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Nouveau piège pour la chasse de toutes sortes d'animaux.
@@ La présente invention est relative aux pièges pour capturer des animaux de toutes sortes, dont le dispositif de déclenche- ment est automatique sous l'effet du poids de l'animal agissant sur le plateau basculant d'un couloir convenablement'disposé pour l'attirer vers l'appât, ce plateau, déterminant par son mouvement d'abaissement et du fait qu'il quitte sa position normale, le soulèvement d'une autre planche ou plateau supérieur articulé ou combiné de telle sorte au premier qu'il vient fermer l'entrée du couloir en empêchant ainsi le recul et la sortie de l'animal;
celui-ci, en glissant sur le plan très incliné sur lequel il se trouve alors, passe dans une cage inférieure ou en partie laté- rale, de telle sorte que la planche inférieure se trouvant libé- rée du poids de l'animal, l'appareil reprend automatiquement.sa position normale ou d'attente tandis que l'animal reste prison- ' nier au-dessous.
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Da,ns les pièges suivant ledit système de planche basculante commandant la contre-porte, il a déjà été prévu, d'âpres un bre- vet antérieur du demandeur, un type de réalisation dans lequel la planche supérieure ou contre-porte est articulée par son extrémi- té arrière à un axe fixé ou monté à la partie supérieure de la planche basculante, cette contre-porte se. soulevant lorsqu'elle est entraînée par la planche basculante et lorsqu'elle s'appuye et glisse sur une barre de butée fixe située a,u-dessous de ladi- te contre-porte et sur la, planche basculante.
Au contraire, le système de soulèvement de ladite contre-por- te, suivant la, présente invention, est caractérisé en ce que la contre-porte est munied'un axe de pivotement également fixe, mais situé plus en arrière que celui de la planche basculante, dont la partie arrière, en se soulevant au fur et à mesure que s'abaisse l'autre partie ou bras principal du levier constitué par la,dite planche, vient soulever par en-dessous la contre-porte.
Le piège suivant l'invention consiste donc en un plateau basculant autour d'un axe, pla,cé dans le couloir conduisant à l'appât, lequel plateau, en basculant sous le poids de l'animal, abaisse sa partie la plus longue ou grand bra,s de levier tout en levant sa. partie arrière ou talon qui entraîne un plateau supé- rieur qui, à son tour, pivote à son extrémité arrière autour d'un axe monté plus en arrière que l'extrémité dudit talon, mais au voisinage de celui-ci.
Le plateau supérieur ferme, en se soule- vant, le couloir j'entrée et retient prisonnier l'animal qui des- ceni dans la, ca,ge de sorte que, le plateau inférieur étant dé- chargé du poids de l'animal, l'appareil reprend automatiquement sa position normale ou d'attente, grâce à l'action dudit plateau supérieur qui pèse sur l'extrémité du talon du plateau Inférieur.
A cet effet, le plateau supérieur peut être aidé par un contre- poids situé sur son extrémité libre, ou à son voisinage et qui,
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lorsque ce plateau est soulevé, bute contre le plafond du couloir, le passage vers l'appât redevenant libre et le plateau supérieur s'appliquant sur le plateau inférieur et refermant ainsi la cage, dès que l'appareil a repris sa position d'attente comme il vient d'être dit.
Conformément à ce qui vient d'être exposé, l'invention com- prend toutes les variantes basées sur le principe précédent. Ain= si, comme on le verra ci-après, ledit contrepoids peut être lié au talon du plateau basculant principal, en le plaçant sur un pro- longement de ce talon passant par une rainure appropriée du pla- teau supériéur.
Il n'y a pas lieu de s'étendre ici sur l'intérêt que présen- tent tous moyens proposés pour la destruction des animaux nuisi- bles depuis le simple rat jusqu'au féroce loup et autres fauves, eu égard aux avantages dérivant de la suppression des importants dommages qu'ils causent, sans compter l'intérêt que présente la capture d'autres animaux en raison de la valeur de leurs peaux, de leur chair, etc.. Jusqu'ici les divers types de pièges pro- posés et présentant une certaine efficacité, ne servaient que pour la capture d'un seul animal à la fois; en effet, ils devaient chaque fois être remis en état de fonctionnement après en avoir extrait préalablement le gibier capturé; tels sont en définitive tous les types de pièges connus.
Les pièges réalisés conformé- ment à l'invention présentent, entre autres, l'avantage que, dès que la capture a été effectuée, ils reprennent automatiquement leur position normale ou d'attente., sans nécessiter aucune in- tervention étrangère, pas plus que ne l'exige leur déclenchement.
L'invention est décrite en détail ci-après en référence au dessin annexé donné à titre d'exemple, et dans leguel : Fig.l est une vue schématique du piège vu de côté, en coupe verticale-longitudinale, qui montre en traits pleins la position
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normale ou d'attente dudit piège et en traits pointillés, la po- sition de basculement maximum du plateau inférieur et du plateau supérieur.
Fig. 2 est une vue en plan, également schématique.
Fig. 3 est une vue en coupe, comme la fig. 1, d'un ensemble de l'installation du piège en position d'attente.
Fig. 4 est une vue semblable du même ensemble, les deux pla- teaux du couleur d'entrée à l'appât étant dans leur position ex-. trme de capture.
Fig. 5 est une vue en perspective de cet ensemble.
Comme on le voit sur ce dessin, le piège comprend un pla- teau basculant A, avec son axe D fixé dans le bâti ou maçonnerie formant le couloir ou chemin d'entrée menant à l'appât F et à la cage G où est enfermé l'animal capturé. Ce plateau A forme une bascule ou levier plan, sur laquelle, en position normale ou d'at- tente, repose l'autre plateau ou contre-porte B contre lequel le plateau A exerce, par son ta,lon, une poussée vers le haut lors- que l'animal pèse de tout son poids sur l'extrémité opposée voi- sine de l'appât, La pièce B est articulée sur un axe D' fixé de la même façon que l'axe D; elle se soulève en pivotant autour de l'axe D' sous la, poussée de l'extrémité dudit talon, en fermant ainsi l'entrée par laquelle est passée la bête dès que celle-ci cesse -la peser sur B.
Lorsque la. bête qui est descendue avec le plateau A qui la porte à son extrémité susdite, Cherche à s'échapper, elle libèreledit plateau en passant dans la cage G et, sous le poids du plateau supérieur B et renforcé par celui du contrepoids C disposé à son extrémité libre, ou dans le voi- sinage de celle-ci, lesdits plateaux pivotent en sens inverse du précédent de sorte que l'appareil reprend automatiquement sa position initiale.
Des butées pouvant être constituées par des barres fixes,
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montées comme les axes et à une hauteur convenable, limiteront, le cas échéant, l'ouverture des deux plateaux ou planches, en em- pêchant leur déboîtement. Des coussinets E-E' fixés sur chaque planche ou levier respectif, permettent à ces planches de pivoter sur les axes D-D'.
Les effets produits par le plateau supérieur B sont non seu- lement de fermer l'entrée ainsi qu'il a été dit, et de ramener 1,'appareil à sa,position normale ou d'attente après avoir effectué une capture, mais encore d'immobiliser le plateau A jusque l'ins- tant précis où., en libérant complètement le plateau supérieur B, l'animal pèse complètement sur le plateau A en le faisant bascu- ler en une chute rapide qui empêche toute réaction de la bête, de sorte que la planche B venant à saluer sous elle et en se soule- vant, toute retraite est coupée au gibier.
Cela a lieu parce que B agit comme un levier de second genre à bras très inégaux, de sorte qu'il multiplie énormément les forces agissantes sur sa par- tie la'plus longue - à commencer par son propre poids et par le contre-poids s'il en comporte - de 'sorte qu'il appuie énergique ment vers le bas, sur l'extrémité du talon du plateau.A, en fai- sant contre-poids à, celui-ci - levier du premier genre - dont le couple de rotation est contraire et très supérieur à celui résul- tant de son propre poids et de celui de l'animal qui pèse sur lui, de même que sur B; ce plateau supérieur B, en agissant de la mê- me manière, agit comme il a été dit comme un ressort de rappel ramenant l'appareil à sa position d'attente dès que l'animal a quitté le plateau A.
Donc, ainsi que le montre la Fig. 1, le poids P1 de la par- tie avant du levier A en agissant avec le bras A1 rencontre la résistance due non seulement au poids P2 de son talon qui agit avec un bras A2, mais aussi au poids 9 du plateau supérieur qui agit avec un bras B" aidé, dans son cas, par le poids C du contre.
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poids agissant avec le bras C", lesquels bras respectivement mul- tipliés ou amplifiés suivant les rapports B":J et C":J, exercent, comme il a été dit, une pression sur l'extrémité du talon,-du pla- teau B, et sont transformés en forces beaucoup plus importantes agissant sur le bras 1 constitué par le susdit t talon. Cette sta- bilité n'est pas rompue lorsque l'animal appuie avec des forces R et R2 - en s'avançant sans méfiance - ;
car le couple drotation produit par la première agissant avec un bras M,est au contraire beaucoup plus petit que celle agissant avec le bras I sur le le- vier A par la deuxième force qui, multipliée par la relation X:J exerce une pression sur ladite extrémité du talon de ce deviez.
Mais lorsque l'animal exerce ses deux forces R:1et R:2 ou leur résultante - poids propre de l'animal - R1 sur la partie avant de R, cette force agissant avec un bras M1 et en ajoutant son action à celle de P1, vainc très facilement les forces P2, S et C- en supposant que l'on ait une force S - en délenchant le fonctionne- ment déjà expliqué de l'appareil. Lorsque,l'animal ayant quitté A, RI cesse d'agir, la force P1 qui a alors A1 comme bras, est vain- cue . son tour par la force P2 dont le bras reste pratiquement A2 - ou bien A'2 - et par les forces S et C, la première agissant alors avec le bras B' et la seconde - si elle existe - avec le bras C', ces dernières venant agir sur A en étant respectivement et prati- quement multipliées par B':J et C':
J, et avec un bras I, car les variations produites sur les bras J et I, au cours de leur pivote- ment et comme il a été déjà dit pour A2, sont négligeables et, même si elles ne l'étaient pas, avec les bras I' - plus petit que I- et J' - plus grand que J - qui résulteront, on obtient égale- ment le résultat sus-indiqué
L'installation, les dimensions et matériaux du piège et de sa cage, varieront avec l'animal à chasser et autres conditions de lieu, etc..
Pour les loups et gros gibier, l'installation
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peut être en maçonnerie et présenter un caractère permanent ou fixe, avec cage enterrée, le plateau A étant en position horizon= tale et le couloir ouvert ; au fond du couloir on place, dans une cage protectrice, comme appât, une bête vivante ; les plateaux A et B peuvent être en bois et le contre-poids en pierre.
Pour les petis animaux, la fabrication industrielle est possible; pour les rats, souris, etc.. on fabriquera et on vendra au détail le couloir d'accès à l'appât avec ses plateaux et emplacements pour l'appât dont la position et l'application dépendront de la chose ou du lieu à protéger ; pour les greniers, combiné à un seau d'eau enfoncé dans le blé; pour les habitations, garde-mangers, etc.. on peut utiliser le même système avec '.accès plus facile au seau . et comportant une cage sur l'un des côtés de laquelle on place en rampe ledit couloir de manière qu'il puisse être combiné avec une contre-paroi interceptant le passage du rat;
la cage est symétri- que.et le couloir est démontable avec ses plateaux et porte-appât et son sens peut être interverti pour l'accoupler avec la paroi, étant bien entendu que ce même couloir a sa face, du côté de l'ap pât, prolongée vers le bas afin de fermer, avec cette face, le vide dans lequel, dans la position inverse de l'appât, se place l'entrée et vice-versa.
La sortie de l'animal attrapé se fera par une porte appro- priée qui, dans la ratière ou souricière décrite, est l'endroit laissé libre par le couloir lorsque celui-ci est séparé de la cage.
Il peut être plus pratique de fixer à la cage le couloir d'entrée en rampe, en donnant au plafond de la cage la même in- clinaison que la rampe, l'ensemble présentant ainsi la forme d'u- ne caisse sans saillies, avec fermeture du porte-appât - petite cage défendant l'appât contre la voracité de l'animal capturé.
L'invention est susceptible de recevoir des variantes, telle celle qui a déjà été indiquée consistant à placer un contre-poids
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au bout d'une tige formant le prolongement du talon du plateau principal basculant, cette tige passant par une rainure ou entail- le appropriée du plateau supérieur pour ne pas empêcher le fonc- tionnement de celui-ci.
D'autres 'variantes consistent à adoucir le contact du talon du plateau A avec le plateau B au moyen d'un ou plusieurs ga,lets ou roulements à billes montés à l'extrémité dudittalon, ou plus simplement en repliant celui-ci en forme de secteur circulaire en vue de réduire le frottement entre les cous- sinets et les axes -ceux-ci pouvant être fixés à A et à B respec- tivement et ceux-là aux parois du couloir d'entrée F et de la ca- ge G, ou sur les bords desdits plateaux - diminution de frottement qui parait obtenue avec des coussinets lubrifiés ou avec des rou- lemente à billes. Bien entendu, ces variantes sont comprises dans le ordre de l'invention.
Résumé.
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