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" Procédé de fabrioation de fils artificiels ou de fibres artifioielles ".
On oonnait des procédés dans lesquels de la viscose est transformée d'abord dans des bains n'exerçant qu'une aotion coagulante, avec ou sans étirage, en fils de xanthogénate de oellulose, et dans lesquels les fils de xanthogénate de oellulose sont décomposés ensuite en fils d'hydrate de oellulose dans un second bain, sans tension, par l'action, de bains chauds ou de bains acides.
En outre, il a été décrit déjà un procédé dans lequel de la viscose est coagulée dans des solutions de sels ou
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dans de l'alcool, et le fil coagulé est chauffé à des températures élevées en vue de la déshydratation et est ensuite décomposé dans des bains acides.
On a proposé, d'autre part, le traitement des fils d' hydrate de cellulose filés au moyen de viscose dans les bains de filature usuels, consistant à les étirer, directement après le bain de filature, dans un bain de sel chaud, et d' augmenter ainsi leur résistance.
Or, la demanderesse a trouvé que l'étirabilité des fils, et la résistance qu'ils acquièrent ainsi, peuvent être augmentées, si l'on file la viscose dans un bain n'exerçant qu' une action coagulante, par exemple dans un bain de sel, un bain faiblement acidifié ou un bain alcoolique, et si l'on soumet les fils de xanthogénate de cellulose formés, après le passage par un dispositif tendeur, à un étirage plus énergique dans un bain qui ne dissout ni ne décompose les fils de xanthogénate, et qui est maintenu à une température supérieure à la température d'appartement, par exemple à 80 C, et si l'on effectue finalement la décomposition dans un troisième bain.
Le procédé est donc caractérisé par le fait que des fils de xanthogénate produits à la manière usuelle, sous application de plus fortes tensions préalables, sont soumis, pendant ou après le passage par un bain maintenu au-dessus de la température d'appartement, à un étirage énergique et ne sont décomposés qu'ensuite dans un autre bain. Le bain utilisé pour l'étriage des fils, et maintenu à des températures de 50 à 85 C, se compose, de préférence, d'une solution de sel, par exemple d'une solution de sulfate de soude ou de sulfate d'ammoniaque de 15 à 25 %, ou d'un liquide indifférent, de préférence miscible aveo l'eau, tel que la gly- oérine ou le glycol.
Des liquides non miscibles avec l'eau,
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par exemple l'huile de paraffine, sont utilisables en soi comme bain d'étirage, mais ils ont l'inconvénient de polluer le bain de décomposition suivant, et aussi de provoquer des troubles pendant le traitement ultérieur des fils.
La décomposition des fils de xanthogénate peut être effectuée dans des bains chauds, qui sont en soi tout à fait ou presque tout à fait chimiquement indifférents,ou par des liquides acides, aux températures usuelles ou aussi à des températures plus élevées. Le procédé présente l'avantage sur les procédés connus que le fil soumis à un étirage se trouve encore complètement à l'état plastique ou étirable, et que l'étirabilité augmentée des fils de xanthogénate dans le bain chauffé est utilisée pour l'étirage. Ce mode d'étirage exerce une action très favorable sur les propriétés, en particulier sur la résistance et l'extensibilité des fils.
La déoomposition des fils étirés peut être effectuée sans tension du fil, par exemple aussi seulement après le découpage en mèches, ou bien elle peut être effectuée sous tension. Par la décomposition à l'état non tendu, on obtient des fils ou des fibres ondulés, analogues à la laine, et par la décomposition à l'état tendu, les fibres finies reçoivent l'aspect et les propriétés de la rayonne.
EXEMPLE 1 :
Une visoose avec 7,7 % de cellulose et 6,5 % d'aloali est filée en fils de xanthogénate dans un bain de coagulation de 24 % de sulfate d'ammoniaque et 6 % de sulfate de soude.
Le faisoeau de fibres, guidé sur un dispositif tendeur de baguettes de verre, est tiré par une paire de cylindres tournant à une vitesse de 35 m. et il parcourt une rigole remplie d'une solution de sulfate de soude à 18 %, ohauffée à 50 C et, au sortir de ce bain, il est étiré sur un second dispositif tendeur à baguettes par une seconde paire de cylindres
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animés d'une vitesse de rotation de 50 m. Le ruban étiré est amené ensuite à un dispositif de coupe, et les mèches sont finalement décomposées en hydrate de cellulose dans une solution de sulfate de soude de 29 % de Na2SO4, portée à l' ébullition.
EXEMPLE 2 :
Une viscose avec 8,8 % de cellulose et 6,6 % d'alcali est coagulée dans un bain de 12 % de sulfate d'ammoniaque et 11 % de sulfate de soude. Les fils de xanthogénate, en passant par des organes tendeurs, par exemple des baguettes de verre disposées en décalage les unes par rapport aux autres, et après avoir parcouru une solution de sulfate de soude à 18 %, chauffée à 50 C, sont étirés aussi fortement que possible. Le faisceau de fibres étirées est coupé en mèches, et il est décomposé dans un bain de filature acide avec 13 % de H2SO4 et 28 % de Na2SO4.
EXEMPLE 3 :
Des fils de xanthogénate, filés d'après l'exemple 1 ou 2, sont décomposés - après avoir été soumis à une tension aussi forte que possible et à un étirage dans un bain de sulfate chauffé à 80 C - dans un acide sulfurique à 1 % chauffé à l'ébullition.
Par dispositif tendeur, dispositif tendeur à baguettes ou organes tendeurs, on entend dans les exemples un dispositif qui se compose de rouleaux ou de baguettes disposés en décalage les uns par rapport aux autres, et sur lesquels les fils sont guidés en formant des angles plus ou moins obtus ou aigus. Par étirage, il faut entendre, au contraire, l'extension du ruban de fibres dans le sens du tirage entre deux cylindres ou deux paires de cylindres. Les indications données dans les exemples au sujet de l'étirage et de la tension des fils se rapportent à des rubans de fibres avec 14000 de-
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niers, qui sont formés par la réunion de petits faisceaux de fibres débités par des filières à 600 ouvertures de 0,08 mm.
En variant l'épaisseur des rubans, les tensions et les étirages doivent aussi être variés de manière correspondante.