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. " Durcissement de a surrace (Les pièces en matai. ".
L'invention concerne le durcissement de la surface des pièces en métal et eonsiste dans un perfectionnement ou une va- riante du procédé faisant l'objet de la demande de brevet dé- posée par la Demanderesse, ce même jour et ayant pour titre : " Durcissement de la surface des objets en métal ".
Cette demande de brevet précitée a pour objet un procédé de durcissement d'une surface ou d'une portion de surface lo- callsée dtune pièce en métal, qui consiste à diriger la.chaleur à haute température sur elle, à faire tourner simultanément la pièce autour d'un axe normal ou sensiblement normal à la sur- face ou à la portion de surface, de façon à faire prendre à peu près en même temps @ la totalité de la surface ou à la por- tion de surface une température déterminée et à refroidir la surface chauffée.
Fin faisant tourner la pièce pendant qu'elle subit l'aotion de la chaleur, toutes les parties de la surface à chauffer sont élevées simultanément à la température voulue, en réduisant ainsi au minimum le risque de déformation et de criques susceptibles de se produire lorsque des zones succes- sives sont chauffées progressivement suivant les procédés an- térieurement appliqués.
Lorsqu'on traite thermiquement une surface ou une portion de surface de chacune des pièces d'une série suivant une, autre caractéristique de la demande de brevet précitée, on monte les pièces à une certaine distance l'une de l'autre, on imprime un mouvement de translation relatif aux pièces et à une source de chaleur à haute température de façon à faire subir à chaque pièce successive l'action de la chaleur à haute température pendant une période d'une durée déterminée et on imprime à cha- que pièce un mouvement de rotation autour d'un axe normal ou sensiblement normal à la surface ou à la portion de surface à chauffer, pendant qu'elle subit l'action de la chaleur à haute température.
L'installation, décrite spécialement dans la demande de brevet pr6oit6ee et servant à effectuer le durcissement super- ficiel d'une série de pièces semblables comporte un transpor- teur avec plusieurs dispositifs de support rotatifs de la piè- ce, destinés chacun à recevoir une pièce à.
traiter thermique- ment, le transporteur recevant un mouvement intermittent de fa- çon à amener chaque dispositif de support de la pièce succes- sivement en face d'un dispositif distributeur amenant la pièce dont la surface doit être durcie au dispositif de support, puis
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en face d'un dispositif de traitement thermique dirigeant la chaleur à haute température sur la surface à chauffer et un dispositif faisant tourner le support pendant que la pièce su- bit l'action de la chaleur, si on .désire tremper la surface chauffée, le dispositif de traitement thermique peut comporter un dispositif de chauffage et un dispositif de trempe faisant sortir un courant du fluide de trempe et monté à une certaine distance du dispositif de chauffage, de façon que,
lorsque le transporteur avance en partant du dispositif distributeur, la pièce subisse d'abord l'action du dispositif de chauffage, puis à la suite d'un autre mouvement du transporteur, la surface chauffée subit l'action du fluide de trempe. On peut aussi uti- liser un dispositif de traitement thermique consistant dans un dispositif de chauffage et de trempe, combiné de façon à former un enserible monobloo et, dans ce cas, le transporteur reste im- mobile pendant une période d'une durée suffisante pour que les opérations de chauffage et de trempe puissent s'effectuer au même poste.
L'installation de ce type convient principalement au trai- tement de pièces de dimensions relativement faibles, telles que les têtes de boulons, les vis de réglage de poussoirs et les percuteurs, ainsi que les surfaces annulaires telles que les an- neaux de roulement à billes et les petites couronnes dentées.
Dans le cas de pièces de plus grandes dimensions, telles que les couronnes de démarreurs de moteurs à combustion interne, les oouronnes pleines ou dentées, ou les bandages, dont le diamètre moyen de la surface plane de bout à tremper peut atteindre un mètre ou davantage, on a constaté qu'il était généralement plus commode de monter la pièce à rotation autour d'un axe fixe et de déplacer la source de chaleur à haute température à proximité et par rapport à la pièce rotative plutôt que de faire mouvoir la pièce par rapport à la source de chaleur.
Suivant l'invention, le procédé de durcissement superfi- ciel d'une surface sensiblement plane faisant l'objet de la de- mande de brevet précitée est modifié en montant la pièce à ro- tation autour d'un axe fixe situé au centre de la surface à tremper et se dirigeant à peu près normalement à cette surface, en déplaçant à proximité de la surface une source de chaleur à haute température, élevant la température de la surface au moins au point critique et en faisant tourner la surface autour de l'axe central à une vitesse telle que la tonalité d'une zone superficielle annulaire soit chauffée à peu près uniformément au moins au point critique et en refroidissant la surface chauf- fée, de façon à lui faire acquérir une structure de trempe.
Le mouvement de la source de chaleur à haute température à proximité de la surface peut être réalisé en établissant auto- matiquement l'arrivée du fluide de chauffage et la durée 'de 1' arrivée de ce fluide peut être déterminée automatiquement sous la commande d'un dispositif de minuterie.
Dans le cas où l'opération de refroidissement comporte l'action d'un fluide de trempe sur la surface chauffée, l'écoule- ment du fluide de trempe peut être établi automatiquement, une fois interrompue' l'arrivée du fluide de chauffage et la durée de 1'écoulement du fluide de trempe peut être déterminée auto- matiquement sous la commande d'un dispositifde minuterie.
Le fluide de trempe peut être amené sur la surface chauf- fée par un dispositif de trempe dont la construction est combi- née avec celle de la source de chaleur à haute température et le dispositif de trempe avec la source de chaleur à haute tem- pérature peut être éloigné automatiquement du voisinage de la
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surface en cours des traitement lorsque lt0coulenent du fluide de trempe a cessé.
.. -la chaleur à haute température peut provenir de la com- bustion d'un combustible'gazeux, tel qu'un mélange d'oxygène et d'acétylène, ou de l'énergie électrique. Dans le premier cas, on peut employer un brûleur du type annulaire, comportant une série annulaire de jets disposés de façon à venir rencon- trer la surface, chacun d'eux étant dirig6 à peu près parallè- lement à l'axe passant par le centre de cette surface. Lorsque l'énergie électrique sert à fournir la chaleur à haute temp- rature, on peut disposer une série d'inducteurs de forme appro- priée alimentée par un courant à haute fréquence au voisinage de la pièce de façon à faire passer une série de courants de chauffage localisés dans la portion de la surface à tremper.
Quoique l'action de chauffage de chaque jet ou inducteur soit localisée, on empêche qu'il existe'un gradient de température dans l'espace qui sépare les jets ou inducteurs successifs en faisant tourner la pièce. La vitesse de rotation dépend de la distance qui sépare, les jets ou inducteurs successifs et est dtautant plus grande qu'ils sont plus espacés. Il n'est pas né- cessaire de faire tourner la pièce à une vitcsse supérieure, à oelle qui donne lieu à un chauffage uniforme et la vitesse mi-
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nim.um per.:.l,>ttt-ut d'arriver à ce résultat peut être facilement déterminée au moyen d'un échantillon d'essai.
Le procédé de l'invention peut tre nis en pratique au moyen d'une, machine comportant en combinaison un support rota- tif, de la pièce, une source de chaleur à haute température,' chauffant la surface annulaire en plusieurs points simultané- ment, :un dispositif de support de la source de chaleur à haute
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température et un dispositif de commande, en liaison de f onc- tionnement avec le dispositif de support et amenant la source de chaleur à haute température automatiquement au voisinage de
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la surface, au oOEw1encement de l'opération d2 trenpe superfi- cielle et éloignant la source de chaleur à haute température de la surface une fois l'opération de trempe superficielle ter- minée .
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Le dispositif de commande peut consister dans un mécanos- me' comportant un dispositif réglant la période de chauffage de façon à commander automatiquement la commencement, la durée et la fin de l'arrivée du fluide de chauffage à la source de cha- leur à haute température.
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La source de chaleur à haute température peut @tre combo- née avec un dispositif de trempe alimenté avec un fluide de trempe et le dispositif de commande peut comporter un disposi-
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tif réglant la période de trempe,'de façon à commander automa- tiquement le ooomenoement, la durée et la fin de l'Jcou10TIent du fluide de trempe.
La. source de chaleur à haute température peut consister
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dans un brûleur annulaire à tuyères multiplas, alimenté par un mélange de gaz combustible et d'oxygène par l'intermédiaire de tuyaux d'alimentation contenant des soupapes ;ctionnées par des soléndides et fonctionnant sous l'action de mécanismes à relais commandés par le dispositif de réglage de la période de chauf- fage.
Un dispositif peut servir à introduire dans la zone de combustion du mélange de gaz combustible et d'oxygène une cer- taine quantité d'air comprimé amené par un tuyau contenant une
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soupape actionnée par un solénolde et commandée par le disposi- tif de réglage de la période de chauffage.
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Four traiter their'iquer.en.t une série de pièces semblables, il est avantageux de prévoir deux ou plusieurs postes de traite- nen-t ther,--iqua, comportant chacun son support rotatif, de façon qu'une pièce traitée sur un support puisse être'remplacée par
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une pièca non traitée, pendant que la pièce portée par l'autre support est en cours de traitement, la source de chaleur à hau- te température se déplaçant d'un des postes dans l'autre après
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la fin de chFiue cycle de traitement thermique.
'tne nachinp construite et destinée à fonctionner suivant l'invention est décrite ci-après à titre d'exemple, avec le dessin ci-joint à ltappui, sur lequel :
La figure 1 est une élévation latérale avec coupe de la machine.
La figura 3 est une élévation par derrière de la machine.
La figure 3 est une vue en perspective à plus grande é-
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chelle d'une rorcre de réalisation à titre d'exemple d'un dispo- sitif du chauffage et de trempe combiné à monter sur la machine.
D'une manière générale, la machine consiste dans un bâti F sur lequel se trouve un support rotatif J, sur lequel on pose
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la pièce ',l avec la surface annulaire S à tremper en haut; un dispositif de traitement thermique H, un dispositif M supportant, rapprochant et éloignant le dispositif H du voisinage de la sur-
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face S et un dispositif de cormancle C en liaison de fonctionne- ment avec le dispositif de support M et réglant le mouvement périodique du dispositif H par rapport à la pièce W.
En détail, le bâti F est une construction soudée se compo- sant de plaques latérales 10 et d'une plaque de montage trans- versale 11 sur laquelle est fixé un coussinet 12 dans lequel est
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monté 1'é%ra 13 du support y. L'arbre 13 est reuni par ltinter- médiaire d'un aëoouplenent 14 et d'une transmission de réduc- tion lu à un moteur 16, qui est supporté par des bras 17 fixés sur la surface inférieure de la plaque de montage 11.
Le dispositif de traitement thermique H, qui est repré- senté sur la figure 3, est une forme de réalisation à titre d' 'exemple d'un dispositif permettant d'effectuer le chauffage et la trempe nécessaires de la surface annulaire S. Ce dispositif fait l'objet de la demande de brevet anglais N 13 975/44'du 21 juillet 1944 et ne fait pas partie de l'invention. La des- cription donnée ci-après de ce dispositif a pour but de facili- ter la compréhension des opérations et de la manière dont la
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machine décrite ci-après fonctionne.
Ce dispositif oomporte un brûleur du type annulaire B avec une rangée annulaire de tuyères 1F et des dispositifs de trempe annulaires conoentriques q avec orifices d'écoulement 0 inclinées mutuellement vers la zone de la surface S sur laquelle les flammes de chauffage provenant des tuyères N sont projetées. Le brûleur B est -alimenté par un
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mélange d'oxygène et d'un gaz combustible tel que ltaoétylène, par plusieurs tuyaux 18 provenant d'un élément distributeur D,
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qui comporte un canal'"de passage du gaz 19, communiquant avec une chambre de mélange 2û qui reçoit les-iléments gazeux par des tuyaux souples séparas il, 2.
Le tuyau 21-communique, par l'intermédiaire dtune soupape 2roommandée par un solénoide, avec une source d'oxygène sous pression et le tuyau 22, par 1' intermédiaire d'une soupape 24 commandée par un solénoïde, avec une source de gaz combustible. Les solènoides des soupapes 2 et 24 reçoivent du courant par l'intermédiaire de relais loges dans un coffret 5 et l'arrivée du courant au aolénoide étant commandée par ua7Iispositif de minuterie, non représenté.
Les dispositifs de trempe q qui communiquent entre eux par des tuyaux 26 sont alimentés par un fluide de trempe tel que
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l'eau froide, l'huile ou l'air, par 1tinterre0diaire de tuyaux 27 raccordés à l'élément distributeur D, auquel le fluide ar- rive par un tuyau d'admission 28, aboutissant à une chambre de distribution - 29, -. réunie aux tuyaux 27 par des canaux de passa- ge 30. Le tuyau d'admission 28 communique par l'intermédiaire
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d'un'tuyau flexible 3., d'un tuyau 32, dtune soupape 33, cora- mandée par'un soléno3e et du tuyau%4 avec une source de flui- de de trempe, telle que par-exemple ITeau de la distribution ou une pompe de circulation.
Etant donnée la quantité de chaleur dégagée lorsque le dispositif de chauffage H fonctionne, on a constaté qu'il y avait lieu de prévoir le refroidissement des tuyaux à gaz 18.
On arrive à ce résultat en enroulant autour de chaque tuyau, en hélice, un tube 35 de petit diamètre et de faible épaisseur alimenté avec un fluide de refroidissement tel que de l'eau
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froide, provenant d'un distributeur 36 monté sur l'élénant dis- tributeur D, le fluide de. refroidissement arrivant dans le dis- tributeur 36 par un tuyau d'alimentation 37 commanda par un ro-
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binet et sortant parh'autreaxtrémité de chaque tube en 11611c<:- 35 par un orifice de sortie 38.
Pour rendre. le dispositif de chauffage H rigide, le dispo-
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sitif de trempe intérieur g est fixé sur une plaque de renforce- ment 39 au moyen de pattes 40 et la plaque 39 est maintenue au centre par une colonne 41 qui se visse dans"T' élément distribu- teur D.
L'élément distributeur D sert également d'élément de suspension du dispositif H et est fixé sur le dispositif de support M au voisinage de son extrémité extérieure. Le dispositif de support M comporte un bras en porte-à-faux 42 en une seule pièce avec un support transversal 43 monté sur une colonne 44, suppor- tée par un pied 45 fixé sur le bâti F. Le support 43 comporte
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à l'intérieur un-eorou 46 qui se visse sur una vis'*33.reotrioe 47, disposée àu centre de la colonne 44. La vis directrice 47 est réunie à son extrémité supérieure, par un accouplement 48
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et une transmission, de réduction 49 à un moteur 50 cO8ndant le mouvement d'avance et monté sur un châssis 51 supporte par
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la oolonne 44.
Le moteur 50 est du type r4versW1e et, suivant le sens de rotation, le support 43 et avec lui, le bras 42, et
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le dispositif de chauffage H montant en s'éloignant ou seras- prochent de la pièce W sous l'action de la vis directrice 47.
Etant donné que le poids total du support 43, du bras 42,-au
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dispositif de traitement thermique H et àes%ivers tuyaux d'ali- mentation de ce dispositif est porté par la vis directrice 47, celle-ci comporte, à son extrémité supérieure, un contre-éoiiôu 52 et un coussinet de butée 53.
Le circuit de commande"3'u moteur 50 comporte deux inter- rupteurs 'à fin de course 54 et 55 qui sont disposas de façon que lorsque le oourant arrive dans le moteur, l'interrupteur de fin de course 54 étant fermé, l'induit du moteur 50 fait tour- ner la vis directrice 47 dans le sens faisant descendre le dis-
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positif de support 1 ele dispositif de traitement thermique H vers la pièce, tandis que lorsque l'interrupteur de fin de course 55 est fermé, l'induit tourne en sens inverse en faisant
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monter le dispositif H et l'éloignant de la pièce W.
Les inter- rupteurs de fin de course 54, 55 sont portés respectivement par des bras 56 et 57 montés à oou'11'sse sur une barre verticale 58 qui sert également de guide à deux pattes 59, 60 en saillie .sur le support 43 et comportant respeotivement'Tes poussoirs 61, 62.
Lorsque le support 43 est dans sa position la plus élevée, le
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poussoir 51 est en contact aveo l'interrupteur de fin de course 54 et le ferme, tandis que le poussoir 62 ferme l'interrupteur de fin de course 55 lorsque le support 43 est dans sa position la plus basse, leispositif de traitement thermique E étant au voisinage immédiat de la pièce W, connue l'indique la figure 1.
Les propriétés de chauffage des flammes sortant des tuyè- res N peuvent être améliorées en faisant arriver de lair com- primé dans la zone de combustion. L'air comprimé arrive par une soupape 63, commandée par un solénoide et un tuyau 64, dans un tuyau annulaire 65 comportant une rangée d'orifices de sortie dirigés vers la zone de combustion. Le tuyau annulaire 65 est supporté par des calonnettes réglables 66 reposant sur la- pla- que 11. Une flamme pilote peut servir à énflammer les gaz sor- tant par les tuyères N lorsqu'on fait descendre le dispositif de traitement thermique E au voisinage de la pièce W, un tuyau 67 commandé par une soupape servant à cet effet.
Le liquide sortant des dispositifs de trempe Q ou par les orifices de sortie du liquide de refroidissement 38,'sort de la machine par un tuyau d'évacuation 68 d'où il peuts'écouler à l'égout ou être ramené au moyen d'une pompe non représentée dans les tuyaux 34 ou 37.
L'énergie électrique. servant à faire fonotionner la ma- chine arrive par un câble 69, connecté par l'intermédiaire d'un distributeur 70, à des interrupteurs montés sur un tableau de distribution 71 et aux éléments électriques qui comportent le dispositif de commande C qui, ainsi qu'il est décrit ci-dessous, fait fonctionner successivement les soupapes commandées par des solénoldes et la fermeture et l'ouverture des Interrupteurs des moteurs 16 et 50.
Le tableau de distribution 71 comporte un in- terrupteur principal 72 mettant en train le fonctionnement au- tonatique de la machine, un interrupteur de coupure.73 provo- quant l'arrêt de la machine en un point quelconque du cycle, un interrupteur du courant de gaz 74 faisant fonctionner indépen- damment les soupapes à gaz actionnées par des solénoides 23, 24 permettant de vérifier la pression et les proportions des- 916-- ments gazeux alimentant le brûleur B, un interrupteur 75 faisant fonctionner indépendamment la soupape de trempe 33, actionnée par un solénoìde et permettant de vérifier l'écoulement du flui- de- de trempe dans le dispositif de trempe Q,
un interrupteur 76 faisant fonctionner indépendamment la soupape à air comprimé 63, un inter rupteur 77 commandant indépendamment l'arrivée du courant au moteur 16 et un interrupteur 78 commandant indépen- dament l'arrivée du courant au moteur devance 50. -il doit être bien entendu que les interrupteurs précités 74 eT-78 ne'servent qu'à faciliter le réglage des divers éléments avec lesquels ils sont combinés et ne sont pas actionnés pendant le"fonationne- ment normal de la machine qui, une fois l'interrupteur princi- pal 72 fermé, s'effectue d'une manière complètement automatique, ainsi qu'il est décrit ci-dessous*
Au moment du démarrage,-la pièce ? étant montée sur le- support J, le support 43 se trouve dans *sa position la plus éle- vée,
le dispositif de Traitement thermique E étant dégagé de la pièce et le poussoir 61 en contact avec l'interrupteur de fin de course supérieure 54 et le fermant. La-position d l'inter- rupteur de fin de coursa inférieure 55 a été réglée antérieure- ment de façon que lorsqu'il est fermé par le contact du-poussoir 62, les tuyères N du brûleur se trouvent à la distance qui con- 'vient de la surface S pour obtenir l'effet de chauffage maximum.
On ferme alors l'interrupteur principal 72 et le moteur 16 de commande du support fait tourner la pièce et la moteur 50
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Pavanée fait tourner la vis directrice 47 en faisant .ainsi .descendra le-dispositif de traitement.thermique H jusque ce ouïs 1''interrupteur de fin de course inférieure 55 soit fermé.
Puis le moteur 50 s'carrêtee et les relais du dispositif de com- mande C fonctionnent de façon à ouvrir la soupape à gaz combus- tible'24 et la- soupape à air comprimé 63. Le gaz sortant par les tuyères N'est allumé-par la flammé'pilote 67 et en même temps un dispositif de'réglage de l'écoulementdu gaz, antéri- eurement réglé conformément à la période de chauffage nécessai- re, entre en action. Aussitôt après, la période étant détermi- par un relais à retard du dispositif de commande C, la sou- pape à oxygène 23 s'ouvre, de façon à faire arriver un mélange de gaz combustible et d'oxygène aux tuyères M et à former une flamme de chauffage de forte intensité.
Du fait do la multipli- cité des tuyères et du mouvement de rotation de la surface s, on réalise un chauffage rapide et uniforme de la totalité de la pièce annulaire à traiter. Bien entendu, si la zone annulai- re à traiter a une assez grande largeur, on peut employer un brûleur .comportant deux ou plusieurs rangées concentriques de tuyères.
Au bout d'une période de chauffage déterminée par le ré- glage de la minuterie de commande de l'écoulement du gaz, la soupape à oxygène 23 se ferme et immédiatement après, la soupape a gaz, combustible 24 et la soupape à air comprima 63. La fermeture des soupapes 23 et 24 étant successive, les retours. de flamme qui pourraient se produire si les soupapes,se, fermai - ent simultanément sont impossibles.
Une fois l'arrivée des gaz de chauffage interrompue, la soupape de trempe. 33 s'ouvre de façon à faire sortir le fluide de trempe par les orifices 0 et à terminer ainsi l'opération de trempe, S'il s'agit d'obtenir une surface complètement trempée,la soupape de trempe 33 est disposée de façon à s'ouvrir en marne temps que lesgaz de* chauf- fage sont coupes, mais dans certains cas il est avantageux pour obtenir une surface trempée à une plus grande profondeur et moins-fragile, d'intercaler une pause entre les périodes de chauffage et de trempe et ce résultat peut être obtenu en in- troduisant dans le dispositif de commande 0 un relais à retard, de préférence réglable,
et intercalant une pause entre le mo- ment où cesse le chauffage et celui où le solénoide de la sou- pape de trempe reçoit du courant.
La durée de la trempe est commandée par une seconde ninu- terie faisant partie du dispositif de commande C et une fois la période de trempe terminée, la soupape à solénoide 33 fonc- tionne de façon à interrompre l'arrivée du fluide de trempe, le moteur de commande du support 16 s'arrête et le moteur d'avance 50 reçoit du courant, de facon à faire tourner la vis directri- ce 47 en sens inverse du mouvement provoquant 1 descente du support 43 et par suite le dispositif de traitement thermique H monte en dégageant la pièce W et le mouvement ascendant du support 43 continue jusqu'à ce que le poussoir 61 rencontre l'interrupteur 54 et provoque ainsi l'arrêt du moteur 50. On peut alors remplacer la pièce w par une autre et le cycle des opérations recommence jusqu'à ce qu'on ferme à la main l'inter- rupteur principal 72.
Pour accélérer le traitement thermique d'une série de piè- ces, on peut prévoir deux postes de traitement thermique com- portant chacun un support et son dispositif de commande, le bras en porte-à-faux qui porte le dispositif de traitement thermique oscillant autour de la colonne de support d'un poste à l'autre à la fin de chaque cycle de traitement thermique. Le traiterient
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thermique d'une pièce peut ainsi être exécuté pendant que l'on remplace la..pièce antérieurement traitée par une autre.
Le procédé et l'installation décrits ci-dessus peuvent servir d'une manière particulièrement avantageuse au durcisse- ment de la surface des couronnes de- démarrage des moteurs à com- bustion interne. Il a été de pratique courante jusqu'à présent de tremper la surface de ces couronnes dent par-dent, les 'Jets de chauffage et de trempe étant dirigés sur chaque dent dans - une direction plus ou moins radiale par rapport à la couronne.
L'expérience a démontré que pour certaines applications, il suf- fit de tremper la surface à l'extrémité d'attaque des dents, en laissant de préférence le reste de chaque dent à l'état tenace et ductile pour résister à l'effort qui résulte du contact à l'extrémité d'attaque avec le pignon du démarreur. Par suite, au lieu de tremper la surface de chaque dent sur toute sa lon- gueur dans le sens longitudinal, on fait agir la chaleur en bout sur la surface annulaire sensiblement plane comprenant les extrémités des dents de la couronne du démarreur a l'extrémité d'attaque, cornue l'indique la figure 3, en amenant ainsi les ex- trémités de toutes les dents à une température uniforme, supé- rieure au point critique et on les trempe ensuite.
Les dents d'une couronne de démarreur sont souvent chan- freinées à l'extrémité d'attaque pour faciliter la pénétration de la roue engrenant avec elle et dans ce cas la surface annu- laire à chauffer est partiellement conique au lieu dttre plane.
L'expression " surface annulaire sensiblement plane " doit être considérée comme désignant aussi ces surfaces coniques ainsi que d'autres surfaces qui, géométriquement, ne sont pas rigou- reusement des surfaces annulaires.