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" procédé pour friser des produits textiles artificiels en polymères synthétiques liné- aires notamment en polyamides et en polyuré- mânes ".
L'objet de l'invention est un procédé pour friser des produits textiles artificiels en polymères synthétiques linéaires, notamment en polyamides et en polyuréthanes.
Le brevet américain 2.217.113 a montré que l'on peut fri- ser des fils linéaires en polyamides'à haut poids moléculaire à l'aide de solutions/acides, tels que les acides formique, chlorhydrique, sulfurique, etc... Pour obtenir avec ces acides de bons frisages, on doit employer des solutions relativement oonoentrées de ces agents dans l'eau, pour l'acide formique, par exemple, à 40 %, ou pour l'acide glyoolique à 70 %;
il se produit alors à chaud une attaque violente des fils de superpolyamides par suite de l'hydrolyse ou de la dissolution qui se produit, de sorte que la résistance et l'allongement souffrent fortement, ce qui se produit particulièrement quand on se sert d'acides minéraux tels que l'acide chlorhydrique et l'acide sulfurique. '/-aqueuses d'
Si l'on opère avec-ces acides à' froid, de préférence avec des acides minéraux, il faut les faire agir pendant,un temps relativement long, de 30 minutes et plus, pour obtenir un frisage assez convenable.
Le frisage-ainsi obtenu est, par exemple, pour la polyamide du lactame.. de l'acide # -aminocaproîque à ondulations très grossières.' L'emploi d'acides à plus forte concentration n'est pas possible, surtout pour les acides minéraux, oar il se produit alors, à froid également, une atta- ,que trop forte ou une destruction complète de la matière du fil.
Par contre, on peut faire agir des acides organiques très concentrés, comme l'acide lactique à 80 %, l'acide glyoolique à 70 % ou l'acide acétique glacial, à la température ambiante . sans détruire la matière du fil et avec formation d'un très bon frisage; mais ces concentrations entraînent un affaiblissement notable de la résistance du fil. Les sels, tels que le chlorure de calcium, le chlorure d'aluminium, le chlorure de zinc, etc...,, exercent une action analogue, quoique pas aussi forte, quand on les fait agir à chaud ou à froid à concentra- tion élevée pour obtenir un bon frisage.
La Demanderesse a trouvé à présent que l'on peut obtenir un frisage particulièrement fin, à spires en forme de tire-
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bouchon, en traitant les produits textiles artificiels, donc particulièrement les fils ou les fibres, par des acides organiques ou des acides minéraux dilués dans lesquels on a dissous un sel ad hoc, de préférence un sel alcalino-terreux. Il suffit dans ce cas de concentrations d'acides notablement plus faibles et l'on obtient un frisage que l'on ne peut pas obtenir le moins du monde avec l'acide chlorhydrique ou l'acide sulfurique seuls. Le fait particulièrement curieux avec le procédé suivant l'invention, c'est que l'on obtient un frisage d'excellente qualité en présence de sels avec des quantités d' acides beaucoup plus faibles.
Alors que, par exemple, même la cuisson des fils ou des fibres qui doivent être frisés, dans un mélange de 20 parties d'acide ohlorhydrique du commerce et de 150 parties d'eau ne procure que des effets de frisage trop acousés qui en outre sont à ondulations assez grossières, on obtient avec la moitié seulement d'acide chlorhydrique, en présence de sels tels que le chlorure d'ammonium, le chlorure de sodium, le sel de Glauber, le chlorure magnésique, le chlorure de calcium, le sulfate de zinc, etc..., des frisages tout-àfait de marque, extrêmement fins/en tire-bouohon.
L'action est si surprenante qu'elle se produit non seulement avec des sels acides mais aussi avec des sels neutres tels que le ohlorure d'ammonium, le sel de ouisine, le fluorure de sodium, le chlorure de magnésium, etc..., en présence d'acides, ce que l'on ne pouvait nullement prévoir. On renforce également l'action frisante des solutions aqueuses des acides organiques tels que l'acide glycolique, l'acide lactique, etc.., en ajoutant des sels organiques ou des sels minéraux.
Il n'est pas nécessaire que le traitement de frisage se fasse sur des fils entièrement étirés. Il est avantageux parfois de n'étirer que partiellement et de ne procéder à un étirage complet qu'après le frisage. On peut en outre faire varier le frisage en faisant subir un gonflement préalable à la matière textile, par des agents renfermant des groupes hydroxyles tels que la vapeur, les alcools, etc...
Comme le frisage se produit, dans le procédé conforme à l'invention, à la température de cuisson, après quelques secondes seulement; une telle forme de réalisation du procédé convient donc tout particulièrement pour friser des fils sans fin et l'on doit alors faire varier la concentration du bain de frisage en fonction de la vitesse de passage. Des vitesses élevées exigent de fortes concentrations et il est particulièrement avantageux d'ajouter des sels à forte action turgescente tels que le chlorure de zinc, le chlorure d'aluminium, etc...
EXEMPLE 1 : Dans un bain de frisage qui contient 50 grammes de chlorure de sodium, la grammes d'acide chlorhydrique concentré et 150 grammes d'eau, on immerge à la température de 1050 pendant 20 secondes, 15 grammes de fibres en soies au titre de 3 de la polyamide du lactame de l'acide # -aminocapro- îque; on lave ensuite pour débarrasser de l'acide, on fait bouillir à l'eau pendant 10 minutes et l'on sèche à la température de 120 C. Le frisage obtenu est extrêmement fin et en forme de tire-bouchon et la main est analogue à celle de la laine.
EXEMPLE 2 : Réalisation comme dans l'exemple 1, mais avec le bain de frisage suivant :
90 grammes d'acide lactique commercial 60 %
60 grammes de lactate de sodium à 60 % et 120 grammes.d'eau.
Température de traitement 104 , pendant 20 secondes.
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EXEMPLE 3 : Réalisation comme l'exemple 1; mais avec le bain de frisage suivant :
10 grammes diacide chlorhydrique concentré,
6 grammes de chlorure de zinc oristallisé et
150 grammes d'eau. Température de traitement : 100 , pendant 15 secondes.
EXEMPLE 4' : Réalisation comme, l'exemple 1, mais avec le bain de frisage suivant : ple mai-s avec
20 grammes diacide chlorhydrique, concentré et
35 grammes de chlorure d'ammonium.
Durée du traitement, 30 minutes à la température ordinaire.
EXEMPLE 5 On fait passer un paquet de fils sans fin après lui avoir fait subir/le traitement supplémentaire ordinaire dans un bain de frisage ( cuisson ) à une vitesse telle qu' il y reste immergé pendant deux secondes. Ce bain de frisage se compose de 12 grammes d'acide chlorhydrique concentré, 30 gram* mes de chlorure de magnésium cristallisé et 150 grammes d'eau.
Viennent ensuite un rinçage et un bouillissage comme dans l'ex- emple 1,
EXEMPLE 6 : On traite des fibres en soies floches en poly-
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amide po3'yhexamsthy3.éneadipamide 'pendax,t 10 secondes dans un bain de frisage de la composition suivante :
60 grammes de sel de cuisine,'
10 grammes d'acide chlorhydrique concentré,
5 grammes de chlorure de zinc cristallisé et 150 grammes d'eau....
Après le traitement, on lave pour enlever l'acide, on fait bouillir pendant 10 minutes et l'on sèche à 125 .
Ce bain de frisage convient.aussi spécialement pour fri- ser le fil courant. @
REVENDICATIONS.
1.) Procédé pour friser des fils ou des fibres artificiels
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en polymères synthétiques linéaires, partieuliërament en poly- amides et en polyuréthanes, caractérisé par le fait que l'on traite le produit à la température ordinaire qu à une température plus- élevée, par des acides dilués, organiques où minéraux dans lesquels sont dissous des sels organiques'ou des- sels minéraux.