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MEMOIRE DESCRIPTIF déposé à l'appui d'une demande de
Brevetd'Invention la Société : WAYSS & FREYTAG A.G. "Dispositif pour placer an enroulement autour des éléments de construction et des objets analogues". Priorité d'une demande de brsvet déposée en Allemagne le
25 avril 1941.
Il est connu d'enrouler du fil .métallique autour des élé- ments de construction tels que des tuyaux et des réservoirs, ainsi que des pièces finies, des pièces façonnées (profilées ou coulées) etc., en béton ou en matière analogue, le fil étant tendu à un point tel que, sous la pression en service ou pression de régime, il ne produit pas de tensions de traction dans le béton.
On connaît de nombreux procédés pour produire la tension désirée dans le fil d'enroulage ) dit aussifil de frettage.
On peut par exemple conduire le fil, pendant l'enroulage, entre des sabots de frein ou sur des galets combinés avec des freins, at dans ce cas les freins sont constamment réglés, soit
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à la main, soit automatiquement à l'aide de fléaux intercalés.
Ou bien le fil est enroulé chaud sur l'élément de construction, et se contractelors de son refroidissement.
On a égaloment déjà, en'particulier.. en matière d'éléments de construction établis à demeure, placé sur l'élément de cons- truct,ion et d'sbords sans tension, un enroulement de fil métallique, de câble .métallique ou de fer rond, mais dans ce cas on laisse entre l'enroulement et l'élément de construction un intervalle à certains endroits et en appliquant des presses ou des coins aux sections considérées du fil, on met celui-ci sous tension. Pour tendre le fil, on a également provoqué, après l'en- roulement, le desserrage des joints de l'élément de construction composé de pièces distinctes.
Ces procédés présentent les inconvénients suivante
L'énergie utilisée par le freinage se perd, dans la mesure où elle ne contribue pas, par production de chaleur, à l'allongement du fil.
Dans le cas de la forte sollicitation mécanique du fil entre les sabots de frein, de même qu'en cas de chauffage du fil de grande valeur, celui-ci subit une modification, non désirée, de sa qualité. Si le fer d'enroulage est tendu après-uoup. la répartition de la tension devient irrégulière et incertaine, par suite du frottement entre le fer et l'élément de construction, De plus, une fermeture ultérieure des joints est en général difficile à réaliser de façon impeccable.
Par la présente invention, on évite ces inconvénients en intercalant, entre la bobine de déroulement du fil métallique et l'élément de construction sur lequel le fil métallique doit être enroulé sous tension, une liaison desmodromique (forcée) à l'ai- de d'un mécanisme de transmission ayant un rapport de multiplication convenable, choisi tel que la vitesse périphérique de l'élément de construction soit, dans une mesure déterminée, plus grande que celle de la bobine de déroulement, et ce à concurrence de l'allongement, c'est-à-dire également de la tension dans le fil d'enroulement.
Le mécanisme de liaison équili bre la force de la tension dans¯le fil d'enroulage, étant donné
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qu'il s'encliqueète (se bloque)automatiquement, l'équilibre, exis- te tant à l'état de repos qu'en mouvement.
Par exemple, le dispositif peut être prévu tel qu'il appa rait aux figures 1 et 2. L'élément de construction a est relié à la bobine de déroulement b par le mécanisme de liaison, qui est constitué des roues dentées @ o, d, e et f.
Les roues dentées d et e sont calées sur l'arbre g.
Le fil métallique d'enroulement h peut, avant qu'on ne com- mence l'enroulage, être complètement enroulé sur la bobine de aussi déroulement b. Mais il peut @ comme représenté, venir du dévidoit fou i, et n'être enroulé sur la bobine de déroulement b que le nombre de tours nécessaire pour éviter un glissement.
Le début d.u fil métallique h est fixé à l'élément de construction a. Avant de commencer l'enroulage, on doit mettre le fil sous tension, par exemple en débrayant un accouplement entre la bo- bine de déroulement b et la roue dentée f pendant la mise sous tension du fil.
La commande de la machine peut être réalisée à n'importe quel endroit, par exemple par le moteur h, qui entraîne une roue dentée/reliée fixement à l'arbre g et fait tourner ainsi, dans le sens indiqué par la flèche sur la figure 2, l'élément de construction a et la bobine b.
Mais l'agencement indiqué ne peut être utilisé que lorsqu'il ne se produit , pendant l'enroulage, aucune autre modification de la longueur du fil à enrouler que celle qui correspond à l'allongement à la tension désirée.
Mais cela ne peut cependant pas toujours être évité, étant donné que, par exemple par suite du fait que le fil se déroule de plusieurs couches de fil superposées, ou par suite de la dé- viation latérale du fil pendant son déroulement et son enroule- ment, la longueur du chemin à accomplir par lui pendant l'opé- ration d'enroulement varie constamment. Des irrégularités de for- me de la surface périphérique de l'élément de construction in- fluenceraient également de façon indésirable l'allongement du fil, et en conséquence la tension du fil.
Dans ce cas, il est
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nécessaire de réaliser un réglage supplémentaire de la tension dans le fil, réglage qui, suivant les figures 4 et 5, est rendu. possible en intercalant un mécanisme compensateur p dans le méeanisme de transmission desmodromique reliant l'élément de cons- truction a et la bobine de déroulement b.
Cornue mécanisme compensateur, on peut utiliser des meesnis- mes de t./pe connu, cornue, par exemple, le mécanisme différentiel de l'automobile ou le mécanisme planétaire ccnnu dans la cons- truction des machines. Un tel mécanisme compensateur permet, dans le présent cas, en y introduisant un mouvement de rotation d'une a.mpli.tude déterminée, de faire tourner de telle façon l'un par rapport à l'autre les deux bouts d'acre g1 et g2 séparés par ce mécanisme, que, dans le fil à enrouler h, la tension désirée puisse être obtenue ou maintenue.
Il est représenté à titre d'exemple, aux figures 3 et 4, comment un tel mécanisme compensateur est, intercalée dans l'ar- bre g des figures 1 et 2. L'crbre g est, à cet effet, séparé en deux parties d'arbre g1 et Une coupe au travers du mécanisme compensateur est représentée à la figure 6 ; celui-ci comprend le carter rotatif p1 qui porte sur un arbre fixe q les deux pignons fous r. Ces derniers engrènent dans la roue conique s1, qui est reliée au bout d'arbre g1, et la roue conique s, qui est reliée au bout d'abre g2. Le cootrepoids t, qui pend à un câble dont l'antre extrémité est enroulée autour du carter p1 du mécanisme compensateur et est fixée à celui-ci, exerce lors du déroulement une force de rotation sur les bouts d'arbre g et g2.
Le poids t tend à faire tourner l'élément de construction a dans le sens u, et la bobine de fil b dans le sens v. Le fi l h est de la sorte maintenu sous une tension constante, qui cor- respond à l'importance du poids t.
Pendant l'enroulement, le moteur k fait tourner, dans le sens u, tant l'élément de construction a que le, bobine de dé- roulement b.
Il est également possible de réaliser le réglage de la ten- sion dans le fil, suivant les figures 7 et 8, au moyen d'une charge exercée parcooepoids ou par ressort et additionnelle- ment par un mécanisme équilibreur intercalé dans le mécanisme de
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a liaison entre l'élément de construction%en rotation 4 et la bobine de déroulement b. Cette disposition peut particulièrement être nécessaire lorsque l'espace dont on dispose ne suffit pas à permettre au poids destiné à assurer la tension d'acoom plir les, trajets qu'il doit parcourir.
Aux figures 7 et 8, il est représenté, à titre d'exemple, comment, dans l'arbre g de la disposition suivant les figures 1 et 2, est intercalé un mécanisme compensateur suivant la figu- re 6. L'arbre est, à cet effet, de nouveau séparé en deux par- ties g et g . Le carter p1 n'est cependant pas, comme dans la disposition des figures 3 et 4, chargé par un poids. mais il porte la couronne dentée w. De la sorte, le carter P1 peut être mis en rotation à l'aide d'une manivelle x ou d'un organe analogue. Le fil h passe sur les galets fous n montés de façon à ne pouvoir subir une translation, et sur le galet o suspendu librement et portant le poids m qui assure la tension.
Suivant le sens de rotation de la manivelle x, le poids n mon- te ou descend et peut, de cette façon, en restant librement suspendu, être maintenu dans les limites de l'espace dont on dispose.
Un mécanisme compensateur du type décrit ci-avant peut aussi être utilisé dans ltagencement suivant les figures 1 et 2, dans la.quel un réglage proprement dit de la tension n'est pas néces- saire, à l'effet de réaliser la. tension initiale dans le fil avant le commencement de l'enroulement.
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