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Brevet d'Invention
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Société à Responsabilité 1-imitée dite: " SOVIET± INDUSTRIELLE DE'' BOIqNETi=E ", 1
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" outeneuse pour métiers de 'bonneterie rectilignes à caeillage ".
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Priorités: DépStsFrancei Brevet ? 9V.469.728 du 7 Avril 1944 pour les revendications 1 a 3 et Brevet N" iV.489.739 du 7 AVril 1944 pour"'rë'vériâi c;tiori4s.t5: l'invention concerne les métiers de bonneterie rectili- gnes à oueillage du type Cotton, utilisés notamment pour la fabri-
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cation des baS9ssettes et articles similaires.
/mi-bas, Elle a pour but, principalement, de permettre dtuti11ser sans aucune modification, les places porte-poinçon4 usuelles de la mécanique à diminutions, ou de la mécanique â pointes, pour rêva. liser des opérations de reports dans lesquelles certaines mailles
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seulement d'une sérié"de mailles, juxtaposées d'une même rangée doivent e'tre'transférées d'une aiguille sur une autre aiguille dis. tante d'une ou plusieurs divisions.
Une telle utilisation se' traduit dans la plupart des cas¯, par une appréciable simplification: Elle permet. notamment, de faire des marques par points à jours, ou d'exécuter un dessin
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à jours quelconque, sans qu.'il soit besoin, dans chaque, cas, d'u- ne barre à poinçons spéciale.
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L'invention vise également itezdoution, sur les métiers du tape Cotton, de bords indéfilables suivant le procède, décrit LJ par la demanderesse dans son Brevet belge ? 4M.083 du 29 Avril 19àyprocédé consistant en fa ciue la rangée, ou partie de rmgée, de mailles que l'on veut rendre indéfilable est soumise. lorsqu'elle. est terminée, à un report d'une maille sur deux d'une amplitude de deux aiguilles, par conséquent sur laiguille suivant sa voisine chaque aiguille ayant une maille, et une maille sur deux étant reportée de deux aiguilles tandis que l'autre maille n'est pas reportée.
Elle vise, d'une façon générale, tous les cas où il s'agit d'effectuer un tel report sur oertaines parties seulement de la fonture du métier, et elle a trait plus particulièrement à l'exécution, aux chacune des deux parties latérales d'entrée de semelle
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(o'e3t-à.-dire des deux parties du commencement de la semelle situées en dehors du dessus de pied), du bord indéfilable destiné à leur réunion ultérieure aux languettes de talon dans la fabrication des
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bas, mi-bas. ou ohaassettes'à talon français comportant le long et le pied faits en une seule ppération sur le métier.
Elle permet d'effectuer cette opération par des moyens simples, sans complication supplémentaire de ce genre de métiers en utilisant, à cet effet, et sans modifier son système de report et d'avancement,la mécanique à diminutions, désignée sous le nom de " mécanique a pointes ", dans le métier à pied français.
Cour atteindre ces résultats, l'invention frit appel à l'organe bien connu., dénommé souteneuse, qui consiste, somme on le
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saitt en une lame d'acier ou de laiton ou toute autre matière, dont le role est d'empêcher la prise des mailles, par les poinçons, sur toutes les aiguilles juxtaposées comprises dans la largeur de sa zone active que constitue sa partie inférieure, ladite soute-
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neuse étant* à cet effet, montée et commandée de façon à venir s'interposer au-moment opportun entre les poinçons et les aiguilles
L'invention a pour objet un nouveau genre de souteneuse,
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en l'espèce une scuteneuse caractérisée en ce que sa partie inné- rieure active comporte une ou plusieurs encoches, délimitant des portions pleines formant dents, de telle sorte que ces dernières, continuant d'agir comme souteneuse,
empêchent la prise des mailles des aiguilles par les poinçons, tandis qu'au contraire la ou les encoches, supprimant localement l'action de la souteneuse, permet- tent la prise des mailles par les poinçons correspondants.
Pour réaliser une telle souteneuse encochée, on peut se
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contenter de prendre une soouteneuse ordinaire et d'en entailler la partie inférieure active pour y former, à partir de son bord, une ou plusieurs encoches de hauteur et largeur voulues. On peut également exécuter ce nouveau genre de souteneuse encochée en utilisant des plaques analogues aux plaques porte-poinçons, comportant des logements régulièrement répartis, et que 1 on garnit aux endroits voulus de lamelles de hauteur appropriée, ce qui cons.
titue une sorte de peigne dont les dents amovibles permettent, par des placements différents, de réaliser les diverses combinaisons voulues pour la disposition des encoches de la souteneuse,
Suivant une forme de réalisation avantageuse, les parties pleines restées actives, formant dents, de la souteneuse encochée
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sont conformées de f açon à constituer, sur une face, une creusure recevant le bec de l'aiguille et, sur l' autre face, un guide pour la châsse du poinçon, de façon à éviter ainsi toute déviation la- térale des aiguilles écartées des poinçons.
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L'iLlveatioll a encore pour objet des perfectionnements consistent, en principe, en ce ,J,le l'on met en action pour l'exé- cution du bord indéfilable des parties latérales d'entrée de se- melle,(ou du bord indéfilable de toutesorties latérales, symé-
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triijuement disposées dU13 un article de bonneterie) les plaques porte-poinçons de la mécanique à pointes; en ce que lesdites pla- quer écartées, à cet effet, Cu ce¯1 tre de la fontare, SO.1t :'1.-;o- sées de façon que, <1,,-1- chaque paire, la plaque } ..1.\;13 et let ±la.. que étroite soient en contact par leur;:; face.:; latérales adjacentes et en ce lue Ulcii combine chaque p i¯w de piques .mec u-ie soute- neuse encochée i.'résen tuJ-l use entaille en regard d'un poinçon sur deux des tlyues porte-poinçons.
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L'invention sera mieux comprise'grâce à la description
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qui va suivre,, de formes à"exécation, données à simple titre d'exemples nullement limitatifs, et schématiquement représentées au dessin annexé,, dans lequel :
Fig. 1 est une vue de face d'une souteneuse entaillée ne comportant qu'une encoche unique, coopérant avec une plaque portant une série de poinçons ;
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Fig. 2 en est une vue en coupe verticale, pratiquée suivant un plan passant par l'encoche de la souteneusa ;
Fig. 3-1f1111 est une vue fragmentaire, similaire à la fig. z. montrant une souteneuse à encoches multiples;
Fig; 4 et 5 sont des vues.respectivement en élévation de face etde profil montrant une souteneuse encochée réalisée par une plaque porte-lamelles analogue à une plaque porte-poinçons; et
Fig. 6 et 7 montrent dans des vues respectivement de face et en coupe verticale, une variante dans la conformation des par- ties pleines, ou dents, de la souteneuse encochée.
Fig. & est une vue en élévation de face du dispositif pour l'exécution du bord indéfilable; et
Fig. 9 en est une vue de profil, Dans ces figures, 1 est une plaque porte-poinçons, par exemple l'une des plaques porte-poinçons de la mécanique a diminu- tions ou de la mécanique à pointes; 2 en sont les poinçons; 3 est la barre plate sur laquelle la plaque 1 est fixée au moyen des vis 4; 5 sont les aiguilles de la fonture 6 d'un métier rectiligne à cueillage du genre Cotton.
7 est une souteneuse analogue, dans son ensemble, aux soute-
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neuses utilisées dans la confection des pointes et montée,à de fa- çon connue, sur un axe 8 â, pivotement (ou bien à coulissement), de façon â être présentée et venir sinterposer, au moment voulu, entre les poinçons. 2 et les aiguilles 5
Suivant la forme d'exécution des fig. 1 et 2, la souteneuse 7 est munie à sa base d'une encoche unique 9 de façon . permettre au seul poinçon 2' correspondant à l'encoche 9 d'effectuer la prise
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et le transfert de maille tandis qU/.;
,au contraire tous les autres poinçons 2 sont empechés 'effactner la prise des mailles sur les aiguilles .5,
Dans la forme d'exécution de-la fig. 3, la souteneuse 7
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présente plusieurs enooches 9 réparties de fiaçon à permettre aux poinçons 2' correspondants, en l'espèce un poinçon sur trois, d'effectuer la prise et le transfert des mailles corresponàantes.
Une souteneuse encochée peut être exécutée, ainsi'que cela est représenté aux fig. 4 e't 5, à la manière des plaques
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porte-poinçons. A' oet effet elle comporte une plaque 7!11. pourvue de divisions ou rainures dans laquelle on dispose des. lam les form mant dents, 10, qui sont maintenues par une contre-plaque 7b fixée sur la plaque au moyen de vis 11. Les dents. 10 sont disposées de manière à réaliser le système désiré d'encoches 9 ; dans l'exemple représenté, la souteneuse comporte une encoche tous les trois poin- Çons.
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Suivant la variante montrée aux fig. 6 et 7, les parties restées pleines, formant dents, de la souteneuse encochée 7 sont conformées, par repoussage, de manière à présenter sur une face une creusure 12 pour recevoir le bec de l'aiguille 5 et, sur l'au- tre face, un dos 13 servant de guide à la chasse du poinçon 2.
De la sorte, toute déviation latérale des aiguilles écartées par la souteneuse est empêchée.
En ce qui concerne le dispositif représenté aux figures 8 et 9, 6 est la tenture d'un métier type Cotton , partie centrale fixe,, 5 en sont les aiguilles.
14 et 15 sont les plaques porte-poinçons larges et 16 et 17 les plaques étroites de la mécanique à pointes; 18, 19, 20 et 21 sont les barres méplates sur lesquelles sont respectivement vis- sées ces différentes plaques; 2, sont les poinçons, 7 sont des spouteneuses latérales, c'est-à-dire des lames montées, par exemple à pivotement, sur un axe 22 de façon à pouvoir être présentées et venir s'interposer, au.moment voulu, entre les poinçons 2 et les aiguilles 5. Ces souteneuses sont entaillées de façon à pré- senter une encoche tous les deux poinçons, permettant ainsi la prise de maille toutes les deux aiguilles.
Pour rendre indéfilable la première rangée de la semelle sur les largeurs 1 correspondant aux parties latérales d'entrée de semelle, on écarte les plaques porte-poinçons 14- 16 et 15-17 du centre de la fonture et on les amène dans la position représen- tée en fig. 8 sans laisser d'espace entre les faces latérales adjacentes des plaques 14- 16 et 17-15. les soutencuses latérales encochées 7 sont mises en position active et, par la coopération de la mécanique à pointes ordinaire et des souteneuses encochées 7, on réalise la prise d'une maille sur deux, et son report de son aiguille sur l'aiguille suivant sa voisine, ce report étant fait dans le sens indiqué par les flèches, c'est-à-dire de l'extérieur vers l'intérieur. On obtient ainsi une symétrie totale.
En outre, en choisissant judicieusement les aiguilles sur lesquelles doi- vent agir les souteneuses latérales 7, on évite tout risque de report de mailles en dehors des lisières.
L'axe 22 sur lequel sont montées les s outeneuses latérales encochées 7 peut être un axe supplémentaire. Il peut aussi être confondu avec celui de la souteneuse ordinaire de pointe 23.
Dans ce cas, un décalage angulaire est prévu entre les souteneuses latérales encochées 7 et la souteneuse médiane pleine 23 de fa- çon à permettre de les amener successivement en position de tra- vail. pour l'exécution de la rangée indéfilable (fig. 8 et 9) les souteneuses latérales encochées 7 sont en position de travail, la souteneuse médiane 23 est en arrière du plan des aiguilles, ce qui est possible du .fait qu'il n'y a pas, à ce moment, de poinçons en face de la souteneuse 23.
Durant l'exécution de la pointe, au contraire, les plaques porte-poinçons 14-16 et 17-15 ayant été ramenées au centre, la souteneuse médiane 23 est en position de travail, tandis que les'souteneuses latérales enco- chées 7 sont en avant des aiguilles, ce qui ne gène en rien.
Il est bien entendu que l'on pourra, sans sortir du cadre régissant l'invention, imgainger des variantes et perfec- tionnements de détails.