<Desc/Clms Page number 1>
WESTINGHOUSE ELECTRIC CORPORATION et INTERNATIONAL HARVESTER COMPANY, résidant respectivemetn à EAST PITTSBURGH et à CHICAGO ( E.U.A).
APPAREIL ELECTRONIQUE DE TRAITEMENT THERMIQUE.
La présente invention concerne un appareil pour le traitement ther- mique de pièces-métalliques. Plus particulièrement, la présente invention se rapporte à un appareil à commande automatique servant à soumettre une série de pièces métalliques à un cycle complet de traitement thermique afin de pro- duire sur la pièce traitée une surface trempée.
Le rapidité du traitement thermique par induction de pièces métal- liques est bien connue. En ce qui concerne le traitement de pièces à contours irréguliers telles que les engrenages, crémaillères et roues à chaîne, il est désirable de soumettre ces piièces à certains procédés de traitement nouveaux bien définis afin d'obtenir un article de qualité ayant une zone superficielle trempée à une direté déterminée. Un tel procédé est décrit dans le brevet bel- ge n .483.905 intitulé "Traitement thermique d'objets de forme irrégulière".
Un procédé du type décrit dans le brevet précité prévoit un certain nombre de postes de chauffage et de trempe, la pièce à traiter subissant un traite- ment à chaque poste. On conçoit facilement que dans un procédé de ce type le facteur temps est de grande importance et il faut donc produire un appareil qui amène les pièces rapidement et régulièrement aux postes, de manière à ob- tenir une pièce de trempe uniforme.
La présente invention a pour buts de procurer: un appareil de traitement thermique comprenant plusieurs postes de traitement, et un mécanisme de manutention, pour amener les pièces aux postes, le mécanisme de manutention amenant sans interruption les pièces au poste de traitement thermique, ce mécanisme comprenant un dispositif pour éjecter les pièces après traitement@s traintement; un appareil comprenant plusieurs postes de traitement thermique, avec un transporteur sans fin servant à amener les pièces à traiter à plusieurs postes de traitement thermique, le transporteur comprenant un mécanisme pour ' faire passer chaque pièce à traiter successivement dans un champ électromagné- tique produit à chaque poste;
un mécanisme de traitement thermique comprenant plusieurs postes de traitement thermique, chaque poste ayant une spire d'induction, un méca-
<Desc/Clms Page number 2>
nisme pour faire passer simultanément plusieurs pièces à traiter dans les spi- res inductrices,et un dispositif pour faire tourner les pièces à traiter dans chaque spire inductrice; un transporteur perfectionné pour faire passer les pièces à traiter dans un champ électromagnétique, le transporteur comprenant une série de ca- dres-supports mobiles servant à porter les pièces à traiter, et un mécanisme de type nouveau pour enlever les pièces traitées du transporteur; un appareil pour le traitement thermique de pièces métalliques, comprenant plusieurs spires inductrices et un dispositif pour créer un champ électromagnétique à l'intérieur des spires;
un appareil de traitement thermique ayant plusieurs spires inductri- ces alimentées sans interruption et des dispositifs réfrigérateurs pour refroi- dir les spires pendant un intervalle de temps précédant le moment où les pièces sont amenées dans les spires; plusieurs spires inductrices avec un dispositif pour créer un champ électromagnétique à l'intérieur des spires et une chambre de réfrigération ser- vant à refroidir chaque spire avant que celle-ci reçoive unepièce à traiter, la chambre réfrigérante s'écartant de la spire à la suite du mouvement de la pièce entrant dans la spire.
L'invention ressortira clairement de la description d'une forme d'exécution préférée de celle-ci, représentée à titre d'exemple aux dessins annexés, dans lesquels :
La figure 1 est une vue en plan d'un appareil de traitement ther- mique.
La figure 2 est une coupe prise pratiquement suivant la ligne 2-2 de la figure 1 et montrant plusieurs postes de traitement thermique.
La figure 3 est une vue de profil agrandie de certains postes de traitement thermique, dont des parties sont représentées en coupe, vue prise pratiquement suivant la ligne 3-3 de la figure 1.
La figure 4 est une coupe d'un poste de traitement thermique, pra- tiquement suivant la ligne 4-4 de la figure 1.
La figure 5 est une vue de profil de détail d'un mécanisme de com- .mande d'un transporteur sans fin, suivant la ligne 5-5 de la figure 1.
La figure 6 est une vue de profil de détail d'une partie du mé- canisme de commande du transporteur, pratiquement suivant la ligne 6-6 de la figure 1.
La figure 7 est une vue en coupe d'un mécanisme éjecteur pour trans- porteur sans fin, prise suivant la ligne 7-7 de la figure 1.
La figure 8 est une vue de détail d'un mécanisme de commande d'un dispositif d' éjection, prise suivant la ligne 8-8 de la figure 7.
La figure 9 est une vue de détail en coupe d'une partie d'un mé- canisme éjecteur prise suivant la ligne 9-9 de la figure 7.
La figure 10 est une coupe du bâti d'un appareil de traitement thermique, cette vue montrant un mécanisme de réglage et étant prise suivant la ligne 10-10 de la figure 1.
La figure 11 est une vue de face du mécanisme de réglage de la fi- gure 10.
La figure 12 est une vue vue en coupe prise suivant la ligne 12-12 de la figure 10.
La figure 13 est une vue schématique d'un circuit de trempe pour un appareil de traitement thermique.
La figure 14 est une vue schématique d'un dispositif à air compri- mé pour appareil de traitement thermique.
<Desc/Clms Page number 3>
La figure 15 est un schéma de circuit électrique pour l'appareil de traitement thermique.
Comme le montrent les figures 1 et 2, les références 1 à 11 inclu- sivement désignent une série de postes de traitement thermique disposés ho- rizontalement et écartés les uns des autres.
Les postes de traitement thermique 1 à 11 font partie d'un appa- reil de traitement thermique désigné dans son ensemble par la référence 20.
L'appareil de traitement thermique 20 est enclos par des tôles, 21 et 22, et 23 et 24, respectivement.
Postes de chauffage, de trempe et de revenu,
Gomme le montrent le mieux les figures 1 et 2, les postes 1 à 4 sont des postes de préchauffageo La station 5 est un poste de prétrempe et de chauffage haute fréquence. Le poste 6 est un poste de trempe servant à tremper les engrenages après le traitement thermique au poste de prétrempe. La réfé- rence 7 désigne un poste de soufflage et les postes 8 à 11 sont des postes de revenu ou de post-chauffage.
Les postes de préchauffage 1 à 4 et de revenu 8 à 11 sont pourvus chacmr d'une bobine d'induction ou spire 25. La spire inductrice 25,comme le montre le mieux la figure 4, est disposée-entre deux plaques verticales es- pacées 26 attachées rigidement au moyen de supports 27 à une partie du.bâti 22. Le poste de prétrempe 5, comme le montre le mieux la figure 3, comprend une- spire inductrice de pré-trempe 28. Un anneau de trempe 29 est placé im- médiatement en dessous et dans l'axe de la spire inductrice 28.
Une spire de trempe 30 est prévue au poste 6. On remarquera 'que les postes 6 et 7 n'ont pas de spires inductrices. Le poste 7 est muni d'un ajutage de soufflage 31.
Mécanisme transporteur
Le mécanisme transporteur porte la référence générale 35 et coin.- prend un transporteur sans fin 36 représenté le mieux aux figure 1, 2,3 et 4. Le transporteur sans fin 36 comprend une série de cadres-supports solidai- res entre eux 37. Chaque cadre-support 37 a une ouverture centrale 38 (voir figure 4) bordée par un épaulement annulaire 39. Chaque cadre-support 37 comprend aussi des supports latéraux 40 dépassant le cadre-support 37 vers l'extérieur. Les supports 40 servent à pprter des galets de guidage 41 rou- lant sur des voies- sans fin- 42. Gomme le montre le mieux la figure 1, les voies sans fin 42 sont de forme rectangulaire, les cadres-supports pouvant se déplacer le long du rectangle pour amener les pièces à traiter vers les postes de traitement thermique et pour les en éloigner.
Les voies sans fin 42 reposent sur des longerons horizontaux 43 (voir figure 4) et 43' (voir figure 7). Cha- que cadre-support comprend une pièce de guidage en forme de L dirigée vers le basµ±, une partie de celle-ci pénétrant dans une rainure 45 pratiquée dans la !foie sans fin 42. Comme le montre le mieux la figure 4, une plaque de protec- tion 46 recouvre le galet extérieur de chaque cadre-support et sert à empêcher tout mouvement vertical des cadres-supports par rapport aux voies 42.
Comme le montre le mieux la figure 4, le cadre-support 37 porte une roue dentée A. Le bord périphérique extérieur de la roue dentée A repope sur l'épaulement annulaire 39, la roue dentée A étant donc maintenue en face de l'ouverture centrale 38 du cadre-support 37. La roue dentée-A est de type clas- sique, avec un moyeu B à trou central C.
Comme- le montrent le mieux les figures 2 et 4, les cadres-supports sont reliés entre eux par une chaîne sans fin 47, chaque cadre-support étant attaché de manière appropriée aux maillons de la chaîne. La chaîne 47 passe sur des roues dentées 48, deux à chaque extrémité de l'appareil.' Lés roues dentées 48 tournent librement sur des axes verticaux 49.
Mécanisme propulseur.
La disposition du transporteur sans fin 36 et des cadres-supports mobiles 37 vient d'être décrite. Le transporteur sans fin peut se mouvoir
<Desc/Clms Page number 4>
dans le sens de la flèche indiquée à la figure 1. Chaque cadre-support 37 vient s'aligner verticalement à son tour avec chacun des postes 1 à Il. Les roues dentées portées par le transporteur viennent donc aussi se placer à leur tour en alignement vertical avec chaque poste. Un mécanisme propulseur est prévu pour que le transporteur vienne placer les roues dentées en face de chaque poste, chacune à leur tour. Le mécanisme propulseur porte la ré- férence générale 50. Gomme le montrent le mieux les figures 1, 2, 5 et 6, le mécanisme propulseur comprend un cylindre à air comprimé 51 monté sur une table 52 solidaire d'une extrémité du bâti 21.
Une tige de piston 53 sort du ' cylindre 51 et est solidaire d'un- piston 54 enfermé dans le cylindre. Le pis- ton 54 peut se déplacer dans les deux sens à l'intérieur du cylindre. Un cliquet 55 (voir figure 5), attaché à la tige de piston 53 au moyen d'un pivot 56, peut pivoter verticalement par rapport à la tige. Une lame de ressort 57 pousse normalement le cliquet 55 vers le haut dans un évidement 58 pratiqué dans la tige de piston. La lame de ressort 57 se trouve en contact avec une vis de réglage 59 solidaire du cliquet 55. Chaque cadre-support 37 a un tê- ton dirigé vers le bas 60, contre lequel l'extrémité du cliquet 55 vient bu- ter de manière à faire avancer le cadre-support par le mouvement de la tige de piston 53.
Comme le montre le mieux la figure 6, l'extrémité de la tige de piston 53 est pourvue d'un cliquet de position 61. Comme la description ul- térieure du fonctionnement le montrera, le cliquet de position sert à limi- ter le déplacement du transporteur pendant le mouvement de propulsion assuré par le cliquet 55, de manière que chaque cadre-support soit amené successive- ment d'un poste à l'autre, chaque cadre-support arrêté devant un poste se trouvant toujours en alignement vertical avec celui-ci.. Le cliquet de posi- tion 61 est fixé par pivot 62 à la tige de piston 53. Un ressort à lames 63 est normalement en contact avec une vis de réglage 64 solidaire du cliquet 61, le ressort 63 poussant normalement le cliquet 61 vers le haut.. Le cliquet 61 est muni d'un bec 65 qui sert de butée pour chaque têton 60 de chaque cadre support 37.
Le cliquet 61 est,de plus, pourvu d'une tringle transversale 66 en contact avec une plaque horizontale 67 rigidement fixée, à chaque bout, à une paire de tiges espacées horizontalement 68. Ces tiges 68 peuvent se mouvoir verticalement dans une paire de supports de guidage 69 fixés à leur tour à l'un des longerons 43- Un ressort 70 est glissé sur chaque tige 68 en- tre la plaque 67 et le support 69. Une plaque support 71, à travers laquelle les tiges 68 passent, est fixée à la face inférieure du longeron 43. Chaque tige 68 est terminée, à son extrémité inférieure, par une tête 72.
Deux balanciers 73 sont fixés par pivot sur une plaque verticale 74 attachée à la partie inférieure du longeron 43. Chaque balancier 73 a un point de contact 75 avec chaque tête 72 des tiges verticales mobiles 68. L'autre extrémité de chaque balancier 73 porte une vis de réglage 76 pouvant venir en contact avec une pièce mobile qui sera décrite ultérieurement.
Le mécanisme porte-broches.
Un mécanisme porte-broches ayant la référence générale 80, est le mieux représenté aux figures 1, 2 et 3 et comprend une paire de montants 81 espacés horizontalement. Les montants 81 sont réunis de fagon rigide par un longeron horizontal inférieur 82. Chaque montant est pourvu d'une plaque de roulement -supérieure 83 et d'une plaque de roulement inférieure 84. Un pont ou support 85 est situé entre les montants 81 et peut se mouvoir par rapport à eux dans le sens vertical. Le pont 85 comprend une paire de longerons mo- biles dans le sens vertical et espacés transversalement 86 fixés rigidement à un longeren horizontal 87. L'extrémité supérieure de chaque longeron 86 porte des- galets de roulement supérieurs 88 venant en contact et roulant sur les plaques de roulement supérieures 83.
L'extrémité inférieure de chaque longe- ron 86 porte des galets de roulement inférieurs 89 roulant sur les plaques de roulement 84.
Le longeron horizontal 87 est le mieux représenté aux figures 4 et 7 et a la forme d'un coffrage. Le longeron 87 porte une série de broches ou supports verticaux pivotables portant la référence générale 90. Comme le mon-
<Desc/Clms Page number 5>
trent le mieux les figures 2 et 3, onze broches 90 sont prévues. Chaque broche 90 se trouve dans l'axe d'un poste de traitement thermique corres- pondant. Chaque broche 90 a une pointe circulaire 91 destinée à pénétrer dans le trou central C de chaque roue dentée ,(voir figure 4). Chaque broche 90 a aussi un corps élargi 92 terminé à son extrémité inférieure par une pointe filetée 93. Celle-ci est vissée (voir figure 3) dans une douille 94 solidaire d'un arbre d'entraînement 95 prévu pour chaque broche.
Chaque arbre d'entraînement 95 est monté dans un coussinet vertical 96 fixé rigide- ment au longeron horizontal 87= La description ci-dessus montre que chaque broche peut tourner dans chaque coussinet vertical 96.
Mécanisme d'entraînement des broches.
Le mécanisme d'entraînement des broches portant la référence générale 100 est le mieux représenté aux figures 2 et 3. Un moteur électri- que 101 est monté sur la charpente 21 et entraîne un mécanisme à engrenages réducteurs 102. Celui-ci commande, à son tour un arbre moteur 103 dans le- quel s'emboîte un arbre cannelé 104. Celui-ci porte une roue dentée 105 entraînant une chaîna 106. Chaque arbre d'entraînement 95 (à l'exception de l'arbre du poste 5) porte à son extrémité inférieure une roue à chaîne 107. Comme le montre le mieux la figure 3, la chaîne 106 entraîne une roue dentée 108, montée sur l'arbre d'entraînement 95 de la broche 90 située dans l'axe du poste de traitement thermique 6.
De même, la roue 105 est montée sur le bout inférieur de l'arbre d'entraînement 95 placé dans l'axe du pos- te de traitement thermique 7. Lorsque la chaîne 106 se met en mouvement elle fait tourner les roues dentées 107 des-postes 6 et 7. Celles-ci mettent en mouvement une- série de commandes par roues et chaînes 109 qui à leur tour font tourner chaque roue dentée 107 de chaque arbre d'entraînement 95 et donc les broches 90 de chaque station de traitement thermique 4 et 6 à 11.
La broche ,90 située dans l'axe du poste de pré-trempe 5 est entrai née au moyen d'un engrenage 110 actionné par 1?arbre 95 de la broche du poste 6 (voir figure 3). L'engrenage 110 commande une paire d'engrenages intermédi- aires 111 montés par pivot sur le longeron 87 et entraînant à leur tour un en- grenage 112 déplagable verticalement. Le pignon 112 peut être réglé vertica- lement à l'intérieur du coussinet 96 et se meut avec l'arbre d'entraînement 95, comme il sera décrit ci-après. Grâce à sa longueur, l'engrenage 112 en- grènera toujours avec ]--'engrenage 111 malgré le déplacement vertical de l'ar- bre d'entraînement 95.
Mécanisme élévateur et abaisseur du pont
Le mécanisme élévateur et abaisseur du pont, portant la référence générale 114 et le mieux représenté aux figures 2 et 3, comprend un dispositif fixe à air comprimé 115. Celui-ci comprend un cylindre à deux voies 116 relié de manière appropriée à des conduites à air comprimé 117 et 118. Celles-ci servent à amener de l'air au cylindre 116 pour le mouvement de va-et-vient d'un piston 119. Celui-ci est relié à son tour à une tige de piston 120 dont l'extrémité est vissée dans un bloc 121. Le bloc 121 est rigidement fixé à la face inférieure du longeron 87. Le dispositif pneumatique 115 est monté à de- meure sur la charpente 21 et quand la tige de piston 120 se déplace dans l'un ou l'autre sens., le pont 80 monte ou descend.
Comme le montre le mieux la figure 3, un dispositif pneumatique mo- bile 122 est monté sur le pont 85. Il comprend un cylindre 123 rigidement fixé au longeron 87. Un piston 124 se déplace à l'intérieur du cylindre 123 et' est relié à une tige de piston 125, qui est elle-même reliée à l'arbre d'entraîne- ment 95 du poste 5. Des conduites 126 et 127 communiquent avec le cylindre 123.
Dispositif réfrigérateur des spires inductrices.
Le dispositif réfrigérateur des spires inductrices porte la réfé- rence générale 130 et est le mieux représenté aux figures 4 et 13. Le dispo- sitif réfrigérateur est prévu à chacun des postes de pré-trempe 1 à 4 et à tous les postes de revenu 8 à 11. Pour la présente description, on se réfé- rera à la figure 4.
Le dispositif réfrigérateur 130 comprend un caisson 131 venant à
<Desc/Clms Page number 6>
l'intérieur de la spire 25 et ayant une chambre annulaire 1320 Celle-ci est contiguë au bord périphérique intérieur de la spire 25. Une partie rétrécie supérieure 133 solidaire du caisson 131 est rigidement fixée au moyen d'un collier 134 sur un manchon tournant 135. Celui-ci pivote dans des cous- sinets 136 fixés à l'intérieur d'un support tubulaire 137.
Le support tubulaire 137 peut se déplacer lui-même verticalement dans une paire de coussinets verticaux 138 fixés rigidement à-une paire de supports horizontaux 139 attachés à demeure à une partie 140 de la charpente 22.
Le support tubulaire 137 est fermé à son extrémité par un chapeau tubulaire 141. Un collier 142 est fixé rigidement au support tubulaire 137.
Ce collier est relié aussi à un support 143 portant un collier 144. Celui- ci est attaché à une broche d'alignement ou de guidage 145 pouvant glisser dans un trou 145' pratiqué dans le support 139 supérieur. L'extrémité in- férieure de la broche de guidage 145 est pourvue d'une partie circulaire plus grosse 146 pouvant glisser dans un trou 146' pratiqué dans le support infé- rieur 139. Un manchon 147 monté sur le support 139 inférieur porte un res- sort 148 qui maintient élastiquement le support tubulaire 137 dans la posi- tion représentée à la figure 4.
Le support tubulaire 137 contient un tube ou conduite extérieure 149 qui contient elle-même un tube 150 dont le diamètre extérieur est infé- rieur au .diamètre intérieur du tube 149. Le tube extérieur 149 est scellé à son bout supérieur comme indiqué en 151 et est pourvu à cet endroit d'une ou- verture 152 en communication avec une chambre 153 prévue dans le chapeau 141.
La chambre 153 est obturée au moyen d'une garde hydraulique 154. Le tube intérieur 150 est aussi ouvert à son extrémité et communique avec une chambre 155 dans le chapeau 151. Un scellement 156'sépare la chambre 155 de la chan- brè 153. Une conduite 157 est en communication avec la chambre 155, et une conduite 158 est en communication avec la chambre 153. Le tube extérieur 149 est en communication avec un percement 159 pratiqué dans une partie infé- rieure du manchon tournant 135. Le percement 159 communique avec un évidement annulaire 160 dans la partie supérieure du collier 133. La chambre 160 com- muni-que à son tour avec un passage vertical 161 relié à une conduite de dé- rivation 162. Celle-ci communique à son tour avec la chambre 132.
La conduite 150 communique à sa partie inférieure avec un perce- ment transvefsal 163 pratiqué dans la partie rétrécie 133. Le percement 163 communique à son tour avec une conduite de dérivation 164 en communication avec la chambre 132.
Mécanisme d'éjection. des engrenages..
Le mécanisme d'éjection des engrenages porte la référence 170 et est le mieux représenté aux figures 1, 7, 8 et 9. Comme le montre le mieux la figure 7, un arbre à mouvement vertical 172 est disposé entre les longe- rons espacés horizontalement 43'. Ceux-ci se trouvent dans le même plan hori- zontal que les longerons 43. L'arbre 172 a à son extrémité supérieure une pointe ronde 173 et une rondelle 174. La pointe 173 est semblable à la pointe 91 de la broche 90 et sert aussi à pénétrer dans les trous centraux C des en- grenages A. L'arbre 172 est réglable verticalement dans un manchon coussinet 175 fixé à une plaque 175' attachée aux faces inférieures des longerons 43'.
L'extrémité inférieure de l'arbre 172 porte une roulette de came 176 pouvant tourner librement. La-roulette de came 176 suit un chemin hélicoïdal 177 de came 1780- Celle-ci est montée- dans- un boîtier 189 porté par les parties in- férieures des longerons 43'.
La came 178 est fixée rigidement sur un axe 190 monté dans un cous- sinet 191 fixé rigidement lui-même au boîtier 1890 Un second coussinet 191' est maintenu par un support 189' s'étendant vers le bas de la plaque 175'.
L'arbre 190 peut tourner dans les coussinets 190 et 191' et est pourvu à son extrémité d'un pignon 192 engrenant avec un pignon 193 monté sur un arbre ver- tical 194. Celui-ci tourne dans un coussinet 194' fixé rigidement au boîtier 189.
<Desc/Clms Page number 7>
Un bras éjecteur 195 est attaché rigidement au bout de l'arbre 1940 Le bras éjecteur 195 (figure 1) est pourvu d'une rainure courbe 196, dont le rôle apparaîtra ultérieurement. Une butée fixe'197 est attachée à une partie de la charpente 21, et à une face pratiquement alignée verti- calement avec la rainure courbe 196.
L'arbre 190 est entraîné par une roue dentée 198 sur laquelle passe une chaine 199 commandée par une roue dentée 200. Celle-ci est entraî- née à son tour par un arbre de commande à la Cardan 201 relié à un axe en bout 201' monté dans un support à coussinet 202 fixé rigidement à un des longerons 43. Le bout d'axe 121 porte une roua dentés 203 engrenant avec une roue dentée 204 montée sur un bout d'axe 205 tournant dans un coussinet 206 for- mant partie intégrante du coussinet 202. Comme le montre le mieux la fi- gure 8, la roue dentée 204 engrène avec une crémaillère 207 reliée au lon- geron 87 du pont 85.
Schéma du dispositif de trempe et de refroidissement.
Le dispositif de trempe et de refroidissement est le mieux repré- senté par le schéma de la figure 13. Ce dispositif consiste essentiellement en une conduite principale d'admission de fluide réfrigérant 210. Une sou- pape de coupure 211 est prévue à une extrémité de la conduite, servant à ré- gler convenablement l'arrivée du fluide. Une conduite d'admission- de dériva- tion 212 va à chacune des conduites 157 des caissons.131 des postes 1 à 4 inclusivement. Une conduite d'échappement de dérivation 213 va des conduites 158 des caissons 131 à une conduite principale d'échappement 214.
Des conduites d'admission de dérivation 215 vont de la conduite principale 210 à chacune des conduites 157 des- caissons 131 des postes de re- venu 8 à 11 respectivement., Des conduites d'évacuation de dérivation 216 vont des conduites 158 des caissons 131 à la conduite d'évacuation principale 214.
Une conduite de dérivation de trempe 219 relie l'anneau de- trempe 30 à une conduite de fluide de trempe 217.Une soupape de coupure 219-' est prévue dans ce dispositif.La conduite 217 communique aussi-avec une conduite d'eau de trempe 221 qui va à l'anneau de trempe 29 du poste 5. Une vanne pneumatique 220 est prévue entre les conduites 221 et 217. Une soupape régulatrice 222 est prévue à l'extrémité du dispositif 217 pour la régulation de celui-ci.
SCHEMA DU CIRCUIT A AIR COMPRIME.
Comme le montre le mieux la figure 14, le circuit pneumatique com- prend essentiellement un réservoir d'air 230 avec une conduite principale 231.
Une conduite de dérivation 232 relie la conduite principale à une soupape électromagnétique à quatre voies 233. Celle-ci sert à mettre la conduite 232 en communication- avec la conduite 126 qui va à une extrémité du dispositif pneumatique 122, pour la régulation du cylindre à air comprimé 123 du poste 5.
Comme il a été dit, ce cylindre est à deux voies et la conduite 127 peut aussi être mise en communication avec la conduite 232 au moyen de la soupape 233.
Une conduite d'échappement 235 communique aussi avec la soupape 233
Une conduite 236 communique aussi avec la conduite 231 et avec une soupape commandée par came 237. Celle-ci est commandée par une came 238, dont le fonctionnement sera décrit ultérieurement. La conduite 117 peut être mise en communication avec la conduite 236 au moyen de la soupape 237, la conduite 117 étant reliée à une extrémité du dispositif pneumatique 115. Celui-ci, com- me il a été dit, sert à monter et descendre le pont 85. Le dispositif pneuma- tique 115 est aussi du type à deux voies et la conduite 118 peut être mise en communication avec la conduite 236 au moyen de la soupape 237. Une conduite d'échappement 241 est réglée par la soupape 237.
Une conduite 242 est en communication avec la conduite principale 231, la conduite 242 étant commandée par une soupape à quatre voies commandée par came 243. La soupape 243 est commandée au moyen d'une came 238, cette ca- me étant dessinée deux fois pour la facilité du dessin. Une conduite 245 peut être mise en communication avec la conduite 242 au moyen de la soupape 243,
<Desc/Clms Page number 8>
cette conduite 245 allant à une extrémité du cylindre 51 servant à action- ner le mécanisme propulseur 50 décrit ci-dessus. Le cylindre 51 est du type à deux voies et une conduite 245' peut être mise en communication avec la conduite 242 au moyen de la soupape 243.
Une conduite d'échappement 246 com- munique aussi avec la valve 243.
Une conduite 247 communique avec la conduite 231 et est pourvue à une extrémité d'une soupape électro-magnétique à quatre voies 248. Une conduite 249 peut être mise en communication avec la conduite .247 au moyen de la soupape 248. La conduite 249 communique- à son tour avec une vanne à commande pneumatique 220 représentée aussi dans le dispositif de trempe et de réfrigération de la figure 13. La vanne 220, comme il a été dit, sert à la régulation du fluide de trempe allant de la conduite 217 à l'anneau de trempe 29 du poste 5. Le cylindre de la vanne pneumatique 220 est du type à deux voies et est pourvu d'une conduite 250 pouvant être mise en communication avec la conduite 247 au moyen de la soupape 248.
Une conduite 251 communique avec un cylindre 252 servant à actionner une soupape 253, qui règle à son tour le débit d'air de l'ajutage de soufflage 31 de la figure 3. Une conduite d'échap- pement 254 peut être mise- en communication avec la soupape 248.
Fonctionnement.
L'appareil de manutention des engrenages décrit convient parti- culièrement pour le traitement thermique de pièces de contour irrégulier com- me les roues dentées A portées par chacun des- cadres-supports du transporteur.
Il faut comprendre cependant que n'importe quel type de pièce peut être trem- pé par cet appareils qui n'est pas limité à la- trempe des roues- dentées. Le brevet n 483.905'précité décrit un nouveau procédé de traitement des roues dentées. Le traitement décrit dans ce procédé est caractérisé en ce qu'on soumet les pièces au traitement de-plusieurs postes, les pièces étant propul- sées successivement d'un poste à l'autre jusqu'à l'obtention de la surface trempée voulue sur les engrenages. Les roues dentées sont amenées d'abord de- vant les quatre postes de préchauffage 1, 2, 3 et 4. A chacun de ces quatre postes, l'engrenage est soumis à un champ électro-magnétique à audio-fréquence de préférence entre les limites- de 960 et 9.600 cycles.
Le champ à chaque poste est produit par les blocs ou spires 25 alimentés par des générateurs à audio-fréquence. Le temps pendant lequel la roue dentée est soumise à ce champ est lié de telle façon au temps de dépla- cement qu'après avoir été chauffée aux quatre postes la roue dentée a une tem- pérature proche de 900 F (482 0), cette température étant nettement inférieure à la température de transformation de l'aciero , Après avoir été amenée au quatrième poste, la roue dentée passe au cinquième où. se fait uneopération de chauffage et de trempe. A ce poste se fait la trempe superficielle de la roue dentée. Le bloc inducteur 28 est alimenté par un générateur haute fréquence ayant une fréquence comprise entre 900000 et 450.000 cycles.
A ce poste, la roue dentée est donc soumise à un champ électromagnétique à haute fréquence. La durée du chauffage haute fré- quence est nettement plus courte que la durée du préchauffage et la. roue den- tée est chauffée sous une mince épaisseur sur tout le contour dea dents de l'engrenage. Après que la roue dentée a été soumise au champ haute fréquence. elle est abaissée dans l'anneau de trempe 29. @
A ce moment, un fluide de trempe (de préférence de l'eau ou de l'huile) est projeté sur la roue dentée. Le fluide de trempe réalise alors la trempe partielle de la roue dentée. La roue dentée est amenée ensuite au poste 6 où elle est soumise à nouveau à un fluide de trempe venant de l'anneau de trempe 30. La roue dentée est ainsi convenablement trempée et durcie.
Du poste 6 la roue dentée est amenée au poste 7 'où l'ajutage de soufflage 31 sert à souffler toutes les gouttes d'eau ou de fluide de trempe qui peuvent rester sur la roue dentée.
L'engrenage passe ensuite aux postes 8 à 11 où il pénètre à nou- veau dans un champ électromagnétique à audio-fréquence à chacun des blocs inducteurs 25. Les champs appliqués ont la- même durée que celle des champs de préchauffage et servent à reporter les roues dentées à environ 350 F
<Desc/Clms Page number 9>
(117 C). Après le revenu, les roues dentées sont retirées du poste 11 et éjectées du transporteur. La description du cycle de traitement thermique de chaque roue dentée se termine ici. Le fonctionnement du nouveau mécanis- me propulseur des roues dentées sera décrit maintenant,
Comme l'appareil est à peu près complètement automatique, un seul opérateur est requis. L'opérateur se trouve à la tête de la machine et place les roues dentées à traiter sur les cadres-supports 37 du transporteur.
Pour faciliter l'exposé du fonctionnement, il est supposé qu'une roue dentée est placée à chacun des onze postes. Dans ces conditions, la roue dentée placée au poste 11 est prête à quitter le. poste 'et à être déchargée comme- pièce finie. C'est pourquoi, l'opération suivante de là machine est de pro- pulser ou mouvoir le transporteur, de manière à faire avancer d'un poste cha- que engrenage non- terminé. La tige de piston 53 se déplace dans la direc- tion. de la flèche indiquée à la figure la Quand le piston va et vient, le cliquet 55 vient en contact avec le têton 60 d'un des cadres-supports et pousse les cadres-supports le long des voies sans fin 42.
Quand le piston 53 fait ainsi avancer les.cadres--supports 37, le bec 65 du cliquet de position 61 reste en contact avec un des têtons 60, comme le montre la figure 6. Le cliquet de position 65 sert à empêcher le transporteur de dépasser le point d'arrêt par sa-propre inertie. A chaque course ou mouvement de latige de piston 53, chaque cadre-support est dépla- cé d'une distance égaleà la-distance entre deux postes En passant à hau- teur des postes, Les cadres-postes doivent être alignés suivant la verticale sur la- spire inductrice de chaque poste et le nouveau mécanisme propulseur et plus spécialement le cliquet de propulsion servent à promouvoir le trans- porteur de manière égale de façon que chaque cadre-support se déplace exac- tement d'un poste et reste dans cette position jusqu'à un nouveau déplace- ment de la tige de piston 53.
Les roues dentées ont ainsi avancé d'un pos- te et sont prêtes à un nouveau- traitement.
Après cela, le dispositif pneumatique 115 est mis en mouvement et la tige de piston 120 est mue vers le haut. Il en résulte un mouvement ascendant du pont. Gomme il a été dit, les broches- 90 sont portées par ce pont et montent donc de même. Toutes les broches- tournent sous l'effet du mécanisme d'entraînement décrit ci-dessus. Comme il a été indiqué, l'arbre cannelé 104 s'emboîte dans l'arbre- moteur 103 et quand le pont 85 monte, l'arbre cannelé 104 se déplace par rapport au réducteur à engrenages 102, mais reste engrené. Donc toutes les broches 90 continuent à tourner.
Ainsi, en montant, le- pont 85 met les broches 90 en contact avec les roues dentées portées par le transporteur. La pointe ronde 91 de.chaque broche vient se bloquer dans le trou central de chaque roue dentée et comme le pont 85 continu à monter, les roues dentées- sont soulevées des cadres-supports 37. Le pont 85 montant toujours, les roues dentées sont amenées à l'intérieur des spires inductrices 25 et de l'anneau de trempe 30. Aux postes 1 à 4 et 8 à 11 inclusivement, en pénétrant dans la spire inductrice 25, la roue dentée repousse le caisson de refroidissement 131 dontle fonctionnement sera décrit ultérieurement.
La spire inductrice 28 du poste 5 se trouve dans un plan hori- zontal plus élevé que celui des spires inductrices 25,et la roue dentée doit être soulevée plus haut à ce poste. Quand le pont 85 monte, le dis- positif pneumatique 122 entre en action pour faire monter l'arbre d'entraîne- ment 95 de ce poste. A cause de la hauteur du pignon 112 l'arbre d'entraîne- ment continue à être mû. par les pignons 111, faisant tourner la broche 90 de ce poste. Quand. le pont 85 a atteint son point le plus élevé, la broche 90 du poste 5 s'est aussi élevée par rapport au pont 85, amenant ainsi la roue dentée à tourner à l'intérieur de la spire inductrice- haute fréquence 28.
Par conséquent, pendant le traitement des autres roues dentées aux postes 1 à 4 et 6 à 11, la roue dentée du poste 5 est soumise au champ électromagnétique à haute fréquence. Avant que le pont 85 redescende, le dispositif pneumatique 122 abaisse la roue dentée du poste 5 dans l'anneau de trempe 29, après quoi le jet de trempe se produit.
<Desc/Clms Page number 10>
Après cette opération, le dispositif 115 fait redescendre le pont à sa position normale. Comme les broches 90 sont rabaissées, les roues dentées viennent se poser à nouveau sur les-cadres-supports 37 de chaque poste et le transporteur est prêt à recevoir une nouvelle propulsion pour amener les roues dentées au poste suivant.
On décrira maintenant le mécanisme représenté aux figures 5 et 6. Comme il a été dit, la première opération consiste à propulser le transporteur, les cadres-supports étant de ce fait amenés au poste suivant.
Avant que le cylindre 51 retire la tige de piston 53 en vue du mouve- ment de propulsion suivant, il faut dégager le cliquet 65 d'un des têtons 60. Il faut pour cela pousser le cliquet 65 vers le bas én le faisant tourner autour de son pivot 62 contre l'action du ressort à lames 63.. Une butée 260 reliée au pont 85 est prévue dans ce but. Quand le pont 85 monte pour soulever les roues dentées dù transporteur, la butée vient en contact avec la vis de réglage 76 du balancier 73. En continuant à s'élever, la butée 260 force le balancier 73 à tirer les tiges à glissement 68 vers le bas. Comme les tiges 68 sont abaissées contre la pression du ressort 70, la plaque 67 est aussi forcée vers le bas, et pousse de ce fait la tringle 66 vers le bas, celle-ci dégageant la cliquet- 65 du têton 60 d'un des cadres-supports 37.
A ce moment, la tige de piston- 53 est retirée par le cylindre 51. Ce- mouve- ment de retrait de la tige de piston 53fait pivoter le cliquet 55 vers le bas contre l'action du ressort à lames 58, le cliquet étant en contact avec un-quel- conque des tétons de cadre-support,. sans déranger la position du transporteur.
Les cadres-supports 37 étant amenés de poste en poste, les roues dentées achevées quittent le poste 11 pour une position dans laquelle elles se trouventen alignement vertical avec un arbre àmouvement vertical 172 du mé- canisme d'éjection des roues dentées 170. A chaque montée du pont 85, la cré- maillère 207 fait tourner l'engrenage 204 qui entraine à son tour l'engrenage 203. Lorsque l'engrenage 203 tourne, l'arbre de commande à la Cardan 201 en- traîne la roue 200 qui fait tourner l'arbre 190 par l'intermédiaire de la chaîne-199. L'arbre-190 fait tourner la came 178. La roulette de came 176 de l'arbre 172 se trouve dans sa position normale, au point le plus intérieur de la trajectoire hélicoïdale 177.
Quand la came 178 tourne, la roulette 176 suit la trajectoire 177 jusqu'au point le plus élevé de la came 178, correspon- dant au bout extérieur de la trajectoire hélicoïdale 1770 Dans ce cas, l'arbre 172 monte et son extrémité 173 passe dans- L'ouverture-38 du cadre-support 37 située immédiatement au-dessus et en alignement vertical avec l'arbre-172.
L'extrémité 173 vient en contact avec le moyeu B de la roue dentée A et sou- lève celle-ci du cadre-support 37. La-roue dentée se trouve ainsi légèrement au-dessus du bras éjecteur 195. En même temps que la rotation de la cama 178, les pignons 192 et 193 font tourner l'arbre 194. La rotation de celui- ci fait tourner le, bras éjecteur 195 autour de son axe vertical- dans le sens anti-horlogique, la rainure 196 encerclant alors complètement l'arbre 172.
Dans cette position la roue dentée se trouve à une petite distance au-des- sus du bras- éjecteur 195.
A la redescente du pont 85, l'arbre de commande à la Cardan 201 tourne en sens inverse, renversant le mouvement de la came 178 et du bras éjec- teur 1950 Dès que l'arbre 172 descend, la roue dentée portée par celui-ci vient se poser sur le bras éjecteur 1950 Quand le pont continue à descendre, le bras éjecteur 195 tourne dans le sens horlogique et vient prendre la posi- tion indiquée- à la figure 1. Quand le bras éjecteur vient occuper cette po- sition, la roue dentée est arrêtée par la butée 197 et tombe du bras éjecteur 195 dans une rigole de déchargement 261. On constate donc qu'à chaque passage des cadres-supports d'un poste au suivant et à chaque montée et descente du pont, une roue dentée est enlevée du transporteur.
Les postes 1 à 4 et 8 à 11 ont chacun un dispositif de refroidisse- ment pour les spires inductrices 250 Il est bon que, pendant que la machine est en service,les spires inductrices 25 soient continuellement alimentées de façon qu'il y ait toujours un champ électromagnétique-. On conçoit facile- ment qu'il est utile d'avoir un dispositif qui refroidit les spires inductri- ces alimentées quand elles ne sont pas chargées. Le dispositif de refroidis-
<Desc/Clms Page number 11>
sement est le mieux représenté à la figure 4. Un fluide réfrigérant passe continuellement de la conduite 157 dans le tube intérieur 150, et de là par la conduite 164 dans la chambre annulaire de refroidissement 132.
Le cais- son 131 se trouve à l'intérieur de la spire inductrice 25 et du champ élec- tromagnétique produit par la. spires Le mécanisme 130 dénommé ci-dessus "mécanisme de refroidissement" serait plus exactement dénommé t'dispositif prenant la place de la charge" puisqu'il prend- la, plàce d'une- roue dentée avant l'introduction de celle-ci dans la spire inductrice-,
Le liquide coule de la chambre 132 dans la conduite 162 par un percement 159 entrele bord extérieur du tube intérieur 150 et la surface périphérique intérieure du tube extérieur 1490 Le liquide passe par l'ouver- ture 152 dans la chambre 153 et à l'extérieur par la conduite 158.
Pendant la période de non-charge de la spire inductrice 25, le caisson 131 occupe la position représentée à la figure 4. Quand le pont 85 monte et introduit les roues, dentées- A dans les spires inductrices 25, la roue dentée A vient en contact avec la face inférieure du caisson 131.
En continuant à monter, la roue dentée fait sortir entièrement le caisson 131 de la spire inductrice 25 Le caisson 131 continue à reposer sur le bord supérieur de la roue dentée- qui.l'a dégagé. La roue dentée A fait tourner le caisson 131. Le manchon tournant 135 et les tubes intérieur et' ex- térieur 149 et 150 continuent à tourner par rapport au support tubulaire 137.
La broche- verticale de guidage 145 maintient le support tubulaire 137 en alig- nement vertical avec les spires inductrices 25. Quand la pont 85 redescend et la roue dentée A sort de la spire inductrice 25, le caisson 131 et le sup- port tubulaire 137 sont rabaissées, la chambre de refroidissement se trouvant ainsi de nouveau à l'intérieur de la spire 250
Comme le montre le mieux la figure 3, les postes 5, 6 et, 7 sont munis d'un récipient en caoutchouc 265 qui reçoit le fluide de trempe qui est chassé. Un tuyau de décharge 266 conduit le fluide dans un réservoir d' éva- cuation 267.
Fonctionnement électrique.,
Le schéma des circuits électriques du dispositif est représenté à la figure 15. Le dispositif est mis en route par la fermeture d'un commuta- teur de démarrage à main. 401. Celui-ci ferme un. circuit partant d'une borne "chaude" 403 d'une- source- d'alimentation (non représentée),, et passant par le commutateur 401, la bobine d'excitation 405 d'un- relais de commande principal, pour aboutir à la terre Ce relais est- excité fermant un circuit passant par une bobine 407 des- contacteur? de- commande 409 et 411 qui ferment les -circuits d'alimentation des générateurs de pré-chauffe et de post-chauffe à basse fré- quence 413 et 415 respectivement.
Ces générateurs sont de préférence- des groupes'moteur-alternateur, quoique les types- électroniques conviennent aussi.
La fermeture du commutateur de démarrage 401 ferme aussi un cir- cuit partant de la borne 403 par le commutateur? la bobine d'excitation 417 d'un relais de mise en route, pour aboutir à la terre. Ce relais de. mise en route est excité et démarre- le fonctionnement des différents composants du dis- positif
La fermeture du commutateur de démarrage ferme encore un circuit partant de la borne 403 par un contact fixe intermédiaire 419 du commutateur et la bobine d'excitation 421 d'un-relais, de verrouillage, pour aboutir à la terre.
Ge relais de verrouillage s'excite et ferme un circuit partant d'une borne "chaude" 423 de la source d'alimentation par son contacteur 425 et la bobine d'excitation 427 d'un second relais de verrouillage, pour aboutir à la terre. Le relais de mise en route 417 est bloqué en position de marche par un contacteur 429 du dernier relais- de verrouillage 427 et par un de ses- pro- pres contacteurs 431.
Le commutateur 401 peut alors être relâché. Avec ce commutateur relâché, le premier relais de verrouillage 421 reste alimenté par un circuit partant d'une borne "cahude" 433 de l'alimentation, par un interrupteur nor- malement fermé à commande par came- 435 et par la bobine d'excitation 421 du relais, pour aboutir à la terreo
<Desc/Clms Page number 12>
Quand le relais de mise en route 417 est enclenché un circuit se ferme par l'action de la bobine 437 du contacteur de moteur de came 439, circuit partant d'une borne "chaudeu 441 par un bouton d'ARRET 443, un con- tacteur présentement fermé 445 du relais de mise en route et la bobine d'ex- citation 437, pour aboutir à la terre.
Le circuit du moteur de came 447 est fermé et bloqué par un contacteur 449 du relais de-moteur de came 437. Un autre circuit se ferme aussi par la bobine 451 de commande du contacteur 453 du moteur de 'broches 455 identique au,.moteur- 101,, comme le montrent les figures 2 et 3. Ce circuit part d'une borne "chaude" 457 de l'alimentation, par un autre bouton d'ARRET 459, un autre contacteur actuellement fermé 461 du relais de mise en route 417 et la bobine d'excitation 451 du contac- teur de moteur de broches, pour aboutir à la terre. Le moteur de broches 455 est ainsi alimenté et les broches tournent. Le contacteur de moteur de broches 453 est verrouillé par un autre contacteur 463 du relais 451.
Le moteur de came 447 fait tourner la came 238 pour faire action- ner par celle-ci la soupape de levée du pont 237. Du fluide pénètre dans le cylindre 115 et le pont aux broches 85 est levé.- Les broches 90' viennent en contact avec toute roue dentée pouvant se trouver sur les cadres supports 37, en alignement avec elles et montent les roues dentées dans les spires des postes- 1,. 2,3 et 4, dans les anneaux de trempe des postes 5 et 6 et dàns les spires des postes 8 à 11. Les roues dentées viennent en contact avec les caissons 132 et relèvent les supports 137 comme il a été dit.
Chaque tube support 137 porte une came 471 servant à actionner le contact 473 d'un interrupteur qui est ouvert quand le pont se trouve à son extrémité de course inférieure.. Quand les tubes 137 sont relevés sous' l'ef- fet de la montée du pont, les interrupteurs 473 se ferment. Un interrup- teur 473 est donc fermé à chaque poste où une broche vient en contact et soulève une roue dentée.
Ces interrupteurs sont connectés en parallèle avec l'interrupteur à commande par came 435 et maintiennent le circuit passant par la bobine d'excitation du relais de verrouillage 421 fermé quand-l'inter- rupteur à commande par came 435 est ouvert par- la. came 475 . Immédiatement après la levée du pont, la came 475 tourne dans une position où elle ouvre l'interrupteur 435 pendant un court moment. Si aucune broche ne porte de roue dentée, le- circuit passant par la bobine d'excitation 421du premier relais de verrouillage est ouvert et le relais de verrouillage déclenche.
Cependant, le second relais de verrouillage 427 qui shunte le commutateur de démarrage 401 reste attiré grâce à un.second interrupteur à commande par came- 477. Le circuit comprenant le second interrupteur à commande par came part d'une borne "chaude" 479 de l'alimentation, par l'interrupteur 477 et la bobine d'excitation 427 du relais, pour aboutir à la terre. S'il n'y a de roue dentée sur aucune broche 90, le-premier relais de verrouillage 421 déclenche donc mais n'ouvre pas immédiatement le circuit eomprenant le relais de verrouillage 427 du commutateur de démarrage.
Le moteur de came 447 conti- nue à tourner et la soupape 237.parcourt un cycle durant lequel le pont 85 est ramené vers le bas à sa position initiale. Rapidement,après la descente du pont le second interrupteur à commande par came 477 s'ouvre, ouvrant le circuit de la bobine d'excitation 427 du relais de verrouillage du commu- tateur de démarrage. Le commutateur 401 étant main-tenant ouvert, le relais de mise en route 417 est déconnecté et le fonctionnement du dispositif est arrêté, par l'arrêt des moteurs 447 et 455.
Si, quand le pont 85 est levé, les broches 90 portent une ou plu- sieurs roues dentées, les interrupteurs de fin de course de broche correspon- dants 473 sont fermés quand le premier interrupteur à commande par came 435 est ouvert et le-relais de verrouillage 421 ainsi que le relais de verrouil- lage 427 du commutateur de démarrage restent tous deux excités.
Quand le pont 85 arrive à sa fin de course supérieure, il ferme un interrupteur de fin de course de pont 491. Celui-ci ferme un circuit partant d'une borne "chaude" 493 de l'alimentation, par un contacteur actuellement fermé 495 du relais de 'mise en route 417, un contacteur normalement fermé 497 d'un relais auxiliaire 499, un interrupteur de fin de .course de pont 491 et le solémoïde 501 de la soupape 233, pour aboutir à la,terre. La soupape 233 est actionnée et la roue dentée, posée éventuellement sur la broche du poste 5, est montée à l'in-
<Desc/Clms Page number 13>
térieur de la spire de chauffe 23 de ce poste.
Un interrupteur de fin de course 503 se ferme quand la broche 5 atteint son point le plus élevé, fermant ainsi un circuit partant d'une borne "chaude" 505 de l'alimenta- tion, par l'interrupteur de fin de course, un contacteur actuellement fer- mé 507 du relais de mise en route 417 et la bobine d'excitation 509 d'un relais qui est lent à enclencher,pour aboutir à la terre. Le relais 509 reste non enclenché pendant un court moment et un circuit se ferme par son contacteur 511 et la bobine d'excitation 513 d'un relais de minuterie. Le relais de minuterie 513 enclenche alors, fermant par un de ses contacteurs 515 un circuit comprenant la bobine d'excitation d'un compteur 517 qui in- dique qu'un traitement est en cours.
Le relais de minuterie ferme par son autre contacteur 519 un circuit comprenant les mécanismes de mise en route (non représentés) d'une minuterie 521. Cette minuterie est de préférence *électronique et comprend des dispositifs à temps (non représentés) qui peuvent être des circuits classiques à résistance-capacité, ainsi que plu- sieurs- paires- de. contacts 523, 525 et 527 respectivement .
Les contacts 523 et 525 se ferment immédiatement après actionnement du relais de minuterie 513; l'autre 527 se ferme à la fin de la période de la minuterie 521. De nom- breuses minuteries connues peuvent convenir à l'application de l'invention,
Le relais de minuterie 513 est verrouillé par le contact 525 ac- tuellement fermée Au contact actuellement fermé 523, un circuit s'établit par la bobine d'excitation 529 d'un contacteur desservant le générateur de chauffage superficiel 531. Le contacteur 529 est fermé, alimentant le générateur de- chauffage à haute fréquence, et toute roue dentée placée à L'intérieur de la spire inductrice 23 est chauffée. par induction.
Pendant que la minuterie 521 fonctionne, le relais lent 509 tra- vaille. Le relais-de minoterie reste cependant excité. Le fonctionnement du relais lent 509 empêche un nouvel enclenchement du relais de minuterie 513 à la fin du cycle et le- relais de minuterie est désexcité.
Quand la-minuterie 521 arrive à la fin d'un cycle de fonctionne- ment, le contact 523 s'ouvre, remettant le relais de minuterie 513 en posi- tion initiale. L'autre contact 527 se ferme à la.- fin de la première phase de fonctionnement et reste fermé
En se fermant, le contact 527 ferme un circuit partant d'une borne "chaude" 533 de l'alimentation, passant par ces contacts, un contacteur nor- malement fermé 535 d'un¯ relais de fin de cycle 537, la bobine d'excitation du relais auxiliaire 499 et retour à la terre. Ce dernier relais 499 est en- clenché, ouvrant le circuit du- solénoide 501 de la soupape 233.
La roue den- tée du poste 5 est descendue par la broche dans l'anneau de trempe 29 à la hauteur des autres roues dentéesa
Le contact fermé 527 ferme aussi le circuit de mise en route de'la minuterie de trempe 541. Celle-ci peut aussi être du type électronique.' Un moment déterminé après la fermeture du contact 527, le contact 543 de la mi- nuterie de trempe s'ouvre. Ce contact reste ouvert jusqu'à ce que la minu- terie 541 entame son cycle suivant. Le circuit allant de la borne "chaude"
545 par la bobine d'excitation 547 du relais de trempe à la terre, est alors ouvert.
Le relais de trempe 547 déclenche, fermant un circuit passant par un contacteur normalement fermé 549 du relais de fin de cycle 537 et le solé- noide 551 de la soupape 248. Celle-ci-fonctionne-, débitant le fluide de trem- pe et l'air pour arroser tout engrenage se trouvant au poste 7.
Pendant ces opérations, le moteur de came 447 continue à tourner.
La came 238 atteint ensuite une position où la soupape 237 fon- ctionne. Le fluide est évacué du cylindre 115 et le pont 85 commence à des- cendre, ouvrant l'interrupteur de fin de course- 491.
Avant que le pont ait pu descendre pratiquement, un interrupteur à came 561 est momentanément fermé. Il ferme un circuit allant du point "chaud" 563 de 15'alimentation., par l'interrupteur à cama 561, un conducteur et la bobine d'excitation du relais de fin de course 537, à la terre Ce der- nier relais- enclenche immédiatement et est bloqué par un de ses contacteurs fer- més 565 et le contacteur actuellement fermé 567 du relais de trempe 547.
<Desc/Clms Page number 14>
Le relais de fin de cycle ouvre, à un de ses contacteurs 549 actuellement ou- verts, le circuit du solénoïde 551 de la soupape 248, Celle-ci fonctionne, vide le cylindre'220 et arrête le débit de liquide de trempe et d'air. Par un autre contacteur actuellement ouvert 535, le circuit de la bobine d'ex- citation du relais auxiliaire 499 s'ouvre et celui-ci se remet en position pour une nouvelle opération. Comme-l'interrupteur de fin de course du pont.
491 est ouvert, le solénoïde 501 reste non excitéo
Le pont 85 redescend à sa position initiale. La came 238 continue à tourner, fermant éventuellement la soupape 243. La tige 53 est actionnée, faisant avancer toutes les roues dentées d'un poste. Le dispositif est prêt à recommencer l'opération. '
A l'opération suivante, le contact 527 s'ouvre quand la minute- rie 521 est mise en route sur fonctionnement du relais de minuterie 513.
Quand le contact 527 s'ouvre,. la minuterie de trempe 541 se remet au point de départ. Le relais de trempe 547 est actionné, ouvrant son contact 567 et remet- tant le relais de fin de cycle 537 à sa position initiale.
L'appareil décrit est prévu pour fonctionner à grande vitesse. Un cycle complet a une durée de l'ordre de cinq à sept secondes. La minuterie H F. a un cycle d'une durée de 0,7 seconde. Le relais de trempe a un temps de 0,3 seconde, temps qui représente l'intervalle entre la fin du chauffage H.F. et le début de l'opération de trempe. Une roue dentée déposée sur un cadre support 37 traverse toute la machine et est déchargée en un temps de l'ordre d'une minute.
La description précédente montre qu'un nouvel appareil de traite- ment thermique a été réalisé qui atteint complètement les buts de l'invention.