EP1947993B1

EP1947993B1 - Piece de montage d un organe a accoudoirs et d une lunette sur une cuvette de toilette, et ensemble ainsi constitue

Info

Publication number: EP1947993B1
Application number: EP06831065A
Authority: EP
Inventors: Daniel Mauduit
Original assignee: MAUDUIT Daniel
Current assignee: MAUDUIT Daniel
Priority date: 2005-11-07
Filing date: 2006-11-06
Publication date: 2009-05-20
Anticipated expiration: 2026-11-06
Also published as: FR2892912B1; WO2007051930A1; EP1947993A1; DE602006006922D1; ES2327678T3; ATE431715T1; FR2892912A1

Description

La présente invention se rapporte au domaine des toilettes.
Elle a plus précisément trait à une pièce do montage d'une part, d'un organe à deux bras parallèles pourvus d'accoudoirs, solidaires d'un axe transversal de liaison et, d'autre part, d'une lunette, sur une cuvette de toilette.
Elle se rapporte aussi à un ensemble constitué d'une telle pièce de montage, d'un organe à deux bras parallèles pourvus d'accoudoirs, solidaires d'un axe transversal de liaison et, d'une lunette de toilette pourvue d'un tourillon.
Lors de l'utilisation des toilettes par des personnes à mobilité réduite et/ou âgées se pose fréquemment le problème du passage de la station assise à la station debout.
Il a bien entendu été proposé depuis fort longtemps, de fixer aux murs de la pièce, de part et d'autre de la cuvette, des poignées permettant aux personnes d'y engager les mains et ainsi, de faciliter le passage à la station debout.
Il s'agit de poignées robustes et massives, qui nécessitent le percement de trous dans les murs et la mise en place dans ceux-ci de chevilles.
Il est fréquent que la personne à mobilité réduite et/ou âgée qui a besoin de telles poignées n'en fasse poser qu'une, sous prétexte qu'elle sera suffisante comme aide au passage à la station debout.
Dans la pratique, la personne s'arc boute sur cette poignée. Elle est dans une position de déséquilibre, non ergonomique, qui peut occasionner des douleurs ou autres désordres physiques.
Une autre raison de l'installation d'une seule poignée est que le percement de trous ne dégrade qu'un mur, et non pas deux.
On a aussi proposé des toilettes dont la cuvette est équipée d'une paire de bras formant accoudoirs ou pourvus de tels accoudoirs. De telles toilettes sont peu répandues en Europe, à l'exception des hôpitaux et autres institutions médicalisées.
Ainsi, on décrit dans le document US-A-3 921 236 , des toilettes pourvus d'une paire de bras relevables. Ils forment un ensemble avec la lunette, de sorte que leur relevage se fait d'un bloc.
Dans le document US-A-4 343 052 , les bras sont prévus télescopiques et peuvent s'escamoter vers le bas, en avant de la cuvette, pour libérer l'accès à une personne en fauteuil roulant, par exemple. Ce document décrit une pièce de montage comportant toutes les caractéristiques du préambule de la revendication 1.
Ces bras sont solidaires d'un axe transversal do liaison, lequel est engagé dans une pièce de montage qui comprend une platine généralement plane, destinée à être fixée sur une surface supérieure horizontale do la cuvette, un bord transversal de cette platine étant conformé en palier de réception et de guidage en rotation sur lui-même dudit axe transversal. Ce palier est ouvert vers le bas et a, en quelque sorte, une section en forme de "U" renversé. Cette ouverture débouche donc au dessus de la cuvette, perpendiculairement à sa face supérieure.
Sur la platine s'étendent deux pièces saillantes dans lesquelles sont engagés deux tourillons solidaires de la lunette, en vue de son déplacement de la position abaissée et horizontale à la position relevée verticale.
Lorsque l'on souhaite procéder à un nettoyage complet et efficace des toilettes, ce qui est régulièrement le cas en milieu hospitalier, il est nécessaire de procéder au démontage de la lunette, en extrayant les tourillons des pièces saillantes, puis de démonter la platine en la désolidarisant de la cuvette, pour pouvoir dégager l'axe transversal par l'ouverture inférieure du palier.
Ces opérations sont consommatrices de temps et nécessitent une certaine dextérité.
De plus, une telle structure multiplie le nombre de recoins dans lesquelles les salissures peuvent se loger et s'accumuler, de sorte qu'elles s'avèrent particulièrement difficiles à déloger.
La présente invention vise à résoudre ces problèmes, en proposant une pièce de montage dans lesquels les organes qu'elle reçoit sont faciles à mettre en place et à enlever, tout en facilitant leur entretien et nettoyage.
Ainsi, il s'agit d'une pièce de montage d'une part, d'un organe à deux bras parallèles pourvus d'accoudoirs, solidaires d'un axe transversal de liaison et, d'autre part, d'une lunette, sur une cuvette de toilette, qui comprend une platine généralement plane, destinée à être fixée sur une surface supérieure horizontale de la cuvette, un bord transversal de cette platine étant conformé en palier de réception et de guidage en rotation sur lui-même dudit axe transversal.
Selon l'invention, cette pièce se caractérise essentiellement par la partie caractérisante de les revendication 1.
Grâce au fait que le palier a une section ouverte on forme de "C", dont l'ouverture est dirigée vers la platine, parallèlement au plan dans lequel elle est contenue, il n'est pas nécessaire de désolidariser la platine de la cuvette pour pouvoir accéder à l'axe transversal. Au contraire, son extraction peut se faire simplement, par l'ouverture qui communique avec le dessus de la platine.
La manoeuvre s'en trouve donc facilitée, de même que le nettoyage.
De plus, la pièce de recouvrement coiffe l'ensemble, forme un moyen de retenue pour l'axe dans le palier, et sa gouttière sert de palier de rotation pour le tourillon de la lunette.
Elle assure donc plusieurs fonctions.
Par ailleurs, son nettoyage est facilité par la forme en gouttière du palier de rotation du tourillon de la lunette.
Par ailleurs, selon des caractéristiques avantageuses et non limitatives de cette pièce :

ledit palier et ladite gouttière sont décalés longitudinalement ;
la platine et/ou la pièce de recouvrement comporte des moyens de liaison à ladite cuvette.

La présente invention se rapporte également à un ensemble constitué d'une pièce de montage telle que décrite ci-dessus, d'un organe à deux bras parallèles pourvus d'accoudoirs, solidaires d'un axe transversal de liaison et, d'une lunette de toilette pourvue d'un tourillon.
Selon un premier mode de réalisation, ledit axe transversal est d'un seul tenant.
Selon un deuxième mode de réalisation, ledit axe transversal est constitué de deux parties distinctes, raccordables l'une à l'autre.
Par ailleurs, selon d'autres caractéristiques avantageuses et non limitatives de cet ensemble :

ledit axe transversal comporte des moyens pour limiter ou interdire son coulissement à l'intérieur du palier ;
chacun desdits bras porte une patte d'appui transversale dirigée vers le second bras, cette patte étant positionnée de manière à venir s'appuyer sur le rebord de la cuvette lorsque les bras occupent une position horizontale ;
ladite lunette comporte des patins d'appui sur la cuvette, qui sont conformés en crochets, et lesdites pattes sont disposées relativement à ces patins, de sorte que par relevage simultané de la lunette et des bras pour leur faire occuper une position sensiblement verticale, les crochets interfèrent avec lesdites pattes ;
ladite patte est prévue mobile, de manière à pouvoir être amenée sélectivement ou non en appui contre ladite cuvette.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre de certains modes de réalisation. Cette description, donnée à titre non limitatif, sera faite en référence aux figures annexées dans lesquels :

les figures 1 et 2 sont des vues schématiques de côté et de face de toilettes auxquelles s'applique la pièce de montage selon l'invention ;
la figure 3 est une vue partielle, en perspective, d'un organe à bras parallèles et axe transversal de liaison, destiné à coopérer avec la pièce précitée ;
la figure 4 est une vue éclatée, de côté, de la pièce selon l'invention, dont la platine est positionnée sur une cuvette de toilette ;
la figure 5 est une vue en perspective d'une variante de la pièce de recouvrement de cette pièce de montage ;
la figure 6 est une vue partielle, en perspective, d'une variante de la platine, et d'un axe transversal en deux parties distinctes, raccordables l'une à l'autre ;
la figure 7 est une vue partielle, en perspective, d'une pièce de recouvrement destinée à coopérer avec la platine de la figure 6 ;
la figure 8 est une vue de dessus de toilettes dont les bras pourvus d'accoudoirs possèdent des pattes d'appui sur la cuvette ;
la figure 9 est un schéma destiné à expliquer la cinématique de ces pattes et de patins d'appui dont est pourvue la lunette, lors du relevage de ceux-ci pour leur faire occuper une position sensiblement verticale ;
la figure 10 est un schéma de ces patte et patin, destinés à illustrer leurs positions respectives avant et après relevage ;
les figures 11 et 12 sont des schémas montrant des variantes de réalisation des pattes d'appui sur les bras pourvus d'accoudoirs ;
la figure 13 est un schéma montrant un mode de réalisation d'un bras, dans lequel l'accoudoir est solidaire d'une patte pivotante ;
enfin, la figure 14 est une vue partielle, en bout, de la patte et du bras de la figure 13.

Des toilettes auxquelles la pièce de montage selon l'invention est susceptible de s'appliquer sont représentées notamment aux figures 1 et 2.
De manière traditionnelle, ces toilettes comportent une cuvette 1 fixée au sol S, qui est surmontée transversalement, dans sa partie arrière, par un réservoir d'eau 3. Elle reçoit une lunette 2, relevable autour d'un axe transversal en forme de tourillon.
Dans un souci de simplification, l'abattant qui est susceptible de recouvrir la lunette n'a pas été représenté.
Ces toilettes sont pourvues d'un organe à deux bras parallèles 4, qui dans la position des figures, occupent une orientation généralement horizontale, l'extrémité libre de ces bras parallèles étant pourvue d'accoudoirs 5.
On comprend aisément que ces accoudoirs constituent, pour une personne à mobilité réduite et/ou âgée, une aide au passage à la station assise sur la lunette, sans risque de tomber. De la même manière, ces accoudoirs facilitent le passage à la station debout.
Dans une première forme de réalisation montrée à la figure 3, les bras 4 dont il a été question plus haut sont solidaires d'un axe transversal de liaison qui porte la référence 40. A mi-longueur de cet axe s'étend radialement, un doigt 41. Il est orienté parallèlement aux bras 4.
Cet axe est destiné à être placé transversalement sur la cuvette, légèrement en arrière de l'axe d'articulation de la lunette.
On a représenté, dans la partie inférieure de la figure 4, une platine 6 qui fait partie de la pièce de montage selon l'invention.
Comme le montre cette figure, la platine est destinée à être positionnée sur la surface supérieure horizontale 10 de la cuvette, entré le réservoir 3 précité et l'ouverture O de ladite cuvette.
En d'autres termes, cette platine occupe l'endroit généralement utilisé pour fixer la lunette sur la cuvette des toilettes.
La platine 6, par exemple métallique, est constituée d'une plaque de forme générale rectangulaire, avec des côtés longitudinaux 60 et un bord transversal arrière 61 tourné vers le réservoir 3.
Ce bord est conformé en palier 62 à section droite ouverte, en forme générale de C, dont l'ouverture V débouche au dessus de la platine, parallèlement au plan P dans lequel cette dernière est contenue.
Les dimensions du palier 62 sont déterminées de manière à pouvoir y loger au moins partiellement l'axe transversal 40 de l'organe à deux bras parallèles, tout en autorisant une rotation sur lui-même, sans jeu notable.
La largeur de la platine 6, et par conséquent, du palier 62, est au plus égal à la longueur de l'axe 40.
Le rebord supérieur du palier 62 se poursuit par une cloison verticale 63, perpendiculaire à la platine.
La platine comporte, quant à elle, non loin de son second bord transversal avant, une seconde cloison 64 parallèle à la précédente.
On expliquera plus loin leur fonction.
Bien que cela ne soit pas représenté à la figure 4, dans la paroi du palier 62 et la base de la cloison 63 est formée une petite ouverture qui autorise le passage de la patte 41 lorsque l'axe 40 suit une rotation sur lui-même dans le sens anti-horaire. Cela permet de caler axialement l'axe 40 relativement au palier et de limiter le débattement angulaire des bras par rapport à la cuvette.
Dans un souci de simplicité, on n'a pas représenté sur cette figure les moyens de fixation de la platine 6 à la cuvette 1. Il peut s'agit de moyens classiques, tels qu'un système de vis et écrou, venant coopérer avec la paroi de la cuvette, au travers d'ouvertures prévues à cet effet dans la platine.
La pièce de montage selon l'invention comporte également une pièce de recouvrement 7, représentée à la partie supérieure de la figure 4.
Elle est destinée à venir coiffer la platine et son palier 62 associé, par un mouvement de haut en bas.
Il s'agit par exemple d'une pièce en matière plastique.
Dans la forme de réalisation des figures, elle est massive, c'est à dire constituée d'un bloc de matière plastique.
Un canal 70 est cependant formé dans son corps, lequel s'étend transversalement et débouche sur sa face inférieure. Ce canal est conformé en gouttière et communique avec ses faces latérales verticales 72 par des ouvertures 700 à section en forme de "U" inversé.
Les dimensions de ce canal sont déterminées de manière à ce qu'il puisse coiffer le palier 62 de la platine, les bords opposés des ouvertures 700 se situant de par et d'autre de l'axe 40 qu'il reçoit.
La largeur de la pièce 7 est très légèrement supérieure à celle de la platine 6.
Dans la pièce 7 sont par ailleurs formées deux fentes transversales, référencées 73 et 74, dont la position relative et les dimensions sont adaptées pour venir s'emmancher sur les cloisons 63 et 64 de la platine 6, par un mouvement de haut en bas.
Ainsi positionnée, la pièce 7 "emprisonne" l'axe 40, qui ne peut être extrait du palier 62.
De préférence, la fixation de la pièce 7 sur la platine se fait par encliquetage élastique. Toutefois, dans un mode de réalisation non représenté, sa face pourrait être pourvue d'au moins un organe de fixation, par exemple à vis, traversant un ouverture dans la platine, prévue à cet effet, et destiné à venir en prise avec la cuvette 1.
Ainsi que le montre la figure 4, la pièce 7 présente, dans sa partie supérieure, une gouttière 71 de réception à rotation d'au moins un tourillon 20 solidaire de la lunette 2.
Cette gouttière présente une section droite en forme de C et l'écartement maximal entre les bords de son ouverture est légèrement supérieur au diamètre du tourillon 20, de sorte que celui-ci peut être facilement enlevé de la gouttière 71, par un mouvement de translation perpendiculaire au tourillon.
Ce principe de mise en place est largement décrit dans la demande de brevet WO-A-2005/055792 . Bien entendu, en période d'utilisation des toilettes, au moins une pièce additionnelle empêche le retrait du tourillon, tout en autorisant une rotation sur lui-même. De tels moyens, décrits dans la demande précitée, ne font pas partie, à proprement parler, partie de la présente invention.
Dans une variante de réalisation non représentée, la pièce 7 pourrait être évidée intérieurement, ce qui lui conférerait l'allure d'un boîte à ouverture dirigée vers le dessus. Dans ce cas, ce sont uniquement ses faces latérales 72 qui constitueraient des moyens de retenue de l'axe 40 dans le palier 62.
Cette pièce de montage a donc plusieurs fonctions. Elle sert de palier de réception et de guidage en rotation de l'axe 40 sur lui-même et sert aussi de gouttière de réception à rotation du tourillon 20 solidaire de la lunette.
On comprend aisément que le montage et le démontage d'une telle pièce est particulièrement aisé.
Ainsi, pour le retrait du tourillon 20 de la lunette 2, il suffit de l'extraire simplement de la gouttière 71. Pour la pièce 7, un mouvement de bas en haut pour la désolidariser de la platine 6 suffit.
Enfin, cette opération étant effectuée, l'axe 40 peut être extrait de la platine 6 par un mouvement dirigé vers l'ouverture V du palier 62.
En plus de cette simplicité de montage/démontage, le nettoyage de l'ensemble est hautement facilité.
A la figure 5 est représentée une variante de réalisation de la pièce de recouvrement 7.
Dans cette variante, la paroi avant de la gouttière 71 est limitée à la présence de deux plots identiques 75 disposés à distance l'un de l'autre, mais suffisants pour assurer le calage et la rotation sur lui-même d'un tourillon 20 non représenté.
Dans la forme de réalisation de la figure 6, la platine 6 est notablement plus simple que celle qui a été représentée à la figure 4.
En effet, elle est dépourvue de cloisons 63 et 64.
Son palier 62 se poursuit par une aile 630 horizontale et généralement parallèle à la platine.
Les bords latéraux de cette aile sont découpés, de manière à constituer une paire d'épaulements 631 qui s'étendent parallèlement au bord libre transversal de l'aile. On en expliquera plus loin la fonction.
La platine 6 est par ailleurs pourvue de deux ouvertures oblongues 65 qui permettent sa fixation à la cuvette par tout moyen approprié.
L'organe à bras parallèles 4 est ici constitué d'un axe transversal formé de deux parties distinctes 400 et 400' raccordables l'une à l'autre.
L'extrémité libre de la partie 400 est pourvue d'un téton cylindrique 401 destiné à venir s'engager dans une ouverture complémentaire 401' prévue dans l'autre partie 400', de sorte que lorsqu'ils coopèrent l'un dans l'autre, on constitue alors un seul et même axe transversal.
Toutefois, cette structure autorise une rotation sur elle-même de chacune des parties 400 et 400', indépendamment de l'autre.
Bien entendu, dans un mode de réalisation non représenté, on pourrait envisager d'avoir ces deux parties 400 et 400' pourvues d'un organe leur empêchant une rotation relative l'un par rapport à l'autre. Il peut s'agir par exemple d'un doigt radial bordant le téton 401, venant se loger dans un logement complémentaire bordant l'ouverture 401'.
Chacune des parties 400 et 400' est équipée d'un doigt 41 qui limite la rotation de l'ensemble à l'intérieur du palier 62, puisqu'ils sont destinés à venir en appui contre les épaulements 631 précités.
Cela présente de l'intérêt, notamment quand les toilettes sont dites "suspendues" ou dépourvues de réservoir 3. Enfin, dans de telles situations, les bras 4 et la lunette 2 peuvent être immobilisés dans une position au-delà de la verticale, sans avoir besoin d'être en appui contre une paroi verticale (mur ou face avant du réservoir).
A la figure 7, est représentée une variante de la pièce de recouvrement 7 destinée à venir coopérer avec la platine de la figure 6.
On constate que cette pièce comporte un canal 70 qui présente une section droite circulaire, de forme complémentaire des deux parties 400 et 400' de l'axe transversal.
Une ouverture complémentaire radiale 75 autorise le passage des doigts 41 précitées.
A la figure 8 est représentée une variante de toilettes équipées de la pièce de montage selon l'invention, les deux bras 4 étant pourvus chacun d'une patte d'appui transversale 42 dirigée vers le second bras.
Cette patte est positionnée de manière à venir s'appuyer sur le rebord de la cuvette 1 lorsque les bras occupent une position horizontale.
La présence de ces pattes permet donc de maintenir ces horizontalement, sans que ceux-ci aient à reposer sur la lunette 2, ce qui compromettrait un usage normal desdites toilettes.
De préférence, ces pattes sont d'une pièce avec les bras 42.
Dans la forme de réalisation représentée à la figure 9, la sous-face de la lunette est pourvue, de manière connue, de patins d'appui 21 destinés à venir reposer sur la cuvette 1 lorsque la lunette occupe une position horizontale.
Ces patins ont ici la forme d'un crochet, dont l'ouverture est dirigée vers le tourillon 20.
Sur cette figure, la pièce de montage précitée n'a pas été représentée. Seuls y figurent ledit tourillon 71 ainsi que l'axe transversal 40 des bras 4. Bien entendu, on constate que ceux-ci sont décalés longitudinalement l'un par rapport à l'autre.
Par les références A et B sont symbolisées deux positions des bras 4 respectivement dans une position proche de la verticale X-X' et dans une autre position, en appui, contre le réservoir 3 des toilettes. Cette position est éloignée de la verticale d'un angle α valant quelques degrés.
Les pattes 42 sont disposées, relativement aux crochets 21 de telle manière que lorsque l'on soumet les bras 4 et la lunette 2 à une rotation simultanée, les crochets interfèrent avec lesdites pattes, de sorte que les deux objets peuvent se mouvoir ensemble.
En d'autres termes, du fait du décalage de l'axe 40 et du tourillon 20, dans la zone A, les crochets 21 et pattes 42 viennent à se rapprocher l'un de l'autre pour coopérer, ainsi que le représente la partie droite de la figure 10. Elles "s'autobloquent" mutuellement.
A l'inverse, il suffit de saisir l'un ou l'autre de la lunette ou des bras 4 pour ramener l'ensemble en position horizontale.
A la figure 11, est représentée une variante de réalisation des pattes 42. Cette patte est ici solidaire d'une tige transversale coulissante 420 dont l'extrémité opposée est relevée vers le haut pour constituer une butée. La patte 42 proprement dite est préservée par un tampon amortisseur 43. En faisant coulisser la tige 420, on peut amener sélectivement la patte 42 en appui ou non contre le dessus de la cuvette.
Dans la variante de réalisation de la figure 12, cette patte 42 est prévue mobile en rotation par rapport au bras 4, comme le montre la flèche f. Des moyens de montage de type connu n'ont pas été représentés ici, dans un simple but de simplification.
A la figure 13, est représentée une extrémité libre d'un bras 4 pourvu d'un accoudoir 5.
Il s'agit en l'espèce d'un accoudoir escamotable. Il est monté en partie supérieure d'une tige plane 50 dont l'extrémité inférieure 500 présente une épaisseur réduite. Elle affecte donc en quelque sorte une section en "T", avec deux épaulements 502 de part et d'autre de sa son extrémité inférieure. Cette dernière présente une lumière oblongue longitudinale 501.
L'extrémité libre du bras 4 est conformée en deux ailes 44 parallèles, séparées par un espace 46 entre lesquelles l'extrémité 500 vient s'engager.
Dans cette position, les épaulements 502 viennent en butée contre le dessus des ailes 44.
Un axe 45, solidaire des deux ailes 44, traverse la lumière 501 et assure une position stable à l'accoudoir.
On comprend que par un mouvement de traction sur l'accoudoir de bas en haut, on peut amener en butée l'extrémité inférieure de la lumière 501 contre l'axe 45, de sorte qu'il est possible de faire basculer l'accoudoir dans le sens horaire, comme le montre la flèche g. Ceci permet donc de dégager l'accoudoir vers le bas par exemple dans certaines conditions d'utilisation des toilettes, notamment lorsque l'utilisateur a besoin de place sur son côté droit ou gauche.

Claims

Pièce de montage d'une part, d'un organe à deux bras parallèles pourvus d'accoudoirs (5), solidaires d'un axe transversal do liaison (40 ; 400, 400') et, d'autre part, d'une lunette (2) sur une cuvette (1) do toilettes, qui comprend une platine (6) généralement plane, destinée à être fixée sur une surface supérieure horizontale de la cuvette (1), un bord transversal de cette platine étant conformé en palier (62) de réception et de guidage en rotation sur lui-même dudit axe transversal (40 ; 400, 400'), ladite piece de montage comprenant une pièce de recouvrement de ladite platine et du palier (62), qui forme un moyen de retenue de l'axe (40 ; 400, 400') dans ledit palier (62),
caractérisée par le fait que :
- ledit palier (62) a une section droite ouverte, en forme générale de "C" dont l'ouverture (V) débouche au-dessus de la platine (6), généralement parallèlement au plan (P) dans lequel elle est contenue ;

- et que ladite pièce de recouvrement présente une gouttière (71) de réception à rotation d'au moins un tourillon (20) solidaire de ladite lunette (2).
Pièce selon la revendication 1, caractérisée par le fait que ledit palier (62) et ladite gouttière (71) sont décalés longitudinalement.
Pièce selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisée par le fait que la platine (6) et/ou la pièce de recouvrement (7) comporte des moyens de liaison à ladite cuvette.
Ensemble constitué d'une pièce de montage selon l'une des revendications 1 à 3, d'un organe à deux bras parallèles (4) pourvus d'accoudoirs (5), solidaires d'un axe transversal de liaison et, d'une lunette de toilette (2) pourvue d'un tourillon (20), caractérisé par le fait que ledit axe transversal (40) est d'un seul tenant.
Ensemble constitué d'une pièce de montage selon l'une des revendications 1 à 3, d'un organe à deux bras parallèles (4) pourvus d'accoudoirs (5), solidaires d'un axe transversal de liaison (40 ; 400, 400') et, d'une lunette de toilette (2) pourvue d'un tourillon (20), caractérisé par le fait que ledit axe transversal est constitué de deux parties distinctes (400, 400'), raccordables l'une à l'autre.
Ensemble selon l'une des revendications 4 et 5, caractérisé par le fait que ledit axe transversal (40 ; 400, 400') comporte des moyens (21) pour limiter ou interdire son coulissement à l'intérieur du palier.
Ensemble selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que chacun desdits bras (4) porte une patte d'appui transversale (42) dirigée vers le second bras, cette patte (42) étant positionnée de manière à venir s'appuyer sur le rebord de la cuvette (1) lorsque les bras (4) occupent une position horizontale.
Ensemble selon la revendication 7, équipée d'une pièce de fixation selon la revendication 2, caractérisé par le fait que ladite lunette (2) comporte des patins d'appui (20) sur la cuvette (1), qui sont conformés en crochets, et que lesdites pattes (42) sont disposées relativement à ces patins (20), de sorte que par relevage simultané de la lunette (1) et des bras (4) pour leur faire occuper une position sensiblement verticale, les crochets (20) interfèrent avec lesdites pattes (42).
Ensemble selon l'une des revendications 7 ou 8, caractérisé par le fait que ladite patte (42) est prévue mobile, de manière à pouvoir être amenée sélectivement ou non en appui contre ladite cuvette (1).