FR2891849A1 - Potelet amovible comprenant un corps et un pied de scellement - Google Patents

Abstract

La présente invention se rapporte à un potelet (1) amovible, qui est constitué d'un corps de potelet et d'un pied de scellement (2) destiné à être encastré dans le sol de telle manière que sa face supérieure (20) y affleure, cette face supérieure (20) étant fermée à l'exception d'au moins une première ouverture (23) de passage de premiers moyens de verrouillage / déverrouillage (5) contenus dans ledit corps, destinés à coopérer sélectivement avec des seconds moyens de verrouillage (6) contenus dans ledit pied (2).Il se caractérise essentiellement par le fait que la base du corps du potelet comporte au moins un élément longitudinal (3;7) formant saillie et en ce que ladite face supérieure (20) du pied (2) comporte au moins une ouverture additionnelle (40;24) de forme complémentaire, pour l'engagement à coulissement dudit élément (3;7) dans le pied de scellement (2).

Description

La présente invention est relative à un potelet amovible, qui est

constitué d'un corps et d'un pied de scellement destiné à être encastré dans le sol, de telle manière que sa face supérieure y affleure. Le terme "potelet" est utilisé dans la présente demande, y compris 5 dans les revendications, pour désigner un poteau de voirie, y compris ceux de petite hauteur, généralement désignés sous le terme "borne". Typiquement, ce genre de potelet est utilisé pour restreindre ou empêcher la circulation des véhicules dans un espace déterminé. Mais son caractère amovible fait qu'il peut être démonté facilement, 10 pour autoriser alors le passage, aussi bien aux véhicules qu'aux piétons. A titre d'exemple, de tels potelets sont utilisés pour délimiter une place piétonne dont l'accès est normalement interdit aux véhicules. Dans l'hypothèse où cette place sert occasionnellement de lieu de marché, on démonte alors les potelets de manière à ce que les marchands puissent y 15 placer leurs véhicules. Une fois le marché fini, les potelets sont remis en place. L'état de la technique en la matière peut être illustré par le document FR-A-2 599 064. Dans ce document est décrit un potelet amovible, qui est constitué 20 d'un corps et d'un pied de scellement destiné à être encastré dans le sol de telle manière que sa face supérieure y affleure, cette face supérieure étant fermée à l'exception d'au moins une ouverture de passage de premiers moyens de verrouillage / déverrouillage contenus dans ledit corps destinés à coopérer sélectivement avec des seconds moyens de verrouillage contenus dans ledit pied. 25 Le contact entre le corps et le pied se fait par des surfaces pleines horizontales. La structure de ce potelet est telle que la solidarisation du corps par rapport au pied n'est assurée que lorsque les moyens de verrouillage complémentaires sont actionnés. On comprend que la mise en place d'un tel potelet 30 demande une certaine dextérité, puisqu'il faut s'assurer préalablement de la coaxialité du corps et du pied, pour pouvoir verrouiller l'ensemble.

La présente invention vise à palier cette difficulté en proposant un potelet dont la mise en place puisse se faire simplement, sans avoir à se soucier de sa stabilité avant l'actionnement des moyens de verrouillage. Un autre objectif est de proposer un potelet dont le pied de scellement, lorsqu'il est débarrassé du corps de potelet, ne peut être la source d'accidents dus à l'engagement du pied ou d'un talon d'un piéton dans une ouverture de ce pied de scellement. Ces objectifs sont atteints conformément à l'invention grâce à un potelet amovible, qui est constitué d'un corps et d'un pied de scellement destiné à être encastré dans le sol de telle manière que sa face supérieure y affleure, cette face supérieure étant fermée à l'exception d'au moins une première ouverture de passage de premiers moyens de verrouillage / déverrouillage contenus dans ledit corps destinés à coopérer sélectivement avec des seconds moyens de verrouillage contenus dans ledit pied.

Ce potelet est essentiellement remarquable par le fait que la base du corps du potelet comporte au moins un élément longitudinal formant saillie et en ce que ladite face supérieure du pied comporte au moins une ouverture additionnelle de forme complémentaire, pour l'engagement à coulissement dudit élément dans le pied de scellement.

Ainsi, pour la mise en place du corps sur le pied, on engage tout simplement ledit élément longitudinal dans ladite ouverture additionnelle, avant d'actionner les moyens de verrouillage. Il s'agit d'un simple engagement à coulissement, ce qui signifie qu'il n'existe, au niveau dudit élément longitudinal, aucun moyen de liaison avec le pied.

Après cette mise en place, le corps du potelet est stable, et bien positionné par rapport au pied de sorte que l'opérateur peut actionner les moyens de verrouillage en toute tranquillité, sans avoir à mettre en oeuvre une autre tâche simultanément. Par ailleurs, selon d'autre caractéristiques additionnelles et non 30 limitatives : - ledit élément longitudinal consiste en un doigt ; - le nombre de doigts est d'au moins deux ; - le nombre de doigts est de quatre ; - ces doigts sont angulairement répartis de manière équidistante 35 autour des premiers moyens de verrouillage ; - ledit pied de scellement comporte un tube de réception dudit doigt, qui débouche sur ladite face supérieure par ladite ouverture ; - ledit élément longitudinal consiste en une jupe cylindrique et ladite ouverture additionnelle consiste en une fente circulaire complémentaire ; - la première ouverture de passage des premiers moyens de verrouillage / déverrouillage communique avec ladite ouverture additionnelle. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre de certains modes de réalisation. Cette description, donnée à titre non limitatif, sera faite en référence aux figures annexées dans lesquels : -les figures 1 et 2 sont des vues en perspective des corps de potelet et pied de scellement d'une première forme de réalisation de l'invention ; -la figure 3 est une vue analogue à la figure 2, montrant les premiers moyens de verrouillage / déverrouillage dont est pourvu le corps de potelet ; - la figure 4 est une vue de dessous du corps de potelet des figures 1 à3; - la figure 5 est une vue de dessous du pied de scellement montré aux figures 1 à 3 ; - la figure 6 est une vue de face d'une deuxième forme de réalisation 20 du potelet ; - les figures 7 et 8 sont des vues de détail de ce potelet, montrant plus particulièrement les moyens de verrouillage qui l'équipent ; - la figure 9 est une vue en perspective d'encore une forme de réalisation du potelet ; 25 - la figure 10 est aussi une vue en perspective d'une quatrième forme de réalisation du potelet ; - la figure 11 est une vue de face du potelet de la figure 10, les corps et pied étant représentés assemblés ; - la figure 12 est une vue de face de la partie inférieure du corps de 30 potelet, montrant plus particulièrement ses moyens de verrouillage ; - enfin, la figure 13 est une vue de dessus du pied de scellement du potelet des figures 10 et 11. Le potelet représenté aux figures 1 à 3 annexées est, dans le langage courant, généralement désigné par le terme "borne", dans la mesure où sa hauteur 35 est réduite et sa largeur importante.

Il est essentiellement constitué d'un corps 1 et d'un pied de scellement 2. Le corps 1, de préférence métallique, est constitué d'un cylindre 10, d'axe longitudinal X-X' dont la partie supérieure est pourvue de deux ouvertures 5 100 disposées en regard et formant poignées de manipulation. Ses extrémités opposées sont fermées par une plaque circulaire supérieure 11 et une plaque circulaire inférieure 12. Ainsi que cela est plus particulièrement visible à la figure 4, cette plaque 12 présente deux ouvertures circulaires 120 dont la fonction est de permettre 10 un accès aisé à l'espace interne du corps 1, par exemple pour l'assemblage ou la maintenance de pièces qu'il renferme. Elle est également percée d'une fente 121 qui s'étend à partir de son centre en direction radiale, pour s'interrompre sensiblement à la moitié du rayon. De cette plaque font saillie longitudinalement, c'est à dire 15 parallèlement à l'axe longitudinal X-X', quatre doigts 4. Il s'agit de petites tiges pleines, également métalliques, soudées à la plaque 12. Ils sont disposés en croix, ce qui signifie qu'ils sont angulairement répartis de manière équidistante, à 90 les uns des autres. Le corps 2 renferme, dans sa partie inférieure, des premiers moyens de verrouillage qui portent la référence numérique 5. Ils sont aptes à être actionnés, depuis l'extérieur du corps 2, au moyen d'une clef non représentée apte à coopérer avec une "serrure" 50 portée par le cylindre 10. 25 Les moyens 5 comprennent également deux petits axes 51 qui s'étendent perpendiculairement à l'axe X-X'. Dans le mode de réalisation présenté ici, le premier axe est le rotor de la serrure 50 et est donc mobile en rotation sur lui-même. Le second, diamétralement opposé au premier, est fixe et solidaire de 30 la paroi interne du cylindre 10. Entre ces deux axes s'étend une came en forme de "U" 52. L'une de ses ailes est solidaire du premier axe 51, tandis que la seconde est montée librement mobile en rotation autour du second axe 51. La base du "U" formée par la came 52 porte, sur sa face opposée aux 35 ailes précitées, un crochet en "U" 53, dont l'ouverture s'étend, dans la représentation 20 de la figure 3, parallèlement à la plaque 12, et au-delà de celle-ci, comme on le verra plus loin. On comprend aisément que par actionnement de la serrure 50, on fait pivoter la came 52 et son crochet 53 associé, autour des axes 51. On comprendra plus loin dans la description l'intérêt d'une telle structure. Le pied de scellement 2 comprend essentiellement un fût cylindrique 21 d'axe X-X', dont l'extrémité supérieure est obturée par une plaque supérieure 20 formant la face supérieure du pied. 10 Le diamètre de cette plaque ou face est nettement supérieur à celui du fût. Dans la pratique, il est égal au diamètre du corps 1 de potelet. Dans le prolongement du fût, c'est à dire du côté de son extrémité inférieure, est montée une plaquette 22 en forme de rectangle allongé. Elle s'étend diamétralement par rapport au fût et n'est fixée à la paroi de ce dernier que par deux 15 points d'un de ses grands côtés. Ainsi positionnée, cette plaquette déborde de part et d'autre du fût 21. Comme on le verra plus loin, elle constitue un moyen d'ancrage du pied de scellement 2 dans le sol. Ainsi que cela est particulièrement visible à la figure 1, la plaque ou 20 face 20 du pied comporte quatre ouvertures circulaires 40, qui sont agencées pour se situer en regard des doigts 3, lorsque le corps 1 est positionné au dessus du pied, ainsi que le montre la figure 1. Les dimensions de ces ouvertures sont par ailleurs adaptées pour recevoir à coulissement ces doigts 3. 25 Ces ouvertures font communiquer l'extérieur avec quatre tubes 4, disposés axialement, qui sont soudés à la paroi inférieure de la face 20. Ils sont donc disposés en croix, autour du fût 20. Leur longueur est suffisante pour recevoir la totalité de la longueur des doigts 3. La plaque ou face 20 est par ailleurs percée d'une première fente 23, 30 qui communique avec l'intérieur du fût 21 et qui s'étend diamétralement entre deux ouvertures 40, en s'interrompant toutefois à distance de celles-ci. Une autre fente 230 coupe la première à angle droit, en son centre. Cette fente débouche sur une petite tige 231 qui en occupe tout l'espace et qui s'étend parallèlement à la face 20. 35 Avant toute première utilisation du potelet, le pied de scellement 2 est engagé dans le sol, de telle manière que la face 20 affleure au niveau de celui-ci.5 Cet ancrage est particulièrement performant, du fait de la présence de la plaquette 22 qui s'oppose à toute remontée de l'ensemble. On peut alors procéder au montage du corps 1 sur le pied de scellement 2. Pour ce faire, il suffit d'engager chacun des quatre doigts 3 dans les ouvertures correspondantes 40 et les faire coulisser pour qu'ils rentrent dans les tubes 4. Cette manoeuvre de coulissement prend fm dès que la plaque inférieure 12 du corps 1 prend appui sur la face supérieure 20 du pied 2. 10 Il s'agit ici d'un simple engagement par coulissement, ce qui signifie qu'il n'existe au niveau des doigts aucun moyen de liaison, du type vis, écrou ou analogue, avec le pied 2. Ainsi mis en place, le corps 1 est particulièrement stable, de sorte que l'on peut procéder en toute tranquillité au verrouillage du potelet, sans se 15 soucier notamment de sa verticalité. Lors de l'engagement des doigts 3 dans les ouvertures 40, on aura pris soin de les positionner correctement par rapport aux premiers moyens de verrouillage 5 et aux seconds moyens complémentaires constitués par la tige 231 portée par le pied 2. 20 Pour ce faire, une méthode consiste à positionner le corps 1 de telle sorte que les poignées 100 soient orientées de part et d'autre de la grande fente 23 du pied 2. Elles constituent en quelque sorte des moyens détrompeurs. A l'aide d'une clef adaptée, on actionne alors la serrure 50, de manière à faire pivoter d'un quart de tour le crochet 53, afin qu'il traverse la fente 25 121 de la plaque 12 et qu'il s'engage longitudinalement dans la fente 23 du pied 2, puis vienne coopérer avec la tige 231. Ce crochet occupe alors la position de la figure 3. Bien entendu, le démontage du corps 1 se fait en procédant comme indiqué ci-dessus, mais dans l'ordre inverse. 30 Dans le mode de réalisation représenté ici, le nombre de doigts est égal à quatre. Il peut bien entendu être différent, notamment inférieur, par exemple égal à deux ou trois. En l'absence du corps 1 sur le pied 2, la face supérieure 20 de ce dernier présente seulement quelques petites surfaces ouvertes (à savoir les 35 ouvertures 40 et les fentes 23 et 230). Celles-ci seront de préférence dimensionnées5 de telle manière qu'un piéton marchant dessus ne puisse y engager partiellement une chaussure, notamment le talon, évitant ainsi tout risque d'accident. Le potelet de la figure 6 présente une structure analogue à celle qui vient d'être décrite. Elle est toutefois plus simple.

Le corps 1, de forme cylindrique est élancé et sa plaque inférieure 12 présente un diamètre nu-dimensionné. De cette plaque 12 s'étendent quatre doigts 3. Les moyens de verrouillage 5, notamment visibles à la figure 7, comprennent une came 53 solidaire de la serrure 50.

Le pied est dépourvu de fût 21. Sa face ou plaque supérieure 20 comporte quatre ouvertures 40 qui débouchent sur quatre tubes 4. L'extrémité inférieure de ces derniers est solidaire d'une plaque de liaison 41. Le centre de la plaque 20 est percé d'une fente 23, laquelle est 15 pourvue d'une tige de verrouillage transversale. C'est sur cette tige que la came 53 est destinée à venir s'engager. Le potelet de la figure 9 présente une structure identique à celle de la figure 6, si ce n'est que le corps 1 présente section rectangulaire. A nouveau, le potelet de la figure 10 présente une structure 20 analogue à celui de la figure 6. A la base du corps du potelet 1 s'étend un élément longitudinal formant saillie qui consiste ici en une jupe cylindrique 7 dont le diamètre est sensiblement identique à celui du corps 1. Cette jupe présente des fentes verticales 70, disposées à 90 les unes 25 des autres, qui débouchent sur son extrémité inférieure. Le pied 2 est essentiellement constitué d'un fût 21 pourvu d'une plaquette d'ancrage inférieure 22. Sa plaque ou face supérieure 20 a un contour circulaire, mais son diamètre est inférieur à celui du fût, de sorte qu'une fente circulaire 24 la borde. 30 Cette plaque est rendue solidaire du fût par une tige 200 qui s'étend diamétralement, immédiatement sous elle. Une tige analogue 200' est disposée en partie base du fût, selon une orientation perpendiculaire. La fente circulaire 24 communique avec une fente rectiligne 23 35 dirigée vers le centre de la plaque, perpendiculairement à la tige 200.

Les premiers moyens de verrouillage 5 qui équipent le corps 1 comprennent un verrou 53 mobile sur lui-même en rotation, dont une extrémité 530 a une forme de crochet. Il est rappelé en position de fermeture, c'est à dire dans la position de 5 la figure 12 par une lame de ressort 54. Lors de l'engagement du corps 1 sur le pied, on positionne la jupe 7 de manière à ce qu'elle pénètre dans la fente 24. On prend soin au fait que les fentes 70 soient positionnées en regard des tiges 200 et 200', de manière à ce que, lors du mouvement de coulissement de 10 haut en bas, les bords de ces fentes se positionnent de part et d'autre des tiges. Lors de ce coulissement, l'extrémité 530 du verrou 53 vient en contact avec la tige 200, ce qui exerce une force de rappel sur la lame de ressort 54. Le verrou pivote et l'extrémité en forme de crochet coopère avec la tige 200.

Claims (8)

REVENDICATIONS

1. Potelet amovible, qui est constitué d'un corps de potelet (1) et d'un pied de scellement (2) destiné à être encastré dans le sol de telle manière que sa face supérieure (20) y affleure, cette face supérieure (20) étant fermée à l'exception d'au moins une première ouverture (23) de passage de premiers moyens de verrouillage / déverrouillage (5) contenus dans ledit corps, destinés à coopérer sélectivement avec des seconds moyens de verrouillage (6) contenus dans ledit pied (2), caractérisé par le fait que la base du corps du potelet comporte au moins un élément longitudinal (3;7) formant saillie et en ce que ladite face supérieure (20) du pied (2) comporte au moins une ouverture additionnelle (40;24) de forme complémentaire, pour l'engagement à coulissement dudit élément (3;7) dans le pied de scellement (2).

2. Potelet selon la revendication 1, caractérisé par le fait que ledit élément longitudinal consiste en un doigt (3).

3. Potelet selon la revendication 2, caractérisé par le fait que le 15 nombre de doigts (3) est d'au moins deux.

4. Potelet selon la revendication 3, caractérisé par le fait que le nombre de doigts (3) est de quatre.

5. Potelet selon la revendication 3 ou 4, caractérisé par le fait que ces doigts (3) sont angulairement répartis de manière équidistante autour des 20 premiers moyens de verrouillage (5).

6. Potelet selon l'une des revendications 2 à 5, caractérisé par le fait que ledit pied de scellement (2) comporte un tube de réception (4) dudit doigt (3), qui débouche sur ladite face supérieure par ladite ouverture (40).

7. Potelet selon la revendication 1, caractérisé par le fait que ledit 25 élément longitudinal consiste en une jupe cylindrique (7) et que ladite ouverture additionnelle consiste en une fente circulaire complémentaire (24).

8. Potelet selon la revendication 7, caractérisé par le fait que la première ouverture (23) de passage des premiers moyens de verrouillage / déverrouillage (5) communique avec ladite ouverture additionnelle (24).