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Jules VERBYST Il est souvent avantageux, en vue de prooéder à leur ramassage, de réunir, en tas élémentaires, du foin coupé, des fanes, feuilles ou autres produits analogues, cette opération étant de préférence effectuée mécaniquement.
On connaît déjà, d'ailleurs, des rateaux mécaniques permettant de rassembler par exemple le foin coupé en tas per- pendiculaires à la direction de déplacement du dit râteau, à l'aide de dents recourbées fixées sur un châssis à roues et que l'on peut relever périodiquement lorsque l'on a rassemblé une certaine quantité de foin. Outre le fait que le déblayage réali- sé à l'aide des rateaux de ce type n'est pas parfait, en ce sens qu'il peut toujours rester sur place des brins de foin non ré- coltés, il peut être nécessaire, pour certaines applications, de faire suivre immédiatement un tel rateau par une autre machine agricole, auquel cas il est indispensable de rejeter latérale- ment le produit à rassembler, ce qui est impossible à réaliser avec le dispositif signalé.
@ La présente invention a tout d'abord pour objet un ra- teau mécanique agricole qui permet d'obtenir ce résultat et qui, agissant en quelque sorte à la façon d'un balai, déblaye de façon parfaite le terrain sur lequel il agit, Ce dispositif est porté par un châssis monté sur des organes de roulement, par exemple.
des roues et est principalement constitué par des barres, par exemple au nombre de quatre, disposées obliquement par rapport à l'axe longitudinal du châssis du dispositif et munies de dents allongées, de préférence élastiques, les extrémités de ces bar- res étant articulées, d'une part, en des points répartis réguliè- rement sur une circonférence et constitués par les extrémités des bras d'un croisillon monté fou sur un arbre parallèle à l'axe du châssis du dispositif sur un coté de ce dernier et, d'autre part, en des points analogues d'un croisillon solidaire d'un arbre pa- rallèle au précédent, tourillonnant dans un support, placé de l'autre côté du châssis et relié mécaniquement aux roues de ce dernier,
les points d'articulation des barres susmentionnées étant situés dans des plans perpendiculaires au dit axe longitu- dinal. Lors de la rotation des croisillons, les barres sont en- traînées et passent successivement à leur position inférieure ex- trême tout en restant horizontalos, la pointe des dents venant
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balayer le sol et rejetant sur le côté les feuilles ou autres produits analogues qui s'y trouvent.
La liaison mécanique du croisillon d'entraînement des barres du rateau avec les roues est telle que les barres passent, à leur position inférieure, dans la direction de leur extrémité placée le plus'en arrière sur le châssis du dispositif. Cette liaison peut être constituée par une chaîne de Galle reliant à un premier pignon, calé sur l'arbre qui porte le dit croisillon, un autre pignon calé sur l'arbre parallèle à l'axe longitudinal du châssis et déjà utilisé pour l'entraînement du dispositif décolleteur, avec interposition éventuelle d'un démultiplicateur de vitesse.
Les supports des deux croisillons ou organes de monta- ge des'barres du rateau sont avantageusement articulés autour de deux axes parallèles à l'axe longitudinal du châssis, l'un de ces supports étant relié à un organe de relevage soumis à l'action d'un levier susceptible d'être commandé à la main ou par un méca- nisme entraîné par les roues du châssis, avec interposition d'un embrayage à temps de type connu. Cet organe de relevage peut 'être, par exemple, constitué par une chaîne fixée, d'une part, sur le support articulé du rateau et, d'autre part, sur un secteur cir- culaire calé sur un arbre solidaire d'un levier réuni, par un jeu de bielles, au mécanisme de commande de relevage du dispositif.
D'autre part, un mécanisme de débrayage est, de préférence, in- tercalé sur la transmission reliée aux roues du châssis du dis- positif.
Conformément à l'invention, le râteau mécanique qui vient d'être décrit trouve une application particulièrement in- téressante dans une machine comprenant, montés les uns derrière les autres sur un châssis commun, un dispositif décolleteur de betteraves, le rateau ci-.dessus décrit, qui a pour rôle de dé- blayer les fouilles coupées par le décolleteur placé en avant, et un dispositif arracheur de betteraves, placé en arrière.
Le décolleteur de betteraves comprend, de préférence, articulé librement autour d'un axo perpendiculaire à l'axe lon- gitudinal du châssis cummun, un sabot ou guide, par exemple une plaque de tôle dont le bord inférieur, parallèle à l'axe d'arti- culation, est susceptible de venir s'appuyer sur le sol, un dis- que tranchant, monté à l'extrémité d'un arbre supporté à rotation dans des paliers solidaires du sabot susmentionné et relié aux organes do roulement du châssis par une transmission mécanique qui transmet le mouvement de rotation des roues au disque tran- chant, étant placé immédiatement derrièrele sabot dans un plan légèrement incliné sur le sol lorsque le dispositif repose sur ce dernier et passant à faible distance sous le bord inférieur du sabot.
En déplaçant le dispositif sur un rayon de betteraves, dans le sens de sa longueur, le sabot couche les feuilles des betteraves et s'appuie par son bord inférieur sur le sommet de ces dernières, le disque tranchant venant immédiatement après sectionner leur collet.
Pour faciliter la transmission du mouvement des roues au disque tranchant, l'arbre qui porte ce dernier peut être cons- titué en deux parties faisant entre elles un angle tel que la partie supérieure soit sensiblement parallèle à l'axe longitudinal du châssis du dispositif, ces deux parties étant reliées, par exemple, par un renvoi de pignons coniques.
Les organes de transmission du mouvement peuvent alors comprendre un arbre s'é- tendant parallèlement à l'axe du châssis et relié, d'une part,
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par exemple par l'intermédiaire d'un pignon et d'uno couronne dentée, à l'un des arbres des roues du châssis et,'d'autre part, à la partie supérieurede l'arbre portant le disque tranchant, par l'intermédiaire d'une liaison élastique, par exemple une
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chaino do Galle munie d'un dispositif tendeur. On- évite ainsi toute accélération ou décoloration intempestives'"du. mouvement de rotation du disque tranchant lors des déplacements.du dispositif décolleteur parmpport à son châssis do. support.
L'ensemble '., 9titué par la sabot, le 'disque tournant et son arbre d'entraînement est avantageusement susceptible d'être relevé et maintenu dans cette position par un mécanisme de suspension soumis à l'action d'un levier, susceptible d'être commandé à la main ou par un mécanisme entraîné par 'les roues du châssis, par l'intermédiaire do l'embrayage à temps susmentionné, ce qui permet lo transport, par exemple sur 'route, de la machine.
L'arracheur de betteraves est, de préférence,'constitué par deux socs sensiblement plans, associés sur un bâti commun de façon à former un angledièdre dont 1''arête, tournée vers le
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sol et inclinée d'arrière en avant vers ce"dernier, est parallèle à l'axe longitudinal du. châssis, ces deux.sbca'-laissant entre eux un intervalle libre allant en se rétrécissant-de'l'avant, où sa largeur est supérieure au diamètre moyol1,d Jun.t;) betterave, jus- qu'à l'arrière, ci! sa largeur est inférieure au dit diamètre.
Lorsque les socs, dont l'extrémité inférieure '.pénètre dans le sol .sont -déplacés on suivantun rayon de betteraves, ces dernières s'engagent l'une après l'autre dans l'intervalle ménagé'entre
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les socs et se trouvent, du fait de l'inclinaison dee"so.os$ soulevées'et arrachées de terre, les betteraves se,, ;repoussant l'une l'autre vers '!ar:ïèro des dits socs. " ., .
Derrière ce jeu. de sos oont avantageusement disposés, entre deux parois latérales et perpendiculairement à l'axe longitudinal du châssis, plusieurs hérissons constitués'par des ar- bres sur la périphérie desquels sont fixées des'rangées de tiges saillantes, par exemple métalliques, de préférence recourbées,
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dont la disposition et la longu.e'.1. sont telles qu"11 y a inter- pénétration des rangées de tiges relatives à unhérisson dans colles relatives au hérisson voisin, ces'hérissons étant montés
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rotation ot reliés mécaniquement aux roues 'du cMss1's qui porto le dispositif, de façon à être entraînées dans. le sens.
de rotation quifait passer les 'iges devant en arriérera leur position haute. Los betteraves arrachées sont ainsi transportées vers l'arrière tout en étant secouées, ce qui les débarrasse de la terre qui adhère sur elles.
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Le bâti sur lequel sont montés, avantageusement de fa- çon réglable en hauteur, les socs arracheurs, est, de préférence, mobile dans un plan vertical et soumis à l'action d'un dispositif de relevage susc.ible d'être actionné par un levier à main ou par les roues du châssis, par l'intermédiaire de ltembrayage à temps susmentionné. Il est ainsi possible de relever les socs pour le transport de la machine.
Afin d'accélérer encore le travail de décolletage et
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d'arrachage des betteraves, on peut disposer, côte-à-côte sur un même châssis, plusieurs dispositifs décolleteurs tels que celui qui vient d'ûtro décrit et, derrière cès"ëI.col1eteur8, plusieurs dispositifs d'arrachage, le rateau do'.déblayage des " feuilles ' 1ensomble dos hérisson étant communs à tous les dispositifs décollet ours et arracheurs. L'écart ornent entre axes
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de doux de ces dispositifs 1.oi.sins de même nature est égal à 114- oartoment normal existant entre ceux raynns de betteraves,' cet écartement étant fixé par celui des socs de semago des semoirs mécaniques.
Un transbordeur, constipé par exemple par un tapis roulant sans fin, entrafné par un mécanisme rolié aux roues du
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cha'ssia qui porte les divers dispositifs peut être disposé per- pendiculairement à l'axe longitudinal du châssis et immédiatement derrière le dernier des hérissons qui fait suite à l'erracheur. Ce transbordeur permet de rassembler sur un seul coté du
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dispositif les betteraves décolletées, arrachées et dsbnrras- sées de la terre qui y adhéraito
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L'ensemble du châssis supportant les divers disposi- tifs peut être remorqué par un tracteur ou comporter son . propre moteur d'entraînement.
Dans un cas comme dans l'autre, il est avantageusement muni d'un mécanisme de direction agissant,
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par exemple, sur un essieu portant deux roues dont l'écartoment est tel qu'ellos encadrent exactomerb un rayon de betteraves, le guidage do la machine étant ainsi rendu plus aisé.
On a représenté, aux dessins annexés, à titre d'exem-
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ples, un mode de réalisc""Jb du dispositif, objet do l'invention et son application à une machine à décolleter et arracher les betteraves. Dans ces dessins fig. 1 est une vue en élévation latérale du râteau conforme à l'invention:
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fige 2 est 1.1.np: z ,..';.¯.o,']onâat1t à ltt f1.;. i; fig. 3 est une vue de face du dispositif;
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fig. 1 est un détail du mode do support du râteau, vu par la gluche de la fig. 2; fig. 5 est une élévation d'ensemble do la machine décolletouse-arracheuse, à plus petite échelle, le râteau et les pièces qui le concernent directement étant représentés en traits forts ;
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forts; fig. 6 est une vue en plan correspondant à la firr. 5;
fig, 7 est une vue on plan dla partie arrière do la
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machine, munie d'un transporteur à v i.S d'Archimède; fig. 8 est une cgr..ne par VIII-VIII de fig. 7; fig. 9 est une vue partielle, par l'arrière, du transporteur à vis,
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Le rateau mécanique relJ:' {,senté en détail aux I1g. 1 à 4 est constitué par quatre barres 301 munios do donts formées de tiges métalliques 302 fixées aux dites barres par leur extré-
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mité supérieure 303 enroulé; en sp:i.r8le de façon à former res- sort.
Ces barres 301 sont disposées obliquement par rapport à
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l'axe longitudinal d'un châssis 30L4. monté sur roues ot suppor- tant le rateau, Ces barres 301 sont coudées à leurs extrémités de façon à se trouver dans un plan perpendiculaire à cet axe, ot comportent des brides 305 par lesquelles elles sont fixées sur des colliers 306 montés fous sur des axes 307 qui maintiennent
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également les barrjs 501 c;t qui sont disposés, pour les extrC- mités des barres 301 qui sont situées à gauche par rapport à l'axe longitudinal du chssis, aux extrémités ds quatre bras d'un croisillon 308, perpendiculairement à ces bras, et, pour los extrémités opposées des barres 301, aux extrémités dos quatre bras d'un ,croisillon 309.
Le croisillon 308 est calé sur un arbre 310 touril-
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lnnnant dans un support 311 articulé librement sur le longeron de gauche du châssis 30i., au moyen d'un axe 312.
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Le croisillon 309 est, de son côté, calé sur un arbre
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313 tourillonnant dans un support 37.. articulé, au moyen d'un arbre 315, sur deux consoles 316 solidaires du-longeron de droite du châssis 304. L'arbre 315 tourillonne librement à la fois dans le support 314 et dans les consoles 316. Dans un trou taraudé d'un montant 317 solidaire du longeron de droite du châs-
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sis 30L passe une tige filetée 318 terminée par un carré et qui, s'appuyant sur le support 3lia., sert à ce dernier de butée régla- ble. Un carter 319, solidaire du support 314, enveloppe et protège la partie extérieure du croisillon 309.
Sur l'extrémité de l'arbre 313 opposée au croisillon
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3vg est calée une roue dentée 320 reliée, par une chaîne 321, à un pignon 322 solidaire de l'arbre 315. Sur ce dernier est également calé un pignon 323 relié, par une chaîne 324, à un autre pignon 325 solidaire d'un arbre 326 entraîné en rotation par
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les roues du châssis 304, par l'intermédiaire d'un mécanisme non représenté aux fig. 1 à 4. Un dispositif tendeur, constitué par un pignon 327 monté à rotation dans une chape 328 articulée
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sur une entretoise du châssis 304 et soumis à l'action, d'un ressort de rappel 329, s'appuie sur la chaîne 324.
Enfin, une chatne 330 est assujettie par l'une de ses extrémités à la partie inférieure du support 314. Cette chatne 330 passe sur une poulie de renvoi 331 montée dans une chape portéepar la susdite entretoise du châssis 304 et son autre extrémité est fixée sur un secteur à gorge 332 calé sur un arbre 333 solidaire d'un levier 334 sur lequel est articulée une bielle susceptible d'être déplacée suivant son axe longitudinal à l'aide d'un mécanisme, non représenté, soumis à l'action des roues du
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châssis 30., avec interposition d'un embrayage à temps. Par dé- placement du levier 334 d'arrière en avant, la chaîne 330 est tendue et l'ensemble du rateau est relevé en se repliant vers la
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gauche du crutss1s 3 Oit..
Les fig. 5 et 6 montrent la combinaison du iatcau mécanique conforme à l'invention avec un dispositif décolleteur et un dispositif arracheur destinés à la récolte dos betteraves.
L'ensemble de ces dispositifs est supporté par un châssis commun constitué par un cadre 101 en fers profilés, renforcé par dos entretoises 102 et reposant sur quatre roues. Les deux roues arrière 103, de grand diamètre et munies sur leurs jantes d'éléments do cornières 104 et 105 destinés à assurer leur adhé- rence respectivement en long et en travers, sont montées'folles sur un essieu 106 susceptible de tourillonner dans des paliers solidaires du cadre 101.
A chaque extrémité de l'essieu' 106, est, calée une roue à rochet 107 coopérant avec un cliquet 108 solidaire des roues 103 et sollicité contre la roue à rochet 107 par un ressort 108a, de telle sorte que l'essieu 106 n'est entratné par les roues 103 quo dans un sens de rotation de ces dernières, correspondant à la marche de la machine vers l'avant.
Sur l'essieu 106 est, en outre, calée une roue dentée 109 engrenant avec un pignon 110 solidaire d'un arbre 111. Ce dernier est relie, par l'intermédiaire d'un embrayage 112 de type connu commandé par un levier 113a, une tringle 113b et un
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levier à main 113 â un arbre 17.4. sur-lequel sont calée?, d'une part, une couronne conique dentée 115 et, d'autre part,une roue à chaîne 116,
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L'arbre 11l., entraîne également, par l'intermédiaire d'un embrayage à temps 117, de type connu, commandé par un jeu
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de leviers 11$a et 118b reliés entre eux par une tringle 118!,
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le lovier 118b étant calé sur le même axe qu'un levier à main 118,
une biellette 119 articulée sur un levier 119a calé sur un arbre 120. Sur le levier 119a et au nome point quo la biellotte 118 est également articulée une bielle 121 dont l'autre extrémi- té est reliée à un levier 122 calé lui-même sur un arbre 123.
Dans des paliers fixés sur les traverses 102 touril- lonne un arbre 124 parallèle à l'axe longitudinal du châssis et relié à l'une de ses extrémités, pa@ un 1: gnon conique 125, au plateau denté 115 calé sur l'arbre 114.
Les deux roues avant 126 du châssis sont mmtées à rotation libre sur un essieu 127 relié par une pièce de raocordement en T, à un arbre vertical 128 passant dans un manchon 129 et portant, à son extrémité supérieure, une roue dentée 130.
Dans un support 131 solidaire du manchon 129 tourillonne un ar- bre 132 terminé par un volant 133 et sur lequel est calée une vis sans fin 134 coopérant avec la roue 130.
Deux sièges 135 et 136 sont disposés sur le chassie le premier, à l'avant, en face du volant 133 et le second, à l'arrière, à portée dos leviers 113 et 118.
La distance entre le plan moyen des roues 103 ot le plan de symétrie longitudinal du châssis de la machine est tel- le que, le Susdit plan de symétrie étant à l'aplomb d'un rayon de betteraves, les roues 103 passent exactement chacune entre doux autres rayons. Devant la roue 103 placée à la droite du châssis dans le sens de marche de la machine, est monté un dis- positif écarteur do fouilles. Ce dispositif est constitué par doux plaques de tale incurvées 137 se terminant en pointe vers l'avant et enserrant de part et d'autre la jante de la roue laµ, Une troisième plaque de tôle 138, affectant la forme dtun trian,. gle curviligne, réunit les deux tôles 137 à leur partie supérieu- re et l'écartement de ces dernières vers l'arrière est assuré par un voile 139.
L'ensemble formé par les deux tôles 137 est articu- lé autour d'un axe 140 solidaire d'un montant 141 fixé sur le cadre 101. Un levier 142 est assujetti sur la tôle 137 intérieu- re et porte, à son extrémité. une chaîne 143 dont l'autre bout est fixé à l'extrémité d'un levier 144 calé sur l'arbre 120.
D'autre part, la voie du train directeur placé à l'a- vant est telle que les deux roues 126 encadrent exactement un rayon de betteraves s'étendant dans l'axe de la machine.
Le rateau mécanique ci-dessus décrit est suspendu au châssis de la machine, entre le dispositif décolleteur et le dispositif arracheur, les supports 311 et 314 étant articulés sur les longerons du cadre 101. Le pignon à chafne 325 qui en- trafne l'ensemble du râteau est calé sur l'arbre 124 et le sec- tour 332 servant à tendre la chaîne de relevage 330 est calé sur l'arbre 123.
Le dispositif décolleteur est placé à l'avant du châssis de la machine et comprend trois dispositifs semblables placés côte à côte, l'écartement entre axes do ces dispositifs étant chaque fois égal à la distance séparant deux rayons de betteraves. Ces trois dispositifs sont portés par un même bâti 1 solidaire du cadre 101. Chacun des dispositifs décolleteurs pro- prement dits comporte deux fourreaux 3 et 4 réunis entre eux par un voile 5, les axes longitudinaux de ces fourreaux faisant entre eux, dans un plan vertical, un angle d'environ 135 . L'ensemble formé par les fourreaux 3 et 4 est suspendu individuellement au
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bâti 1 par l'intermédiaire d'équerres 6 articulées librement au- tour d'axes courts 7 fixés, sur les montants du bâti.
Sur le voile 5 est assujetti, par l'intermédiaire de bielles 8 et de tringles 9, dont la longueur est éventuellement réglable, un sabot constitué par une plaque de tôle 10 Incurvée à son extrémité inférieure et dont le bord inférieur 11 est dé- ' coupé en arc de cercle.
Dans les fourreaux 3 et 4 sont montés à rotation deux arbres 12 et 13 réunis par un renvoi, de pignons coniques 14.
L'arbre 13 porte à son extrémité un disque tranchant 15 légère- ment bombé et surmonté d'ailettes incurvées 16 qui'en sont soli- daires. D'autre part, l'arbre 12 porte, à son.extrémité opposée à celle sur laquelle est calé le pignon 14, un pignon à chaîne 17.
Une chaîne de Galle 18, qui passe sous les pignons 17 des deux dispositifs décolleteurs latéraux et sur le pignon 17 du dispositif céntral relie les dits pignons, par l'intermédiai- re d'une roue à chaîne 19, à l'arbre pig entraîné par les roues 103. La chaîne 18 est soumise à l'action d'un dispositif ten- deur constitué par un pignon 21 monté à rotation sur une biel- lette 22 articulée sur le châssis du dispositif et rappelée con- tre la chaîne 19 par un ressort 23.
Une chaîne de suspension 24 est assujettie, d'une part, sur le fourreau 4 et, d'autre part, à la partie supérieure d'un secteur circulaire àgorge 25 calé sur l'arbre.123 soumis à l'ac- tion du levier 122. Un ressort de rappel 29 relié, d'une part, au voile 4 et, d'autre part, à un crochet 30 fixé sur le châs- sis 1 tend à amener le fourreau 4 et l'axe 13 à la verticale.
Vers l'arrière du châssis est placé le dispositif arra- cheur de betteraves. Celui-ci est constitué par trois jeux de deux socs 201. Chaque soc, terminé en pointe vers l'avant, est légèrement incurvé et présente, à sa partie arrière, des échan- crures 202. Il est fixé, de façon réglable, par l'intermédiaire d'un montant 203,. sur une barre transversale 204 commune à toue les socs. La liaison entre les montants 203 et la barre 204 est' assurés, defaçon connue, par des brides telles que 205 et 206 et des verrous 207 en forme de coin. La barre 204 est guidée, à chaque extrémité, par deux pièces de guidage 208-209 solidaires des longerons latéraux du cadre 101 et réunies par une plaque de garde 210.
Vers les extrémités de .la barre 204, de chaque,. côté et à l'intérieur du châssis, sont fixés deux fersà U 212 verticaux qui s'étendent au-dessus et au-dessous de ladite bar-
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re 2C . que fer 212 est appliqué, par ses ailes, "Ur1deux Fa- lets 213 montéo à rotation dans une chape 214 solidaire d'une des entretoises 102 du cadre 101. D'autre part, sur le fond le ohaque fer 212 et dans la partie de ces, derniers qui s'étend audessus de la barre 204 est fixée une crémaillère 216 qui coopère avec un secteur denté 217 calé sur l'arbre 120.
Les socs 201 de , chaque jeu forment un angle dièdre dont l'arête est inclinée vers le sol d'arrière en avant et ménagent entre eux un intervalle de forme .triangulaire allant en se rétrécissant dtavant en arrière et dont la largeur est, à l'avant, supérieure au diamètre moyen
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d'une betterave.
L'éaqrtement entre axes de deux jeux de socs voisins est égal à la distance séparant deux rayons de betteraves, chaque jeu se trouvant placé derrière un des dispositifs décolleteurs.
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posés les uns derrière les autres, dans un plan incliné vers le sol d'arrière en avant, sept hérissons constitués par des ar- bres 219 qui s'étendent transversalement par rapport au châssis sur toute la largeur occupée par les jeux do socs 201 et qui sont munis, sur leur périphérie, de rangées do tiges métalli- ques 220 recourbées. Ces arbres 219 sont montés à rotation entre deux joues latérales articulées, chacune de ces joues comprenant deux éléments 221 et 222.
L'élément arrière 221 est solidaire du cadre 101 et l'élément avant 222 est articulé sur le précédent autour de l'arbre 219 du hérisson oentral lui-même. Les deux éléments do joues 221 et 222 sont légèrement décalé, l'un par rapport à l'autre pour permettre leur déplacement relatif. A l'extrémité de chaque élément de oue 222 est fixée une patte 223 articulée sur l'extrémité inférieure du fer à U 212 qui se trouve du côté correspondant.
Chaque hérisson est relié à celui qui le suit par une transmission par pignons dentés 224 et chaînes 225 située alter- nativement du coté droit ou du côté gaucho do la machine. Les pignons portés par les deux hérissons inférieurs sont de diamè- tre plus faible que ceux portés par les autres hérissons, et sont protégés par des flasques 226.
L'arbre 220 du second hérisson àpartir de l'arrière porte, de plus, extérieurement au pignon 2-24 du coté gauche, un autre pignon denté 227 sur lequel engrène une chaîne 228 qui passe également sur un pignon 229 calé sur un arbre 230 supporté rotation sur le cadre 101 du châssis de la machine. Sur ce mê- me arbre 230 est calé un second pignon à chaîne 231 relié par une chaîne 232 à la roue dentée 116 portée par l'arbre 114 entraîné par les roues 103.
A l'arrière du cadre 101 et après le hérisson 219 su- périeur est disposé, transversalement à l'axe longitudinal de la machine, un transporteur comprenant un tapis roulant sans*fin 251 tendu à ses extrémités sur deux rouleaux 252 et 253 et enta. dr6 latéralement par des cloisons 254 et 255. L'extrémité du transporteur, qui déborde sur la gauche de la machine d'une longueur sensiblement égale à quatre fois l'intervalle séparant deux rayons de betteraves, est soutenu par des roues 256 et un tendeur 257 assure la rigidité de l'ensemble.
Le rouleau 253,qui entratne le tapis 251 de droite à gauche par rapport à l'axe longitudinal du cadre 101, est relié, par un renvoi de pignons coniques 258, à un arbre 259 qui reçoit son mouvement, par l'intermédiaire d'une transmission à cardan.
260, de l'arbre 219 du hérisson supérieur.
La cloison latérale 254 est interrompue derrière les hérissons et uneplaque 261, dans laquelle sont ménagées des é- chancrures 262 destinées à laisser passer les tiges 220 du der- nier hérisson est disposée au niveau du tapis 251 Dans la cloison latérale 255 sont pratiquées deux ouvertures 263 obturables par des portes 264. Derrière l'ouverture 263 la plus rapprochée de l'axe longitudinal du cadre 101 est placée une glissière 265 on arc de cercle. Les portes 264 .s'ouvrent vers le tapis 251 et sont suffisamment longues pour venir s'interposor on biais sur toute la largeur du dit tapis en s'appuyant sur la paroi 254.
Les distances entre l'extrémité de déversement du transporteur et la charnière de la première porte 264, d'une part, et entre cette charnière et le bord de la glissière 265, d'autre part, sont sensiblement égales entre elles et légèrement supérieure* chacune au double de l'intervalle séparant deux rayons de bette- raves.
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Dans la position de repos de la machine, la biellette 119 et la bielle 121 sont repoussées vers l'avant, ainsi que les leviers 119a et 122. Le secteur denté 217 et la crémaillère 216 maintiennent relevée la barre 204 qui supporte les socs 201, De même, les secteurs à gorge 25, tendant les chaînes 24, maintiennent les décolleteura dans leur position haute et le secteur à
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gorge 332, par l'intermédiaire de la chaîne330, retient en l'air le support 31j, du râteau, ce dernier se trouvant également relevé.
Aucun des dispositifs ne peut entrer en contact avec le sol.
L'embrayage 112 est débrayé et les roues 103 peuvent tourner sans entratner l'arbre 114.
Pour récolter les betteraves, on procède de la façon suivante :
La machine, attelée derrière un tracteur, est amenée sur le ohamp de betteraves, les roues 126 à cheval sur le second rayon et l'extrémité débordante du transbordeur tournée vers l'extérieur du champ. En agissant sur le levier à main 118, on
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libère la biellette 119 et la bielle ,121. Les levers Il9a et 122 ne rabattent d'avant en arrière et les divers dispositifs, à savoir les disques tranchante 15, leoentx 302 du rateau et les soeu 201 viennent en contact avec le sol. Enfin, on rend solidaires les arbres 111 et'111 au moyen de l'embrayage 112.
La machine, pr8te à fonctionner, est alors mipe m marche, le con- ducteur assis sur le siège 135 veillant à la maintenir exacte- mont dans l'axo du rayon de betteraves chevauché par los roues 126 de l'essieu avant.
Le sabot 10, en arrivant contre une betterave, couche
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ses touille44t, s'appuyant sur le sommet du collet, soulève l'ensemble du dispositif dèool1etou 'qui pivote légèrement autour de ses axes 7 en surmontant l'action du rqsaort 29. Le disque tran- chant 15, entraîné à rotation à grande vitesse par l'arbre 124 et par l'intermédiaire de la roue 19, de,la chaîne 18 et des pignons 17, sectionne alors le collet de la betterave, les aile%- tes incurvées 16 rejetant immédiatement les feuilles coupées.
Grâce au guidage réalisé par le sabot 10 et au mouvement de bas-
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cule du d6oo11eteur, ce dernier découpe toujours une tranche du collet d'épaisseur rigoureusement constante et égale à l'intervalle séparant le bord 11 du sabot 10 et le tranchant du disque 15, quelle que soit la hauteur de la betterave au- dessus du sol.
Le tendeur 21 permet de maintenir, constante'la tension de la
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ohatne 18 malgré les déplacements dos pignons 17 sur la verticale.
Les trois d1spositifs'dêc11eteurs travaillent parallèlement, chacun sur un rayon, le disque tranchant 15 du diapa- sitif médian tournant on sens inverse des disques des disposi-
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tifs extrémes, Le pignon.325, calé également sur l'arbre à entratne en rotation, par ltintezmédiaire de la transmission à ohatnes et pignons 32.-323.322-321-320, l':arbre 313.qui supporte le oroi- sillon 309 du râteau méoanique. La rotation du croisillon 509 entratne les barres 301 qui passent tour à tour, de droite à gau-
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che de la machine, à leur position inférieure extrême, le oroiail- lon 308 reproduisant le mouvement du croisillon 309.
Dans ce mouvement des barres 301, les dents 302 balayent le sol et repous- sent peu à peu vers la gauche de la machine les feuilles coupées qui jonchent le sol derrière le décolleteur, préparant ainsi le terrain pour l'arrachage qui suit immédiatement.
La roue 103 de droite ne déplaçant entre deux rayons
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de betteraves non encore décolletées et arrachées risquerait' d'écraser les feuilles de ces dernières, ce qui nuirait au bon fonctionnement des décolleteurs. Cet inconvénient est évité grâce au sabot placé devant la dite roue 103 dont la pointe s'engage entre les deux rayons et relève los feuilles des bette- raves, qui ne retombent qu'après le passage de la roue.
Dans le mouvement d'avancement do la machine, chacun des jeux de socs 201 s'enfonce légèrement en terre en se dépla- çant le long d'un rayon de betteraves. Celles-ci se trouvent prises dans l'ouverture triangulaire ménagée entre les socs 201 d'un même jeu et sont arrachéos du sol. Les nouvelles betteraves qui se présentent entre les socs 201 repoussent en arrière cel- les qui viennent d'être arrachées, qui sont aussitôt saisies par les doigts 220 des hérissons 219. Ceux-ci sont entraînés en rota- tion par l'intermédiaire des jeux de chaînes et de pignons 224 et 225, soumis à l'action de la transmission 227 à 232, qui les relie à la roue 116 portée par l'arbre 114.
Les doigts 220, passant d'avant en arrière à leur po- sition haute, font monter les betteraves arrachées par les socs 201 jusqu'au tapis roulant 251 qui se déplaoe sous l'action du rouleau 253 entraîné, par l'intermédiaire de la transmission 258-259-260, par le hérisson supérieur. Pendant leur passage sur les hérissons, les betteraves sont violemment secouées et débar- rassées ainsi de la terre qui y adhère. ,
Lors de l'arrachage des trois premiers rayons, on ou- vre la porte 264 la plus rapprochée de 1'axe de la machine. Les betteraves arrachées sont transportées par le tapis 251 jusqu'à cette porte qui forme barrage et sont conduites à la glissière 265 d'où elles tombent sur le sol en formant un tas en ligne pa- rallèle aux rayons.
Lorsque l'arrachage des trois premiers rayons est ter- miné, on procède de la même manière à celui des trois rayons sui- vants, la partie débordante du transporteur étant toujours tour- née vers l'extérieur du champ. On a soin, pour cette opération, de refermer la porte 264 la plus proche de l'axe de la machine et d'ouvrir la suivante. Les betteraves arraohées tombent alors par l'ouverture 263 correspondante, sensiblement sur le tas qui a été fait lors de l'arrachage des trois premiers rayons.
De même, pour les trois rayons suivants, on ferme la porte 264 précédemment ouverte et les betteraves arrachées sortent à l'extrémité du tapis 251, en tombant sur le même tas.
On obtient ainsi un tas unique en ligne continue pour neuf rayons arrachés, ce qui simplifie considérablement l'opéra- tion do ramassage des betteraves arrachées.
En poursuivant le travail de façon identique, on pro- cède au décolletage et à l'arrachage simultanés des betteraves par trois rayons à la fois, en formant un tas linéaire de bette- raves arrachées tous les neuf rayons.
Si, lors de manoeuvres de virage, par exemple, les roues 103 viennent à reculer ou à prendre des vitesses de rota- tion différentes, la roue qui se déplace d'arrière en avant ou qui est animée d'une plus grande vitesse agira seule sur le mé. canisme d'entraînement dos divers dispositifs, grâce aux encli- quetages 107-108.
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Lorsque le travail est terminé, on enolanohe l'em- brayage à temps 117 en agissant sur le levier à main 11$ et... l'on fait avancer la machine. La biellette 119 est entraînée vers l'avant, ce qui a pour effet de faire basculer d'arrière en avant les leviers 119a et,221, L'arbre 120 pivote en en- . trafnant, d'une part; les secteurs dentés 217 qui, agissant sur .les crémaillères, relèvent la barre 204 du support des @ocs 201 et, d'autre part, le levier -144 qui; par la chaîne
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ll+.3, fait pivoter le' sabot 137 autour de l'axe i40, en relç- vant 'sa pointe, L'arbre 123 pivote également en entraînant :la.., secteurs 25 et 332.
Ceux-ci'agissent respectivement sur les
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chaînes 21.. et 330 qui soulèvent, d'une part, les dispositifs décwlleteura et, d'autre part, le râteau de déblayage des, feuilles. L'embrayage à temps cesse de. fonctionner automati- quement lorsque les dispositifs sont entièrement relevés, ce qui évite toute rupture ou détérioration'des organes de relevage, Cette opération s'effectue donc sans aucun effort et la machine peut ainsi être transportée, sur route par exemple, .l'embrayage 112 ayant 'été auparavant débraye en désolidarisant les arbres 111 et 114.
Au lieu d'être constitué par, un tapis roulant sana
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fin, le transbordeur peut être du type à vis dArcS.i.mède, aine .si qu'il est représenté aux fig, 7 à 9. Dans ce cas, une auge
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266 est disposée à l'arrière du ohtes1s 101, transversalement à l'axe longitudinal de ce dernier. Cett" aüge, 'qùl' dborda sur la gaucho de la machine de la même longueur que le transporteur susmentionné,' repose à son extrémité extérieure, comme ce dernier, sur des roues 256 , un tondeur 257 assurant la rigidité de l'ensemble. De plus, des pattes de support 267, reliant le'bord arrière de l'auge 266 au châssis 101 évitent la déformation do cette dernière.
La plaque 261, per-
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mettant le passage deoents du dernier hérisson, eat fixée sur le bord antérieur de l'auge,. ,::
Dans'l'auge 266 est disposée une-hélice 268 dont les spires sont fixées sur un arbre 269 supporté en.trois pointa, de façon connue, par des coussinets fixés dans des étriers 270 (fig. 8) eux-mêmes assujettis sur des barres 271 réunissant les deux bords de l'auge.
L'entraînement de
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l'eloc peut être réalisé soit à l'aide d'une roue dentée 272 calée sur l'extrémité de l'arbre 269. qui se trouve vers la gauche de la machine, 'cc",te roue étant reliée par-une chaîne 273 à'une autre roue 274 calée sur l'extrémité de l'arbre 259, soit à l'aide d'une roue dentée 275 calée sur l'autre extrémité de l'arbre 269 et reliée par une chaîne 276, passant par'une échancrure 277 pratiquée dans l'auge 266, à une roue 278 calée sur l'arbre 219 du hérisson le plus proche de l'arrière delà machine, soit par ces deux moyens simultanément;ces modes d'entraînement n'étant ci- tés qu'à titre d'exemple.
'Dans la'partie inférieure de l'auge 266, auge ou- verte à son extrémitésituée vers la gaucho de la machine, sont pratiquées dos ouvertures 279 et 280 correspondant aux
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ouvertures 263 pra-tiqu'êos dans la paroi latérale 255 du transporteur ci-dessus décrit, Ces ouvertures peuvent être
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obturies par des portos 281, articulées sur l'auge 266 à l'aide de charnières 282' et munies on 283 d'un dispositif de fermeture.
Lors de l'arrachage dos trois premiers rayons do betteraves, on ouvre la porte 281 obturant l'ouverture 279.
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Les betteraves arrachées sont déversées, par dessus la plaque 261, dans l'auge 266 et so trouvent entraînées par l'hélice jusqu'à l'ouverture 279 à travers laquelle ellestombent sur le sol en formant un tas en ligne parallèle aux rayons.
Pour les trois rayons suivants, on ferme la porte 2$1 précédemment ouverte et l'on ouvre celle qui obturait l'ouverture 280. Les betteraves arrachées franchissent alors l'ouvorture 279 et viennent tomber par l'ouverture 280, sensiblement sur le tas déjà formé. Enfin, pour les trois rayons suivants, les deux portes 281 sont formées et les betteraves
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viennent-jusqu'à l'extrémité de l'auge 266 obù olles tombent toujours sur le m8me tas, Ici aussi, on obtient un seul tas
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do betteraves en ligne tous les neuf rayons armehés.
On voit que,'grâce à la machine qui vient d'être dé. crito, l'opération d'arrachage dos betteraves peut être réa. lises de façon extrêmement rapide et dans les meilleures con-
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ditiona possibles, aussi bien du point de vue régularité du1 dd colletage que ,du point de vue faoilité de ramassage des bet-
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torave8 arrachées ou des fouilles coupées, ces dernières se trouvant réunies en un tas linéaire tous les,trois raymne, La machine conforme à l'invention permet d'effet.
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tuer avec trois conducteurs, à savoir, un pour la tz'aotour ot doux pour la machine, le même travail que 50 hommes opé.
rant à la mi2me les betteravos pouvant être décolletées, arraw chées et nettoyées à la cadence d'environ 10 à 20 à la se- aonde, - REVENDICATIONS -
1. Ratoau mécanique agricole porté par un châssis monté sur des organes de roulement, par exemple dos roues, caractérisa en co qu'il est constitué par des barres (301), par exemple au nombre do quatre, disposées obliquemont par rap-
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port à l'axe longitudinal du châssis (30i) du dispositif et munies do dents allongées (302), de préférence élastiques, les extrémités do cos barres étant articulées, d'une part,
en des .pointa répartie régulièrement sur une circonférence et constitu6a per les extrémités des bras d'un croisillon (308)
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enté fou sur un arbre (310) parallèle à l'axe du châssis du dispositif sur un coté de ce dernier et, d'autre part, en des points analogues d'un croisillon (309) solidaire d'un arbre
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(3g> parallèle au précédent, tourillennant dans un support (314) placé de l'autre coté du châssis et relié mécaniquement aux roues. de ce dernier, los points d'articulation des barres susmentionnées étant situés dans dos plans perpendiculaires au
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dit axe longitudibal,