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Procédé et installation de chauffage au mazout et autre combusti- bie liquide lourd.
La présente invention a pour objet un procédé de chauffage par le mazout et une installation pour la mise en oeuvre de ce pro- cédé.
Le procédé consiste à amener le mazout ou autre combusti- ble liquide lourd à un bleur spécial, logé dans le foyer de la chaudière, ce combustible étant maintenu à l'état liquide sous u- ne pression d'environ quatre mètres d'eau, et l'alimentation é- tant réglée à la fois à la main et par thermostat, le brûleur étant, conformément au procédé de l'invention, conçu de telle sor- te que la chaleur de combustion du mazout détermine la vaporisa- tion ou gazéification du liquide arrivant sous pression dans le brûleur, de sorte que la ou les flammes du brûleur soient prati- quement alimentées uniquement par du combustible à l'état gazeux, â tous les régimes de fonctionnement.
L'installation comporte un réservoir monté à une hauteur d'environ quatre mètres au-dessus du niveau du foyer, une condui- te vertical$ partant du fond de ce réservoir, et un brûleur logé dans le foyer de la chaudière, ledit brûleur étant relié à la con-
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duite verticale par une conduite sensiblement horizontale compor- tant un fusible, une soupape automatique à thermostat et une sou- pape à pointeau réglable à la main. Le Brûleur est constitué en principe par un tube recourbé sur lui-même et fermé à son extrémi- (branche d'aval) j té.
Une des branches du tube\comporte des trous bien calibrés par lesquels le mazout liquide peut, à l'origine, sortir pour ttre en- flammé; les flammes ainsi développées sont, grâce à la disposition réciproque des deux branches du tube, dérigées vers la première branche(branche d'amont) et l'écartement des branches est calculé, en combinaison avec le réglage d'alimentation du mazout, pour que la partie chaude des flammes frappe le tube d'amont ou mieux une plaque métallique recouvrant ce tube, de manière à vaporiser dans cette branche d'amont le mazout qui y incube; par conséquent, a- près peu de temps, la branche d'aval en recevra pratiquement plus que du combustible gazeifié qui alimentera directement les flammes et servira à vaporiser le combustible liquide.
Avec ce brûleur est combinée une veilleuse alimentés directement à partir de la con- duite d'amenée du combustible.
Le thermostat est, de préférence, du système "tout ou rien" coupant complètement l'alimentation en combustible quand une tem- pérature déterminée est atteinte en un point choisi de l'installa- tion. La plaque qui recouvre la branche d'amont du brûleur forme accumulateur ou volant de chaleur pour assurer la gazéification du combustible dès que le thermostat ouvre à nouveau le passage.
La veilleuse,alimentée en amont du thermostat, continue de toute manière à brûler et assure la reprise des flammes.
L'invention est applicable à toutes les installations de chauffage, telles que chauffage central à eau chaude ou à vapeur, chaudières industrielles ou semi-industrielles, fours ménagers ou autres, et, en général, à toutes installations domestiques ou in- dustrielles où une température à peu près constante doit être main- tenue pendant un temps quelconque, pour des conlitions de tempéra- ture externe ou de fonctionnement essentiellement variables.
Afin que l'invention soit bien comprise, on a représenté au dessin annexé : fig. 1 une vue schématique d'un brûleur;
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fig.2 une vue schématique d'une variante; fig.3 une vue schématique d'une installation complète.
A la fig.l, le brûleur est constitué d'un simple tube dont la branche d'amont 1 est horizontale et se prolonge par un coude en une branche d'aval 2 inférieure (ou supérieure) parallèle à la branche 1, La branche 1 est raccordée 4 une conduite non représen- tée d'amenée de combustible liquide lourd (mazout par exemple) sous une pression d'environ quatre mètres de hauteur d'eau. La branche d'aval 2 est fermée à son extrémité et comporte des trous calibrés 3 (cinq dans l'exemple) tournés vers la branche d'amont.
La branche 1 est requverte, sur une certaine longueur, par une plaque 4 en métal ou en matière céramique. A la mise en marche, le combustible liquide alimenté sort par les trous 3 et y est en- flammé; les flammes développées viennent frapper la branche 1 et la plaque 4. La distance entre les deux branches 1 et 2, de même que la dimension des trous 3 et la pression du combustible liqui- de sont calculées pour que la partie la plus chaude des flammes soit en contact avec le tube 1 et la plaque 4. Dans ces conditions après peu de temps, le tube 1 et la plaque 4 prennent une tempéra- ture telle que le mazout s'écoulant dans la branche 1 est instan- tanément gazéiffié, de sorte que les flammes sont bientôt alimentées uniquement par du combustible gazéifié.
La plaque 4 forme volant accumulateur de chaleur pour assurer une reprise de la gazérfica- tion quand, après une pétiode d'arrêt, le thermostat dont il sera parlé plus loin, laisse à nouveau passer du combustible liquide vers la branche 1.
Dans l'exemple de la fig.2, la branche d'aval 2, au lieu de s'étendre parallèlement à la branche 1, est recourbée en spi- res montées dans un plan horizontal parallèle à celui de la bran- che 1, ou entourant l'ensemble de la branche 1 et de la plaque 4, les trous 3 étant pratiqués de toute manière pour que les flammes se dirigent,toutesou en partie, vers la plaque 4 et frappent cel- le-ci par leur partie la plus chaude.
On pourrait évidemment imaginer d'autres dispositions, par exemple une branche d' aval double ou triple (c'est-à-dire repliée
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une ou deux fois sur elle-même parallèlement à la branche 1) et dont une seule partie servirait à chauffer la branche 1, les au- tres parties donnant des flammes dirigées vers d'autres endroits de l'appareil de chauffe.
L'installation complète comporte (fig.S) un réservoir 5 à niveau 6 et tube supérieur 7 fermé, renfermant une colonne d'air Ce réservoir, alimenté par exemple par une pompe 8 avec soupape d'arrêt 9, débite par gravité dans une conduite 10 reliée au brû- leur 11 logé dans l'appareil 12 quelconque de chauffage. La con- duite 10 est équipée, depuis le réservoir 5, d'un robinet diarrét 13, d'un fusible 14, d'un thermostat 15 et d'une vanne à pointeau 16 réglable à la main. Le thermostat 15 est commandé,à partir d'un point déterminé de l'installation de chauffage, da manière à fermer la conduite quand la température, en ce point, atteint une valeur arbitrairement choisie, et à l'ouvrir à nouveau quand la température tombe en-dessous de cette valeur.
La vanne 16 sert à régler l'écoulement de combustible liquide en vue de fournir les calories nécessaires pour le fonctionnement envisagé de l'installa- tionn et d'assurer aux flammes une longueur telle qu'elles frappent la plaque 4 par leur partie la plus chaude.
En amont d la soupape 15 à thermostat, une petite conduite 17 est branchée sur la conduite 10; elle pénètre dans l'appareil de chauffage et se termine au brûleur; cette conduite ouverte à son extrémité libre, assure le maintien d'une flamme veilleuse, pour toutes les positions de la soupape 15, afin de rallumer le combustible sortant des trous 3 du brûleur lors de la réouverture de la soupape 15.
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'R E V E N B 1 CAA T 1 0 N S.
1. Procédé de chauffage par combustible liquide lourd tel que le mazout qui consiste à faire servir les flammes de ooàbus- tion au chauffage du tube d'amenée du combustible liquide de ma- nière à vaporiser ce combustible et fournir aux becs du brûleur du combustible gazéifié.