FR2689278A1 - Automate-distributeur de journaux et analogues à choix multiples. - Google Patents

Abstract

Automate distributeur (1) de feuillets, liasses, ou fascicules superposés, disposés en pile sur des étagères fixes (56) et mobiles (88) et délivrant automatiquement dans un réceptacle (52) un exemplaire d'un journal sélectionné et évacué de sa pile par un ensemble individuel d'évacuation (76) à vérin (6) et patin (24 et 25), l'automate-distributeur comprenant: . deux colonnes d'étagères horizontales fixes (56) et au moins une étagère mobile (88) pour chaque colonne; . des moyens de maintien de chaque pile de journaux sur son étagère; . des moyens de déplacement relatifs et de guidage de chaque ensemble d'évacuation (76) du journal supérieur d'une pile par rapport à l'étagère supportant ladite pile; . des moyens de guidage du journal formant un chemin de guidage jusqu'au réceptacle de l'armoire. Cette invention intéresse les constructeurs d'automates de distribution de produits de grande consommation.

Description

La présente invention se rapporte à un automate-distributeur de journaux ou de magazines à choix multiples.

Il a pour but d'étendre aux produits de la presse la formule de distribution automatique et impersonnelle à partir d'un monnayeur ou d'une carte de crédit ou de paiement existant déjà dans de nombreux domaines : alimentation, boissons, cigarettes ...

La distribution des journaux steffectue de façon générale par quatre voies distinctes.

I1 s'agit, pour la première, de la distribution à domicile selon laquelle un coursier dépose chaque matin, dans la boîte aux lettres de la maison de chaque abonné, le quotidien objet de l'abonnement.

La seconde concerne la distribution postale effectuée par les services administratifs et les employés de la poste.

La troisième couvre toute la distribution commerciale par l'intermédiaire de points de vente, qu'il s'agisse de kiosques dans les endroits publics gares, squares, places .. ou qu'il s'agisse de magasins, de boutiques ou de rayons spécialisés dans la presse : librairies, maisons de la presse, rayons spécialisés des hypermarchés ...

La quatrième voie concerne la distribution automatique des journaux et magazines.

Dans ce domaine, l'automatisation n'a pas encore bien pénétré, contrairement à d'autres domaines comme l'alimentaire, le tabac, les boissons ...

Seuls existent des distributeurs monotitres peu mécanisés, dans lesquels les journaux sont préalablement individualisés dans des casiers séparés à la manière des boissons ou portions de friandises.

Cette situation de manque s' avère peu surprenante en raison des diverses et nombreuses difficultés liées à l'évacuation rapide et sans dommage d'un journal d'une pile de plusieurs exemplaires superposés.

A titre indicatif, on citera ci-après quelques-unes de ces importantes et nombreuses difficultés . saisir à chaque fois un seul journal, sans entraîner
le ou les journaux suivants . éviter le déchirement, le froissement ou toute autre
détérioration du papier . conserver l'unité du fascicule à feuillets
multiples . maintenir la pile et éviter notamment son écroulement
dans le sens du déplacement du journal supérieur adapter l'ensemble d'évacuation aux différents
formats et poids des fascicules.

Un automate-distributeur se présente sous la forme générale d'une armoire capable de délivrer automatiquement dans un réceptacle un exemplaire du journal qu'un acheteur a sélectionné et payé dans un dispositif de paiement incorporé à l'automate. Les différents journaux sont stockés par titre en piles sur des étagères à l'intérieur de l'automate. Un ensemble d'évacuation repose sur chaque pile. I1 permet de pousser les journaux de la pile les uns après les autres, en accompagnant le journal supérieur qui glisse hors de la pile en s'appuyant sur le journal en-dessous sans entraîner les journaux suivants, et à diriger le journal vers une trémie verticale suivie d'un couloircheminée le guidant jusqu'à un réceptacle accessible au demandeur.

On connaît déjà quelques machines de ce type, mais elles ont connu peu de développement, car leurs systèmes pousseurs se sont avérés peu adaptables à la grande variété de formats et de poids des journaux. Par ailleurs, leur fiabilité médiocre et leur tendance à provoquer des déchirures constituent autant d'inconvénients supplémentaires.

Les caractéristiques techniques et d'autres avantages de l'invention sont consignés dans la description qui suit, effectuée à titre d'exemple non limitatif sur un mode d'exécution en référence aux dessins accompagnants dans lesquels les figures 1 et 2 sont des vues en élévation de deux
variantes de façade relatives à l'automate-distri
buteur de journaux selon l'invention la figure 3 est une vue simplifiée en perspective
d'ensemble de l'automate-distributeur portes ouvertes
selon une de ses variantes la figure 4 est une vue en élévation de l'automate
distributeur de journaux, étagères de droite
enlevées la figure 5 est une vue de profil de l'automate
distributeur de journaux avec réceptacle horizontal
les figures 6 et 7 sont des vues de détail en coupe
transversale du clapet de sortie des journaux propre
à une colonne respectivement lors du passage d'un
journal venant des étagères supérieures et de
étagère adjacente la figure 8 est une vue de profil de l'automate
distributeur, avec réceptacle vertical la figure 9 est une vue en plan de l'automate
distributeur au niveau des étagères fixes ; la figure 10 est une vue en perspective d'une étagère
fixe et de son ensemble de joues réglables ;; la figure 11 est une section horizontale partielle de
la figure 10 au niveau du micro-contact la figure 12 est une vue en perspective d'une étagère
mobile la figure 13 est une vue en coupe partielle montrant
l'avant de deux vérins et les déflecteur la figure 14 est une vue de face d'un vérin équipé de
déflecteurs de chute la figure 15 est une vue d'ensemble en perspective de
l'organe d'évacuation conforme à l'invention . la figure 16 est une vue mixte en coupe et en
perspective du vérin électromécanique horizontal
utilisé pour l'entraînement-évacuation du journal ;; . la figure 17 est une vue en coupe longitudinale du
vérin électromécanique utilisé . la figure 18 est une vue en perspective d'un premier
mode de réalisation des patins d'entraînement . la figure 19 est une vue en perspective d'un deuxième
mode de réalisation des patins d'entraînement ;; v la figure 20 est une vue de profil du patin
d'entraînement selon le deuxième mode de réali
sation . la figure 21 est une vue en élévation arrière
correspondant au patin de la figure 17 . les figures de 22 à 28 illustrent, sous la forme
d'une suite de schémas correspondant à des vues en
coupe, le travail d'un des patins d'entraînement
équipant l'ensemble d'évacuation selon l'invention,
conformément à la séquence suivante
- figure 22 : vue multiple des patins en position de
repos et à environ mi-parcours
- figures 23, 24, 25 : patin dans trois phases
successives lors du passage de l'arrondi du bord de
la pile ;
- figure 26 : patin en prise sur un seul couple de
griffes juste avant le lâcher du fascicule
- figure 27 : patin en cours de relevage juste après
le lâcher de prise du fascicule
- figure 28 : vue multiple des patins en positions de
relevage puis de relevage-cabrage, cabrés à mi
parcours et cabrés au repos.

La présente invention concerne un automatedistributeur de journaux mettant en oeuvre une pluralité d'unités fonctionnelles appelées ensembles ou organes d'évacuation dont un exemplaire sera décrit ciaprès en détail en référence aux figures de 15 à 28.

On adoptera ci-après le terme journal pour désigner le fascicule entraîné hors de la pile par l'ensemble d'évacuation. I1 est bien entendu que celuici peut être utilisé sur de nombreux autres objets analogues plans multifeuilles tels que prospectus, imprimés, liasses, magazines ...

L'ensemble d'évacuation de façon générale, représenté sur la figure 15, a pour fonction essentielle d'entrer en contact de préhension avec un premier journal 1 d'une pile 2 de journaux, par exemple en l'agrippant, puis de le faire glisser sur le journal immédiatement inférieur 3 jusqu un bord transversal 4 de la pile, sans le froisser ni l'abîmer, et sans entraîner les journaux suivants. I1 le force ensuite en déviation angulaire en l'accompagnant dans sa courbure d'arrondi du bord 4 de la pile 2 pour franchir celui-ci avant de le libérer pour sa chute contre et le long d'un déflecteur 5 vers et jusqu a un réceptacle.

L'ensemble d'évacuation revient ensuite en position initiale.

Les moyens essentiels représentés sur la figure 15 montrent un vérin électromécanique 6 disposé horizontalement et fixé par l'arrière sur un coulisseau 7 porte-vérin pouvant se déplacer verticalement le long de deux glissières verticales non représentées en figure 15.

Le vérin 6 est, de préférence, du type électromécanique, par exemple tel que celui décrit ciaprès.

I1 présente un corps creux cylindrique tubulaire 8 renfermant une vis centrale 9 disposée longitudinalement et portant sur deux paliers d'extrémité. Elle entraîne un élément-moteur sous la forme d'un écrou-moteur 10 de forme et dimensions appropriées pour se déplacer à l'intérieur du corps tubulaire 8. L'écrou-moteur 10 présente deux sorties latérales sur chacune desquelles est solidarisé un axe transversal 11 ou 12 porte-patin s'étendant perpendi culairement au travers de deux lumières 13 et 14 ou fentes latérales longitudinales que comporte le corps 8 pour permettre la course de l'ecrou-moteur 10 équipé de ses axes.

Le corps tubulaire 8 présente à son extrémité avant une ouverture longitudinale ou évidement vers le bas en forme d'encoche 15 utilise, comme on le verra ci-après, pour le dégagement de l'extrémité du journal.

La vis centrale 9 est accouplée par tout moyen approprié à un moteur électrique 16 par son arbre de sortie 17 placé de préférence à l'intérieur du corps 8 et à son extrémité arrière. L'ensemble vis centrale 9 et moteur 16 permet d'entraîner l'écroumoteur 10 dans un mouvement horizontal de va-et-vient entre deux contacts de fin de course ou détecteurs de proximité 18 et 19 fixés, d'une part sur un bouchonpalier 20 à l'extrémité du corps, et d'autre part sur une bague d'accouplement 21 du côté du moteur électrique 16. La vis centrale 9 porte par ses extrémités sur le bouchon-palier 20 d'une part, et sur la bague d'accouplement 21 d'autre part. Le bouchon palier 20 et la bague d'accouplement 21 sont réalisés en matière auto-lubrifiante, et pourvus chacun sur leur front d'un joint torique 22 ou 23 faisant fonction d'amortisseur.

L'accouplement peut être réalisé également simplement par une douille qui réunit l'extrémité adjacente de la vis centrale 9 et l'arbre de sortie 17 du moteur 16. Dans ce cas, la bague d'accouplement 21 ne joue qu'un rôle de maintien du joint torique amortisseur 22 ou 23.

Chaque axe 11 ou 12 porte-patin porte, à pivotement libre, à son extrémité un patin 24 ou 25 mobile.

Le corps de chaque patin 24 ou 25 affecte une forme générale parallélépipédique à profil en trapèze rectangle. La face frontale 26 est plane tandis que la partie arrière est conformée en biseau, lui procurant une forme en nez 27 placé en partie haute et dirigé vers l'arrière de la pile 2 de journaux.

Chaque patin comporte en sous-face une base principale d'appui 28, plane et sensiblement rectangulaire, et une base de roulage 29 également plane et sensiblement rectangulaire. Cette base de roulage est inclinée vers le haut en continuation de la base principale lorsque le patin repose sur une surface par sa base d'appui. Elle constitue le front arrière du corps du patin.

Chaque patin comporte des moyens de roulage à chacune des extrémités de sa surface de roulage 29.

Plus particulièrement, chaque patin 24 ou 25 comporte sur son front arrière une fente 30 traversée par un axe de rotation 31 pour le passage et le montage d'un galet arrière 32, et en partie basse du patin un galet médian 33 monté à rotation de roulage sur un axe de basculement 34 parallèle à l'axe porte-patin 11 ou 12 transversal au corps du patin et décalé longitudinalement de l'axe porte-patin d'une distance "D".

Chaque patin 24 ou 25 comporte quatre éléments de prise ou de préhension tels que 35, par exemple deux griffes avant telles que 36 et deux griffes arrière telles que 37, sous la forme d'aiguilles obliques dirigées vers l'avant du patin montées chacune dans une rainure oblique telle que 38 que présente chacune des faces latérales du corps de chaque patin. Les aiguilles avant et arrière porteront les mêmes références 36 et 37. Elles sont immobilisées dans ces rainures à une longueur prédéterminée de dépassement du plan de la face d'appui par un moyen de blocage de préférence réglable, c'est à dire permettant de modifier la longueur de dépassement. Ce moyen de blocage est, dans l'exemple de réalisation représenté sur les figures, constitué par une vis et une rondelle d'appui 39 forçant et coinçant latéralement l'aiguille en fond de rainure.La direction des rainures 38 est inclinée vers l'avant de façon à procurer aux aiguilles une incidence de prise efficace pour l'entraînement du journal
Selon un mode de réalisation, les rondelles 39 dépassent légèrement de la base d'appui 28, de façon que l'appui général du patin sur le journal s'effectue par l'intermédiaire de ces rondelles.

L'ensemble d'évacuation comporte également à l'arrière du corps du vérin un bloc-presse 40, par exemple plan et rectangulaire, monté librement à l'arrière du corps du vérin et maintenu en position latérale. Le bloc-presse 40 porte, d'une part sur sa partie supérieure un pont de butée-;umelage 41, et d'autre part sur sa partie inférieure deux galets latéraux d'appui tels que 42, dont les axes de rotation sont perpendiculaires au corps du vérin et placés de telle sorte que l'arrière de l'ensemble d'évacuation repose sur la pile de journaux par ces galets d'appui 42 et la maintienne pressée localement en vue de sa rétention d'extrémité pendant la durée d'entraînementévacuation du journal supérieur.

Les galets du bloc-presse permettent aussi de laisser échapper convenablement l'arrière du journal.

Le pont de butée-jumelage 41 est réalisé par exemple sous la forme d'un étrier 43 en U dont les deux extrémités 44 et 45 sont abaissées à angle droit selon des surfaces d'appui et de butée dont l'écartement est sensiblement égal à la distance existant entre les deux patins.

Son rôle consiste à empêcher simultanément les deux patins 24 et 25 de basculer vers le bas lorsque le corps du vérin est soulevé.

Une version légèrement différente du patin d'entraînement est représentée sur la figure 19.

Il s'agit d'un patin d'entraînement qui pourrait équiper les ensembles d'évacuation destinés à des journaux plus épais, donc plus lourds, ou à des liasses formées de plusieurs fascicules.

Ces patins présentent une conformation arrière différente équipée d'un dispositif pousseur 46 accompagnant le journal ou le magazine en le poussant sur son chant transversal arrière.

Ce dispositif pousseur doit s'effacer ou tout au moins glisser ou rouler sur le journal immédiatement inférieur 3 lors du mouvement de retour.

Le dispositif pousseur représenté comporte un doigt-balancier 47 monté à pivotement sur une pièce d'axe longitudinale 48 perpendiculaire à la face arrière du corps du patin. Cette pièce d'axe est maintenue longitudinalement par tout moyen, par exemple par l'axe de rotation-roulage du galet arrière, qui sera réalisé de préférence, selon cette variante, sous la forme de deux galets distincts 49 et 50 montés à l'arrière sur la surface latérale du corps, de part et d'autre de la pièce d'axe 48.

Selon cette variante, le retrait s'effectue par roulage sur le journal immédiatement inférieur 3. A cet effet, l'extrémité du doigt-balancier est pourvue d'une tête sous la forme d'un galet semi-sphérique 51 d'une masse suffisante permettant de constituer un rappel efficace par la seule force de gravité.

Selon une autre variante de réalisation, l'ensemble coulisseau porte-vérin et glissières verticales est remplacé par un autre moyen de guidage vertical, par exemple un système à douille(s) à billes se déplaçant le long d'une ou de deux colonne(s). Dans ce cas, le léger débattement du corps du vérin autour de sa position horizontale est supprimé, et l'encoche prévue sur la face inférieure du corps peut être allongée jusqu'à l'autre extrémité du corps, allégeant ainsi l'ensemble d'évacuation.

Enfin, l'ensemble d'évacuation est commandé par tout circuit ou automate approprié.

On se reportera à présent aux figures 1 à 14.

L'automate-distributeur conforme à l'invention se présente sous la forme générale d'une armoire à deux battants 52 et 53 et pivotant sur des charnières latérales (figures 1, 2 et 3).

Le corps de l'automate-distributeur comporte de préférence mais non limitativement deux colonnes d'étagères réglables en hauteur, une colonne gauche 54 et une colonne droite 55. Chaque étagère 56 d'une même colonne, à l'exception de l'étagère la plus basse qui fera l'objet d'une description ultérieure, se présente sous la forme d'un plateau inférieur support 57, par exemple en tôle, dont les bords gauche 58 et droit 59 sont pliés et relevés, ces bords présentant chacun au moins un trou de fixation 60. Ainsi, chaque étagère 56 peut être fixée de chaque côté par au moins un boulon ou équivalent, sur deux montants verticaux 61, 62 équipés d'une pluralité de trous de réglage en hauteur.

Les montants sont fixés ou soudés par leurs extrémités respectivement sur la base et sur le haut du corps de l'automate-distributeur. Chaque étagère est conçue pour recevoir une pile 2 formée d'une pluralité de feuillets, liasses, ou fascicules superposés, déjà dénommés journaux 1, et est équipée de butées latérales 63, 64 et de butées arrière 65 et 66 réglables et adaptables aux dimensions de la pile 2 etiou aux formats de journaux.

Plus particulièrement, les deux battants de l'automate-distributeur conforme à l'invention pivotent sur des paumelles latérales 67 rendues indémontables lorsque les battants sont fermés.

La condamnation des battants est réalisée par une serrure 68 à trois points qui commande deux tringles 69 en acier s'encastrant respectivement en haut et en bas du corps de l'armoire, et une lame d'acier s'encastrant du milieu de l'un des battants dans le milieu de l'autre battant, celui-ci comportant une contre feuillure intérieure interdisant toute ouverture.

A titre d'exemple, on peut construire un automate du type représenté sur les figures, à huit choix de titres de journaux, comportant deux colonnes de chacune quatre étagères dont trois étagères supérieures fixes et une étagère inférieure mobile.

On peut aussi prévoir des variantes à colonne unique d'étagères et comportant un seul battant.

Comme indiqué, chaque colonne est composée de deux montants profilés 61, 62 fabriqués en tôle pliée en forme de U dont l'une des ailes est prolongée par une extension latérale 70 ou 71 extérieure et parallèle à la base du U (figure 9).

Les deux montants profilés 61 et 62 sont montés verticalement en regard, et fixés en haut et en bas de l'armoire. Chaque extension latérale 70 ou 71 des montants présente des trous de réglage régulièrement espacés pour la fixation des étagères à la hauteur désirée.

Ainsi, chaque étagère fixe 56 peut être immobilisée latéralement par un boulon ou équivalent sur les montants verticaux, à hauteur variable, grâce aux trous de réglage, en fonction de l'importance de la pile.

Chaque étagère fixe 56 est conçue pour recevoir une pile 2 de journaux 1 et équipée des butées latérales 63, 64 et des butées arrière 65, 66 réglables et adaptables aux dimensions de la pile, ou aux formats de journaux.

Les butées latérales 63, 64 se présentent sous la forme de deux joues en tôle 72 et 73, pliées en forme de L, tournées l'une vers l'autre (figure 10).

Les deux retours horizontaux 74 et 75 des joues sont appliqués sur le plateau inférieur support 57 et maintenus par une contre-plaque 76 de façon que l'écartement des joues 72 et 73 corresponde sensiblement à la largeur de la pile de journaux, l'ensemble étant bloqué en position par exemple par des boulons à écrous papillon (figure 10).

Les butées arrière 65 et 66 sont réalisées par des cornières verticales équipant au moins en partie le bord intérieur vertical arrière de chacune des joues, et sont réglables à la profondeur de la pile de journaux grâce à un ensemble 77 ou 78 à lumière horizontale et écrou prévu respectivement sur chacune des joues et sa cornière correspondante.

On prévoit dans la contre-plaque 76 et dans le plateau 57 une lumière 79 destinée au passage d'un micro-contact 80 d'épuisement de pile fixé sous le plateau inférieur, par exemple à l'avant et au centre de celui-ci (figures 10 et 11).

Les deux retours horizontaux 74 et 75 des joues sont découpés en forme par exemple de dents telles que 81 disposées en quinconce (figure 9) pour permettre le réglage de l'écartement des joues depuis un écartement minimum pour lequel les dents s'imbriquent les unes dans les autres, jusqu'à un écartement maximum pour lequel la partie horizontale de chaque joue reste fixée par l'extrémité de ses dents.

On prévoit une échelle graduée 82 sur l'avant du plateau 57 de l'étagère en vue de faciliter le réglage en largeur des joues 72 et 73.

Selon le mode de réalisation préféré non limitatif représenté sur la figure 10, la hauteur des butées latérales 63, 64 est réglable par addition de flasques 83 et 84 en tôle comportant des lumières. Ces flasques sont fixés sur les joues par exemple par des ensembles tels que 85, composés chacun d'un goujon soudés recevant une rondelle et un écrou papillon. Les cornières des butées verticales arrières 65 et 66 sont alors remplacées par des butées télescopiques 86, 87 en fer en U coulissant chacune dans un tube carré, ces tubes carrés venant se fixer en arrière des joues grâce aux ensembles 77, 78.

Chaque rangée comporte en partie inférieure une étagère inférieure mobile 88, par exemple conforme à celle représentée sur la figure 12. Chacune des étagères mobiles est construite en tôle pliée identique aux étagères fixes.

Elle comporte quatre logements tels que 89 dans son plateau inférieur 57 pour le passage de quatre guides latéraux verticaux tels que 90 et la fixation des talons de position de ces guides.

Ces guides verticaux 90 sont réalisés par exemple sous la forme de fers plats fixés en partie haute sur des joues réglables inversées gauche 91 et droite 92 fixées sous le plateau inférieur 57 de l'étagère fixe 56 la plus basse. Ces joues réglables inversées 91, 92 sont semblables à celles des étagères fixes déjà décrites mais dirigées vers le bas, et serrées par une contre-plaque 93 à l'aide par exemple d'écrous papillon tels que 94. Deux guides arrière, par exemple sous forme de tiges telles que 94, ont leurs extrémités traversant respectivement la contre-plaque de serrage 93 de l'étagère fixe 56 immédiatement supérieure et la contre-plaque 76 de l'étagère mobile 88 à travers des lumières longitudinales parallèles inférieures 96, 97 et supérieures 98, 99. Ces guides arrière sont maintenus par un talon-barrette de position 100 mobile le long des glissières inférieures.

De plus, l'étagère mobile 88 comporte, entre son plateau -57 et sa contre-plaque 76, une plaque d'épaisseur 101 présentant également des dents telles que 81 lui permettant de rester fixée par la contreplaque 76 en cas de formats larges.

L'étagère mobile 88 est montée sur les montants 61, 62 par l'intermédiaire de douilles 102, 103, par exemple de section carrée, qui viennent chacune dans un montant 61, 62 d'une colonne. Deux ressorts de rappels verticaux 104, 105 sont accrochés d'une part aux douilles 102, 103 et d'autre part aux montants 61, 62 par tout moyen approprié (figure 12).

Les douilles mobiles 102, 103 coulissent verticalement le long des profilés en U des montants 61, 62 sous l'action des ressorts 104, 105.

Le chargement des étagères fixes 56 ou mobiles 88, ainsi que le système d'abaissement des étagères mobiles seront décrits plus loin.

Sur le mode de réalisation représenté sur les figures 1 à 3 à titre d'exemple non limitatif, la face avant ouvrable se compose du battant droit 52 et du battant gauche 53 et de contre-portes correspondantes 106, 107 pivotantes par rapport à chaque battant de la porte 108.

Chaque contre-porte 106, 107 comporte une face d'exposition 109, 110 (figures 1 et 2) à cadres tels que 111, 112 séparés par des traverses telles que 113, 114. Derrière la face de chaque contre-porte un exemplaire de chaque journal disponible est accroché ou maintenu par tout moyen approprié, par exemple par des entretoises horizontales, selon une variante non représentée.

Chaque contre-porte 106, 107 est formée de compartiments récepteurs tels que 115 et 116 délimités par deux lisses latérales et verticales 117,118 et 119,120 réunies par des plans obliques transversaux tels que 121, 122. Chaque plan oblique 121, 122 est placé sensiblement au niveau d'une étagère fixe 56 de l'automate-distributeur, de telle sorte que l'ensemble lisses, contre-porte et plan oblique forme une trémie de guidage puis une cheminée conduisant chaque journal évacué d'une pile 2 vers une fente de sortie ou un réceptacle 123, 124 de toute forme appropriée. On prévoit en outre un moyen de maintien approprié de chaque contre-porte contre chaque battant.

Selon la variante représentée sur les figures 4 et 5, les lisses verticales sont fixées en parties hautes et basses de l'armoire et les plans obliques transversaux sont remplacés par des déflecteurs tels que 125 de guidage-amortissement à deux plans de guidage 126, 127 formant entre eux un angle fixe prédéterminé. Chaque déflecteur de guidageamortissement 125 est monté pivotant autour d'un axe horizontal 128 prévu à l'avant de chaque étagère fixe 56 (figure 5) et solidaire d'un moyen d'amortissement 129 à rappel élastique. Ce moyen d'amortissement-rappel peut être composé par exemple de manière non limitative d'un levier 130 solidaire du déflecteur dont l'extrémité tend un ressort de rappel-amortissement fixé sur une des lisses lorsque le déflecteur pivote vers le bas. L'axe de pivotement 128 du déflecteur peut être fixé sur les étagères ou sur les lisses.Lorsqu'un journal ou un article tombe sur un déflecteur 125 de guidage-amortissement, celui-ci pivote vers le bas en amortissant la chute du journal, puis dirige celui-ci vers la contre-porte. Cet amortissement évite son ouverture en parapluie. La figure 8 illustre bien les séquences de travail de ce déflecteur lors de la descente du journal.

Selon la variante représentée sur les figures 5 à 7, le déflecteur 125 de guidage-amortissement, fixé devant l'étagère fixe la plus basse, dirige le journal vers une fente de sortie 131. Si le journal vient de la pile placée sur l'étagère mobile, il est dirigé vers la même fente 131 par un plan incliné 132 installé en regard de la partie basse de la fente de sortie 131 et de la partie haute de la pile.

La fente de sortie 131, rectangulaire et horizontale, est fermée par un volet de protection 133 pouvant comporter sur sa face interne un petit volet de ralentissement 134 dont le poids suffit à ralentir la sortie du journal. On peut prévoir deux micro-contacts témoins de sortie de journal respectivement pour un journal venant d'une étagère fixe et pour un journal provenant d'une étagère mobile.

Selon la variante représentée sur la figure 8, le journal tombe dans un des réceptacles 123, 124 vertical où l'acheteur peut le retirer en soulevant un volet de protection 135 de l'orifice de sortie.

Par ailleurs, chaque étagère est équipée d'un ensemble d'évacuation décrit précédemment reposant sur le journal supérieur de la pile de journaux posée sur l'étagère.

Chaque ensemble d'évacuation a pour fonction essentielle d'entrer en contact de préhension avec un premier journal 1 d'une pile 2 de journaux, d'entrer en contact de préhension avec lui par exemple en l'agrippant, puis de le faire glisser sur le journal inférieur jusqu'au bord de la pile, sans le froisser ni l'abîmer, et sans entraîner les journaux suivants. Il le force, ensuite, en déviation angulaire en l'accompagnant dans sa courbure d'arrondi du bord transversal 4 de la pile 2 avant de le libérer pour son mouvement de chute jusqu'à un réceptacle. L'ensemble d'évacuation revient ensuite en position initiale.

On peut également prévoir un déflecteur d'évacuation 136 sur le devant de la pile de journaux, par exemple fixé à l'avant du vérin 6, ou sur la contre-porte qui lui fait face, pour forcer en courbure les journaux plus lourds ou moins souples. Ce déflecteur d'évacuation ne figure par sur la figure 4 par souci de simplification, il est visible sur les figures 5, 8, 13, 14.

Le déflecteur d'évacuation 136 représenté à titre d'exemple est une tôle pliée inclinée vers le bas, il est porté par une traverse mobile 137 positionnée à distance fixe en-dessous du nez du vérin de façon à se trouver toujours placée devant le deuxième journal de la pile. Cette traverse mobile 137 est elle-même portée par deux tirants verticaux 138 et 139 (figures 13 et 14) fixés aux deux extrémités d'une traverse support 140 soudée sur l'avant du vérin. La traverse mobile 137 est par exemple une tôle pliée, ou un profilé aluminium, dont la face arrière joue le rôle de butée pour le deuxième journal de la pile et les suivants, empêchant ainsi l'écroulement de la pile, elle joue le rôle d'un déflecteur de maintien de pile.

Le déflecteur d'évacuation 136 peut s'étendre sur toute la longueur de la traverse mobile ou seulement sur une partie de celle-ci. La figure 13 montre que lorsque deux vérins successifs sont en positions extrêmes, il n'y a pas de collision possible entre les déflecteurs 127, 136 ou entre déflecteurs 136 et vérins 6.

Par ailleurs, l'automate-distributeur comporte encore un moyen pour déplacer verticalement chaque ensemble d'évacuation par rapport à son étagère correspondante, ou inversement.

De préférence, les deux ensembles d'évacuation inférieurs situés au niveau des fentes de sortie sont fixes et les étagères inférieures correspondantes mobiles, la situation étant inversée dans les autres cas.

Le moyen de déplacement vertical est par exemple manuel. Dans ce cas (non représenté), il se compose de poulies de renvoi fixées de façon appropriée sur le corps de l'armoire, et d'un câble dont une extrémité est solidaire du coulisseau 7 de l'ensemble d'évacuation, ou de l'étagère basse mobile, l'autre extrémité pouvant être accrochée pour maintenir, soit les coulisseaux 7 en position haute maximale, soit les étagères en position basse maximale.

Les coulisseaux mobiles 7 reviennent seuls dans leurs positions basses sous l'effet du poids de l'ensemble d'évacuation tandis que, pour le retour des étagères mobiles en position haute, il faut prévoir un moyen de retour approprié, par exemple un système mécanique simple à ressort.

On peut prévoir un moyen de déplacement et de retour automatiques par des ensembles de relevage abaissement tels que ceux représentés sur la figure 4.

Un des battants, par exemple le battant gauche, est sensiblement plus large que l'autre, de façon à disposer d'une surface libre pour le montage d'un module de sélection-paiement 141.

Sur la figure 1, par exemple, le module de sélection-paiement comporte . une platine 142 portant autant de boutons poussoirs
de sélection 143 que d'étagères ; . un voyant lumineux 144 associé à chaque bouton 143
pour indiquer l'épuisement d'une pile de journaux ; . un monnayeur rendeur de monnaie 145 avec une fente
146 d'introduction de pièces et un réceptacle 147 de
rendu de monnaie ; . une fente 148 d'introduction d'une carte pour le
paiement par carte bancaire.

Le vérin électromécanique 6 fixé verticalement au fond de l'armoire est l'élément moteur de l'ensemble d'évacuation. La manoeuvre est commandée par des boutons poussoirs de sélection tels que 143 placés sur la platine du monnayeur 141 fixée sur un des battants de l'automate.

On se réfèrera maintenant à la figure 4 pour la description des ensembles de relevage-abaissement des étagères inférieures mobiles.

Deux câbles de relevage-abaissement 149, 150, un par colonne d'étagères, servent à transmettre l'effort de traction nécessaire au relevage des ensembles d'évacuation supérieurs et à l'abaissement des étagères mobiles inférieures 88. Des poulies supérieure 151, intermédiaire 152, médiane 153 et latérale supérieure 154 effectuent les renvois nécessaires.

Le câble 149, 150 passe librement au travers de trous 155 verticaux (figure 15) prévus dans les coulisseaux mobiles 7. Sous chaque coulisseau 7, à une distance égale à la hauteur de la pile de journaux admissible sur l'étagère, une noix en acier 156 est fixée sur les extrémités de chacun des câbles de relevage 149 et 150. Chacun des câbles de relevage passe . dans les trous 155 des coulisseaux 7, . sur la poulie de renvoi latérale supérieure 154
située en haut de l'armoire à l'aplomb des
coulisseaux, . sur la poulie intermédiaire 151 située au même niveau
que la précédente et à l'aplomb d'un vérin vertical
central 157 moteur de l'ensemble de relevage
abaissement, e sur les poulies médianes de traction 153 attelées au
vérin vertical.

Le même câble sert a l'abaissement de l'étagère mobile. I1 passe . dans une poulie 158 fixée au fond vertical de
l'armoire, . dans une poulie 159 fixée à l'aplomb de la poulie
précédente, au fond et au bas de l'armoire.

Lorsque le vérin central 157 est commandé, il tire sur le câble, l'étagère mobile 56 s'abaisse, les noix 156 fixées sur les câbles entraînent les ensembles d'évacuation supérieurs vers le haut.

Les différentes phases du fonctionnement peuvent se détailler comme suit - phase de chargement en journaux qui consiste à
. ouvrir la porte,
. relever les ensembles d'évacuation des étagères
supérieures et abaisser l'étagère inférieure 56,
soit manuellement, soit par la commande du vérin
central vertical 157 en appuyant sur le bouton
poussoir correspondant à la porte,
. effacer les déflecteurs 125,
. charger les journaux sur les étagères,
. commander par le bouton poussoir ou manuellement
l'abaissement des ensembles d'évacuation supérieurs
et le relevage des étagères mobiles.

- phase d'utilisation commerciale selon laquelle
. le choix du journal s'opère par l'un des boutons
poussoirs 143 ou touches situés sur la porte,
. l'information est donnée au monnayeur qui commande
l'affichage des prix,
e après paiement, l'information est transmise à la
carte électronique qui autorise l'alimentation du
moteur électrique 16 de l'ensemble d'évacuation du
journal choisi,
. les patins 24, 25 de l'ensemble d'évacuation
accompagnent le journal 1 dans sa chute dans la
trémie,
. le contact de fin de course avant 18 de l'ensemble
d'évacuation provoque le retour des patins,
. le contact de fin de course 19 arrière provoque la
coupure de l'alimentation du moteur et informe la
carte électronique du retour des patins.

On décrira ci-après le fonctionnement et l'utilisation de l'ensemble d'évacuation en référence aux figures de 22 à 28.

L'ensemble d'évacuation est d'abord soulevé manuellement ou automatiquement par déplacement de glissement ou de roulement du coulisseau 7 le long des glissières ou des colonnes, puis immobilisé et bloqué par tout moyen approprié dans une position haute horizontale du corps de vérin de manière à pouvoir garnir de journaux l'emplacement destiné à cet effet.

Dans cette position relevée, les deux patins 24 et 25 sont maintenus horizontaux grâce aux extrémités de butées des ailes rabattues du pont de butéejumelage 42, et l'ensemble dégage un espace suffisant pour que la pile 2 de journaux puisse être constituée dans son support.

L'ensemble d'évacuation est ensuite descendu et posé sur le premier journal de la pile, il y repose par les deux galets de son support bloc-presse 40 et par les griffes avant 36 et arrière 37. Les réglages éventuels en fonction du type de journaux peuvent être effectués à ce stade.

Lors de la première mise en mouvement de l'organe d'évacuation et suite au démarrage du moteur 16, la force longitudinale est transmise aux deux patins 24 et 25 qui sont entraînés en direction du bord transversal de la pile. Les griffes avant 36 et arrière 37 s'enfoncent successivement dans le premier journal 1 qui est entraîné par le mouvement des patins. Les galets d'appui et de rétention 42 du bloc-presse 40, libres en rotation permettent le dégagement du premier journal 1 dont l'extrémité échappe à leur emprise et, sous l'effet du poids de l'ensemble d'évacuation, ces galets d'appui 42 viennent s'appliquer sur le journal 3 immédiatement inférieur et empêcher ainsi la pile 2 de se disloquer.

Dans cette phase du mouvement, le patin d'entraînement repose sur sa base d'appui 28 selon la position de mi-parcours représentée sur la figure 22 et jusqu'à la phase d'approche du bord 4 de la pile représentée sur la figure 23.

Les patins d'entraînement 24 et 25 poursuivent leur mouvement d'entraînement du journal qui glisse sur le journal inférieur 3 utilisé comme support de glissement jusqu'à ce que les aiguilles avant 36 dépassent le bord 4 de la pile 2 (figure 24). Puis l'avant des patins d'entraînement commence à basculer vers le bas, accompagnant le journal dans la courbure d'arrondi du bord 4 de la pile (figures 24 et 25). Les deux aiguilles avant 36 sé dégagent, grâce à leur inclinaison, du journal qui est encore maintenu par les deux aiguilles arrière 37 (figures 26 et 27).

Les axes porte-patins 11 et 12 continuent leur mouvement jusqu'à une position de fin de course représentée sur la figure 13. Dans cette position, les patins sont totalement en avant du bord de la pile et pivotent presque jusqu'à la verticale autour de leurs axes qui sont dégagés d'une longueur de l'ordre de quelques centimetres, par rapport au bord supérieur avant de la pile. Les griffes arriere 37, en raison de leur inclinaison, se dégagent également du journal qui est lâché au-dessus d'un déflecteur vers un réceptacle, ou d'un moyen équivalent de récupération en vue de sa livraison.

On comprendra que, pour ne pas gêner la courbure du journal dans les phases correspondant à celles représentées sur les figures de 25 à 28, il est prévu, sur la partie inférieure avant du corps du vérin, l'évidement en forme d'encoche 15 permettant d'éviter que la partie inférieure du corps du vérin gêne la courbure et l'évacuation du journal en raison de sa forme cylindrique.

Le contact de fin de course ou détecteur avant 18 commande le mouvement de retour de chaque patin qui remonte sur la pile en prenant appui sur le galet médian 33. Dès que les axes porte-patin arrivent au droit du bord de la pile, les patins sont soumis à un couple de basculement provoqué par le décalage de la distance "D" existant entre l'axe de rotation 34 du galet médian 33 et l'axe de pivotement 11 ou 12 de chaque patin.

Ce couple de basculement provoque le cabrage des patins des le début du mouvement de retrait, mouvement qui se termine par contact du galet d'extrémité avec le journal inférieur. Ce cabrage permet l'effacement total des aiguilles. Ce mouvement se transforme en roulage des patins sur le plan du journal 3 immédiatement inférieur porté par les galets 32 et 33, ou 49, 50 et 33.

Lors de l'actionnement du contact de fin de course arrière 19, le moteur s'arrête, les patins d'entraînement s'immobilisent dans leur position de cabrage et l'ensemble d'évacuation est prêt pour le cycle suivant. Les patins ne rebasculeront sur leur base d'appui qu'au démarrage suivant.

Toutes ces phases de mouvement sont illustrées clairement par la figure 28.

Dans le cas du dispositif pousseur, le doigtbalancier 47 pivote vers le haut lors du cabrage de mouvement arrière et roule sur le journal immédiatement inférieur, comme représenté sur la figure 21. Il constitue un appui mobile supplémentaire pour la stabilité du mouvement.

Dans le cas où l'ensemble d'évacuation est fixe, c'est l'étagère inférieure qui se déplace automatiquement grâce au dispositif de retour, depuis une position basse de départ où elle a été conduite manuellement ou automatiquement par le moyen d'un déplacement vertical tel que précédemment décrit et où elle peut être chargée, jusqu'à une position haute par épuisement de la pile de journaux. Dans ce cas, toutes les phases de fonctionnement de l'ensemble d'évacuation et de ses patins qui viennent d'être décrites restent identiques.

Claims (15)

REVENDICATIONS

1. Automate-distributeur (1) de feuillets, liasses, ou fascicules superposés, ci-après dénommés journaux, se présentant sous la forme générale d'une armoire capable de délivrer automatiquement dans un réceptacle un exemplaire d'un journal qu'un acheteur a sélectionné parmi une pluralité d'autres journaux et payé dans un dispositif de paiement incorporé à l'automate distributeur, caractérisé en ce que l'armoire comporte des étagères fixes et des étagères mobiles sur chacune desquelles les journaux sont stockés en piles différentes d'un même journal et en ce que sur chacune des piles est prévu un ensemble individuel d'évacuation (76) du journal supérieur de la pile de journaux, l'automate comportant également en combinaison . deux colonnes d'étagères horizontales fixes (56)

fixées de chaque côté, à deux montants verticaux

(61,62) soudés par leurs extrémités en haut et en bas

de l'armoire et au moins une étagère mobile pour

chaque colonne ; . des moyens de maintien de chaque pile de journaux sur

son étagère ; . des moyens de déplacement relatifs et guidage de

chaque ensemble d'évacuation (76) de journal

supérieur d'une pile de journaux par rapport à

l'étagère supportant ladite pile . des moyens de guidage du journal formant chemin de

guidage depuis le bord de la pile de laquelle il est

évacué, jusqu'au réceptacle de l'armoire.

2. Automate-distributeur selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque colonne (54) ou (55) d'étagères comporte au moins une étagère fixe (56) réglable en hauteur par une pluralité de trous de fixation prévus sur les montants verticaux fixes (61) et (62), et une étagère mobile (88) disposée en bas de la colonne, se déplaçant depuis une position basse de chargement, jusqu a une position haute d'épuisement de la pile de journaux.

3 Automate-distributeur selon la revendication 2, caractérisé en ce chaque étagère est formée d'un plateau horizontal (57), de joues latérales réglables (72, 73) en forme de L tournées l'une vers l'autre, les parties horizontales des joues étant appliquées sur le plateau horizontal (57) par une contre-plaque (76), les parties verticales des joues comportant au moins un trou de fixation au montant latéral adjacent.

4. Automate-distributeur selon la revendication 3, caractérisé en ce que chaque étagère comporte, en outre, des cornières verticales équipant au moins en partie le bord intérieur vertical arrière de chacune des joues (72, 73) et réglables en position par un moyen du type à vis se déplaçant le long d'un lumière.

5. Automate-distributeur selon l'une des revendication 3 et 4, caractérisé en ce que les parties horizontales des joues sont découpées en forme de dents (81) disposées en quinconce.

6. Automate-distributeur selon l'une des revendications 3 à 5, caractérisé en ce que la contreplaque (76) et le plateau horizontal (57) de l'étagère comportent une lumière de passage d'un micro contact (80) placé sous le plateau horizontal.

7. Automate-distributeur selon l'une des revendications 3 à 6, caractérisé en ce que les joues latérales (72, 73) comportent des extensions verticales réglables en hauteur.

8. Automate-distributeur selon l'une des revendications 2 à 7, caractérisé en ce qu'une étagère mobile comporte en plus quatre logements dans son plateau pour le passage de

quatre guides latéraux verticaux (90) fixés en partie

haute sur des joues réglables inversées (91) et (92)

tournées vers le bas et plaquées sous le plateau de

l'étagère fixe immédiatement supérieure par une

contre-plaque de serrage ; . deux guides arrière verticaux (94) et (95) maintenus

par des talons et traversant la contre-plaque de

serrage et la contre-plaque (76) de l'étagère mobile;; . une plaque d'épaisseur (101) logée entre la contre

plaque (76) et le plateau inférieur de l'étagère

mobile . des moyens de fixation sur des douilles (102, 103)

mobiles longitudinalement par rapport aux montants

verticaux (61, 62) des colonnes ; . des ressorts de rappel (104, 105) pour remonter

automatiquement l'étagère dans la position haute

d'épuisement de pile.

9. Automate-distributeur selon l'une des revendication 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte, en outre, en combinaison avec chaque étagère fixe (56), un ensemble d'évacuation du journal (76) supérieur de la pile de journaux, disposé horizontalement et fixé sur un coulisseau pouvant se déplacer verticalement le long d'un moyen de guidage vertical.

10. Automate-distributeur selon la revendication 9, caractérisé en ce qu'il comporte, en outre, un moyen automatique de déplacement et de retour comportant un vérin central électromécanique (157) de commande, un câble par colonne d'étagères qui d'une part passe librement au travers de trous (155) des coulisseaux, combiné à des poulies de renvoi et des noix d'entraînement (156) fixées sur le câble à distance égale à la hauteur de la pile de journaux admissible, et qui, d'autre part, à son extrémité est fixée à une étagère mobile (88) pour l'abaissement de celle-ci.

11. Automate-distributeur selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un battant (52, 53) d'ouverture de l'armoire, chacun présentant une contre-porte (106, 107) immobilisée sur celui-ci, la contre-porte présentant une face d'exposition des titres disponibles, et chaque battant une surface transparente en regard d'une face d'exposition utilisée pour présenter les journaux.

12. Automate-distributeur selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que chaque contre-porte présente deux lisses latérales verticales (117 à 120) formant trémie de guidage, réunies par des plans obliques transversaux (121, 122) placés sensiblement au niveau des étagères et fixées sur la aontre-porte.

13. Automate-distributeur selon l'une des revendications 1 à 11, caractérisé en ce qu'il comporte des lisses verticales fixées à l'armoire combinées à des déflecteurs de guidage-amortissement (125) mobiles autour d'un axe de rotation horizontal (128) prévu à l'avant de chaque étagère fixe (56) et solidaire d'un moyen de rappel-amortissement (129).

14. Automate-distributeur selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que chaque ensemble d'évacuation (76) comporte . des moyens de guidage arrière pour son déplacement

par rapport à la pile . un vérin horizontal (6) dont le corps est solidaire

de moyens de guidage arrière, et présentant deux

sorties latérales perpendiculaires à l'axe du vérin

portées par un élément moteur se déplaçant le long du

corps du vérin . un moteur électrique (16) entraînant une vis (9)

s'étendant selon l'axe longitudinal du corps du vérin

pour entraîner l'élément moteur dans son mouvement de

va et vient à l'intérieur du corps . deux patins d'entraînement (24. 25) montés à

pivotement aux extrémités des sorties latérales du

corps du vérin ;

un bloc-presse solidaire du corps du vérin à son

extrémité arrière pour le maintien de la pile de

journaux par appui sur l'exemplaire immédiatement

inferieur.

15. Automate-distributeur selon la revendication précédente, caractérisé en ce que chaque patin (24, 25) d'entraînement présente un profil en trapèze rectangle à partie arrière en

biseau dirigé vers l'arrière de la pile ; une base principale d'appui (28) opérante pendant le

mouvement aller d'entraînement des objets plans

multifeuilles de laquelle dépassent des éléments de

préhension réglables individuellement ; une base de roulage (29) opérante pendant le

mouvement de retour et inclinée par rapport à la base

principale (28) en direction de la partie arrière.