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Perfectionnements à la fabrication des redresseurs secs de courant alternatif.
Cette invention se rapporte à la fabrication des redresseurs de courant alternatif, plus particulièrement du ty- pe comportant une base ou support en tôle pourvu d'une couche de matière susceptible de redresser le courant, telle que le sélénium, sur laquelle est appliquée une couche conductrice mé- tallique.
Plus particulièrement, l'invention se rapporte à des redresseurs fabriqués par un procédé ayant le caractère gé- néral décrit par exemple dans le Brevet anglais n 529,792, où une feuille de métal est revêtue d'une matière au sélénium dont la surface est ensuite recouverte par projection ou autrement d'une couche conductrice de métal, la feuille composée ainsi formée étant ultérieurement subdivisée en éléments redresseurs @
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de courant ayant la forme et les dimensions désirées, par une opération de poinçonnage et d'emboutissage.
En vue d'empêcher la possibilité d'un court-circuit entre le revêtement métalli- que et le support de métal on a proposé jusqu'ici de protéger les parties de la couche de sélénium où se fait la séparation de la feuille composée en éléments redresseurs individuels, au moyen d'un cache approprié pendant l'application du revête- ment métallique, mais cette phase du procédé de fabrication offre l'inconvénient que le cache doit évidemment être exacte- ment ajusté ce qui nécessite des soins et un temps considéra- ble, augmentant le coût de la fabrication.
Suivant la principale caractéristique de l'inven- tion, la feuille composée comportant la base ou support avec les revêtements redresseurs et conducteurs qui y sont appliqués est subdivisée en éléments individuels par poinçonnage ou estampage et on enlève ensuite le revêtement métallique près du bord ou des bords de chaque élément par une opération de découpage ou de meulage. De préférence l'outil coupant ou la meule est ajus- té de façon à effectuer un chanfrein, le ou les bords finis de l'élément étant ainsi légèrement biseautés.
Pour mettre l'invention en pratique, on procède au poinçonnage ou à l'estampage de la feuille composée de telle façon que la bayure ou arête saillante nécessairement produite sur le bord de la coupe se trouve sur la face de la feuille où on applique les revêtements redresseurs et conducteurs, de manière que l'enlèvement de cette arête ou bavure sous l'action de l'ou- til coupant ou de la meule a pour effet d'enlever le revêtement métallique sur une zone étroite à proximité du bord de l'élé- ment.
Cet enlèvement de la bavure ou de l'arête produite lors du découpage ou de l'estampage de manière à rendre plane la sur- face recouverte de l'élément permet d'atteindre ainsi le but poursuivi par l'invention, mais ainsi qu'il a été dit précédem- ment, il est préférable de chanfreiner ou de biseauter légère- @
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ment le bord coupé de manière à assurer l'enlèvement effectif du revêtement métallique à proximité de ce bord et empêcher ainsi toute possibilité d'amener le revêtement en contact élec- trique avec le métal de la base ou support lors d'un traite- ment ultérieur ou de manipulations pendant le montage des élé- ments.
On comprendra que dans le cas où les éléments re- dresseurs sont pourvus d'une ou plusieurs ouvertures pour per- mettre de les monter à l'état fini sur une ou plusieurs tiges ou broches de support de la manière bien connue, les bords de ces ouvertures doivent être traités d'une manière semblable de manière à enlever le revêtement métallique au voisinage des bords de ces ouvertures.
Lorsqu'il s'agit d'éléments redresseurs circulaires pourvus chacun d'une ouverture centrale, les bavu- res ou arêtes saillantes sur le bord externe de l'élément et sur le bord de l'ouverture peuventêtre enlevées simultanément par l'action d'un outil combiné à couper et meuler qui peut affec- ter la forme d'un élément coupant externe tournant en sens oppo- sé d'un élément coupant rotatif interne de telle sorte que les couples exercés par les deux éléments coupants sur l'élément redresseur s'équilibrent.
Dans les dessins annexés, Figure-lest une vue en coupe verticale à une échelle agrandie d'une rondelle ou d'un disque redresseur, tel qu'il apparaît après avoir été poinçon- né ou embouti de la manière habituelle dans une grande feuille de matière recouverte, tandis que Figure 2 est une vue sembla- ble d'une rondelle ou d'un disque similaire après finissage par ,une opération de meulage suivant l'invention.
On voit parlexamen de la Figure 1 que le disque redresseur comprend une base ou support 1 fait de tôle garnie d'une couche 2 de matière au sélénium à laquelle est superpo- sée une couche métallique conductrice 3. Par suite de l'opération d'estampage au moyen de laquelle le disque a été obtenu, le re- @
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vêtement présente sur les bords de lp coupe une arête rabattue comme c'est indiqué en 4 de manière à venir en contact électri- que avec la base métallique 1.
Suivant l'invention, les bords externes du disque et de l'ouverture centrale qui y est pratiquée sont découpés ou meulés comme c'est indiqué en traits pointillés en 5, de telle sorte qu'après achèvement du disque ces bords présentent un chanfrein ou un biseau comme c'est représenté sur la Figure 2.
L'invention supprime évidemment la nécessité d'as- surer les dégagements rigoureusement exacts des outils employés pour le poinçonnage ou l'estampage en même temps qu'elle élimine efficacement tout risque de court-circuit entre la base métalli- que et le revêtement conducteur des éléments redresseurs indivi- duels produits.
L'invention n'est pas limitée au procédé particulier ci-dessus décrit et dont le dessin annexé représente à titre d'ex- emple un mode de réalisation qu'on peut évidemment modifier pour s'adapter aux circonstances, sans s'écarter de l'esprit de 1'invention.
REVENDICATIONS.
1. Procédé de fabrication de redresseurs de courant alternatif du genre décrit, comportant un support ou base en t8- le relativement grand, pourvu d'une couche de matière suscepti- ble d'agir comme redresseur de courant sur laquelle est appli- quée une couche conductrice, la base ou support avec les revête- ments qui y sont appliqués étant subdivisé, par poinçonnage ou estampage, en éléments individuels dont le revêtement métallique est enlevé à proximité du ou des bords de chaque élément par une opération de découpage ou de meulage, dans le but spécifié.