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BRIQUET AUTOMATIQUE
La présente invention a pour objet un briquet auto- matique comportant une pierre ayant sensiblement toute la longueur dudit briquet et des moyens d'avancement de la pierre qui sont aotionnés par le mécanisme d'allumage du briquet, chaque fois que-ce mécanisme est mis en action, supprimant ainsi l'inconvénient actuel de ces appareils, d'avoir à rem- placer fréquemment une pierre de quelques millimètres de long, dont d'ailleurs le bout restant, inutilisable, coince @ le système,
Il est d'un fonctionnement particulièrement sûr. parce que son système automatique est conçu de telle façon que la vitesse de déclenchement dont dépend la certitude de l'allumage, est indépendant de l'habileté manuelle de l'opé- rateur.
Les pièces en mouvement procèdent de mouvements re- lativement très développés et par coulissement sur de grandes
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surfaces, ce qui a pour effet de rendre l'influence de l'usure négligeable et les coincements impossibles.
Il en est de même des pièces en rotation, qui ont des axes de gros diamètres. D'ailleurs le système est conçu de telle façon que cette usure est compensée dans chaque caa par l'action même des ressorts qui assurent ou contrôlent ces mouvements.
Ces ressorts sont eux-mêmes d'une grande sécurité de fonctionnement, car ils sont de préférence du type à lame, simples ou multiples juxtaposées, et assurent des déplace- ments relativement faibles par rapport à leur longueur.
Ce briquet est d'un usage commode, en ce sens que l'armement et l'ouverture, l'avancement de la pierre pour compenser son usure, l'allumage et le retour à la position de fermeture, sont produits par une seule poussée du doigt.
Un cran d'arrêt est prévu pour le maintien en posi- tion d'allumage.
Le remplissage est facilité par une grande ouverture du réservoir, supprimant l'emploi d'entonnoir, car cette ou- verture est d'un diamètre au moins égal à celui du goulot normal d'une bouteille de un litre.
Le démontage se fait sans aucun outil et est seule- ment subordonné à la libération d'une petite bride métallique qui maintient l'enveloppe extérieure du briquet un peu à la façon des fermoirs de livres.
En outre, dans l'épaisseur de ses parois, peut être logé un petit crayon ou un porte-mine, permettant d'écrire sur l'une ou les deux faces du briquet dont la surface a été spécialement adaptée pour cela.
L'invention s'étend encore à la longue pierre dont la forme particulière est destinée à assurer le fonctionne- ment automatique ininterrompu jusqu'à usure de toute sa lon- gueur.
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Elle s'étend encore à différents pointe particu- liers qui apparaîtront dans le texte suivant, fait en réfé- rence au dessin annexé, donné à titre d'exemple seulement, et dans lequel les figures 1 et 2 représentent une forme de réa- lisation d'un briquet, selon l'invention.
Ce briquet est composé d'un corps principal creux 1 en matière moulée de préférence, ou métal léger, qui sert de réservoir au liquide combustible, imbibant une sorte de cous- sin plat en coton hydrophile, par exemple, recouvert de tissu, qui remplit sa cavité mais n'est pas figurée sur le dessin.
L'ouverture de remplissage, circulaire, a un diamè- tre minimum d'environ 27 millimètres et est entourée de plu- sieurs rainures concentriques 2 creusées dans l'épaisseur de la paroi du réservoir destinées à assurer l'étanchéité au contact de l'enveloppe extérieure 3.
L'une de ces rainures pourra d'ailleurs être garnie d'une matière plastique à cet effet. Les parois du réservoir sont percées d'une cheminée de section carrée, percée de bout en bout, mais sans communicat ion avec l'intérieur du réser- voir, dans laquelle est logée la pierre 4, et d'une autre che- minée 5 communiquant avec lui pour le passage de la mèche, laquelle pénètre à l'intérieur du petit coussin plue haut mentionné, et n'est pas non plus mentionnée sur le dessin.
La saillie extérieure de cette cheminée 5 présente une forme très spéciale :principalement un bossage et une rainure figurée sur le dessin.
Le réservoir comporte en outre un bossage 6 et deux crochets 7.
Appliqué sur le réservoir, et susceptible de coulis- ser en translation sur lui, se trouve un couvercle en forme de coquille 8 coiffant les organes supérieurs.du briquet, et dont la partie centrale 9 articulée en 10 recouvre la cheminée porte-mèche.
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La partie arrière de ce couvercle qui affecte une forme concave à l'endroit de la flèche indiquée sur le des- sin, se termine par deux prolongements 11, enroulés autour de la pierre 12 qui constituent en quelque sorte deux tou- rillons, lesquels servent au guidage du couvercle, dans son mouvement de translation, par leur coulissement à frottement doux, entre le coté supérieur du réservoir, et les rebords 13 repliés à cet effet de l'enveloppe extérieure 3.
En 14 il porte une échancrure ayant sensiblement la forme d'un T pour ménager le passage des crémaillères et du ressort dont il sera parlé plus loin. Les deux cotés verti- caux déterminés par cette échancrure, ont leurs parties ter- minales recourbées en forme de crochets qui viennent s'enga- ger sous les crochets 7 pour, en position. de fermeture, assu- rer le maintien du couvercle en conjugaison avec les parties 11 et les deux extrémités de l'axe 18.
On remarque encore une languette recourbée et tail- lée en sifflet 15 ménagées dans la partie supérieure de l'é- chancrure.
La molette 16 est flanquée de deux roues à rochets 17 plus petites qui l'encadrent, lui sont solidaires, et à axe commun; cette solidarité étant assurée par tous les moyens appropriés, non figurés sur le dessin : rivetage, soudure, etc...
Cette triple molette peut tourner autour de l'axe 18 qui est passé dans la fourche 19.
Celle-ci comporte, au droit de l'axe de la molette et dans un plan parallèle à cet axe, en même temps que per- pendiculaire à la pierre, une plate-forme amincie, percée d'un trou carré dans lequel passe, à frottement doux, l'extré- mité supérieure de la pierre, et dont l'extrémité repliée en 20 vient s'appuyer sur le rebord de l'écrou 21 concourant ainsi au maintien des pièces.
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Elle comporte d'autre part un évidement ovale par lequel passe la cheminée 5 et grâce auquel elle est accrochée dans la rainure 22, cependant que l'autre extrémité qui porte une ouverture pour laisser passer le bossage 6 et permettre le libre jeu de la pièce 12, se recourbe en forme de crochet aminci, et vient à la manière d'une languette, s'appliquer sur la partie articulée 9 du couvercle.
La forme de cette fourche en acier élastique a été réalisée de telle façon que son action, trouvant ses points d'appui en 22 et sur la surface plane autour de 6, tende, par l'une de ses extrémités à appliquer la molette sur la pierre,,, et par l'autre, à maintenir fermé, le capuchon de cheminée 9.
Deux crémaillères à dents de scie obliques 24, pa- rallèles et encadrant la molette tout en étant elles-mêmes encadrées par la fourche 19 sont solidaires d'un axe commun 25 parallèle à l'axe de la molette. Cet axe étant lui-même à frottement doux dans l'extrémité du ressort 26 qui l'envelop- pe partiellement.
Ce grand ressort plat 26 est appliqué tout au long de la paroi extérieure du réservoir et vient s'accrocher, après un coude sensiblement d'équerre, dans une rainure ména- gée en 27.
La forme de ce ressort est telle que son action élastique, prenant ses pointa d'appui en 28 et sur la surface au-dessous du réservoir, tende à maintenir les crémaillères complètement engagées dans le briquet comme indiqué sur le dessin.
D'autre part, l'axe 25 porte un méplat, sur lequel vient s'appuyer une languette à extrémité biseautée 29, ré- servée dans la masse du ressort 26 par deux traits de scie parallèle dans le sens de la longueur de ce ressort. La lan- guette ainsi déterminée, a reçu une cambrure initiale dont l'action tend à appliquer les crémaillères 24 sur les roues
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à rochet 17, ces dispositions ayant pour effet que la molette ne sera entraînée que dans le sens qui provoque l'allumage et qui est celui de la détente du ressort 26.
La pierre 4 qui peut avoir lorsqu'elle est neuve, sensiblement la hauteur du briquet, est constituée par une tige filetée en ferro-cérium, ou tout autre alliage convena- ble et comporte quatre méplats lui donnant une section car- rée qui ne laisse subsister le filetage que sur les quatre angles et ne lui permet qu'un mouvement de translation dans le briquet.
Etant donné la surface réduite de ce qui reste du filetage ainsi amputé, elle pourra être durcie spécialement, par chromage superficiel par exemple, ou tout autre traite- ment approprié, électrique, chimique ou mécanique; cette opé- ration d'ailleurs pouvant être effectuée avant le taillage des méplats.
Cette pierre pourra être obtenue par décolletage, taillage, moulage, étirage, ou tout autre procédé.
Vissé sur l'extrémité supérieure de la pierre, et reposant pur un siège alésé dans l'épaisseur du réservoir, se trouve l'écrou 21 dont la partie supérieure a la forme d'une roue à rochets. Il peut tourner, et ainsi faire monter la pierre sous l'action de l'extrémité en forme de cliquet de la pièce 12 qui est susceptible de venir à son contact pendant le mouvement de translation du couvercle 8.
La pièce 12 comporte une partie rectiligne enfilée dans un trou du bossage 6 et enveloppée d'un ressort à boudin 30. Elle se divise en deux parties à angles droits qui 'dont se loger dans les tourillons 11. Ces trois parties de la pièce 12 servent à transmettre au cliquet, dont il vient d'ê- tre parlé, le mouvement de translation du couvercle 8.
L'enveloppe 3 est constituée par une feuille métal- lique de préférence, sensiblement rectangulaire et repliée en
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deux parties égales à partir du coté opposé à la pierre. Elle recouvre en quelque sorte, à la manière d'un couvre livre, le réservoir, sur lequel elle s'applique en coïncidence.
Les bords de cette enceloppe qui couvrent complè- tement le coté inférieur du réservoir, laissent à découvert, et libre, le ressort 26, ils débordent seulement à sa base jusqu'en 28 sur quelques millimètres de largeur où ils s'ap- pliquent exactement. De même ils laissent à découvert entiè- rement, le cote supérieur du réservoir, en venant seulement à l'affleurement de celui-ci et du couvercle; seuls sont ménagés, les prolongements 13 et 32.
Dans l'épaisseur des parois du réservoir, pourra être ménagé un canal rectiligne, de préférence dans le sens de la longueur du briquet. Il débouchera à l'extérieur, de préférence en bas du briquet, et sera susceptible de recevoir un petit crayon, un porte-mine ou une pointe, grâce auquel l'usager pourra écrire sur l'une ou les deux faces planes du briquet, dont les surfaces auront été spécialement adaptées pour cela, soit par dépolissage, soit par recouvrement d'un enduit, ou de feuilles amovibles appropriées.
Une bride rigide amovible 31 ayant sensiblement la forme d'un U dont les deux branches sont deux boutons plats sur leur surface interne, est logée sous le ressort 26, dans une rainure appropriée du réservoir et de l'enveloppe qu'elle maintient serrée sur lui, assurant ainsi la fermeture, l'étan- chéité du réservoir, et concurremment avec les rebords 32 et 28 la fixité des positions relatives des organes du briquet.
FONCTIONNEMENTS: Le briquet étant muni de sa mèche, non figurée sur le dessin, et garni de combustible, il suffit d'appuyer, dans le sens de la flèche sur la partie concave du couvercle 8. Celui-ci se déplace alors vers la gauche, en- traînant par son bec 15, qui vient buter sur la languette 29, le ressort 26 et les crémaillères 24, en même temps que le couvercle cheminée 9 s'ouvre.
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Ces diverses pièces prennent alors les positions partiellement indiquées en traits discontinus sur le dessin.
Dans le même temps le cliquet 12 est venu s'engre- ner dans l'écrou 21 qu'il a fait tourner, faisant ainsi mon- ter la pierre au contact avec la molette jusqu'à ce que la résistance de la fourche à ressort 19 qui fléchit à partir de ce point 22 soit devenue supérieure à la résistance de la tige du cliquet, elle-même élastique, et ait fait décrocher ce cliquet qui a alors passé outre.
A ce moment la molette appuie suffisamment sur la pierre pour assurer un bon allumage, et le ressort 26 se trouve bandé ainsi que 30 qui travaille à la compression.
Mais l'opérateur, ayant continué sa poussée dans le sens de la flèche, la languette 29 se dérobe sous le bec 15 et le ressort 26 libéré revient brusquement à sa position initiale, faisant tourner la molette 16 par l'intermédiaire des crémaillères 24 qui ont été engrenées sur les roues à rochets 17 grâce à l'action de la languette à ressort 29 sur le méplat de l'axe 25.
Le briquet s'est alors allumé. Si l'on veut le lais- ser en permanence dans cette position, il suffit d'exercer toujours sur le même point d'application une légère poussée verticale de bas en haut qui a pour effet, étant donné le jeu entre les différentes pièces, d'accrocher les tourillons 12 dont les extrémités se terminent en biseau, dans les petites rainures 33 ménagées à cet effet sur les rebords 13. Si au contraire on abandonne le couvercle 8 les différentes pièces reviennent à leur position initiale par l'effet du ressort 30 qui se détend. En particulier le chapeau 9 vient coiffer la cheminée 5 recouvrant ainsi la mèche qui s'éteint; il y est appliqué par l'extrémité du ressort 19 en conjugaison avec l'action du ressort 30 qui lui est d'ailleurs supérieure.
REMPLISSAGE : On place le briquet dans la position
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ouvert accroché, ce qui permet de dégager et retirer la bride 31 On laisse alors se refermer le briquet, et l'on écarte légèrement les parois de l'enveloppe en agissant sur son élas- ticité, jusqu'à avoir la possibilité d'en dégager le réser- voir.
Si l'on a alors la provision de combustible dans une bouteille de dimension moyenne, débouchée, on la coiffe du réservoir appliqué par son ouverture sur le goulot, on retourne la bouteille ainsi coiffée en maintenant son adhé- rence avec le petit coussin mentionné plus haut, qui garnit le réservoir, et qui absorbe juste la quantité de combustible qui lui est nécessaire. Les mêmes opérations effectuées en sens inverse ramènent le briquet en position de fonctionne- ment.
REMPLASCEMENT DE LA PIERRE : On retire l'enveloppe comme expliqué ci-dessus, puis on écarte le ressort 26, en le dégageant de la rainure 27. L'ouverture inférieure de la che- minée logement de la pierre est alors libre, on y engage une longueur de pierre suffisante pour buter sur l'écrou 21 et on fait tourner celui-ci avec la main pour faire monter la pierre jusqu'au contact de la molette. On casse alors à rase du ré- servoir la baguette d'approvisionnement, et on remonte le briquet comme indiqué ci-dessus.
DEMONTAGE COMPLET: On retire l'enveloppe comme ex- pliqué ci-dessus, puis le ressort 26, en le dégageant de la rainure 27. Il vient avec la crémaillère. On peut alors enle- ver le couvercle, en le dégageant d'abord de la pièce 12 en profitant du jeu entre ces pièces et de leur élasticité. La pièce 12 vient alors tout naturellement, car son cliquet a un passage suffisant dans le trou du bossage 6 lequel est norma- lement ramené au calibre de la tige par une douille amovible qui se retire avec celle-ci. On peut finalement enlever la fourche à ressort 19 en la soulevant d'abord pour dégager la
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plate-forme de l'écrou 21 et de la pierre en la poussant vers le bossage 6, ce qui a pour effet de la dégager de la rainure 22.
La molette triple peut se libérer de la fourche en pous- sant avec la pointe d'un crayon par exemple ; 18 qui est monté à frottement doux.
Le petit coussin absorbant est évidemment amovible.
C'est l'une des particularités de l'invention que ce montage complet s'effectue sans aucun outil spécial.
Il est évident que la forme de réalisation décrite et représentée n'est qu'un simple exemple susceptible de nombreuses variantes qui, tant qu'elles ne changent rien aux caractéristiques principales énoncées plus haut, et aux résul- tats obtenus restent comprises dans le cadre de la présente invention.
Par exemple : la pierre pourrait plus simplement étant filetée sur toute sa longueur et ronde, avancer en se vissant avec un peu dejeu, dans une plaquette fixée sur le réservoir immédiatement sous la plaquette de la fourche à ressort 19 dont le trou serait agrandi pour permettre le libre passage de la pierre ; la molette serait excentrée par rapport à la pierre pendant une partie de son fonctionnement pendant lequel elle n'agirait pas sur toute la surface de la pierre, ce qui aurait pour effet de faire tourner celle-ci et de la faire monter en bandant le ressort 19.
Pendant ce temps, la molette qui serait vissée sur son axe, lequel serait fixe, en tournant sur celui-ci, tendrait à se remettre au centre par rapport à l'axe de la pierre et il arriverait un moment où l'action du ressort 26, l'emportant sur celle de 19, la mo- lette mordrait dans la pierre et ferait allumer le briquet.
Les crémaillères 24, seraient du modèle à dents d'engrenage ordinaires, droites, toujours en prise, et fe- raient ainsi tourner la molette à l'aller comme au retour, et chacun de ces mouvements aurait pour effet en même temps que
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la rotation de la molette de provoquer son déplacement dans le sens du décentrement par rapport à la pierre, ou dans le sens inverse. Ce système particulier serait susceptible de variantes ou de modifications de détails, destinées à assurer une plus grande sûreté de fonctionnement.
Dans une autre variante du briquet à longue pierre, celle-ci au lieu d'avoir son avancement assuré par système vis et écrou pourrait être poussée par un ressort à boudin de sensiblement même longueur qu'elle l'enveloppant entièrement et dans lequel progresserait une plaquette servant de siège @ à la base de la pierre dont elle aurait même'diamètre; laquel- le plaquette porterait deux ergots opposés qui s'engageraient entre les spires du ressort; l'avancement de la pierre et le bandage du ressort étant assuré par la rotation de celui-ci autour de la plaquette susceptible de se déplacer seulement en translation.
Cette rotation pourrait se faire soit pério- diquement en agissant manuellement sur l'extrémité du res- sort terminé par une couronne moletée faisant saillie à l'ex- térieur du briquet, soit d'une manière continue et automati- que en liaison avec l'action même d'allumage du briquet.
Dans une autre variante encore, la plaquette à er- gots mentionnée ci-dessus pourrait être poussée directement par l'extrémité d'un grand ressort à lame qui pourrait être logé à l'intérieur du briquet un peu à la façon des ressorts mis en barillets à l'intérieur des mouvements d'horlogerie; il pourrait d'ailleurs y avoir entre le ressort et la pla- quette un système de transmission en filins ou petites chat- nes, lequel s'appuierait sur de petites poulies, bossages ou trous de guidage, pour transformer le mouvement de rotation du ressort en mouvement rectiligne de la pierre.
Enfin,dans une autre variante la plaquette déjà ci-dessus mentionnée au- rait ses ergots en forme de biseaux à ressorts qui viendraient prendre appui le long de deux rampes parallèles leur faisant
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vis à via et munies de dents de scie; un double bouton plat, extérieur au briquet et solidaire de la plaquette, permet- trait d'avancer périodiquement la plaquette de long des crans, au fur et à mesure de l'usure de la pierre.
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AUTOMATIC LIGHTER
The present invention relates to an automatic lighter comprising a stone having substantially the entire length of said lighter and means for advancing the stone which are activated by the ignition mechanism of the lighter, each time this mechanism is activated. in action, thus eliminating the current drawback of these devices, of having to frequently replace a stone a few millimeters long, of which, moreover, the remaining end, unusable, jams @ the system,
It is particularly safe to operate. because its automatic system is designed in such a way that the tripping speed, on which the certainty of ignition depends, is independent of the manual skill of the operator.
The moving parts proceed from relatively highly developed movements and by sliding over large
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surfaces, which has the effect of making the influence of wear negligible and jamming impossible.
The same is true of rotating parts, which have large diameter axes. Moreover, the system is designed in such a way that this wear is compensated for in each caa by the very action of the springs which ensure or control these movements.
These springs are themselves very reliable in operation, since they are preferably of the leaf type, single or multiple juxtaposed, and provide relatively small displacements with respect to their length.
This lighter is conveniently used, in that the cocking and opening, the advancement of the stone to compensate for its wear, the ignition and the return to the closed position, are produced by a single push. on point.
A stop notch is provided for maintaining the ignition position.
Filling is facilitated by a large opening in the reservoir, eliminating the need for a funnel, since this opening has a diameter at least equal to that of the normal neck of a one liter bottle.
The disassembly is done without any tools and is only subject to the release of a small metal flange which holds the outer casing of the lighter, much like the clasps of books.
In addition, in the thickness of its walls, can be housed a small pencil or a mechanical pencil, making it possible to write on one or both sides of the lighter, the surface of which has been specially adapted for this.
The invention also extends to the long stone, the particular shape of which is intended to ensure uninterrupted automatic operation until its entire length wears out.
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It also extends to various particular points which will appear in the following text, made with reference to the accompanying drawing, given by way of example only, and in which FIGS. 1 and 2 represent an embodiment. of a lighter, according to the invention.
This lighter is composed of a hollow main body 1 preferably made of molded material, or light metal, which serves as a reservoir for the combustible liquid, soaking a kind of flat cushion of hydrophilic cotton, for example, covered with fabric, which fills its cavity but is not shown in the drawing.
The circular filling opening has a minimum diameter of about 27 millimeters and is surrounded by several concentric grooves 2 hollowed out in the thickness of the wall of the tank intended to ensure tightness in contact with the tank. outer casing 3.
One of these grooves can moreover be lined with a plastic material for this purpose. The walls of the tank are pierced with a chimney of square section, pierced from end to end, but without communicat ion with the interior of the tank, in which the stone 4 is housed, and another chimney 5 communicating with him for the passage of the wick, which penetrates inside the small pillow above mentioned above, and is not mentioned in the drawing either.
The outer projection of this chimney 5 has a very special shape: mainly a boss and a groove shown in the drawing.
The reservoir further comprises a boss 6 and two hooks 7.
Applied to the reservoir, and capable of sliding in translation on it, is a shell-shaped cover 8 covering the upper parts of the lighter, and the central part 9 of which, articulated at 10, covers the wick-holder chimney.
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The rear part of this cover, which takes on a concave shape at the location of the arrow indicated on the drawing, ends with two extensions 11, wound around the stone 12 which constitute, in a way, two bolts, which serve guiding the cover, in its translational movement, by their sliding with gentle friction, between the upper side of the tank, and the edges 13 folded for this purpose of the outer casing 3.
At 14 it has a notch having substantially the shape of a T to provide passage for the racks and the spring which will be discussed later. The two vertical sides determined by this notch have their end parts curved in the form of hooks which engage under the hooks 7 for, in position. closing, ensure that the cover is held in conjunction with the parts 11 and the two ends of the pin 18.
There is also a curved and whistled tongue 15 provided in the upper part of the notch.
The wheel 16 is flanked by two smaller ratchet wheels 17 which surround it, are integral with it, and have a common axis; this solidarity being ensured by all appropriate means, not shown in the drawing: riveting, welding, etc ...
This triple wheel can turn around the axis 18 which has passed through the fork 19.
This comprises, to the right of the axis of the wheel and in a plane parallel to this axis, at the same time as perpendicular to the stone, a thinned platform, pierced with a square hole through which passes, with gentle friction, the upper end of the stone, and the end of which is bent at 20 rests on the rim of the nut 21, thus helping to hold the pieces.
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It also comprises an oval recess through which the chimney 5 passes and thanks to which it is hooked in the groove 22, while the other end which carries an opening to allow the boss 6 to pass and allow free play of the part 12, bends in the form of a thinned hook, and comes in the manner of a tongue, resting on the articulated part 9 of the cover.
The shape of this elastic steel fork has been made in such a way that its action, finding its support points at 22 and on the flat surface around 6, tends, by one of its ends to apply the wheel on the stone ,,, and by the other, to keep closed, the chimney cap 9.
Two racks with oblique saw teeth 24, parallel to and flanking the wheel while being themselves framed by the fork 19, are integral with a common axis 25 parallel to the axis of the wheel. This axis itself being gently rubbing in the end of the spring 26 which partially envelops it.
This large flat spring 26 is applied all along the outer wall of the reservoir and is hooked, after a substantially square bend, in a groove made at 27.
The shape of this spring is such that its elastic action, taking its bearing points at 28 and on the surface below the reservoir, tends to keep the racks fully engaged in the lighter as shown in the drawing.
On the other hand, the pin 25 has a flat, on which rests a tongue with a bevelled end 29, reserved in the mass of the spring 26 by two saw cuts parallel in the direction of the length of this spring. . The tongue thus determined has received an initial camber, the action of which tends to apply the racks 24 to the wheels.
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ratchet 17, these arrangements having the effect that the wheel will only be driven in the direction which causes ignition and which is that of the relaxation of spring 26.
Stone 4 which can have, when new, approximately the height of the lighter, is made up of a threaded rod of ferro-cerium, or any other suitable alloy and has four flats giving it a square section which does not leave keep the thread only on the four angles and allows it only a translational movement in the lighter.
Given the reduced surface area of what remains of the thread thus amputated, it can be specially hardened, by surface chrome plating for example, or any other suitable treatment, electric, chemical or mechanical; moreover, this operation can be carried out before cutting the flats.
This stone can be obtained by turning, cutting, molding, stretching, or any other process.
Screwed onto the upper end of the stone, and resting on a seat bored into the thickness of the reservoir, is the nut 21, the upper part of which has the shape of a ratchet wheel. It can rotate, and thus cause the stone to rise under the action of the pawl-shaped end of part 12 which is likely to come into contact with it during the translational movement of cover 8.
The part 12 has a rectilinear part threaded into a hole in the boss 6 and wrapped in a coil spring 30. It is divided into two parts at right angles which 'which are housed in the journals 11. These three parts of the part 12 are used to transmit to the pawl, which has just been mentioned, the translational movement of the cover 8.
The envelope 3 is formed by a metal sheet, preferably substantially rectangular and folded in
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two equal parts from the side opposite the stone. It covers in a way, like a book cover, the reservoir, on which it is applied coincidentally.
The edges of this enceloppe which completely cover the lower side of the tank, leave uncovered, and free, the spring 26, they protrude only at its base until 28 on a few millimeters of width where they apply exactly . Likewise, they leave entirely uncovered the upper side of the tank, coming only flush with the latter and the cover; only the extensions 13 and 32 are provided.
In the thickness of the walls of the tank, a rectilinear channel may be formed, preferably in the direction of the length of the lighter. It will open to the outside, preferably at the bottom of the lighter, and will be able to receive a small pencil, a mechanical pencil or a point, thanks to which the user can write on one or both flat faces of the lighter, the surfaces of which will have been specially adapted for this, either by frosting, or by covering with a coating, or suitable removable sheets.
A removable rigid flange 31 having substantially the shape of a U, the two branches of which are two flat buttons on their internal surface, is housed under the spring 26, in a suitable groove of the reservoir and of the casing which it keeps tight on. him, thus ensuring the closure and the leaktightness of the reservoir, and concurrently with the flanges 32 and 28 the fixity of the relative positions of the components of the lighter.
OPERATION: The lighter being fitted with its wick, not shown in the drawing, and filled with fuel, it suffices to press, in the direction of the arrow on the concave part of the cover 8. The latter then moves to the left , dragging by its beak 15, which abuts on the tongue 29, the spring 26 and the racks 24, at the same time as the chimney cover 9 opens.
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These various parts then take the positions partially indicated in broken lines in the drawing.
At the same time the pawl 12 has come to engage in the nut 21 which it has turned, thus causing the stone to rise in contact with the wheel until the resistance of the spring fork 19 which bends from this point 22 has become greater than the resistance of the rod of the pawl, itself elastic, and has released this pawl which then overruled.
At this moment the wheel presses enough on the stone to ensure good ignition, and the spring 26 is strained as well as 30 which works in compression.
But the operator, having continued his thrust in the direction of the arrow, the tongue 29 slips out under the spout 15 and the released spring 26 suddenly returns to its initial position, causing the wheel 16 to turn via the racks 24 which were meshed on the ratchet wheels 17 thanks to the action of the spring tongue 29 on the flat of the axle 25.
The lighter then ignited. If you want to leave it permanently in this position, it suffices to always exert on the same point of application a slight vertical thrust from bottom to top which has the effect, given the play between the different parts, to hang the journals 12, the ends of which end in a bevel, in the small grooves 33 provided for this purpose on the edges 13. If, on the contrary, the cover 8 is abandoned, the various parts return to their initial position by the effect of the spring 30 who relaxes. In particular the cap 9 covers the chimney 5 thus covering the wick which goes out; it is applied there by the end of the spring 19 in conjunction with the action of the spring 30 which is moreover greater than it.
FILLING: Place the lighter in the position
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open hooked, which makes it possible to release and remove the flange 31 The lighter is then allowed to close, and the walls of the casing are slightly moved apart by acting on its elasticity, until the possibility of closing it. release the tank.
If we then have the supply of fuel in a bottle of medium size, uncorked, we cap it with the reservoir applied by its opening on the neck, we turn the bottle thus capped while maintaining its adhesion with the small cushion mentioned above. high, which fills the tank, and which absorbs just the amount of fuel it needs. The same operations carried out in the reverse order return the lighter to the operating position.
REPLASCING THE STONE: The casing is removed as explained above, then the spring 26 is moved aside, freeing it from the groove 27. The lower opening of the stone housing chimney is then free. engages a length of stone sufficient to abut the nut 21 and the latter is rotated with the hand to cause the stone to rise until contact with the wheel. The supply rod is then broken flush with the reservoir, and the lighter is reassembled as indicated above.
COMPLETE DISASSEMBLY: Remove the casing as explained above, then the spring 26, disengaging it from the groove 27. It comes with the rack. The cover can then be removed, first by disengaging it from part 12, taking advantage of the play between these parts and their elasticity. The part 12 then comes quite naturally, because its pawl has sufficient passage in the hole of the boss 6 which is normally reduced to the caliber of the rod by a removable sleeve which is withdrawn with the latter. The spring fork 19 can finally be removed by lifting it first to release the
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the platform of the nut 21 and the stone by pushing it towards the boss 6, which has the effect of disengaging it from the groove 22.
The triple wheel can be released from the fork by pushing with the point of a pencil for example; 18 which is mounted with gentle friction.
The small absorbent pad is obviously removable.
It is one of the peculiarities of the invention that this complete assembly is carried out without any special tool.
It is obvious that the embodiment described and represented is only a simple example susceptible of numerous variations which, as long as they do not change anything in the main characteristics stated above, and in the results obtained remain within the scope. of the present invention.
For example: the stone could more simply being threaded over its entire length and round, advance by screwing itself with a little clearance, in a plate fixed on the reservoir immediately under the plate of the spring fork 19 whose hole would be enlarged to allow the free passage of the stone; the wheel would be eccentric with respect to the stone during part of its operation during which it would not act on the entire surface of the stone, which would have the effect of rotating the latter and making it rise by applying the spring 19.
During this time, the wheel that would be screwed on its axis, which would be fixed, turning on it, would tend to return to the center with respect to the axis of the stone and there would come a moment when the action of the spring 26, outweighing that of 19, the worm would bite into the stone and ignite the lighter.
The racks 24, would be of the model with ordinary gear teeth, straight, always in engagement, and would thus turn the wheel on the outward and return side, and each of these movements would have the effect at the same time as
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the rotation of the wheel to cause its displacement in the direction of the decentering relative to the stone, or in the opposite direction. This particular system would be susceptible of variations or modifications of details, intended to ensure greater operational safety.
In another variant of the long flint lighter, the latter instead of having its advancement ensured by a screw and nut system could be pushed by a coil spring of substantially the same length as it enveloping it entirely and in which a plate serving as a seat @ at the base of the stone of which it would have the same diameter; laquel- the plate would carry two opposed lugs which would engage between the turns of the spring; the advancement of the stone and the bandage of the spring being ensured by the rotation of the latter around the plate capable of moving only in translation.
This rotation could be done either periodically by acting manually on the end of the spring terminated by a knurled crown protruding outside the lighter, or in a continuous and automatic manner in conjunction with the the very action of lighting the lighter.
In yet another variant, the aforementioned pin pad could be pushed directly by the end of a large leaf spring which could be housed inside the lighter much like the springs put in. barrels inside clock movements; there could also be between the spring and the plate a transmission system in ropes or small chains, which would be based on small pulleys, bosses or guide holes, to transform the rotational movement of the spring. in rectilinear movement of the stone.
Finally, in another variant, the plate already mentioned above would have its lugs in the form of spring bevels which would come to rest along two parallel ramps making them
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screws with via and provided with saw teeth; a double flat button, outside the lighter and integral with the plate, will allow the plate to be periodically advanced along the notches, as the stone wears out.