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Dispositif pour arrêter le métier à tisser ln cas de rupture du fil de chaîne,
La présente invention a pour objet un dispositif pour arrêter le métier à tisser en cas de rupture du fil de chaîne au moyen d'un casse-chaîne à lamelles dans lequel, lorsque se produit une rupture du fil de chaîne, une tringle dentée, perpendiculaire aux lamelles du casse-chaîne et exécutant un mouvement de va-et-vient occasionné par une came montée d'une manière réglable sur l'arbre de chasse, se trouve immobilisée par la chute d'une lamelle, ce qui amorce l'arrêt du métier.
On connaît un dispositif de ce genre dans lequel la tringle animée du mouvement de va-et-vient du casse-chaînbe 17.10.45.
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n'est actionnée qu'une trame sur deux. L'arrêt du métier a lieu, dans ces conditions, pendant le retour du battant, dans la position la plus en arrière, ce qui est nécessité par la disposition des différents organes d'arrêt. Le moment auquel a lieu l'arrêt du métier dépend ici d'une position bien dé- terminée du battant. Ce dispositif comporte, montée sur l'arbre de chasse, une came à deux rainures croisées qui, au point de croisement, sont organisées de telle manière qu'un coulisseau pivotant, en forme de croissant, pénètre, lors de la rotation de la came au point de croisement pré= cité, alternativement dans l'une ou dans l'autre rainure.
La came susvisée est évidemment réglable. Elle doit, en ce qui la concerne, être réglée de telle manière que le mouve- ment du casse-chaîne coïncide avec le mouvement du battant.
Le réglage de la came n'a ainsi aucune influence sur le moment où se produit l'arrêt du métier.
On connaît également des casse-chaîne mécaniques dans lesquels la came susvisée est formée de plusieurs pièces et est montée d'une manière réglable et de manière à pou- voir être immobilisée sur l'arbre de chasse au moyen d'une bague de blocage. Dans cette réalisation, la tige, qui ac- tionne les parties mobiles du casse-chaîne, est reliée, avec interposition d'un ressort, à un coulisseau portant la tige et guidée sur le moyen de la came.
On connaît également des casse-chaîne du type mentionné ci-dessus, casse-chaîne dans lesquels se trouvent interposés, entre la tige mobile du casse-chafne et la came actionnant cette tige, des organes tels qu'une came oscillante en forme de V ou un levier à lamelles. Au cours du fonctionnement nor- mal du casse-chaîne, les organes précités se meuvent avec les organes moteurs prévus pour les tiges mobiles et ils modifient leur position par rapport aux Basse-chaîne lors-
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que les tiges de casse-chaîne se trouvent retenues par une lamelle qui s'est abaissée à la suite d'une rupture du fil de chaîne en vue d'amorcer ainsi l'arrêt du métier quoique pas d'une façon directe.
L'arrêt direct du métier, qui né- cessite une grande force, n'est pas possible dans ces dis- positifs car la lamelle, qui n'a généralement que o,2 mm d'épaisseur et qui pénètre dans la denture, n'est pas assez résistante en elle même. La lamelle serait alors soit rompue, soit détériorée.
Dans un casse-chaîne du type mentionné au début, et contrairement aux dispositifs connus, l'invention consiste dans le fait que l'on a prévu un coulisseau coopérant avec la came dont la périphérie comporte une saillie, coulisseau qui porte un premier levier oscillant (muni d'un galet tour- nant sur la périphérie du disque à came) et un deuxième le- vier oscillant, lequel est commandé par la tige actionnant les organes mobiles du casse-chaîne et ceci de telle manière que, lorsque se produit une rupture du fil de chatne, les deux leviers oscillants coopèrent pour provoquer un déplace- ment du coulisseau en vue de l'arrêt du métier.
Les deux leviers oscillants comportent avantageusement, à leurs extrémités voisines l'une de l'autre, des dentures qui, lors de la rupture du fil de chaîne, viennent en prise l'une avec l'autre pour accoupler les deux leviers oscillants.
En outre, le dispositif est avantageusement organisé de telle manière que le coulisseau provoque l'arrêt du métier par l'intermédiaire d'une tige de traction et d'un levier rencontrant la fourche de débrayage.
Avec ce dispositif, et grâce à l'organisation de la came, on peut régler, à l'aide de la saillie actionnant le premier levier oscillant, l'arrêt du métier pour n'impor- te quelle position du battant. L'arrêt du métier et le mouvement du casse-chaîne sont toujours en concordance l'un
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avec l'autre, ce qui permet de régler simultanément ces deux mouvements à partir d'un même point, savoir par simple rotation de la came. L'arrêt du métier a lieu,de préférence d'une manière connue, au moment où le battant se trouve à une distance comprise entre 3 et 6 cm du coup de peigne, car c'est dans cette position que l'on peut remédier le plus aisément à la rupture du fil de chaîne.
Dans cette position également la navette se trouve toujours dispo- sée complètement dans la botte à navette, ce qui permet de remettre le métier en marche sans manoeuvre spéciale.
En outre, il est possible de procéder au réglage de tel- le manière qu'à la suite de l'arrêt du métier, consécutif à une rupture du fil de chaîne, la navette se trouve tou- jours, d'une manière connue, du même côté et, de préféren- ce, du côté de l'embrayage. Le tisserand a ainsi l'occasion, lors de la mise en marche du métier, de surveiller encore rapidement la bobine et de prendre les mesures éventuelle- ment nécessaires. Si, toutefois, la navette se trouve du côté opposé, cette surveillance devient incommode ou même difficile, par exemple lorsqu'il s'agit de métiers uni- latéraux ou de métiers automatiques.
L'ensemble du disposi- tif est notamment monté d'une manière libre sur l'arbre de chasse et ce n'est que le guide de la tige de commande pour le casse-chaîne et le support du levier provoquant l'arrêt qui sont solidaires des flasques (fonds) du métier, ce qui rend possible un montage aisé dans chaque type de métiers.
En outre, les organes commandant le casse-chaîne peu- vent être relativement légers et, lors de l'arrêt du métier, il ne se produit pas une augmentation de l'effort sur la lamelle de verrouillage, ce qui fait que cette dernière se trouve protégée au maximum.
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Sur le dessin annexé, on a représenté, à titre d'exemple, une forme de réalisation du dispositif objet de l'invention.
La figure 1 est une vue de face du dispositif lorsque le casse-chaîne se déplace sans obstacle;
La figure 2 est une coupe suivant la ligne A-B;
La figure 3 est une vue de face du dispositif lorsque le mouvement du cass-echaîne a été gêné par la rupture du fil de chaîne, le coulisseau se trouvant dans sa position la plus élevée;
La figure 4, enfin, est une vue analogue à celle de la figure 3, le coulisseau se trouvant toutefois dans sa po- sition la plus basse.
Le mouvement de la tige dentée 27 du casse-fil est provoque une came 1 qui est avantageusement calée d'une manière réglable en dehors de l'une des flasques (ou fonds) du métier, sur l'arbre de chasse 3 dudit métier. La came 1 pré- sente deux rainures 3 et 4 qui se croisent et dans lesquelles se déplace un coulisseau 5. Le coulisseau 5 est monté de manière à pouvoir pivoter sur un axe 6 d'un tiroir 7. Le tiroir 7 est guidé, d'une part, sur le moyeu fendu 8 de la came, moyeu servant à caler la came 1 sur l'arbre 2 et, d'autre part, par la bague de blocage 9 (supprimée sur les figures 1, 3 et 4) servant au serrage du moyeu 8.
Dans le tiroir 7 peut coulisser une tige 10 dont l'extrémité prolon- gée vers le haut est reliée au mécanisme servant à actionner la tige dentée 27. La tige 10 traverse le bras supérieur du tiroir 7 ainsi qu'une botte ou manchon 11 prévu sur le bras inférieur dudit tiroir. La botte 11 peut coulisser dans le bras du tiroir 7 qui la supporte et elle sert d'appui à une extrémité d'un ressort presseur 12 dont l'autre extrémité s'appuie contre une bague de réglage 12' sur la tige 10.
Les organes décrits jusqu'à maintenant sont connus et ne font pas partie de l'invention.
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A l'autre extrémité du moyeu de la came rainurée 1 un se trouve/deuxième tiroir coulissant 13 comportant trois bras 13a, 13b et 13c. Le bras 13a est articulé à une extrémité d'un levier oscillant 14, lequel levier, ou un galet 15 monté sur ledit levier, étant constamment appli- qué par un ressort 16 contre la périphérie de la came rainu- rée 1. L'autre extrémité de ce levier oscillant 14 porte une denture. Sur le bras 13b est fixé, d'une manière réglable et de façon à pouvoir pivoter, un levier oscillant 17 dont l'extrémité libre comporte également une denture qui peut être amenée en prise avec la denture prévue à l'extrémité libre du levier 14. Au troisième bras 13c du tiroir 13 est fixée une tige 18 dont l'autre extrémité est en prise avec un bras d'un levier à trois bras 19.
Un ressort 20 tend à faire pivoter le levier 19 de telle manière que la tige 18 soit tirée dans le sens de la flèche I, le tiroir 13 étant appliqué contre le moyeu de la came 1. L'extrémité libre du troisième bras supérieur du levier 19 est en regard du dis- positif de débrayage qui se trouve sur l'ensouple de devant.
Un entraîneur 22', fixé d'une manière réglable sur la tige 10, s'applique constamment par en bas contre le levier oscillant 17. L'extrémité supérieure de la tige 10 est en contact avec un bras de levier 23 qui est monté de manière à pouvoir pivoter sur un arbre 24; ce dernier porte un autre bras 25 dont l'extrémité fourchue est en prise avec un ergot 26 de la tige dentée coulissante 27.
Le mode de fonctionnement du dispositif est le suivant:
Au cours du fonctionnement du métier, l'arbre de chasse 2 et la came rainurée 1 tournent à raison d'un toub pour deux tours de l'arbre à manivelle non représenté sur le dessin. En raison de la forme particulière des rainures 3 et 4 à leur point de croisement et de la forme en croissant du coulisseau 5, celui-ci se déplace, au cours des rotations
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successives de la came l, d'une rainure à l'autre, ce qui fait que le coulisseau 5 et, avec lui, le tiroir 7 se trouvent soulevés radialement lors d'un tour de l'arbre 2 et être abaissés lors de l'autre tour de cet arbre. Il s'ensuit que la tige 10 se trouve également soulevée par le ressort 12 ou abaissée sous l'action de son propre poids.
Les bras de le- vier 23 et 25 participent à ce mouvement, ce qui fait que la tige dentée 27 se déplace dans les deux sens, savoir vers la gauche, lors d'une rotation de l'arbre de chasse, puis, vers la droite, au cours de la rotation suivante.
Au cours de la rotation de la came rainurée 1, le bras oscillant 14 pivote vers l'extérieur sous l'action du bos- sage 1 de la came et par l'intermédiaire du galet 15 malgré l'action du ressort 16 et ceci au moment où le levier oscil- lant 17 se trouve dans une de ses deux positions extrêmes dues au mouvement de la tige 10. Dans ces positions extrêmes, la denture du levier oscillant 17 se trouve en dehors de la trajectoire que décrit la denture prévue à l'extrémité du levier oscillant 14.
Si, à la suite d'une rupture du fil de chaîne, une la- melle tombe dans un entre-dent des tiges dentées 27, le déplacement de la tige dentée 27 mobile se trouve arrêté à mi-chemin et la tige 10 se trouve immobilisée dans sa po- sition moyenne. Dans cette position de la tige 10, le levier pivotant 17 se trouve également dans sa position moyenne, ce qui fait que sa denture se trouve en regard de celle que porte le levier oscillant 14 grâce à la botte 11 et au ressort 12, la came rainurée 1 peut continuer sa rotation .indépendamment.
Lorsque, au cours de cette rotation, le bossage 11/arrive sous le galet 15, le bras oscillant 14 pivote et sa denture vient en prise avec celle que porte le levier pivotant 17. Au cours de la continuation du mouvement du levier pivotant 14 et en raison de l'accouplement avec le levier oscillant 17, le
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tiroir 13 se trouve déplacé sur le moyeu de la came rainurée radialement et à gauche, c'est-à-dire dans le sens inverse de la flèche I. A ce mouvement participe la tige 18 qui, de son côté fait pivoter le levier 19 malgré l'action du ressort 20, ce qui fait que l'extrémité supérieure de ce levier vient heurter le dispositif de débrayage connu prévu sur l'ensouple de devant et amorce, d'une manière connue, l'arrêt du métier tisser.
Revendications et Résumé.
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