir a été retiré de la ma- chine, le couvercle 2 peut, comme on l'a expliqué plus haut, être soulevé verticalement et enlevé du châssis monobloc 44 en découvrant les couteaux 59 et le cadre ouvert 47 pour leur nettoyage. Le couvercle 2 ayant été enlevé de dessus le châs- sis monobloc 44, les guides 85 et 86 sont dégagés de leurs pinces 89 et retirés des intervalles entre les couteaux 59.
Le châssis monobloc, portant toujours les rouleaux hachoirs, peut alors être déposé dans un évier et de l'eau courante chaude peut être lancée sur les couteaux pour les laver et emporter les débris accumulés.
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En vue de faciliter l'enlèvement de ces débris hors des intervalles entre les couteaux, chaque couteau comporte deux ouvertures transversales 106 (fig. XIII, XIV et XV) réservées dans son corps et disposées à 180 l'une de l'autre, soit une ouverture de chaque côté de l'axe. Ces ouvertures 106 ont des dimensions telles que, bien que les couteaux soient décalés mutuellement sur leurs arbres, c'est-à-dire que leurs clavettes 61 pénètrent alternativement dans les deux rainures
62 et 63 taillées dans les arbres 55 et 56, et que ces ouver- tures 106 soient décalées l'une par rapport à l'autre, elles laissent toujours ouverts deux couloirs 107 s'étendant sur toute la longueur du rouleau hachoir.
Du fait que l'épaisseur radiale de la partie du couteau comprise entre le trou central
60 et l'ouverture 106 est la même que l'épaisseur de l'une des cales annulaires d'espacement 65, le fond de ce couloir
107 est en principe plat. Aussi, tous tendons et nerfs qui peuvent être enroulés et serrés autour des cales d'espacement
65 entre certains couteaux 59 contigus sont visibles à travers le couloir 107. Ces tendons peuvent être facilement retirés après avoir été sectionnés au moyen d'un instrument en forme de crochet (fig. XIII) que l'on peut introduire à partir de l'une ou l'autre extrémité du rouleau hachoir. Cet instrument est introduit dans le couloir 107 par son extrémité et poussé au-delà du tendon que l'on désire sectionner 'et ensuite ramené en arrière pour accrocher le tendon avec son arête tranchante
109 et le sectionner.
Comme les rouleaux hachoirs peuvent être placés directement dans un évier, la force de l'eau chaude dirigée contre les rouleaux chassera le tendon hors de l'in- tervalle entre les lames et l'on évite le travail difficile et
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dangereux de l'enlèvement. On remarquera que les diamètres extérieurs des bossages 52 et de la douille 64 ont été tenus absolument identiques à celui des cales d'espacement 65, en vue de faciliter l'introduction de l'outil 108 par l'une et l'autre extrémités des rouleaux hachoirs.
I1 devient donc entièrement inutile de manipuler direc- tement les rouleaux hachoirs, puisqu'ils peuvent être placés dans la machine et en être retirés dans le châssis monobloc 44, qu'ils peuvent être lavés pendant qu'ils sont dans ce châssis 44 et peuvent même être débarrassés des nerfs et tendons pendant qu'ils y sont. C'est là une caractéristique . hautement avantageuse puisque non seulement tout danger de blessures aux mains est supprimé, mais que les tranchants des couteaux sont encore maintenus en meilleur état que s'ils étaient manipulés et heurtés sur leur pourtour dans un bassin ou un évier, ce qui serait susceptible de faire courber les dents et d'émousser leurs tranchants.
De plus, le châssis monobloc 44 lui-même peut aussi être lavé sous un jet d'eau chaude. I1 peut être nécessaire d'éta- mer ou protéger autrement le châssis 44 et les éléments qui le constituent en vue d'empêcher l'oxydation due à l'action de l'eau sur'le métal. De même l'intérieur du couvercle 2 peut être nettoyé à grande eau s'il a un revêtement protecteur.
Le châssis monobloc 44 est porté par l'entretoise 48 à laquelle il est suspendu. Quand le mécanisme hachoir a été séparé du reste de la machine, il peut aussi être transporté du comptoir où la machine est employée à la réfrigération par exemple. Tout le mécanisme hachoir peut être transporté avec une main, simplement en introduisant les doigts dans l'entrée
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97 et les repliant sous l'entretoise 48. Ceci se fait aussi pour séparer le mécanisme hachoir en bloc du reste de la ma- chine.
Pour réassembler la machine les guides 85 et 86 peuvent être réintroduits entre les couteaux 59 avant d'abaisser le couvercle 2 sur le châssis monobloc 44, si on le désire. Le couvercle 2 est ensuite abaissé sur le châssis 44 à sa posi- tion extérieure ou non bloquée, et l'on empoigne l'entretoise
48 à travers l'entrée 97. Le mécanisme hachoir est alors sou- levé, le crochet 49 introduit dans la fenêtre 50 et le méca- nisme hachoir abaissé jusqu'à ce que les extrémités des tétons
58 ou pénètrent dans leurs encoches respectives 34, ou butent contre les extrémités des arbres 27 et 28.
Si les tétons ne sont pas en regard de leurs encoches respectives on peut faire tourner le moteur, tandis que le poids du mécanisme hachoir maintient les tétons d'extrémités des arbres 55 et 56 appuyés contre les extrémités des arbres 27 et 28 et quand chaque en- coche vient en regard du téton correspondant, le poids du mé- canisme fait tourner l'ensemble autour du crochet 49 et fait tomber les tétons dans leurs encoches l'un après l'autre. Le moteur est alors arrêté. Au moment où les tétons 58 tombent dans leurs encoches 34, le goujon 73 pénètre également dans son trou de mise en place 77 et le loquet 78 peut être remonté à sa position de blooage; ce loquet 78 s'étant écartée le méca- nisme hachoir est immobilisé sur la machine.
Le couvercle 2 est alors glissé longitudinalement jusqu'a sa position de -)blocage.
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La machine a hacher la viande constituant la variante de. réalisation de l'invention représentée aux fig. XVI a XXXVII incluse comporte plusieurs éléments fixés les uns aux autres et dressés autour d'une plaque de base du moteur em- boutie 111 (fig. XVII et XXII) disposée horizontalement entre deux flasques d'extrémités verticaux en fonte 112 et 113 qui sont fixée à leurs extrémités inférieures aux rebords termi- naux de la base du moteur 111 par plusieurs vis 114 (,fig.XXII)
Les pieds 115 qui supportent la machine sont venus de fonte avec les flasques 112 et 113. Un moteur 116 (voir aussi fig.
XXIII) est monté dans un cadre en forme d'U 117 qui est bou- lonné sur la plaque de base du moteur 111,et comporte deux bras verticaux 118 et 119 dont les extémités supérieures se terminent par des mâchoires garnies de caoutchouc 120 et 121 qui sont serrées autour de renflements cylindriques disposés aux extrémités du moteur 116.
L'arbre 122 du moteur 116 dépasse longitudinalement le moteur et porte à son extrémité extérieure un accouplement flexible 123 (fig. XVII)et XXIII), lequel consiste en deux bras en étoile dirigés en sens opposé 124 qui embrassent un organe en étoile élastique 125 transmettant la puissance.
L'un des bras en étoile 124 est'solidaire de l'arbre du moteur
122 et l'autre est fixé sur l'extrémité intérieure d'un bout d'arbre 126 qui tourne dans un coussinet de palier 127 logé dans un bossage 128 venu,, de fonte avec le flasque 113.
Un pignon 129 est fixé sur l'extrémité du bout d'arbre 126.
Ce pignon 129 (voir aussi la fig. XXI) Engrène avec une grande roue dentée 130 qui est montée sur le moyeu d'un pignon 131.
Ce dernier tourne dans une paire de coussinets de palier 132
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sur un arbre 133 qui lui-même est monté dans un second bos- sage 134 du flasque 113. L'arbre 133 est tenu en place non seulement dans le bossage 134, mais encore par une vis 135 vissée dans son extrémité extérieure et le fixant sur un bossage 136 venu de fonte sur la face intérieure d'un couver- cle d'engrenages en forme de cuvette 137. Ce couvercle d'en- grenages 137 est tenu en place sur le flasque 113 par plu- sieurs vis 138 fig.
XXI) qui le serrent fortement contre une rondelle de joint 139 placée entre les brides du couvre-en- grenages 137 et du flasque 113. La. rondelle 139 ferme ce joint hermétiquement pour empêcher la fuite d'un lubréfia,nt conte- nu dans le couvre-engrenages 137 pour lubrifier le train d'en- grenages qui y est enfermé.'
Le pignon 131 sur lequel est montée la, roue dentée 130 est/en prise avec la plus grande de deux roues dentées'140 et
141 (fig. XXI) tournant sur un bout d'arbre 142 lui-même monté dans un autre bossage venu de fonte dans le flasque 113.
Les roues dentées 140 et 141 sont maintenues sur l'arbre 142 par une bague fendue 143. La roue 141 engrène avec l'une des deux roues dentées motrices 144 et 145, la roue 144 engrenant avec la roue 145. Ces roues 144 et 145 sont clavetées sur les extrémités de deux arbres 146 au moyen de clavettes 147 main- tenues en place par des bagues de retenue 148. Les arbres 146 tournent dans des coussinets de palier 149 logés dans des bos- sages 150 ménagés dans les flasques 113. Les extrémités inté- rieures des arbres 146 sont taillées en tétons a,platis 151 qui dépassent notablement la paroi intérieure du flasque 113.
Le flasque 113 comporte un rebord 152 qui en fait le
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tour et est visible de l'extérieur de la machine concourant ainsi à son aspect extérieur. Un capot 153 recouvre le cou- vre-engrenages 137; ce capot est fixé sur le côté extérieur du flasque 113 par plusieurs vis 154 (fig. XXVI) qui sont vissées à travers le flasque 113 et dans des bossages venus de fonte à l'intérieur du capot 153. Le capot 153 forme le couvercle ex- térieur de l'extrémité de gauche de la machine comme on le voit à la fig. XVI.
Les bords du flasque 112 ont le même contour que ceux du flasque 113 et il sert généralement aux mêmes fins, c'est-à- dire à former l'une des extrémités de la machine et à en sup- porter certains éléments. La partie postérieure du flasque 112 a la forme d'un cadre ouvert et l'extrémité de droite du moteur 116 s'avance à travers l'ouverture ménagée dans le flasque 112 (fig. XVII). La partie antérieure supérieure du flasque comporte deux gros bossages 155 et 156 qui sont dans l'axe des bossages 150 ménagés dans le flasque 113. Deux tou- rillons mobiles 157 terminés par des tétons 161 sont montés et coulissent dans les bossages 155 et 156. Chacun des tou- rillons 157 comporte un méplat 158 fraisé sur une partie de sa longueur,et une encoche transversale plus profonde 159 entaillée à l'extrémité extérieure du méplat 158.
Chacun des tourillons 157 a une partie quadrillée 160 à son extrémité extérieure et un téton cylindrique 161 à son extrémité in- térieure. Une plaquette de blocage 162 est fixée par des vis 163 sur une nervure 164 réunissant les deux bossages 155 et 156. La barrette 162 a des extrémités carrées qui s'avancent par dessus les rebords des bossages 155 et 156 jusque dans
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l'espace rendu disponible par les méplats 158 qui sont fraisés sur les côtés des goujons 157. Ainsi, quand les goujons 157 sont tournés comme cela est indiqué à la droite de la fig.
XVIII, ils peuvent coulisser longitudinalement dans leurs bos- sages ; mais quand ils sont dans leur position rentrée, comme cela est indiqué dans la fige XVII et à la gauche de la fige XVIII, on peut les faire tourner légèrement pour introduire le bord de la barrette 162 dans l'encoche 159 et bloquer le tourillon en place.
Le flasque l12 comporte une bride 165 autour de son bord, semblable à la bride 152 du bord du flasque 113; un capot 166 semblable au capot 153 est fixé sur le côté extérieur du flas- que 112 par plusieurs vis 167 vissées dans des bossages ména- gés sur sa surface intérieure. Le capot 166 présente deux trous 168 par lesquels sortent les extrémités quadrillées 160 des tourillons 157. Une ouverture 169 (fig. XXIII et XXV) est pra,- tiquée dans le capot 166, concentrique à l'arbre 122 du moteur.
Cette ouverture 169 est fermée normalement par une calotte élastique 170 amovible pour permettre d'accéder à l'arbre 122 du moteur. Une douille en forme de godet 171 est fixée sur l'extrémité de l'arbre 122 et une encoche transversale 172 est fraisée dans cette même extrémité. La douille 171 et l'encoche 172 sont disposées pour recevoir l'extrémité d'une manivelle 173 (représentée en place dans la fig. XXV) au moyen de la- quelle on peut faire tourner le moteur à la main quand on le désire. Par ce moyen, on peut, si un morceau d'os ou un autre obstacle est introduit par inadvertance dans la machine, déga ger l'os en faisant revenir la machine en arrière à la main.
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Une fenêtre 174 (fig. XVII) est pratiquée dans le capot 166 pour la mise en place d'un interrupteur du moteur 175 ; le basculeur de l'interrupteur est logé dans un évidement verti- cal 176 qui est bordé par deux rebords incurvés 177 qui s'op- posent à un fonctionnement accidentel de l'interrupteur.
Les flasques 112 et Ils ne sont pas seulement fixés sur la plaque de base du moteur 111, mais sont aussi reliés entre eux à leurs extrémités postérieures supérieures par une tige 178 qui traverse horizontalement la machine entre les flasques 112 et 113 et est tenue en place par d,es écrous 179 serrés sur ses extrémités filetées. La tige 178 maintient les deux flasques 112 et 113 rigidement en position l'un par rapport à l'autre.
Un couvercle embouti 180 est disposé horizontalement entre les flasques 112 et 113, recouvrant le moteur 116 et la tige 178 et fermant complètement la partie postérieure de o'espace com- pris entre les flasques 112 et 113. Ce couvercle 180 est fixé par des vis 181 (fig. XXII) sur une bride 182 (fig. XVII) ménagée autour de l'ouverture du flasque 112 et sur une bride semblable ménagée sur le flasque 113.
Le couvercle 180 et les parois intérieures des flasques 112 et 113 enferment complètement tout le mécanisme décrit jusqu'ici et la machine, vue du dessus, le couvercle 180 étant en place, affecte la forme d'un 13', lesparois intérieu- res des flasques l12 et Ils formant les branches de l'U qui partent horizontalement, vers l'avait, de la base de l'U qui est formée par le couvercle 180 du moteur. Les parties des parois intérieures des flasques 112 et Ils qui partent, vers l'avant, du couvercle 180 sont pleines sauf pour le passage
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a travers elles des extrémités des arbres 146 et des extrémi- tés des tourillons a tétons 157.
La machine comporte un mécanisme hachoir qui est repré- senté à sa place dans les fige XVII,, XXII et XXVI et qui est représenté séparé du reste de la machine dans la fig. XXIX.
La disposition préférée du mécanisme hachoir est représen- tée le plus clairement dans la fig. XXIX. Ce mécanisme comporte un cadre unique composé de deux éléments dont chacun comporte une paire de flasques 183 qui sont reliés entre eux par des entretoises 184. Dans chacun de ces éléments tourillonne li- brement un des deux rouleaux hachoirs 185 et 186.
Les deux éléments sont articulés entre eux au moyen de rivets 187 dont l'un est placé a chaque extrémité du mécanis- me hachoir et sert à relier entre eux les deux flasques 183 de gauche ou les deux flasques 183 de droite. Les rivets 187 font office de charnières, de sorte que le cadre unique du mécanisme hachoir peut s'ouvrir à la manière d'un livre comme le montre la fige XXX. Une anse 188 sert à maintenir le cadre fermé, les rouleaux hachoirs 185 et 186 s'interpénétrant mu- tuellement. Les extrémités de l'anse 188 sont prises dans des trous percés à travers des oreilles 189 disposées aux extré- mités supérieures des flasques 183.
A l'aide de cette anse 188, tout le mécanisme hachoir peut être transporté de la ma- chine jusqu'à, un évier de nettoyage, par exemple, ou bien de la machine 4 un réfrigérateur où il peut être emmagasiné entre les périodes d'emploi ou pendant la nuit pour maintenir le mécanisme en état hygiénique et empêcher la contamination des parties en contact avec la viande.
On remarquera à l'examen des fig. XVI et XXII que le mé-
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canisme hachoir sort latéralement de la partie supérieure du reste de la machine, de sorte que la viande s'échappe dans une zone ouverte qui est accessible de,plus d'un côté de la machine.
Chacun des rouleaux hachoirs 185 et 186 est constitué par un certain nombre de couteaux hachoirs en forme de disques dentés 190 (fig. XIX) qui sont montés sur un arbre central
191. Ces couteaux 190 comportent plusieurs dents 192'taillées autour de leur circonférence. Chacune des dents 192 présente un bord tranchant en arc de cercle 193. Les côtés voisins des dents voisines sont parallèles entre eux, de sorte que chaque dent est en réalité légèrement plus large à son extré- mité extérieure qu'à son extrémité intérieure.
Cette forme particulière de dent a été trouvée très efficace à la fois pour hacher (les bords tranchants 193 coupant les nerfs et leurs tissus de liaison dans la viande et rendant la viande plus agréable au goût) et pour agglomérer (les petits mor- ceaux de viande étant amenés à adhérer les uns aux autres pour former une tranche hachée finie plus grande). Dans ce travail .d'agglomération les dents font un peu l'office de poinçons et enfoncent une partie de chaque morceau de viande dans l'autre morceau auquel il s'agglomère. On remarquera dans la fig. XIX que les intervalles entre les dents 192 ont ap- proximativement la même largeur que les dents. Ceci permet à chaque dent de travailler la tranche séparément de sorte que les coupes faites par des dents successives ne sont pas continues+ mais sont séparées les unes des autres.
Chacun des couteaux 190 comporte une clavette 194 qui fait saillie dans l'ouverture centrale 195 pratiquée dans le
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corps du couteau. L'arbre 191 présente deux rainures longitu- dinales fraisées 196 séparées l'une de l'autre sur sa périphé- rie. Quand les couteaux 190 sont assemblés sur l'arbre 191, les clavettes 194 sont placées alternativement dans les deux rainures 196, décalant ainsi les couteaux successifs l'un par rapport a l'autre (voir fig. XX). Les couteaux 190 alternent sur l'arbre 191 avec des cales d'espacement 197. A la gauche de chacun des arbres 191 est fixé un collet 198 qui forme un épaulement contre lequel est menue le premier des couteaux 190. Un écrou 199 est vissé sur l'autre extrémité de l'arbre 191 pour serrer fortement toute la série des couteaux 190 et cales 197 à leurs places sur l'arbre 191.
Une douille 200 entoure avec jeu chacun des collets 198 et écrous 199 et est sertie à la presse dans un trou ménagé à cet effet dans cha- cun des flasqués 183. On remarquera à la fig. XVII que le colle t 198 correspondant au rouleau hachoir 185 est plus court que le collet 198 qui correspond au rouleau hachoir 186 et, réciproquement, l'écrou 199 du rouleau hachoir 185 est plus long que l'écrou 199 du rouleau hachoir 186..Il en résulte un décalage des couteaux 190 du rouleau hachoir 185 par rapport aux couteaux 190 du rouleau hachoir 186, de telle sorte qu'ils peuvent s'interpénétrer, les périphéries des couteaux de l'un des rouleaux pénétrant dans les intervalles des couteaux de l'autre rouleau.
L'extrémité gauche de chacun des arbres 191 présente deux saillies triangulaires 20I (voir fig. XXVI et XXVIII) qui peuvent venir en prise avec l'un des tétons aplatis 151 ménagés sur les arbres 146. Les côtés de chacune des saillies
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201 sont parallèles aux côtés correspondants de l'autre sail- lie 201 et leurs sommets sont séparés'l'un de l'autre de telle sorte que le téton 151 peut facilement s'engager entre elles, en tournant d'un certain angle à vide avant d'arriver au con- tact des saillies 201 pour faire tourner les arbres 191 et les couteaux hachoirs montés sur eux.
Le diamètre intérieur des bagues 198 est légèrement supérieurau diamètre extérieur des extrémités des arbres 146 que les bagues 198 viennent coiffer quand les rouleaux hachoirs sont en place dans la machine. Ceci permet aux bagues 198 de 'coulisser sur les ex- trémités des arbres 146 pour guider les tétons 151 entre les saillies 201. Les extrémités de droite des arbres 191 sont alésées pour former dans chacun une cavité 202 dans laquelle est ajusté un coussinet 203 recevant l'un des tétons 161 ménagés sur les extrémités intérieures,des goujons 157.
Des guides 204 et 205 sont disposés respectivement sur chacun des rouleaux hachoirs 185 et 186. Chacun des guides 204 et 205 est constitué par un certain nombre de fils métal- liques 206 qui sont pris dans une traverse supérieure 207 et une traverse inférieure 208. Les fils métalliques 206 sont disposés parallèlement les uns aux autres, chacun passant en- tre deux couteaux 190 voisins et reposant (voir fig. XXII) sur la périphérie de l'une des cales 197. On peut voir à la fig. XXII que les fils-guides sont incurvés de manière à di- verger avant de quitter la zône définie par les couteaux ha- choirs entre lesquels ils sont disposés.
Le guide postérieur 206 descend en principe verticalement le long du rouleau ha- choir correspondant 186, tandis que le guide antérieur 204
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s'incurve vers l'avant pour s'écarter du guide 205. Le guide postérieur s'éloigne aussi de son rouleau hachoir 186 plus tôt que le guide antérieur 204 ne quitte son rouleau hachoir 185. L'objet de cette disposition est de dégager la viande hachée du rouleau hachoir arrière 186 avant qu'elle soit dé- gagée du rouleau hachoir avant 185.
Ceci est particulièrement important pour le travail d'agglomération envisagé, puisque la séparation successive des rouleaux hachoirs des deux côtés de la viande tend à empêcher les deux morceaux de viande qui ont été agglomérés ensemble, d'être tirés d'un côté et de l'au- tre quand les rouleaux hachoirs divergent l'un de l'autre.
La liaison établie entre les extrémités inférieures des fils métalliques 206 par les traverses 208 n'empêche pas seu- lement la viande d'être entraînée autour des rouleaux ha- choirs et d'y rentrer, ce qui était critiqué précédemment, mais renforce aussi considérablement le dispositif de guidage lui-môme en reliant les fils guides 206 et en les maintenant parallèles les uns aux autres. Comme on peut le voir le plus clairement à la fig. XXVI, l'intervalle entre fils métalli- ques 206 voisins est juste assez grand pour permettre le passage entre eux d'un couteau hachoir tournant 190. Les fils guides 206 servent ainsi à une autre fin qui est le re- dressement de toutes les dents des couteaux hachoirs 190 qui peuvent s'infléchir latéralement en rencontrant de petites particules osseuses ou d'autres obstacles pouvant s'introduire par inadvertance dans la machine.
Dans beaucoup de machines antérieures où les fils ne sont pas réunis par leurs extrémités
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inférieures, lorsqu'une dent de l'un des couteaux hachoirs fléchit, elle rencontre souvent un des fils métalliques et le fait fléchir, en emmêlant ainsi les extrémités inférieures des fils et en provoquant des avaries aux fils et aux cou- teaùx hachoirs.
Après emploi de la machine et si on désire enlever et nettoyer le mécanisme hachoir, l'opérateur saisit l'anse 188 d'une main et de l'autre fait tourner les goujons 157 pour dégager la barrette 162 des rainures 159. Les goujons 157 peuvent alors glisser vers la droite jusqu'à ce que les ex- trémités des méplats 158 soient en prise avec la barrette
162, dégageant ainsi les tétons 161 des coussinets 203. Tout le mécanisme hachoir qui est maintenant supporté par l'anse 188 est alors déplacé vers la droite pour séparer les collets 198 des extrémités des arbres 146 et les saillies triangulaires
201 des tétons 151 des extrémités des arbres 146. En forçant élastiquement l'anse 188, on peut retirer ses extrémités des trous percés à travers les oreilles 189 et ouvrir le mécanis- me hachoir.
Une fois celui-ci ouvert, on peut facilement sou- lever les guides 204 et 205 et retirer leurs fils métalliques
206 des intervalles entre les couteaux 190. Le nettoyage peut ensuite être effectué directement dans un évier ou l'on dis- pose d'eau chaude. Le mécanisme peut être placé soit dans la position représentée à la fig. XXX, soit dans la position re- présentée à la' fig. XXIX.
Une fourchette de nettoyage 209 (représentée séparément à la fig. XXXI) est disposée pour servir dans l'un et l'autre cas ; cette fourchette comporte un manche 210, plusieurs dents de raclage 211 aux extrémités tranchantes et une agrafe emboutie 212 qui est disposée pour trancnant
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être engagée sur l'une des entretoises 184 en vue de permet- tre ainsi d'exercer un effort de levier pour appuyer les dents tranchantes 211 contre la périphérie des colliers 197 afin de sectionner et enlever les matières nerveuses enroulées au- tour d'eux.
'La manivelle 173 (fig. XXV) qui était employée pour faire tourner le moteur à la main, est aussi employée pour faire tourner les rouleaux hachoirs 185 et 186 pendant l'opération de nettoyage. Comme on peut le voir aux fig. XXIX et XXX, cette manivelle peut être directement introduite dans les col- lets 198 et mise en prise avec les saillies 201 des extrémités des arbres 191. Ceci permet un effort de levier supplémentaire, de sorte que l'on peut faire tourner les rouleaux hachoirs pendant qu'ils sont raclés avec les dents de hettoyage 211.
Le mécanisme hachoir est replacé dans la machine par les manoeuvres inverses de celles qu'on a indiquées plus haut.
Une fois que les guides ont été remis en place, leurs traverses supérieures 207 étant engagées dans des encoches 213 pratiquées dans les flasques 183, on referme le mécanisme hachoir et l'on réintroduit les extrémités de l'anse 188 dans les trous des oreilles 189. Le mécanisme est alors soulevé au moyen de l'anse 188 (qui est disposée de manière à tenir le mécanisme en équi- libre en principe dans la position qu'il occupe dans la machine) et est transporté dans l'espace compris entre les parties an- térieures des fla.sques 112 et 113. On fait glisser les collets 198 sur les extrémités des arbres 146 en les poussant vers la gauche aussi loin qu'ils peuvent aller.
Dans la grande majorité des cas les tétons 151 pénétretont dans les collets 198 entre les saillies 201, mais dans le cas où l'un ou l'autre des tétons 151 heurte la saillie 201 correspondante, on peut
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faire tourner légèrement le rouleau hachoir arrêté en cause en faisant tourner le collet 198 qui' est quadrillé sur sa surface extérieure pour faciliter ce mouvement de rotation.
Le mécanisme après avoir été poussé vers la gauche avec les tétons engagés entre les saillies 201, est tenu en position' au moyen de l'anse 188, pendant qu'on fait glisser les tou- rillons mobiles à tétons 157 vers la gauche en engageant leurs tenons 161 dans les coussinets 203 et qu'on les bloque à leurs places par une légère rotation engageant la barrette
162 dans ses encoches 159.
On voit par ce qui précède que, dans cette réalisation de l'invention, le mécanisme hachoir est monté entre deux par- ties de la machine, c'est-à-dire les parties antérieures des flasques 112 et 113, lesquelles portent les tourillons qui supportent et sur lesquels tournent les rouleaux hachoirs quand le mécanisme hachoir est'en place entre ces parties de la machine.
La machine comporte un capot à charnière 214 qui recouvre le mécanisme hachoir quand il est en place dans la machine et qui peut être relevé et mis de côté pour permettre le retrait 'du mécanisme hachoir. Le capot 214 présente une entrée 215 située au-dessus de l'intervalle entre les guides 204 et 205 quand le mécanisme hachoir est en place dans la machine. Aux angles postérieurs du capot 214, celui-ci comporte des oreilles
216 dirigées vers le bas dans lesquels s sont entaillées des encoches en forme de trous de serrure 217. Un goujon de char- nière 218 peut pénétrer dans ces encoches 217 (fig. XXII,
XXIII, XXIV). Chacun de ces goujons 218 est logé dans un trou horizontal 219 foré dans l'un des flasques 112 ou 113.
Le goujon 218 est poussé vers l'intérieur par le poussoir à
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ressort d'un fermoir a bille 220 logé dans un bossage 221 ménagé sur la surface intérieure du capot d'extrémité 153 ou 166. Le goujon 218 comporte une bride 222 à son extrémité extérieure, qui limite son mouvement vers l'intérieur et une partie 228 dont le diamètre est réduit à la dimension voulue pour pa.sser par la. plus petite section du trou de serrure 217.
En poussant les deux goujons-charnières 218 vers l'extérieur (figo XXIII), leurs parties tournées à un diamètre réduit
223 sont amenées en regard des parties étroites des encoches en trous de serrure 217 et le capot peut ainsi être soulevé et enlevé de la machine. Quand le capot 214 est en place, les fermoirs à billes 220 maintiennent les goujons 218 poussés vers l'intérieur et leurs parties de plus grand diamètre se trouvent dans les parties de plus grande section des encoches en trous de serrures 217, formant charnières pour le capot
214. Quand le capot 214 est en place sur la machine, son bord inférieur antérieur est supporté par une paire d'oreilles
224 (voir fig. XXII) venues de fonte sur les parois extérieures des flasques 112 et 113.
Les fig. XXXII, XXXIII et XXXIV représentent une variante du mécanisme hachoir qui comporte un châssis monobloc cons- titué par des flasques pleins 225 réunis entre eux par une paire d'entretoises rondes 226 et une paire d'entretoises carrées 227. Dans cette disposition les organes de guidage
228 et 229 ne comportent pas de traverses aux extrémités inférieures de leurs fils métalliques 230. Les entretoises carrées 227 sont disposées de telle sorte que les extrémités inférieures des fils guides 230 sont en contact étroit avec -,l'un de leurs côtés plats.
Les guides 228 et 229 peuvent
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être retirés et introduits par le dessus et, du fait que les extrémités inférieures de leurs fils métalliques 230 prennent appui contre les entretoises 227, le risque d'entraînement de là viande autour des extrémités des fils métalliques et de sa rentrée dans les rouleaux hachoirs est en principe supprimé, bien que cette disposition puisse ne pas être aussi satisfaisante que la réalisation préférée du fait que les fils métalliques du hachoir né sont pas sertis et raidis par l'en- tretoise inférieure.
Les fig.XXXV,XXXVI et XXXVII représentent une troisième variante d'un mécanisme hachoir. Cette disposition a été éta- blie pour permettre l'emploi de guides 281 et 232 dont les fils guides métalliques 233 sont reliés entre eux à leurs extrémités inférieures par des traverses 284. Dans cette disposition, cependant, le mécanisme hachoir comporte un châssis monobloc constitué par une paire de flasques 285 réunis entre eux par des entretoises appropriées et présentant chacun deux évide- ments 236 et 237 dirigés de bas en haut et en,sens opposés, dans lesquels les deux rouleaux hachoirs reposent librement.
Dans cette disposition le châssis monohl oc ne peut être mani- pulé et les rouleaux hachoirs sont retirés en les soulevant et en les sortant de leurs évidements 236 ou 237, après quoi les guides 281 et 282 peuvent être retirés. Cette disposition facilite l'enlèvement des rouleaux hachoirs hors du châssis monobloc, mais est moins avantageuse pour nettoyer les rouleaux hachoirs directement dans un évier parce qu'ils ne sont pas tenus dans le châssis aussi solidement que dans la réalisation préférée de l'invention ou dans la disposition représentée dans les fig. XVII, XVIII et XIX.
Ces variantes du groupe hachoir
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permettent d'atteindre les principaux objectifs de l'inven- tion et, alors qu'elles peuvent être plus ou moins satisfai- santes, en ce qui concerne certains des objectifs moins importants de l'invention, que la réalisation préférée représentée dans la fige XXIX, ces dernières dispositions sont avantageuses en elles-mmes et constituent des perfec- tionnements marqués sur la disposition de la technique an- térieure.