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MEMOIRE DESCRIPTIF déposé à l'appui d'une demande de
BREVET D'INVENTION la société . James Mackie and Sons Limited " Perfectionnements'relatifs aux navettes de métiers à tisser " Priorité de deux demandes de brevet déposées en Grande-Breta- gne les 25 février'1944 et 13 février 1945,au nom de John Pringle Mackiè .
La ,présente invention a pour objet des navettes utili- sables sur des métiers à tisser le lin, le chanvre, le coton, le jute et d'autres fibres. Plus particulièrement, l'inven- tion vise les navettes dont le sommet ou la partie latérale est laissé ouvert de manière qu'une cannette puisse être soit automatiquement mise en.place tandis que le métier fonction- ne, soit placée plus facilement à la main. Le type de cannette visé est celui ne possédant pas un noyau, central-autour duquel le fil est enroulé, ce qui veut dire que la cannette est' ,constituée par un bloc de fil ne comprenant que du fil.
Dans. les navettes ordinaires utilisées sur machines à tisser, on utilise un couvercle à charnière dont l'extrémité libre est bloquée par un verrou à ressort de telle sorte que, une fois que la cannette a été introduite dans la navette, elle,ne puisse pas, pendant le tissage, -travailler sans être serrée.
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Les navettes utilisées avec un tel couvercle à charnière portent normalement à l'intérieur des rainures ayant généra- lement la forme de dents de scie de telle sorte que la can- nette qui s'adapte exactement dans la cavité qui la reçoit, est fermement maintenue lorsqu'elle est enfermée par le cou- vercle à charnière ci-dessus. Ainsi la cannette ne peut pas bouger pendant le tissage. On comprendra qu'au départ la cannette emplit totalement la cavité de la navette mais que, tandis que le fil de la cannette est graduellement uti- lisé, celle-ci se raccourcit.
Pour cela, il est de pratique courante d'orienter les dents de scie de l'intérieur de la navette detelle sorte qu'elles empêchent le déplacement de la cannette vers l'extrémité par laquelle le fil est tiré étant donné qu'il est évident que cette partie de la navette est cellequi offre le plus de place pour le'dépla- cement de la cannette.
Quand on utilise une navette dece type, la cannette est fermement maintenue en place, et, lorsque le fil est tiré de la cannette, il a une tension convenable telle que des boucles de fil ne s'échappent pas tout entières en consti- tuant des défauts du tissu , Les objections principales que l'on peut faire à une navette de ce typesont : en premier lieu la difficulté due à l'ouverture du couvercle et à la mise en place d'une nouvelle cannette avec un métier à tis- ser ordinaire, non automatique; en second lieu l'impossibili- té pratique d'ouvrir le couvercle, de mettre en place une cannette et de refermer le couvercleautomatiquement sur un métier à tisser entièrement automatique possédant un dispo- sitif de changement de cannette par exemple du type décrit dans le brevet anglais n 489.891 .
La présente invention a pour objet une navette pouvant effectuer le tissage de manière satisfaisante sans emploi d'un couvercle à charnière . Un côté de la navette est laissé .ouvert de .telle sorteque la cannett puisse être mise en
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place sans que l'on soit obligé de déverrouiller un ressort. plus ou moins dur, d'ouvrir un couvercle, de placer une can- nette nouvelle,de refermer le couvercle et de reverrou-iller le ressort.
Pour réaliser cela, la navette objet de'la présente invention, est munie au moins d'un coté et de préférence sur ses deux cotés d'un dispositif de maintien de la cannette comprenant une série de lames ou boucles ressort dirigées vers l'intérieur, placées en diagonale et pouvant être pous- sées en arrière quand' on insère la cannette; tandis.que le fil est utilisée les lames ou boucles font à nouveau ressort vers l'extérieur derrière la cannette et ainsi elles agissent comme clapets pour maintenir la cannette contreune extrémité de la navette tout en évitant son déplacement en sens inver- se .
L'invention comprend aussi-un dispositif à ressort de maintien de la cannette pouvant 'être utilisé sur des na- vettes ; il comporte un ressort hélicoïdal aplati d'un côté ou une série de lames à ressort portées'par une plaque qui peut être fixée'd'un coté d'une navette ouverte à une extré- mité, dans une position telle que les lames ou boucles/ressort constituent des languettes proéminentes dirigées de manière qu'elles permettent à la cannette d'être pressée dans la navette et de se déplacer axialement dans celle-ci jusqu'à une de.ses extrémités,mais en s'opposant à tout mouvement en sens inverse de la cannette dans la navette .
Les autres caractéristiques de.l'invention seront décrites ci-après.
La navette objet ,de' la présente invention a une forme intérieure telle qu'elle soit suffisamment grande pour rece- voir généralement' sur ses d.eux côtés un ressort hélicoïdal possédant une face aplatie ou son équivalent consistant en une série de, lames, ou boucles prédominantes pouvant être comprimées 'latéralement. De préférence au moins .un des dispositifs à ressort de maintien de,^ la cannette doit être placé de telle sorte que lorsqu'une cannette a' été, introduite, le plan de
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pression entre les dispositifs de maintien de part et d'autre passe au-dessus de l'axe de la cannette , Ceci aide à éviter le soulèvement de la cannette en la faisant sortir de la navette .
Chaque côté de la navette doit être coupé de manière à s'adapter à une plaque métallique possédant au sommet et à la base des bords repliés; de plus les,par - ties aplaties des spires des ressorts, spirales doivent s'a- dapter aux bords repliés et être fixés par intervalles à la plaque même, en laissant le restant de chaque spire, plus ou moins en forme de coin, s'avancer vers l'intérieur de la na- vette . Des vis qui maintienrent de larges écrous peuvent solidariser les ressorts et les plaques métalliques sur les côtés de la navette.
On peut ainsi utiliser à la place des' ressorts hélicoî- daux des ressorts plats à lames constitués par une série de lames de section convenable ou une série de boucles ressorts inclinées de manière convenable placées sur une pièce de base ou directement sur la paroi même de la navette,; on peut encore utiliser des languettes élastiques d'une autre matière élastique telle que du caoutchouc.
..Tandis que lé fil de la cannette est dévidé, les boucles ou lames des ressorts qui ont été déviées latérale- ment font ressort et se redressent quand elles sont libé- rées; il en résulte un effet de contrôle tel de l'extrémité ouverte de la cannette à partir de- laquelle le fil est ex- trait que l'on évite la sortie de boucles de fil qui donne- raient des imperfections dans le tissu.
A une extrémité de la navette, de préférence à celle par où passe le fil, on peut placer quelques soies à la place de spires de ressort, d'un seul côté, pour aider la mise sous tension du fil.' On peut aussiplacer des soies à l'autre extrémité de la navette d'un côté ou des deux côtés pour exercer une action sensible sur la dernière partie de la can- nette qui peut comporter un nombre relativement faible de
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spires de fil et qui tendrait autrement à s'affaiser pendant' la dernière période d'utilisation de la cannette.
On peut fixer dans la navette une partie destinée à recevoir l'extrémité conique de la cannette, cette partie possédant par exemple des dentelures dans une cavité conique et une fente latérale pour permettre l'introduction de la pièce sensible qui commande un mécanisme automatique d'ali- mentation en cannettes . On peut aussi rapprocher les lames ou boucles de ressort ou leur support de .l'axe de la navette à l'extrémité qui a reçu l'extrémité conique de ,la cannette, on peut encore monter sur charnière et solliciter vers l'in- térieur à la ide d'un ressort une partie de;'support des lames ou-boucles de ressort, %ou% coci dans le mème but.
Conformément à l'invention, il est possible d'utili- ser une navette possédant des ressorts du type décrit d'un côté seulement, l'autre cote comportant,des rainures lans le bois ou le corps de la navette, de telle sorte que les res- sorts situés d'un côté pressent la cannette dans les rainures de l'autre côté, ce. qui évite son déplacement. De.plus, un coté de la navette peut être bordé d'une matière élasti- que ou provoquant un frottement ayant lemême effet que les rainures ci-dessus.
Sur le dessin annexé .on a représenté un certain nombre ¯ de réalisations de la présente invention.
Sur* ce dessin :
La fig. 1 est une vue en plan d'une navette è laquelle est appliquée l'invention; ' La fig. 2 en,est' une vue latérale;
La fig. 3 est une coupe suivant 3-5 de la fig. l;
La fig. 4 est une vue semblable à la fig. 1 représentant une variante;
La fig. 5 est une vue en perspective de la,pièce rece- vant l' extrémité conique de la' cannette;
La fig. 6 est une vue en bout avec -coupe partielle
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du support à ressort d'une cannette ;
La fig. 7 en est une vue avec coupe partielle ;
La fig. 8 en -est une vue de face;
Les fig. 9 et 10 sont des variantes des fig. 7 et 8;
Les fig. 11 et 12 et les fig. 13 et 14 respectivement sont d'autres variantes des fig. 7 et 8.
La fig. 15 est une vue en plan d'une navette représen- tant une variante de la disposition des supports de ressorts d'une cannette;
La fig. 16 est une vue partielle en plan d'une navette constituant une autre variante;
La fig. 17 est une vue en plan d'une navette possédant n un dispositif à ressort pour le maintien de la canette, dispositif du type représenté sur les fig. 13 et 14.
La fig. 18 est une coupe suivant 18-18 de'la fig. 17.
La fig. 19 est une vue en plan d'une navette montrant une variante relative à la disposition du support à ressort.
'On se reporte en premier lieu aux fig. 1,2 et 3 sur lesquelles'la navette 50 représentée possède des ressorts hélicoïdaux 20 partiellement aplatis et montés sur les pla- ques 21 fixées de part et d'autre par les vis 30, en consti- tuant le dispositif de maintien de la canette; les boucles des ressorts sont dirigées vers l'intérieur et font un cer- tain angle ; sont à une certaine distance de l'extrémité de la navette où l'orifice 22 est ménagé pour le passage du fil . La cannette 23 dans le présent cas est à son extrémité conique à une certaine distapce de l'oeil 22 ; elle est main- tenue entre les ressorts 20 qui, avec leurs plaques 21, sont repliés vers l'intérieur à cette extrémité de la navette, comme visible sur la fig, 1.
Dans le cas présent, le fil 24 est pris directement à la base de la cannette 23 et traverse un ensemble de socies 44 avant d'atteindre l'oeil 22. La can- nette 23 est représentée. partiellement utilisée sur la fig.l', mais la cannette est maintenue contre l'extrémité gauche de la navette malgré ses départs et arrêts brusques à ses extré-
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mités de course; les boucles ressort 20ermettent le mouve- ment dans un sens mais empêchent le mouvement dans l'autre sens.
La cannette 23 comprime les' spires de-ressort lors-
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- qu' elleest mi.se en place, mais au fur et â mesure de l'uti- ' lisation du fil, chaque spire à son tour se,redresse comme
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représenté;'ce dispositif agit comme olap8t"qui empêche dans le présent cas le déplacement de la cannette vers . l'extrémité de la navette .où se trouve l'oeil 22.
La figure 4 est une variante suivante laquelle le fil
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23 passe par l'axe creux de la cannette 23 pour,'atteindre' son extrémité conique et l'oeil 22 de la.navette 50, Dans le cas présent, les ressorts 20 sont diriges'eh .sens inverse de telle sorte qu'ils tendent à mainteniila-cannette à l'extrémité de la navette la plus'proche, de/l.'oeil 38, lé fil se déroulant à l'extrémité arrière -de .la cannettre4 et. pas= sant par son axe creux comme indiqué.
La navette 50'représentée surles figures 3à 4 ,- est du type convenable utilisé sur un métier à changement auto-
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matique de cannettes; on voit sur. la figure 3 "que-pour- le -v maintien de la cannette, le ressort 30 placé du côté le plus hàut de la navette est situé plus haut que l'autre ressort de maintien, de telle .sorte que le plan dans'lequel agit la pression entre les deux ensembles de boucles ressorts 20 passe'bien. au-dessus de l'axe de la cannette 23.
Il en ré- sulte que la cannette est fermement maintenue vers le bas de la navette et qu'elle n'a pas de tendance à sortir Comme représenté sur la figure 2, la navett'e porte. une ouverture en 25 par laquelle un organe sensible pénètre',dans la navette dans le cas d'un métier à changement de cannette automatique, cet organe sensible'est arrêté en bout de.'course pour déter- miner si la cannette est sur le point d'être épuisée ou non, et il provoque le fonctionnement du mécanisme de changement de cannette lorsqu'il.ne rencontre pas d'opposition dans la¯na- v.ette à la suite d'un essai.
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A la place ou en addition du rapprochement des ressorts au voisinage de l'extrémité conique de la cannette comme on le voit sur les figures 1 à 4,, on peut prévoir une pièce placée dans la navette et destinée à recevoir l'extrémité ayant de la cannette .Une telle pièce est représentée en perspective en 26 sur la figure 5. Elle possède une cavité conique avec des dentelures circulaires représentées en 27, et une fente 28 qui peut se placer à l'opposé de l'ouverture
25 destinée à l'organe sensible de manière à permettre à cet organe sensible de venir contre l'extrémité avant de la cannet- te dans la pièce 26. Cette dernière est fixée par des vis passant par les orifices 29, du côté de la navette o est placée l'extrémité avant de la cannette.
Les figures 6 , 7 et 8 représentent une formeque l'on peut donner au ressort hélicoïdal 20, et un mode defixation de celui-ci sur son support 21. Les spires du ressort ont la ferme'représentée sur ces figures de manière à former desobou- cles en V arrondies possédant chacune une base,plus ou moins aplatie, les bases des boucles étant encadrées par la plaque d'acier 21 dont les bords sont repliés vers le haut et entou- rent les épaulements des boucles. Pour mieux maintenir les boucles, des languettes 31 peuvent être formées au milieu des plaques 21 en certains intervalles, se repliant au-dessus des bases des boucles les plus voisines, comme cn le voit sur les figures 7 et 8.
On peut aussi utiliser, à la place du ressort hélicoïdal continu maintenu sur une plaque d'acier et représenté sur les figures 6 à 8, une suite de boucles séparées, montées convenablement sur une plaque. Les figures 9 et 10 représentent une disposition de ce genre dans laquelle la plaque 32 est per- cée d'une série d'orifices qui reçoivent les extrémités des boucles métalliques 33 qui peuvent être fixées par exemple par rivure, soudure ou brasure dans les orifices de la plaque 32; , ceci donne des boucles ressorts sensiblement semblables aux
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boucles du ressort hélicoïdal 20 des figures 6 à 8.
Une àutre variante est représentée sur ''les figures Il et 12 sur lesquelles des lames resso séparées 54 en corniè- res sont rivées en 35/par exemple à une plaque de. montage 56.
Chaque lame de ressort réalise une languette à peu près équi- valente à une boucle du ressort hélicoïdal 20.
Les figures 13 et 14 représentent une variante dans laquelle les languettes de caoutchouc sont utilisées à la place des boucles ou des lames ressert. Dans ce cas, ,une bande de caoutchouc 37 est moulée avec des languettes ou lames saillantes 38 faisant un .certain angle avec la face de la bande ; une plaque métallique 39'possédant des fendes obliques, s'adapte au-dessus da la bande de caoutchouc, les languettes 38 passant par les fentes, comme on le voit .sur la-figure- 14. Les languettes de caoutchouc 38 agissent à peu près de la même manière que les boucles ressortsou languettes déjà décrites.
Dans tous les cas, ç'est évidemment la plaque métallique.
(21 sur les figures 6, 7 et 8; 32 sur les figures 9 et 10; 36 sur les figures II et 12, et 39 sur les figures 13 et 14) qui sert à fixer le dispositif sur la paroi de la navette en position correcte pour maintenir la cannette comme indiqué par exemple sur la figure 3. Les plaques métalliques sont
30 fixées par exemple à l'aid'e de vis/pénétrant dans les parois de la navette comme on le voit sur les figures 2 et 3.
La figure 15 est une vue semblable à la,figure 1 repré- sentant une navette dans laquelle une des plaques 21 portant les languettes ressort 20, possède une partie 40 montée sur charnière à son extrémité située du côté où arrive la cannette; cette partie 40 est sollicitée vers l'intérieur par une lame ressort 41.
Quand la cannette est introduite dans la navette, la partie 40 est ramenée en arrière par la cannetteen direc- tion de la paroi de la navette,'mais lorsque le fil est utili- se 'sur la partie conique avant de'la cannette, la partie 40
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peut revenir vers l'intérieur sous l'action du ressort 41 qui applique la partie avant de la cannette contre les bou- cles 20 situées sur l'autre paroi de la navette, ce qui main- tient l'extrémité conique fermement tant qu'elle n'est pas déroulée.
Dans tous les cas, il n'est pas essentiel que la cannette soit main tenue fixée à l'une ou l'autre extrémité de la navette pendant que le fil est déroulé d'une base de la cannette. Le fil peut être pris à partir d'une base de la cannette so dépla- çant en direction d'une extrémité de la navette, par exemple l'extrémité portant l'orifice de sortie du fil, ce mouvement se produisant par suite des chocs de la navette à ses extré- mités de course.
La figure 16 représente une partie de navette disposée pour être utilisée de cette manière . Les boucles des ressorts
20 sont dirigées vers l'extrémité de sortie du fil, tandis que le fil 24 se déroule à partir de la base de la cannette qui est le plus proche de cette extrémité 22. La cannette23 est représentée 'avec son fil partiellement utilisé, et les boucles -des ressorts 20 s'ouvrent lelong de la partie conique de la cannette tandis que sa base monte en direction de l'extrémité de sortie du fil de la navette . Une bague 42 maintient la base de la cannette en place dans la navette tandis que le fil est déroulé.
' Les figures 17 et 19 sont des vues en plan de navettes munies de languettes de caoutchouc sur leurs parois, languettes du type représenté sur les figures 13 eq 14. Sur la figure
17, les languettes 38 sont dirigées en s'éloignant de l'extré- mit'é de sortie du fil de la navette tandis que la partie coni- que de la cannette est disposée vers l'extrémité opposée à celle par laquelle passe le fil; le fil 24 est déroulé directe- ment de la base de la cannette . Les languettes 38 se redres- .
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sent derrière la base de la cannette lorsque le fil est dérou-, lé.
Sur la figure 19, les languettes58 sont dirigées vers l'extrémité de la navette où se trouvel'oeil 22 de sortie du fil, et la partie avant 23 de la cannette est dirigée vers cette extrémité, le fil 24 se déroulant de l'intérieur creux- de la cannette et -traversant son extrémité avant. 'Sur chacune des figures 17 et 19 on a représenté une partie comme 26 sur la figure 5 recevant l'extrémité conique de la cannette et maintenant cette extrémité. 'Cette partie . 26 est fixée par des vis 45 placées à ses angles et pénétrant dans'des épaule- ments de la navette .Sur la figure 19, la fente 28 est placée au sommet pour permettre le passage du fil 24 en direction de l'oeil-22, et l'ouverture 25 laissant passer l'organe de contrôle est placée derrière la pièce 26.
Dans tous les exemples figurés, des soies telles que 44 sont disposées dans la navette au voisinage de l'extrémité. par où passe le fil pour atteindre l'oeil 22 ; ont pour but de contrôler le passage du fil en direction de l'oeil, et d'exercer un certain effort pour maintenir une certaine ten- sion du fil . Bien que les navettes décrites aient été conçues principalement pour être utilisées sur, des métiers automatiques avec mécanisme de changement de cannettes, on peut évidemment utiliser les mêmes types de navettes lorsque les cannettes sont mises en place à la main.
Les dispositifs de maintien de la cannette à ressorts sont de préférence placés de part et d'autre de la navette, mais il est aussi possible d'utiliser de tels dispositifsplacés d'un côté seulement de la navette.,, généralement du côté le plus haut, en particulier si la paroi de la navette située de l'autre côté est dentelée ou munie d'un épaulement ou encore d'une matière exerçant un certain frottement ou élastique tendant à s'oppbser au mouvement de la cannette en direction de la sortie.
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DESCRIPTIVE MEMORY filed in support of a request for
PATENT OF INVENTION the company. James Mackie and Sons Limited "Improvements Relating to Shuttle Looms" Priority of two patent applications filed in Great Britain on February 25, 1944 and February 13, 1945, in the name of John Pringle Mackiè.
The present invention relates to shuttles for use on looms for flax, hemp, cotton, jute and other fibers. More particularly, the invention is aimed at shuttles the top or side of which is left open so that a can can either be automatically put in place while the loom is in operation, or be placed more easily by hand. . The type of bobbin targeted is that which does not have a core, central around which the thread is wound, which means that the bobbin is', constituted by a block of thread comprising only thread.
In. ordinary shuttles used on weaving machines, a hinged cover is used, the free end of which is blocked by a spring latch so that, once the bobbin has been introduced into the shuttle, it cannot, during weaving, -work loosely.
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Shuttles used with such a hinged cover normally have grooves therein generally having the shape of sawtooths so that the cane which fits exactly in the recess which receives it is firmly held. when enclosed by the above hinged cover. So the bobbin cannot move during weaving. It will be understood that initially the bobbin completely fills the cavity of the shuttle but that, as the bobbin thread is gradually used, the latter becomes shorter.
For this it is common practice to orient the saw teeth on the inside of the shuttle so that they prevent movement of the bobbin towards the end through which the thread is pulled since it is obvious. that this part of the shuttle is the one which offers the most room for the movement of the can.
When using a shuttle of this type, the bobbin is held firmly in place, and when the thread is pulled from the bobbin it has a suitable tension such that loops of thread do not slip out completely forming defects in the fabric, The main objections that can be made to a shuttle of this type are: firstly the difficulty due to the opening of the cover and the installation of a new can with a loom ordinary, not automatic; secondly, the practical impossibility of opening the cover, of fitting a can and of closing the cover automatically on a fully automatic loom having a can change device, for example of the type described in the patent English No. 489.891.
The present invention relates to a shuttle capable of satisfactorily weaving without the use of a hinged cover. One side of the shuttle is left open so that the can can be pulled out.
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place without having to unlock a spring. more or less hard, open a cover, place a new cane, close the cover and relock the spring.
To achieve this, the shuttle object de'la present invention is provided at least on one side and preferably on both sides of a device for holding the can comprising a series of blades or spring loops directed inwardly. , placed diagonally and can be pushed back when inserting the can; as the thread is used the blades or loops again spring outwards behind the bobbin and thus act as flaps to hold the bobbin against one end of the shuttle while preventing it from moving in reverse.
The invention also includes a spring can retainer suitable for use on ships; it has a coil spring flattened on one side or a series of leaf springs carried by a plate which can be attached to one side of a shuttle open at one end, in a position such that the leaves or loops / springs are prominent tabs directed in such a way that they allow the can to be pressed into the shuttle and to move axially therein to one of its ends, but preventing any movement in the opposite direction of the can in the shuttle.
The other characteristics of the invention will be described below.
The shuttle object of the present invention has an internal shape such that it is large enough to generally receive on its two sides a coil spring having a flattened face or its equivalent consisting of a series of leaves, or predominant loops which can be compressed laterally. Preferably at least one of the spring can retainers should be positioned so that when a can has been inserted the plane of the can.
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pressure between the retainers on either side passes over the axis of the can, This helps to prevent lifting of the can by pulling it out of the shuttle.
Each side of the shuttle must be cut to fit a metal plate with folded edges at the top and bottom; moreover, the flattened parts of the coils of the springs, spirals must adapt to the folded edges and be fixed at intervals to the plate itself, leaving the remainder of each coil more or less wedge-shaped, s '' move towards the inside of the shuttle. Screws that hold large nuts can secure the springs and metal plates to the sides of the shuttle.
It is thus possible to use instead of the coil springs flat leaf springs consisting of a series of leaves of suitable section or a series of suitably inclined spring loops placed on a base part or directly on the wall of the same. shuttle,; it is also possible to use resilient tongues of another resilient material such as rubber.
..While the bobbin thread is unwound, the loops or leaves of the springs which have been deflected laterally spring up and straighten out when released; this results in such a controlling effect of the open end of the bobbin from which the thread is withdrawn that the exit of loops of thread which would give imperfections in the fabric is avoided.
At one end of the shuttle, preferably at the end through which the thread passes, a few bristles can be placed in place of the spring coils, on one side only, to aid in the tensioning of the thread. It is also possible to place bristles at the other end of the shuttle on one side or on both sides to exert a substantial action on the last part of the bobbin which may comprise a relatively small number of
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turns of thread and which would otherwise tend to sag during the last period of use of the can.
One can fix in the shuttle a part intended to receive the conical end of the can, this part having for example serrations in a conical cavity and a lateral slot to allow the introduction of the sensitive part which controls an automatic mechanism of. food in cans. It is also possible to bring the leaves or spring loops or their support closer to the axis of the shuttle at the end which has received the conical end of the can, it is still possible to mount on a hinge and urge towards the interior. a part of the support of the spring leaves or loops,% or% coci for the same purpose.
According to the invention, it is possible to use a shuttle having springs of the type described on one side only, the other side comprising grooves in the wood or the body of the shuttle, so that the springs on one side press the can into the grooves on the other side. which avoids its displacement. In addition, one side of the shuttle may be edged with an elastic or friction material having the same effect as the above grooves.
The accompanying drawing shows a number of embodiments of the present invention.
On this drawing :
Fig. 1 is a plan view of a shuttle to which the invention is applied; 'Fig. 2 in, is a side view;
Fig. 3 is a section on 3-5 of FIG. l;
Fig. 4 is a view similar to FIG. 1 showing a variant;
Fig. 5 is a perspective view of the part receiving the conical end of the can;
Fig. 6 is an end view with -partial section
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the spring holder of a can;
Fig. 7 is a view thereof in partial section;
Fig. 8 in -is a front view;
Figs. 9 and 10 are variants of FIGS. 7 and 8;
Figs. 11 and 12 and fig. 13 and 14 respectively are further variants of FIGS. 7 and 8.
Fig. 15 is a plan view of a shuttle showing an alternative arrangement of the spring supports of a can;
Fig. 16 is a partial plan view of a shuttle constituting another variant;
Fig. 17 is a plan view of a shuttle having a spring device for holding the bobbin, device of the type shown in FIGS. 13 and 14.
Fig. 18 is a section on 18-18 de'la fig. 17.
Fig. 19 is a plan view of a shuttle showing a variant relating to the arrangement of the spring support.
'Reference is made first of all to FIGS. 1, 2 and 3 on which the shuttle 50 shown has helical springs 20 partially flattened and mounted on the plates 21 fixed on either side by the screws 30, constituting the device for holding the bobbin. ; the spring loops are directed inward and form a certain angle; are at a certain distance from the end of the shuttle where the orifice 22 is made for the passage of the wire. The can 23 in this case is at its conical end at a certain distance from the eye 22; it is held between the springs 20 which, with their plates 21, are folded inwards at this end of the shuttle, as can be seen in fig, 1.
In this case, the thread 24 is taken directly from the base of the can 23 and passes through a set of sockets 44 before reaching the eye 22. The can 23 is shown. partially used in fig. 1 ', but the can is held against the left end of the shuttle despite its sudden starts and stops at its ends.
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racing moths; the spring loops 20 allow movement in one direction but prevent movement in the other direction.
The can 23 compresses the 'spring coils when
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- that it is put in place, but as the wire is used, each turn in turn straightens up as
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shown; this device acts as an olap8t which in this case prevents movement of the can towards the end of the shuttle where the eye 22 is located.
Figure 4 is a variant in which the wire
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23 passes through the hollow axis of the can 23 to 'reach' its conical end and the eye 22 of the shuttle 50. In this case, the springs 20 are directed in the opposite direction so that they tend to hold the bobbin at the end of the nearest shuttle, from eye 38, the thread unwinding at the rear end of the bobbin4 and. pas = sant by its hollow axis as indicated.
The shuttle 50 'shown in Figures 3 to 4, - is of the suitable type used on a self-changing loom.
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matics of cans; we see on. Figure 3 "that for the holding of the can, the spring 30 placed on the uppermost side of the shuttle is located higher than the other holding spring, such that the plane in which acts the pressure between the two sets of spring loops 20 passing well above the axis of the can 23.
As a result, the can is held firmly to the bottom of the shuttle and has no tendency to come out. As shown in Figure 2, the shuttle carries. an opening at 25 through which a sensitive member enters the shuttle in the case of an automatic can changing machine, this sensitive member is stopped at the end of the stroke to determine whether the can is on the point of being exhausted or not, and it causes the can change mechanism to operate when it does not encounter any opposition in the feed as a result of a test.
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Instead of or in addition to the approach of the springs in the vicinity of the conical end of the can as seen in Figures 1 to 4 ,, we can provide a part placed in the shuttle and intended to receive the end having the can. Such a part is shown in perspective at 26 in Figure 5. It has a conical cavity with circular serrations shown at 27, and a slot 28 which can be placed opposite the opening
25 intended for the sensitive member so as to allow this sensitive member to come against the front end of the canette in the part 26. The latter is fixed by screws passing through the orifices 29, on the side of the shuttle. o is placed the front end of the can.
Figures 6, 7 and 8 show a form that can be given to the helical spring 20, and a method of fixing the latter on its support 21. The turns of the spring have the ferme'rerepresented in these figures so as to form the obstruction. - rounded V-shaped keys each having a more or less flattened base, the bases of the loops being framed by the steel plate 21, the edges of which are folded upwards and surround the shoulders of the loops. To better maintain the loops, tabs 31 may be formed in the middle of the plates 21 at certain intervals, folding over the bases of the nearest loops, as seen in Figures 7 and 8.
It is also possible to use, instead of the continuous coil spring held on a steel plate and shown in Figures 6 to 8, a series of separate loops, suitably mounted on a plate. Figures 9 and 10 show an arrangement of this kind in which the plate 32 is pierced with a series of holes which receive the ends of the metal loops 33 which can be fixed, for example, by riveting, welding or soldering in the holes. of plate 32; , this gives spring loops substantially similar to
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coil spring loops 20 of Figures 6 to 8.
A further variant is shown in Figures 11 and 12 in which separate spring blades 54 in angles are riveted at 35 / eg to a plate. assembly 56.
Each leaf spring forms a tab roughly equivalent to a loop of coil spring 20.
Figures 13 and 14 show an alternative in which the rubber tabs are used instead of the buckles or re-knives. In this case, a rubber band 37 is molded with protruding tabs or blades 38 making a certain angle with the face of the band; a metal plate 39 'having oblique slits, fits above the rubber band, the tabs 38 passing through the slots, as seen in FIG. 14. The rubber tabs 38 act little by little. almost the same way as the spring loops or tabs already described.
In any case, it is obviously the metal plate.
(21 in figures 6, 7 and 8; 32 in figures 9 and 10; 36 in figures II and 12, and 39 in figures 13 and 14) which serves to fix the device on the wall of the shuttle in position correct to hold the can as shown for example in figure 3. The metal plates are
30 fixed for example by means of screws / penetrating into the walls of the shuttle as seen in Figures 2 and 3.
FIG. 15 is a view similar to FIG. 1 showing a shuttle in which one of the plates 21 carrying the spring tongues 20 has a part 40 mounted on a hinge at its end situated on the side where the can arrives; this part 40 is urged inwards by a leaf spring 41.
When the bobbin is introduced into the shuttle, part 40 is pulled back by the bobbin towards the wall of the shuttle, 'but when the thread is used on the front tapered part of the bobbin, the bobbin part 40
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can come back inwards under the action of the spring 41 which presses the front part of the can against the buckles 20 on the other wall of the shuttle, which holds the tapered end firmly as long as it is not unrolled.
In any case, it is not essential that the bobbin be hand held attached to either end of the shuttle while the thread is unwound from a base of the bobbin. The yarn may be picked up from a base of the bobbin so that it moves towards one end of the shuttle, for example the end carrying the yarn exit port, this movement occurring as a result of the impact. of the shuttle at its stroke ends.
Figure 16 shows a part of a shuttle arranged for use in this manner. The spring loops
20 are directed towards the exit end of the thread, while the thread 24 unwinds from the base of the bobbin which is closest to this end 22. The bobbin 23 is shown with its thread partially used, and loops - springs 20 open along the tapered portion of the bobbin as its base rises towards the exit end of the shuttle thread. A ring 42 holds the base of the bobbin in place in the shuttle as the thread is unwound.
Figures 17 and 19 are plan views of shuttles provided with rubber tabs on their walls, tabs of the type shown in Figures 13 eq 14. In FIG.
17, the tabs 38 are directed away from the exit end of the shuttle thread while the tapered portion of the bobbin is disposed towards the end opposite to that through which the thread passes. ; the thread 24 is unwound directly from the base of the bobbin. The tabs 38 are straightened.
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feels behind the base of the bobbin when the thread is unwound.
In figure 19, the tabs 58 are directed towards the end of the shuttle where the thread outlet eye 22 is located, and the front part 23 of the bobbin is directed towards this end, the thread 24 unwinding from the inside. hollow- of the can and -through its front end. 'In each of Figures 17 and 19 there is shown a part like 26 in Figure 5 receiving the conical end of the can and holding this end. 'This part . 26 is fixed by screws 45 placed at its angles and penetrating into the shoulders of the shuttle. In figure 19, the slot 28 is placed at the top to allow the passage of the wire 24 in the direction of the eye-22 , and the opening 25 allowing the control member to pass is placed behind the part 26.
In all the examples shown, bristles such as 44 are arranged in the shuttle near the end. through which the wire passes to reach the eye 22; are intended to control the passage of the thread in the direction of the eye, and to exert a certain force to maintain a certain tension of the thread. Although the shuttles described have been designed primarily for use on automatic looms with a can change mechanism, the same types of shuttles can obviously be used when the cans are placed by hand.
The spring-loaded can holder devices are preferably placed on either side of the shuttle, but it is also possible to use such devices placed on one side only of the shuttle. ,, generally on the more side. high, in particular if the wall of the shuttle located on the other side is serrated or provided with a shoulder or of a material exerting a certain friction or elastic tending to oppose the movement of the can in the direction of the exit.