<Desc/Clms Page number 1>
déposé à l'appui d'une demande de
BREVET D'INVENTION la société : R ö h m & H a a s G.m. b.H.
Confitage des pelleteries à l'aide de solutions enzymotiques.
Priorité'd'une demande de brevet déposée en Allemagne le 11 septembre 1943.
D'après le brevet allemand 624.584, il est connu de sou- mettre des pelleteries brutes ramollies par trempage (reverdies) et acharnées à un traitement par des solutions d'alcalis ou de bases alocalino-terreuses afin d'obtenir que la peau tannée et apprêtée (corroyée) ait un toucher plus souple, ce traite- ment étant interrompu plusieurs fois par des traitements de gonflement par.une solution de chlorure de sodium ou d'acide chlorhydrique intercalés périodiquement et servant à la fixa- tion des poils. Selon un autre procédé, à savoir d'après le brevet allemand 656.872, le traitement alcalin peut être rem- placé en tout eu en partie par le traitement par une/solution enzymotique neutre .
Dans ce procédé, les pelleteries bru- tes trempées et écharnées sont donc traitées par une solution enzymotique neutre, telle que par exemple un confit neutre de fiente ou un confit neutre de blé égrugé, ensuite lavées et placées dans une solution'diluée d'acide chlorhydrique addi-
<Desc/Clms Page number 2>
tionnée de chlorure de sodium. Selon le même procédé, on peut aussi travailler de la manièreconsistant en ce que les pelle- teries brutes pelanées sont traitées par une solution en:,.; ,1,10- tique neutre avant d'être placées dans la solution de sel
EMI2.1
ou d'acide chlorl1.)'drique .
D'après le même orevet, l'emploi de solutions cnzymotiques neutres seul pour le confit8[e de pelleteries brutes ne convient pas 1: des fins pratiquer, car un relâchement ou déchaussement des poils est-inévitable.
Les deux procèdes susdits présentent des inconvénients
EMI2.2
vons i5érable.
Lorsqu'on traite les peaux par des solutions d'alcalis ou de bases alcaline-terreuses, telles que ,par exemple,
EMI2.3
l'hydroxyde de calcium, il est très difficile d'inti.orro"'Í)1'3 l'action de ces solutions au moment où, d'une part, un r3l.à- chement suffisant t de la 'extu1.'e de la peau (derme) S'l;,3t pro- duit et, d'autre part, les poils ne sont relâchés que jusqu'. un point tel qu'ils puissent etre de nouveau fixés lors du
EMI2.4
traitement subséquent par la solution de s el C'lfli'aClde chlorhy- drique .
Les conditions sont semblables dans le cas du traitement
EMI2.5
par des solutions cnzymotiques neutres, qui, 1. plus souvent, provoquent un relâchement très rapide des poils.
EMI2.6
Lorsqu'on emploie une solution enzymatiquo neutre dans l'apprêtées 10ul'rurc:J, il est pour ainsi dire exclu d'in- terrompre l'effet de cettc solution lorsque, pour toutes les peaux du lot, le relâchement des poils n'a professé que jusqu'à un point tel qu'il puisse être de nouveau neutralisé par l'action subséquente de la solution de sel ou d'acide
EMI2.7
<,Úllobllydrique .
Pour pouvoir travailler sans danger dans la brande
EMI2.8
cxploÍ tatlon, on ne peut donc envisager qu'un procédé dans lequel le relâchement de la texture de la peau (derme) soit possible sans que la couverture de poils ou de laine (toison)
EMI2.9
soit mise en danger. Or, selon la présente invention, oxi
<Desc/Clms Page number 3>
constaté que-, chose surprenante, ce but, c'est-à-dire un effet de confitage suffisant sans aucun relâchement ou déchaus- sement ni détérioration des poils ou de la laine,peut être atteint si l'on fait agir en bain acide sur les pelleteries trempées et écharnées des enzymes dissociant les albumines et actives en solution acide.
Le mode opératoirepeut être modifié de différentes ma- nières. Ainsi, par exemple, le bain enzymotique destiné au confitage des pelleteries peut être arnené au pH désiré par addition de différents acides,, ou sels acides, inorganiques ou organiques , ou, ce qui est encore plus simple, on peut effec- tuer le confitage et le picklage en une seule phase de travail.
Parmi les enzymes dissociant.les albumines et qui sont actives aussi en solution acide, il y a lieu de citer en pre- inier lieu la tryptase fongique ou tryptase de champignons. La papa!ne et les pepsinases sont également à citer. Dans cer- tains cas, on peut cependant aussi obtenir des résultats encore utilisables avec des photéases bactériennes et même avec de la tryptase pancréatique . Toutefois, il y a surtout lieu de prendre aussi en considération des mélanges de ces enzymes, tels que, par exemple, un mélange tryptase fongique + tryptase pancréatique ou tryptase fongique +Papa±ne.
Comme acides ou substances à action d'acide à employer conformément à. l'invention, on peut citer,par exemple ,1'acide chlorhydrique, l'acide sulfurique, l'acide formique, l'acide
1 acétique, l'acide lactique, l'acide butyrique ,l'acide glyco- lique les acides gras de tête de l'oxydation des paraffines,le sels acides,tels que le bisulfate de sodium etc.
Ce procédé entre en-considération pour toutes les peaux @ à ouvrer sans enlèvement des poils ou de la laine.
Il est surtout utilisable pour les peaux de chevreau, les peaux naturellement dures tellesque lespeaux d'agneau ,de moutan, de lapin mâle et de persianère.
<Desc/Clms Page number 4>
Exemples.
EMI4.1
1) 500 peaux de lapin trempéesjpendant 2-3 heures sont confites "dans une cuve a agitateur avec 1000 1 d' e,ztz 1, 25-30 , 0,4-0,6 kg de tryptase fongique, 10-20 kg de chlorure de so-
EMI4.2
diua et 1-21 d'acide formique à. 85 %. Lorsque le confitage est terminé, on pickie et tanne les peaux comme dliL,,'ü.Ltude.
2) 1000 1 d'un jus ou lessive de picklage composé de la
EMI4.3
façon habituelle pour 250 peaux de J3rsinère sont addition- nés de 0,3-1 Igde tryptase fongique. Le picklage et le con-L'i- tage sont effectues à 30 dans lebain commun. se
EMI4.4
La durée du eut du confitae bon règle d'après la structure dea peaux et estcomprise entre 4 et 12 heures.
Lorsque le traitement par cette solution est terminée, on tanne les peaux comme d'habitude.
3) Des peaux de chèvre trempées (ramollies) comme d'habi- tude sont traitées dans la cuve à agitateur par
500% d'eau du poids des peaux trempées, 30 ,
EMI4.5
2 )j d'acide formique à. 85 20% de chlorurede sodium, 1,5 % de tryptase fongique et
EMI4.6
1,5 % de sulfate aauioriloue , Après ce confit<:.#,e et ce picklage effectués en b..in uc)L,iiiuli, or¯ essore les poaum par centrifugation, en les écharne et ensuite on les tanne.
EMI4.7
4) Des peaux de cnèvre trempées comme d'habitude sont c;on- fitécs pendant 3-6 heures selon la provenance des peaux avec 500% d'eau du poids des peaux trempées, 30 ,
EMI4.8
G ,5 ; d'acide formique à 85 ',0;, 1,5 de tryptase fongique et 1,5 ;ô d'j sulfate ammonique.
Ensuite, on essore les peaux par centrifugation et
EMI4.9
on les écharne . Puis, les peaux écharnées sont picklees cote ..'habitude . Pour certaines espèces de tannai, c'est-8.-dire, par exemple, pour le tannage fortement acide, les peaux peuvent aussi être placées directement dans la lessive ou @ @
<Desc/Clms Page number 5>
,jus de tannage,sans autre picklage.
5) Des peaux de chèvre trempées comme d'habitude sont placées dans un jus ou lessive composée de
500 % d'eau du poids des peaux trempées, 30 ,
1,5 % de tryptase fongique et 1,5 % de sulfate ammonique .
Après une action d'une durée de 1 à 2 heures, on ajoute
20% de chlorure de sodium et
2% d'acide formique à 85 %
Après une nouvelle action d'une durée de 20 à 24 heures, les peaux sont suffisamment confites et pieklées.
6) Des peaux de lapin trempées comme d'habitude sont confite.s et picklées pendant 24 heures avec
5005 d'eau du poids des peaux trempées, 30 ,
2 % d'acide formique à 85 %,
20 7 de chlorure de sodium, 1,5 % de tryptase pancréatique et
1,5 % de sulfate ammonique.
Après ce traitement, on essore les peaux par centrifuga- tion, on les écharne et ensuite on les tanne.
7) Des peaux de lapin sèches sont trempées dans l'eau pendant 1-2 jours et sont placées ensuite dans une solution formée de
1000 % d'eau du poids des peaux sèches, 25 ,
1% d'acide fornique à 85 %,
3% de tryptase fongique, utilement Fixée :,. de la farine de bois, et
3% de sulfate ammonique.
Après 8 à 10 heures, on retire les peaux, on les essore par centrifugation, on ,les écharne, et l'on continue ensuite à lestraiter de la façon habituelle, o'est-a-dire qu'on les pickle et les tanne/ Pour des fabrications spéciales, on peut encore soumettre les peaux de ce genre à un confitage complémentaireselon l'exemple 6.
<Desc/Clms Page number 6>
EMI6.1
8) Des peaux de encore sèches sont treilipeeu dans l'eau pendant 1-2 jours, puis étirées et ensuite placées :1>wn une
EMI6.2
solution de
EMI6.3
10JU /3 d'eau dU poids des peaux scènes, 25 , 4 ; , .; . * u 1 #1 .i 1 o # i:i 1 1 ;,; 3. 8 5 ;'1 4u /9 de uhlorura de sodiutil, 5 de t;Y>ta3 fon;';inue, utilel,;8nt fixée 1:, de ?n
EMI6.4
farine .le bois, et
EMI6.5
5 d 4 sul W t:.; atutuo nique. tpr(:3 1-2 jours, on essore les peaux par centriiu0uticu et on les ,U.'13.1"ne Par suite du traitement en7;J:1Utl,Lc:. en so- lution o.vi'12 la 3st si fortement r31âvüéc qu'elle peut être facilement repoussee des peaux. in travaiLle (,; ',11:12 à. L ' e ;<e ,,:p 1 e =3 , lJ.LÜ..> on emploie une quantité 6,,;:ü,: ,le t;.'ypta.3e pancréatique.
.ìVj± 1.Ì) 1 =J.i T 1 li à .
1. Procède :le .:onfita;e de pelleteries (peaux ii. four- rure) au moyen de solutions d' enzywe.] dissociant les alouutines, caractérise 3n ce que les enzymes sont employées en solution acide , le cas 6vn6ant, conjointement avec des sels neutres.
2. Procédé de confitage de pelleteries tel qu'il est dé- crit plus naut et nota.-inient dans le'=! exemples 1 à 9.
;5, Pelleteries jonfites par Le procède selon l'une ou l'au-
EMI6.6
des revendications 1 - 2.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.