FR3042947A1 - Piege a insectes rampants et procede de mise en oeuvre - Google Patents
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Abstract
L'invention concerne un piège destiné à capturer les insectes rampants nuisibles dans les bâtiments infestés, ledit piège (1) étant constitué d'un corps creux (2) pourvu d'une ouverture en forme de fente (3) assurant une voie d'accès aux insectes, ladite fente (3) étant ménagée sur toute la longueur dudit corps creux (2), la partie arrière (12) dudit corps creux (2) étant plaquée intimement contre la paroi (13) du bâtiment ; la partie supérieure de la face avant du corps creux (2) constitue un couvercle (5) et la partie inférieure constitue une rampe (7), ladite fente (3) étant délimitée par une bordure supérieure (3.a) et une bordure inférieure (3.b) de sorte que l'écartement « d » de la fente (3) permet d'empêcher les insectes de l'enjamber pour passer directement d'une bordure à l'autre. L'invention concerne aussi un procédé pour capturer les insectes rampants nuisibles.
Description
La présente invention se situe dans le domaine de capture d’insectes se trouvant essentiellement dans les bâtiments d’élevage. Plus précisément, la présente invention concerne un piège mécanique destiné à capturer les insectes rampants, particulièrement les ténébrions qui infestent les bâtiments d’élevage avicole. La présente invention concerne également un procédé permettant de lutter efficacement contre les insectes rampants, particulièrement les ténébrions dans les bâtiments d’élevage avicole, au moyen dudit piège mécanique disposé spécifiquement au niveau des murs.
On sait que les ténébrions sont des insectes rampants nuisibles les plus répandus dans les bâtiments d’élevage avicole ; ces insectes se nourrissent essentiellement de déchets à partir des grains, ou encore des moisissures. Par ailleurs, ces bâtiments offrent un habitat idéal à leur multiplication dû à une température constante et élevée, des ressources en nourriture en grande quantité et ad-libitum, un faible taux de prédation et de nombreux refuges à tel point que leurs populations explosent très rapidement.
Les éleveurs avicoles ont constaté qu’au cours du vidage d’une bande de volailles, essentiellement de nuit, on observe qu’un grand nombre de ténébrions tentent de trouver refuge dans les interstices des murs et plafonds des bâtiments. En effet, il est observé que les ténébrions fuient massivement le changement de conditions environnementales apporté lors de cette opération. A l'inverse, lorsque les conditions redeviennent optimales, lors de la remise en route des chauffages dans le bâtiment en vue de l'accueil des jeunes volailles, par exemple, les ténébrions sortent de leurs refuges, en particulier les interstices des murs et plafonds des bâtiments, pour réinvestir la litière.
Par ailleurs, les ténébrions pullulant dans les bâtiments d’élevage avicole ont une forte propension à se réfugier naturellement le long des murs, notamment au niveau des plinthes et des isolants en vue de la pupaison et/ou de la chrysalidation. Par conséquent, à termes, ces insectes nuisibles détruisent indéniablement les matériaux isolants du bâtiment, ce qui engendre des coûts énergétiques supplémentaires pour les éleveurs qui doivent chauffer convenablement le bâtiment pour assurer des conditions technico-économiques optimales à leur élevage de volailles.
Aussi, les ténébrions sont des vecteurs connus de plusieurs maladies susceptibles de toucher les volailles. Ainsi par exemple, des études ont montré que les ténébrions peuvent être porteurs d'Escherichia coli jusqu'à 12 jours et de salmonelles jusqu'à 28 jours. Ces durées sont suffisantes pour infecter la bande de volaille suivante. De plus, les volailles en se nourrissant des ténébrions adultes dont les carapaces sont indigestes, rencontrent souvent des problèmes de santé et d'amaigrissement ce qui réduit la rentabilité de l'exploitation.
Pour empêcher les insectes rampants d’escalader les murs des bâtiments, le brevet US8020341 décrit un système tubulaire creux qui constitue une barrière physique. Ce système est disposé au mur à une hauteur prédéterminée par rapport au sol. La section du tube se présente comme la lettre « G » dont la partie supérieure est fixée à même le mur et la partie inférieure contient du liquide contenant un insecticide. Mais, en l’absence du liquide, les insectes capturés sont facilement capable de s’échapper du piège depuis l’intérieur. De plus, pour pouvoir être capturés, les insectes escaladent d’abord un mur sensiblement vertical, puis une portion de la partie supérieure du piège et ce n’est qu’après qu’ils tombent dans le creux du piège. Enfin, la présence d'insecticide rend ce type de produit difficilement utilisable dans différents endroits à cause de la réglementation en vigueur sur les produits biocides et des problématiques sanitaires sur les produits de consommation.
Dans le même registre, le brevet US8713849 décrit un piège dont le corps creux tubulaire est pourvu de plusieurs orifices et d’une fente longitudinale sur au moins une partie ; lesdits orifices ont une dimension telle qu’elles permettent aux insectes rampant le long des troncs d’arbre de s’y introduire ; la paroi du corps creux étant pourvue d’insecticide et/ou d’attractif. Mais, d’une part, en l’absence d’insecticide, les insectes capturés parviennent facilement à ressortir du piège ; d’autre part seuls les orifices sont conçus pour constituer la voie d’accès adaptée aux insectes.
Dans un domaine similaire, le brevet FR2859598 décrit un piège à insectes comportant une boite en carton dépliable sous forme pyramidale dont les quatre pans de surface rugueuse constituent une rampe et le sommet présente une paroi d’accès sous forme d’opercule amovible. Mais, ce piège, devant être disposé à même le sol, est uniquement destiné à capturer les insectes se trouvant au sol.
Pour lutter contre les infestations des ténébrions dans les bâtiments d’élevage avicole, la demande de brevet FR1402998 décrit un piège constitué par un corps creux de forme ovoïdale, perforé de plusieurs orifices sur la surface extérieure. Chaque orifice se prolonge en tunnel orienté vers l’intérieur dudit corps creux, dont l’extrémité intérieure est ouverte dans le vide. Les insectes escaladent la surface extérieure du corps creux, entrent par l’intermédiaire des orifices puis tombent dans le corps creux sans aucune possibilité d’en ressortir. Les dimensions des tunnels sont conçues de sorte qu’une fois à l’intérieur, les insectes ne peuvent pas pivoter sur eux-mêmes pour tenter de faire demi-tour. En conditions d’utilisation, ce piège peut être soit disposé à même le sol des élevages de volailles, principalement près des abreuvoirs et des mangeoires, là où l’on rencontre la grande majorité des ténébrions, ou le long des parties inférieures des murs. Un inconvénient de ce piège étant que dû au fait qu’il n’est pas suffisamment plaqué aux murs ; il ne permet pas d'empêcher les ténébrions de l'escalader et de s’y nicher. Certes, le piège décrit par le document FR1402998 permet de réduire significativement le nombre de ténébrions dans les bâtiments d’élevage avicole, mais une partie de ces insectes se réfugie soit sous le sol, soit au niveau des plinthes, soit dans les interstices des murs et continue ainsi de se multiplier afin de renouveler la population. Par ailleurs, ce piège étant disposé à même le sol au niveau de la litière, les ténébrions ayant déjà infesté les murs au cours de l’élevage de la bande de volailles précédente sont susceptibles d’échapper à la capture au cours de l’élevage de la bande de volailles ultérieure. De plus ce piège n'est particulièrement bien adapté qu'à la capture des ténébrions durant la période ou les volailles sont présentes dans le bâtiment.
Afin de lutter efficacement contre les infestations des insectes nuisibles, particulièrement les ténébrions, il existe donc un besoin de fournir un piège spécifiquement adapté aux murs des bâtiments en cours de construction ou des bâtiments existants, pour capturer essentiellement les insectes soit au cours de leur migration depuis le sol vers les murs et les plafonds, soit lorsqu’ils sont déjà sur les murs et les plafonds et tentent de redescendre vers le sol. Le piège doit pouvoir fonctionner de façon autonome sans l’adjonction d’insecticide.
Il est ainsi constaté que les murs constituent un passage obligatoire des ténébrions au cours de leurs mouvements migratoires tant depuis les plafonds et/ou des murs vers le sol pour se nourrir, que depuis le sol vers les murs et/ou plafonds pour se réfugier.
Pour mieux cibler les ténébrions au cours de ces mouvements migratoires, les inventeurs ont conçu un piège en forme de goulotte capable à la fois de s’adapter à la configuration des murs et capable de couvrir tout le bâtiment d’élevage avicole à traiter de façon à ce qu’il se positionne inéluctablement sur le trajet des insectes lors de leurs mouvements migratoires. Le piège doit être facilement vidangeable, réutilisable, facile à placer et simple d’utilisation. Les insectes piégés ne doivent pas pouvoir s’échapper.
Au sens de la présente invention, on entend par « paroi du bâtiment » la surface intérieure du bâtiment tel que les murs, les ouvertures comme les portes ou les plaques isolantes couvrant l’intérieur du bâtiment.
On entend par surface « sensiblement lisse » une surface sur laquelle l’insecte a des difficultés à se déplacer.
On entend par « mouvement migratoire mixte » le sens de migration des insectes à capturer se faisant du bas vers le haut c’est à dire du sol vers parois et plafonds, et inversement.
Ainsi, un premier objet de la présente invention est un piège à insectes rampants nuisibles en forme de goulotte horizontale constituant un corps creux de section sensiblement triangulaire ou rectangulaire, ledit corps creux étant pourvu d’une ouverture en forme de fente assurant une voie d’accès aux insectes, ladite fente étant ménagée sur toute la longueur dudit corps creux, caractérisé en ce que la face arrière dudit corps creux est plaquée intimement contre la paroi du bâtiment à traiter de sorte qu’elle épouse sensiblement la forme de ladite paroi pour que l’espace entre ladite face arrière et ladite paroi soit quasiment nul, la partie supérieure de la face avant du corps creux constitue un couvercle pouvant être amovible et la partie inférieure constitue une rampe, ladite face avant dudit corps creux comporte une fente qui est délimitée par une bordure supérieure laquelle correspond à l’arête inférieure du couvercle et une bordure inférieure laquelle correspond à l’arête supérieure de la rampe de sorte que l’écartement « d » entre la bordure supérieure et la bordure inférieure de la fente permet d’empêcher les insectes de l’enjamber pour passer directement d’une bordure à l’autre, l’intérieur dudit corps creux constitue un réservoir dont la paroi est sensiblement lisse afin d’empêcher les insectes capturés d’en ressortir.
Conformément à l’invention, l’écartement de la fente mesure entre 1,4 fois et trois fois la taille de l’insecte à capturer. Préférentiellement, les insectes à capturer sont des ténébrions dans les bâtiments d’élevage avicoles. Cet écartement doit tenir compte de la taille de l’insecte à capturer de sorte que ce dernier ne puisse pas passer directement de la bordure inférieure vers la bordure supérieure de la fente sans tomber dans le réservoir du corps creux. En effet, les expériences menées dans les laboratoires de la demanderesse ont démontré que lorsque l’écartement est sensiblement égal à 3 mm, les ténébrions adultes parviennent à enjamber la fente sans tomber dans le piège, ce qui réduit le rendement de capture. Additionnellement, l’écartement de la fente doit être faible pour ne laisser passer que peu de lumière afin de rendre le piège encore plus attractif pour les insectes nuisibles à capturer.
Conformément à l’invention, la section du corps creux étant géométriquement variable, elle peut être polygonal, ou encore en demi-cercle ; à condition que la face arrière du corps creux puisse épouser la forme de la paroi du bâtiment sur laquelle le piège est disposé. En effet, souvent, le mur d’un bâtiment est vertical, mais parfois, sur certaines constructions, les murs peuvent être inclinés, par exemple lorsque le bâtiment est en forme hémisphérique. L’intérieur du corps creux, notamment sa partie inférieure, constitue un réservoir dont la paroi est sensiblement lisse afin d’empêcher les insectes capturés de l’escalader pour tenter de ressortir du piège.
Avantageusement, la section du corps creux est sensiblement en forme de triangle rectangle et la fente est située la face avant, précisément sur l’hypoténuse dont la partie supérieure constitue un couvercle et la partie inférieure constitue une rampe. Dans un tel cas, la fente est située à une hauteur suffisamment haute, par rapport à la partie basale, pour que les insectes capturés dans le réservoir ne puissent pas en ressortir.
Selon un premier mode de réalisation de l’invention, afin de capturer les insectes suivant un mouvement migratoire mixte en empruntant obligatoirement la rampe et le couvercle du corps creux, la bordure inférieure de la fente est pourvue d’une plateforme pouvant être inclinée vers le bas par rapport à un plan horizontal, ladite plateforme se prolonge vers l’intérieur dudit corps creux ; sa longueur « l » est telle que l'insecte s'y engage mais pas trop pour éviter qu'il n'aille pas jusqu’au bout. La longueur de la plateforme est comprise entre 1 mm et 20 mm. Afin de permettre aux insectes d’escalader le piège depuis le sol et de les inciter à ne pas faire demi-tour une fois arrivé sur la plateforme, la surface du couvercle et celle de la rampe sont rugueuses ou pourvues de rainures, ces caractéristiques sont identiques à celles décrites dans la demande de brevet français 1402998. L’arête inférieure du couvercle correspondant à la bordure supérieure de la fente est légèrement obtuse de manière à inciter l’insecte à se déplacer progressivement depuis la paroi du bâtiment jusqu’à la bordure supérieure de la fente. Afin d’inciter l’insecte à ne pas faire demi-tour une fois arrivée sur la plateforme, la surface extérieure de celle-ci est fortement rugueuse au niveau de la bordure inférieure de la fente et sensiblement lisse à l’extrémité opposée ; sa longueur est telle que l'insecte s'y engage mais pas trop pour éviter qu'il n'aille pas jusqu’au bout.
Selon ce mode de réalisation de l’invention, la partie supérieure de la face avant du corps creux correspondant au couvercle, est en dedans d’un alignement avec la rampe, soit un angle Ô < a ; a étant l’angle que fait la rampe avec la partie basale du corps creux ; la valeur de δ est fonction de la longueur de la plateforme de manière à ce que l’insecte se trouvant sur l’extrémité supérieure de la fente tombe directement dans le réservoir. Dans le cas où la section de corps creux est en forme de triangle rectangle comme représenté par la figure 1, l’angle δ est sensiblement inférieur à 60°. Dans un tel cas, le piège est apte à capturer les insectes migrant depuis les murs pour redescendre vers le sol car ces derniers, en passant obligatoirement sur le couvercle et arrivent jusqu’à la bordure supérieure de la fente et finissent par tomber directement dans le réservoir. En effet, la bordure supérieure de la fente est à la fois obtuse et légèrement en retrait par rapport à l’extrémité de la plateforme de sorte qu’un insecte tombant depuis ladite bordure supérieure ne peut pas atterrir directement sur la plateforme.
Selon une variante de réalisation de l’invention, la longueur de la plateforme correspond à l’épaisseur du matériau à partir duquel est fabriqué le corps creux ; une telle épaisseur est comprise entre 1 mm et 3 mm.
Selon un second mode de réalisation de l’invention, afin de capturer les insectes suivant un mouvement migratoire ascendant depuis le sol vers les parois et plafonds du bâtiment en empruntant obligatoirement la rampe, le couvercle se trouve en dehors de l'alignement avec la rampe, à la manière d'un débord de toit, soit un angle δ>α, de manière à éviter que la fente soit obstruée par la chute de débris tels que poussières, morceaux de litières voire des liquides, pouvant boucher le piège et baisser le rendement de capture en permettant aux insectes d'en ressortir en atteignant la plateforme depuis le réservoir.
Selon ce mode de réalisation de l’invention, l’arête inférieure du couvercle correspondant à la bordure supérieure de la fente est légèrement avancée par rapport à l’arête supérieure de la rampe correspondant à la bordure inférieure de la fente de sorte que la plateforme est située en dessous du couvercle.
Avantageusement, l’angle d’inclinaison β de ladite plateforme par rapport à un plan horizontal étant compris entre -0 et -45°, pour une longueur comprise entre 5 et 25 mm. La plateforme permet aux insectes de se familiariser temporairement à l’environnement autour de la fente ; on peut dire que la plateforme permet de mettre les insectes en confiance en leur donnant l'illusion de se trouver dans un pré-refuge.
Selon un troisième mode de réalisation de l’invention, afin de capturer les insectes suivant un mouvement migratoire descendant depuis les parois du bâtiment vers le sol, le couvercle est en dedans d’un alignement avec la rampe, soit un angle δ < a ; la valeur de δ est fonction de la longueur de la plateforme ; cet angle étant inférieur à 60° dans le cadre d’un piège dont la section est en forme de quadrilatère comme représenté par la figure 3 ; mais la forme de la partie basale, dont la surface extérieure est sensiblement lisse, du corps creux est dans une configuration telle qu’elle interdit aux insectes d’accéder à la fente depuis le sol. De telle configuration est susceptible d’être obtenue lorsque la partie basale du corps creux est sensiblement perpendiculaire à la paroi du bâtiment sur laquelle est disposé le piège ; ou bien que ladite partie basale est un arc. Egalement dans ce mode de réalisation, la section du corps creux est sensiblement rectangulaire et la fente est située sur le couvercle ; la partie basale du corps creux étant sensiblement perpendiculaire à la paroi du bâtiment sur laquelle est disposé le piège. Dans ce mode de réalisation, la longueur de la plateforme est au minimum et l’on bloque aussi la migration des insectes remontant le mur et qui peuvent ainsi être éliminés par des moyens de lutte traditionnels.
Conformément à l’invention, l’angle a d’inclinaison entre la partie basale du corps creux et la rampe est compris entre 30° et 90° ; ces valeurs sont issues des résultats des expériences comme décrit dans la demande de brevet français 1402998. En effet, il a été démontré par les expériences menées dans les laboratoires de la demanderesse que lorsque la rampe est sensiblement verticale, le rendement de capture baisse. Par ailleurs, lorsque la rampe est trop inclinée, à savoir notamment que l’angle est inférieur à 30°, le volume du réservoir se réduit car la hauteur « h » baisse.
Le corps creux du piège peut être en monobloc dont la longueur totale est adaptée en fonction des dimensions du bâtiment à traiter.
Le piège peut être constitué par un enchaînement de plusieurs segments de corps creux. Le corps creux ayant une longueur variable, il est possible d’adapter la longueur totale du piège pour couvrir au maximum les parois du bâtiment à traiter. En effet, la longueur du corps creux peut aller de plusieurs centimètres à quelques mètres pour une longueur totale permettant de former un piège pouvant aller jusqu’à plusieurs centaines de mètres, la longueur totale dépendant des dimensions du bâtiment à traiter à la demande. Les segments du corps creux situés aux extrémités du piège sont au moins fermés latéralement afin d’empêcher les insectes capturés de ressortir.
Le couvercle peut se détacher par désemboîtement du reste du corps creux ou s'ouvrir par le biais d'une charnière liant couvercle et corps creux sur une face afin de permettre la vidange du piège. De cette manière, on retire ou soulève uniquement ledit couvercle pour vidanger le piège grâce à un aspirateur par exemple.
Conformément à l’invention, tant le piège en monobloc qu’en plusieurs segments est amovible et peut être plaqué sur la paroi du bâtiment soit directement par un moyen de fixation comme une vis, soit indirectement au moyen d’un support de connexion avec lequel il est solidarisé par l’intermédiaire de la face arrière du corps creux grâce à des encoches mâles/femelles ou des vis; ledit support étant préfixé sur la paroi du bâtiment. Le support de connexion assure également la liaison entre deux segments de corps creux successifs. Lorsque la section du corps creux est sensiblement triangulaire, le support de connexion peut être sous forme d'équerre en « L » préfixée sur le bâti et dont au moins l’une de ses deux extrémités est pourvue d’un retour qui a pour fonction de maintenir le corps creux sur ledit support tout en le plaquant contre la paroi du bâtiment. En tout état de cause, l’espace entre la face arrière du corps creux et la paroi du bâtiment doit être sensiblement nul pour empêcher les insectes nuisibles de s’y réfugier. On vidange facilement le piège en désolidarisant le corps creux du support de connexion.
Le corps creux ainsi que le couvercle sont en plastique dont la mise en forme se fait selon les techniques de plasturgie classiques ; mais ils peuvent également être en métal ; par exemple en aluminium, en tôle, et analogue.
Avantageusement, le piège conforme à l’invention est particulièrement efficace afin d’empêcher les mouvements migratoires des ténébrions depuis le sol vers les parois d’un bâtiment et inversement, lors des périodes de changement de bandes de volailles.
La présente invention a aussi comme objet un procédé pour capturer les insectes rampants nuisibles se trouvant à l’intérieur d’un bâtiment existant ou en cours de construction à traiter au moyen d’un piège en forme de goulotte de section sensiblement triangulaire ou rectangulaire, ledit corps creux étant pourvu d’une ouverture en forme de fente assurant une voie d’accès aux insectes, ladite fente étant ménagée sur toute la longueur dudit corps creux, caractérisé en ce que l’on dispose ledit piège de façon à ce qu’il soit traversé inéluctablement par les insectes au cours de leurs mouvements migratoires long de la paroi dudit bâtiment de sorte que la face arrière dudit corps creux est plaquée intimement contre ladite paroi dudit bâtiment et qu’elle épouse sensiblement la forme de ladite paroi pour que l’espace entre ladite face arrière et ladite paroi soit quasiment nul, la partie supérieure de la face avant du corps creux constitue un couvercle pouvant être amovible et la partie inférieure constitue une rampe, ladite face avant dudit corps creux comporte une fente qui est délimitée par une bordure supérieure laquelle correspond à l’arête inférieure du couvercle et une bordure inférieure laquelle correspond à l’arête supérieure de la rampe de sorte que l’écartement « d » entre la bordure supérieure et la bordure inférieure de la fente permet d’empêcher les insectes de l’enjamber pour passer directement d’une bordure à l’autre, l’intérieur dudit corps creux constitue un réservoir dont la paroi est sensiblement lisse afin d’empêcher les insectes capturés d’en ressortir.
Selon un mode de mise en œuvre, l’on dispose le piège horizontalement et le long des parois du bâtiment à une certaine hauteur par rapport au sol.
Selon un mode de mise en œuvre, le piège est disposé sur la longrine des murs d’un bâtiment à traiter et contre les panneaux sandwiches formant la cloison. En effet, comme le sol des bâtiments d’élevage avicole est souvent couvert par la litière végétale, cette situation oblige à disposer le piège à une certaine hauteur par rapport au sol pour éviter que les pailles remplissent la fente. Il en est de même, lors des opérations de curage du sol des bâtiments par des machines spéciales qui peuvent endommager les pièges. Ainsi, il est avantageux, notamment concernant les bâtiments en cours de construction de disposer le piège sur la longrine ce qui signifie que le piège est placé à une dizaine de centimètres du sol.
Selon un mode de mise en œuvre, la section du corps creux est en forme de triangle rectangle et la fente est située sur l’hypoténuse constituant la rampe et le couvercle. Le piège, pouvant être en monobloc ou être constitué par un enchaînement de plusieurs segments de corps creux, de sorte que l’on adapte la longueur totale du piège pour couvrir au maximum toutes les parois du bâtiment à traiter. Le corps creux est solidarisé au moins au niveau de sa face arrière par un support de connexion, lequel étant préfixé directement à la paroi du bâtiment.
Sur les parois du bâtiment telles que les portes sur lesquelles le piège pourrait être difficilement installé, on oriente la migration des insectes depuis le sol vers le piège le plus proche de chaque côté de la porte au moyen de bandes saillantes en forme de « V », à la manière d’un rail, placées à une hauteur suffisante par rapport au sol, cela permet d’éviter une rupture dans la protection de la périphérie du bâtiment.
Les modes de réalisation exemplifiés ci-dessous servent à mieux comprendre l’invention, sans en restreindre sa portée.
La figure 1 représente une section sensiblement en forme de triangle rectangle d’un corps creux 2 obtenue après une coupe transversale d’un piège 1. Le piège 1 est disposé sur la longrine 11 ; la face arrière 12 du corps creux 2 est solidarisée intimement au mur grâce à des vis 16. Ainsi le piège 1 est plaqué contre la paroi 13 du bâtiment pour que l’espace entre la paroi 13 et la face arrière 12 du corps creux 2 soit nul. Un espace technique 17 peut-être prévu en dessous la face arrière 12 afin de laisser passer des câblages électriques ou des écrous de fixation pour la structure du bâtiment par exemple, à la seule condition que cet espace 17 ne soit pas accessible aux insectes. La fente 3 est située sur l’hypoténuse du triangle rectangle ; elle est délimitée par la bordure supérieure 3.a, légèrement obtuse, correspondant à l’arête inférieure du couvercle 5 et la bordure inférieure 3.b correspondant à l’arête de la rampe 7. La taille de l’écartement « d » de la fente 3 est liée à la pente définie par l'angle δ de la partie supérieure de l'hypoténuse qui constitue le couvercle 5 et à la pente définie par l'angle a de la partie inférieure de l'hypoténuse qui constitue la rampe d'accès 7. Cette rampe d’accès 7 a la surface pourvue de rainures 8 afin de permettre aux insectes de l’escalader facilement jusqu’à la fente 3. La bordure inférieure 3.b est pourvue d’une plateforme 4 de longueur « / » qui se prolonge vers l’intérieur du corps creux 2. La plateforme 4 peut s’incliner d’un angle β par rapport à un plan horizontal. L’intérieur du corps creux 2 forme un réservoir 10 dont la profondeur « h » et la paroi 9 sensiblement lisse permettent d’empêcher les insectes de s’en échapper. L’angle a entre la partie basale 15 et la rampe 7 mesure 45°. Le piège 1 est disposé à 15 cm au dessus du sol 14. Le couvercle 5 est en dedans d’un alignement avec la rampe 7, et l’angle δ est donc sensiblement inférieur à 45°.
La figure 2 représente une vue en perspective d’un segment 21 du corps creux 2. Un des deux côtés du segment 21 est solidarisé avec le support de connexion 6 sous forme d’une équerre en « L » dont les extrémités sont pourvues d’un retour 18 servant de glissières au segment 21. Le support de connexion 6 est fixé à la paroi 13 (non représentée ici) à l’aide d’une vis 16. Le couvercle 5 se trouve en dehors de l’alignement avec la rampe 7 à la manière d’un débord de toit. Dans ce mode de réalisation, on vidange le piège 1 en le désolidarisant du support de connexion 6.
La figure 3 représente un piège 11 dont la section est sensiblement en forme de quadrilatère ; la rampe 7 étant verticale et sa surface extérieure sensiblement lisse. La surface extérieure de la partie basale 15 est sensiblement lisse tout comme la paroi 9 du réservoir 10, ce qui permet de capturer des insectes sur une profondeur « h » du corps creux 2. La surface extérieure du couvercle 15 est pourvue de rainure 8 permettant une accroche de plus en plus hasardeuse des insectes due à l'accentuation de la verticalité due à son arête inférieure obtuse. La surface du couvercle 5 permet aux insectes de poursuivre leur descente vers le sol et de tomber directement dans le réservoir 10 du corps creux 2 à travers la fente 3 dont l’écartement « d » ne permet pas aux insectes de passer directement de la bordure supérieure 3.a à la bordure inférieure 3.b. La face arrière 12 du corps creux 2 est, soit solidarisé avec le crochet du support de connexion 6, ledit support 6 étant préfixé sur la paroi 13 du bâtiment par une vis 16, soit plaquée directement sur la cloison 13 au moyen, par exemple, d’une vis 16 (figure non représentée). Selon ce mode de réalisation, le piège 1 est disposé à une certaine hauteur par rapport au sol 14 pour capturer essentiellement les insectes suivant un mouvement migratoire descendant le long de la paroi 13 vers le sol 14. Le couvercle 5 est en dedans de l’alignement avec la rampe 7, soit un angle δ<α, a étant de 90°.
Essais de capture de ténébrions dans les conditions expérimentales de laboratoire :
Pour simuler en laboratoire la capture des ténébrions dans les poulaillers, deux prototypes de piège en plastique ayant un segment de 35 cm comme illustré en figure 2 sont placés dans une arène rectangulaire (35cm x 55cm), la partie arrière de chaque piège étant plaquée directement sur les parois opposés de l'arène de manière étanche et les deux extrémités latérales des pièges étant fermées. Grâce à ces prototypes, différents paramètres ont été directement comparés deux par deux dans chaque expérience, tels que la taille de la fente d'entrée « d », la longueur de la plateforme « / », ainsi que l’inclinaison « a » de la rampe d'accès. Au milieu de l’arène où se déroulent les expériences, 50 ténébrions adultes (5-6mm de long) sont introduits et laissés libres de se déplacer pendant 4h au minimum. Durant cette période, les ténébrions effectuent naturellement un mouvement migratoire ascendant et le nombre capturé dans chacun des deux pièges est recensé.
Les figures 4A et 4B ci-dessous représentent le taux de capture des ténébrions par les pièges en faisant varier l’écartement « d » de la fente selon trois tailles différentes (5 mm en noir, 7 mm en gris moyen et 10 mm en gris clair) pour un total de 45 tests.
Figure 4A : Taux de capture des ténébrions selon l’écartement de la fente.
Les trois écartements ci-dessus ont été testés en différentes combinaisons deux à deux pour un total 21 à 25 répliquas au total par écartement. Les barres représentent les moyennes surmontées de barre d’erreurs représentent l’écart-type. Les lettres similaires au dessus des histogrammes signifient une absence de différence significative à 5% selon le test de Mann-Whitney. Les fentes dont l’écartement « d » est de 7mm ou 10mm sont choisies par un plus grand nombre de ténébrions ; ces deux écartements sont significativement non différents entre eux (test Mann-Whitney, V=300, p>0,05) mais tout deux sont significativement plus élevés en comparaison avec l’écartement de 5mm (test Mann-Whitney, V=372, p<0,05 & V=324, p <0,01 respectivement).
Figure 4B : Taux de capture des ténébrions ayant le choix entre deux écartements de fente.
Trois écartements différents (5mm en noir, 7mm en gris moyen et 10mm en gris clair) ont été testés pour un total de trois combinaisons avec n=6 à 8 répliquas aux données représentées dans la figure 4A. Les barres représentent les moyennes surmontées de barre d'erreurs représentant l'écart-type. Les étoiles placées au dessus des paires d'histogrammes témoignent d'une différence significative entre eux à 5% (*) ou 1% (**) selon le test de Wilcoxon. Les fentes dont l’écartement « d » est de 7mm et 10mm donnent un nombre d'entrée de ténébrions significativement supérieur à la fente à 5mm (test de Wilcoxon, W=12,5, p<0,05 et W=2, p <0,01 respectivement), mais aucune différence significative n'est visible entre les deux écartements 7mm et 10 mm grandes fentes (test de Wilcoxon, W=39, p>0,05). L'entrée des ténébrions dans le piège est à mettre en relation avec l’écartement de la fente ; plus celui-ci est grand et plus les ténébrions sont enclins voir obligés de pénétrer dans le piège. Un écartement de fente au moins supérieure à 1,4 fois la taille du ténébrion (5 à 6mm) permet d’optimiser sa capture.
Afin d’évaluer le taux de capture des ténébrions en fonction de la longueur « / » de la plateforme, quatre longueurs différentes (30mm en noir, 20mm en gris foncé, 10mm en gris moyen et 2mm (correspondant à l'épaisseur de la rampe en gris clair) ont été testées comme le montre les figures 5A et 5B ci-dessous.
Figure 5A : Taux de capture de ténébrions selon la longueur « / » de la plateforme.
Quatre longueurs « / » de plateforme différentes (30mm en noir, 20mm en gris foncé, 10mm en gris moyen et 2mm en gris clair) ont été testées par combinaison deux à deux pour 25 répliquas au total par longueur. Les barres représentent les moyennes surmontées de barre d'erreurs représentent l'écart-type. Les lettres similaires au dessus des histogrammes indiquent une absence de différence significative à 5% selon un test de Mann-Whitney.
Figure 5B : Taux de capture de ténébrions ayant le choix entre deux longueurs de plateforme.
Quatre longueurs « / » de plateforme différentes (2 mm en gris clair, 10mm en gris moyen, 20mm en gris foncé et 30mm en noir) ont été testées deux à deux pour un total de 6 combinaisons avec n=7 à 10 pour chaque combinaison. Les barres représentent les moyennes surmontées de barre d'erreurs représentent l'écart-type. Les étoiles placées au dessus de deux histogrammes témoignent d'une différence significative entre eux à 5% (*) ou 1% (**) selon le test de Wilcoxon.
On constate qu’une longueur de plateforme de 30mm n’incite pas les ténébrions à s’engager jusqu’au bout pour tomber dans le réservoir car le nombre de capture est toujours plus faible comparé aux trois autres longueurs de plateforme testées. Ces trois autres longueurs sont quasi équivalentes, même si seules une plateforme de 2mm et une plateforme de 20mm capturent significativement plus de ténébrions qu'une plateforme de 30mm (Test de Wilcoxon, p<0,05 et p < 0,01 respectivement). Même si les résultats obtenus avec la plateforme de 20mm nuancent cette affirmation, on peut conclure qu'une petite plateforme incite les ténébrions à entamer une entrée dans ce refuge, ce qui peut s’expliquer par la présence d'ombre lié au couvercle du piège.
Afin d’évaluer le taux de capture des ténébrions en fonction de l’angle d’inclinaison « a » de la rampe d'accès, quatre inclinaisons différentes (30° en gris clair, 45° en gris moyen, 60° en gris foncé et 90° en noir) ont été testées deux à deux pour un total de 23 à 24 répliquas. Les barres représentent les moyennes surmontées de barre d'erreurs représentent l'écart-type. Les lettres similaires au dessus des histogrammes indiquent une absence de différence significative à 5% selon un test de Mann-Whitney.
Les figures 6A et 6B ci-dessous représentent le taux de capture des ténébrions par les pièges prototypes testés deux à deux en faisant varier l’inclinaison a de la rampe selon quatre valeurs différentes (30°, 45°, 60° et 90°) pour un total de 51 tests.
Figure 6A : Taux de capture de ténébrions selon l’l’inclinaison a de la rampe
On observe que plus l’inclinaison de la pente est importante, moins les ténébrions vont facilement l'emprunter. On a ainsi significativement plus de ténébrions capturés avec une inclinaison de 30° qu'avec une inclinaison de 60° (test de Mann-Whitney, V=39,5, p<0,05) ou 90° (test de Mann-Whitney, V=502, p< 0,001) mais pas avec une inclinaison de 45° (test de Mann-Whitney, V=330,5, p>0,05). Similairement, on capture significativement plus de ténébrions avec une inclinaison de 45° qu'avec 90° (test de Mann-Whitney, V=481,5, p <0,001) mais pas comparé à une inclinaison de 60° (test de Mann-Whitney, V=347,5, p >0,05). Enfin, on capture significativement plus de ténébrions avec une inclinaison de 60° que 90° (test de Mann-Whitney, V=412,5, p < 0,01).
Ensuite, quatre inclinaisons a différentes (30° en gris clair, 45° en gris moyen, 60° en gris foncé et 90° en noir) ont été testées pour un total de six combinaisons avec n=7 à 8 pour chaque combinaison. Les barres représentent les moyennes surmontées de barre d'erreurs représentent l'écart-type. Les étoiles placées au dessus de deux histogrammes témoignent d'une différence significative entre eux à 5% (*), 1% (**) ou 0,1% (***) selon le test de Wilcoxon.
Figure 6B : Taux de capture de ténébrions ayant le choix entre deux inclinaisons a de la rampe.
Le taux de capture du piège est plus important lorsque l’inclinaison est plus faible (30° ou 45°) ; mais ce constat n'est significativement validé que lorsque l'écart entre les deux inclinaisons testées simultanément est suffisamment grand. On observe ainsi une différence significative du taux de capture entre une inclinaison de 30° et 90° (test de Wilcoxon, W=64, p <0,001) contrairement à 45° (test de Wilcoxon, W=34, p>0,05) ou 60° (test de Wilcoxon, W=46, p >0,05). On capture significativement plus de ténébrions avec une inclinaison de 45° qu'avec 60° (test de Wilcoxon, W=12,5, p<0,05) ou à 90° (test de Wilcoxon, W=9,5, p<0,05). Le taux de capture est significativement moins important pour une inclinaison de 90° que 60° (test de Wilcoxon, W=3,5, p< 0,01).
Claims (18)
- REVENDICATIONS1. Piège (1) à insectes rampants nuisibles en forme de goulotte horizontale constituant un corps creux (2) de section sensiblement triangulaire ou rectangulaire, ledit corps creux (2) étant pourvu d’une ouverture en forme de fente (3) assurant une voie d’accès aux insectes, ladite fente (3) étant ménagée sur toute la longueur dudit corps creux (2), caractérisé en ce que la face arrière dudit corps creux (2) est plaquée intimement contre la paroi (13) du bâtiment à traiter de sorte qu’elle épouse sensiblement la forme de ladite paroi pour que l’espace entre ladite face arrière (12) et ladite paroi (13) soit quasiment nul, la partie supérieure de la face avant du corps creux (2) constitue un couvercle (5) pouvant être amovible et la partie inférieure constitue une rampe (7), ladite face avant dudit corps creux (2) comporte une fente (3) qui est délimitée par une bordure supérieure (3.a) laquelle correspond à l’arête inférieure du couvercle (5) et une bordure inférieure (3.b) laquelle correspond à l’arête supérieure de la rampe (7) de sorte que l’écartement « d » entre la bordure supérieure (3.a) et la bordure inférieure (3.b) de la fente (3) permet d’empêcher les insectes de l’enjamber pour passer directement d’une bordure à l’autre, l’intérieur dudit corps creux (2) constitue un réservoir (10) dont la paroi (9) est sensiblement lisse afin d’empêcher les insectes capturés d’en ressortir.
- 2. Piège selon la revendication 1, caractérisé en ce que l’insecte à capturer est un ténébrion.
- 3. Piège selon l’une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que l’écartement « d » de la fente mesure entre 1,4 fois et trois fois la taille de l’insecte à capturer.
- 4. Piège selon l’une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que la bordure inférieure (3.b) de la fente (3) est pourvue d’une plateforme (4) inclinée vers le bas par rapport à un plan horizontal, ladite plateforme (4) se prolonge vers l’intérieur dudit corps creux (2).
- 5. Piège selon la revendication 4, caractérisé en ce que la longueur de la plateforme (4) est comprise entre 1 mm et 20 mm et l’angle β d’inclinaison de ladite plateforme (4) par rapport à un plan horizontal étant compris entre 0 et -45°.
- 6. Piège selon l’une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que pour capturer les insectes suivant un mouvement migratoire mixte, le couvercle (5) est en dedans d’un alignement avec la rampe (7).
- 7. Piège selon l’une des revendications 4 et 6, caractérisé en ce que la bordure supérieure (3.a) de la fente (3) est légèrement en retrait par rapport à l’extrémité de la plateforme (4) de sorte qu’un insecte descendant depuis ladite bordure supérieure (3.a) ne peut pas atteindre directement la plateforme (4).
- 8. Piège selon l’une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que la surface du couvercle (5) et celle de la rampe (7) sont rugueuses ou pourvues de rainures et l’extrémité du couvercle (5) du côté de la bordure supérieure (3.a) de la fente (3) est légèrement obtuse.
- 9. Piège selon l’une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que pour capturer les insectes suivant un mouvement migratoire ascendant, le couvercle (5) se trouve en dehors de l'alignement avec la rampe (7), à la manière d'un débord de toit.
- 10. Piège selon l’une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que pour capturer les insectes suivant un mouvement migratoire descendant, le couvercle (5) est en dedans d’un alignement avec la rampe (7), la partie basale (15) du corps creux (2) étant dans une configuration d’un arc ou bien sensiblement perpendiculaire à la paroi (13) du bâtiment.
- 11. Piège selon l’une des revendications 1 à 3 et 10, caractérisé en ce que la surface extérieure de la partie basale (15) du corps creux (2) est sensiblement lisse.
- 12. Piège selon l’une des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que l’angle d’inclinaison a entre la partie basale (15) du corps creux (2) et la rampe (7) est compris entre 30° et 90°.
- 13. Piège selon l’une des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que le piège (1) est amovible et est plaqué contre la paroi (13) par un moyen de fixation (6) préfixé sur la paroi (13).
- 14. Piège selon la revendication 13, caractérisé en ce que le moyen de fixation (6) est pourvu à ses extrémités d’un retour (18) servant de glissières.
- 15. Procédé pour capturer les insectes rampants nuisibles se trouvant à l’intérieur d’un bâtiment existant ou en cours de construction à traiter au moyen d’un piège (1) en forme de goulotte de section sensiblement triangulaire ou rectangulaire, ledit corps creux (2) étant pourvu d’une ouverture en forme de fente (3) assurant une voie d’accès aux insectes, ladite fente (3) étant ménagée sur toute la longueur dudit corps creux (2), caractérisé en ce que l’on dispose ledit piège (1) de façon à ce qu’il soit traversé inéluctablement par les insectes au cours de leurs mouvements migratoires long de la paroi (13) dudit bâtiment de sorte que la face arrière dudit corps creux (2) est plaquée intimement contre ladite paroi (13) dudit bâtiment et qu’elle épouse sensiblement la forme de ladite paroi (13) pour que l’espace entre ladite face arrière (12) et ladite paroi (13) soit quasiment nul, la partie supérieure de la face avant du corps creux (2) constitue un couvercle (5) pouvant être amovible et la partie inférieure constitue une rampe (7), ladite face avant dudit corps creux (2) comporte une fente (3) qui est délimitée par une bordure supérieure (3.a) laquelle correspond à l’arête inférieure du couvercle (5) et une bordure inférieure (3 .b) laquelle correspond à l’arête supérieure de la rampe (7) de sorte que l’écartement « d » entre la bordure supérieure et la bordure inférieure de la fente (3) permet d’empêcher les insectes de l’enjamber pour passer directement d’une bordure à l’autre, l’intérieur dudit corps creux (2) constitue un réservoir (10) dont la paroi (9) est sensiblement lisse afin d’empêcher les insectes capturés d’en ressortir.
- 16. Procédé selon la revendication 15, caractérisé en ce que l’on dispose le piège (1) horizontalement et le long des parois (13) du bâtiment à une certaine hauteur par rapport au sol (14).
- 17. Procédé selon l’une des revendications 15 ou 16, caractérisé en ce que l’on adapte la longueur totale du piège (11) de manière à couvrir au maximum les parois (13) du bâtiment à traiter.
- 18. Procédé selon l’une des revendications 15 à 17, caractérisé en ce que l’on oriente la migration des insectes depuis le sol (14) vers le piège (1) le plus proche de chaque côté de la porte du bâtiment à traiter au moyen de bandes saillantes en forme de « V », à la manière d’un rail, placées à une hauteur suffisante par rapport au sol (14).
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