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" Dispositif pour l'arrachage dos betteraves et son applioation à une machine à décolleter et arracher les betteraves."
L'arrachage manuel des betteraves est une opération longue et pénible et los essais effectués pour arracher les bet- teraves à l'aide de dispositifs analogues à des charrues n'ont donné, jusqu'ici, que des résultats insuffisants, les betteraves étant,,,de plus, fréquemment abfmées..
La présente invention a tout d'abord pour objet un dis- positif qui permet d'arracher les betteraves de façon simple et sans risques de détérioration. Ce dispositif est principalement constitué par deux socs sensiblement plans, disposés sur un bâti commun supporté par un châssis lui-même monté sur des organes de roulement, par exemple des roues et associés de façon à former un angle dièdre dont l'arête, tournée vers le sol et inclinée d'arriè- re en avant vers ce dernier, est parallèle à l'axe longitudinal du châssis, ces deux socs laissant entre eux un intervalle libre allant en se rétrécissant do l'avant, où sa largeur est supérieu- re au diamètre moyen d'une betterave, jusqu'à l'arrière, où ss lar- geur est inférieure au dit diamètre.
Lorsque les socs, dont l'ex- trémité inférieure pénètre dans le sol, sont déplacés en suivant un rayon de betteraves, ces dernières s'engagent l'une après l'au- tre dans l'intervalle ménagé entre les socs et se trouvent, du fait do l'inclinaison des socs, soulevées et arrachées de terre, les betteraves se repoussant l'une l'autre vers l'arrière des dits socs.
Derrière de jeu de socs sont avantageusement disposés, entre deux parois latérales et perpendiculairement à ltaxe lon- gitudinal du châssis, plusieurs hérissons constitués par des ar- bres sur la périphérie desquels sont fixées des rangées de tiges saillantes, par exemple métalliques, de préférence recourbées, dont la disposition et la longueur sont telles qu'il y ait inter- pénétration des rangées de tiges relatives à un hérisson dans celles s relatives au hérisson voisin, ces hérissons étant montés à rotation et reliés mécaniquelent aux roues du châssis qui porte le dispositif, de façon à être entra±nées dans le sens de rotation qui fait passer les tiges d'avant en arrière à leur position haute.
Les betteraves arrachées sont ainsi transportées vers l'arrière tout en étant secouées, ce qui les débarrasse de la terre qui adhère sur elles.
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Afin de permettre le transport du dispositif, par exemple sur route., sans risque de détérioration des socs ou de la route, le bâti sur lequel sont montés, avantageusement de façon réglable en hauteur, les socs arracheurs, est, de préférence, mobile dans un plan vertical par rapport au châssis de support et soumis à l'action d'un dlspositif do relcvagc susceptible d'être actionné par un levier à main ou par les roues du châs- sis, par exemple par l'intermédiaire d'un embrayage à temps de type connu. A cet effet, le bâti porte-socs peut être monté cou- lissant dans des glissières verticales solidaires du châssis et être muni de crémaillères coopérant avec des secteurs dentés calés sur un arbre tourillonnant dans le dit châssis et solidaire d'un levier relié, par un jeu de bielles, au mécanisme de commande de relevage du dispositif.
D'autre part, un mécanisme de débrayage est, de préférence, intercalé sur la transmission reliée aux roues du châssis du dispositif.
L'ensemble des hérissons disposés derrière les socs arracheurs peut également être articulé, tout au moins partiel- lement, sa partie articulée étant solidaire du bâti porte-socs afin de suivre son mouvement de relcvage.
La présente invention a également pour objet la combinaison d'un dispositif arracheur tel que celui qui vient d'être décrit avec un dispositif décolleteur de betteraves et un rateau mécanique permettant le déblayage des feuilles coupées par le décolleteur, ces trois dispositifs étant montés les uns derrière les autres sur un châssis mobile commun et le rateau déblayeur de feuilles étant intercalé entre le décolleteur, placé à l'avant, et l'arracheur, placé à l'arrière.
Le décolleteur de betteraves comprend, de préférence, articula librement autour d'un axe perpendiculaire à l'axe longitudinal du châssis commun, un sabot ou guide, par exemple une plaque de tôle dont le bord inférieur, parallèle à l'axe d'arti- culation, est susceptible de venir s'appuyer sur le sol, un disque tranchant, monté à l'extrémité d'un arbre supporté à rotation dans des paliers solidaires du sabot susmentionné et roll,' aux organes do roulement du châssis par une transmission mécanique qui transmet le mouvement de rotation des roues au disque trinchant, étant placé immédiatement derrière le sabot dans un plan légèrement incliné sur le sol lorsque le dispositif repose sur ce dernier et passant à faible distance sous le bord inférieur du sabot.
En déplaçant le dispositif sur un rayon de betteraves, dans le sens de sa longueur, le sabot couche les fouilles des betteraves et s'appuie par son bord inférieur sur le sommet de ces dernières, le disque tranchant venant immédiatement après sectionner leur collet.
Pour faciliter la transmission du mouvement des roues au disque tranchant, l'arbre qui porto ce dernier peut être constitué en deux parties faisant entre elles un angle tel que la partie supérieure soit sensiblement parallèle à l'axe longitudinal du châssis du dispositif, ces deux parties étant reliées, par exemple, par un renvoi do pignons coniques. Les organes de transmission du mouvement peuvent alors comprendre un arbre s'étendant parallèlement à l'axe du châssis ot relié, d'une part, par exemple par l'intermédiaire d'un pignon et d'une couronne dentée, à l'un des arbres des roues du châssis et, d'autre part, à la partie supérieure do l'arbre portant le disque tranchant, par l'intermédiaire d'une liaison élastique, par exemple une chaîne de Galle munie d'un dispositif tendeur.
On évite ainsi toute accélération ou décélération intempestives du mouvement de rotation du disque tranchant lors des déplacements du dispo-
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sitif décolleteur par rapport à son châssis de support.
L'ensemble constitué par le sabot, le disque tranchant et son arbre d'entrafnement est avantageusement suscepti- ble d'être relevé et maintenu dans cette position'par un mécanisme de suspension soumis à l'action d'un levier susceptible d'être commandé à la main ou par un mécanisme entrafné par les roues du châssis, par l'intermédiaire de l'embrayage à temps susmentionné, ce qui permet le transport, par exemple sur route, de.la machine.
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Quant au râteau mécaniqtie, il est, de préférence, cons- titué par des barres, par exemple au nombre de.quatre, disposées obliquement par rapport à l'axe longitudinal du châssis du dis-
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atif et munies de dents allongées, de préférence élastiques, les extrémités de ces barres étant .articulées, d'aune part, en des points répartis régulièrement sur une' circonférence et constitués par les extrémités des bras d'un croisillon monté fou sur un ar- bre parallèle à l'axe du châssis du dispositif sur un côté de ce
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dernier et, d'autre part, en des points.analogues d'un crois 11?# solidaire d'un arbre parallèle au précédent, tourillonnant dans un support, placé do l'autre côté du châssis, et relié mécanique- ment aux roues de ce dernier, les points d'articulation des bar- res susmentionnées étant situés dans des plans perpendiculaires au dit axe longitudinal.
Lurs de la rotatiun des croisillons, les barres sont entrafnées et passent successivement à leur position inférieure extrême tout en restant horizontales, la pointe des dents venant balayer le sol et rejetant sur le côté les feuilles qui s'y trouvent.
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La liaison mécanique du croisillon d'entrafnemenb des barres du rateau avec les roues est telle que les barres passent, à leur position inférieure dans la rection de leur extrémité
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placée le plus en arrière sur le châssis du dispositif. Cette liaison peut être constituée par une chai'ne de Galle reliant à un premier pignon, calé sur l'arbre qui porte le dit croisillon, un autro pignon calé sur l'arbre'"irallêle à l'axe longitudinal du châssis et déjà utilisé pour '16n-b-ra:nement du dispositif décolleteur, avec interposition éventuelle (3'.un démultiplica-heur de vitesse. :' .
Les suppoWs des deux croisillons Qu organes de monta.ge des barres du rateau sont avantageusement articulés autour de deux axes parallèles à l'axe longitudinal du châssis, l'un de ces supports étant relié à un organe de relevage, par exemple une chafne fixée à son autre extrémité sur un secteur circulaire calé sur le même arbre que les secteurs de relevage du dispositif décolleteur. On peut ainsi relever le rateau pour permettre le transport, par exemple sur route.
Afin d'accélérer encore le travail de décolletage et d'arrachage des betteraves, on peut disposer, côte à côte sur un même châssis, plusieurs dispositifs décolleteurs tels que
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celui qui vient d'être d#scr: + et, derrière ces décolleteurs, plusieurs dispositifs d'arracb' ge, le râteau de déblayage des feuilles et l'ensemble des hérissons étant communs à tous les dispositifs décolleteurs et arracheurs. L'écartement entre axes
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de deux de ces dispositifs vol'sins de marne nature est égal à l'écartement normal existant entre deux rayons de betteraves, ce;: écartement étant fixé par celui des socs de semage des semoirs mécaniques.
Un transbordeur, constitué par exemple par un tapis
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roulant sans fin, entratn6 par un' mécanisme relié aux. roues du
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cassis qui porte les divers dispositifs peut être disposé per- pendiculairement à l'axe longitudinal du châssis et immédiatement derrière le dernier des hérissons qui fait suite à ltarracheur.
Ce transbordeur permet de rassembler sur un seul côté, du disposi- tif les betteraves décolletées, arrachées et débarrassées de la terre qui y adhérait.
L'ensemble du châssis supportant les divers disposi- tifs peut être remorqué par un tracteur ou comporter son propre moteur d'entraînement. Dans un cas comme dans l'autre, il est avantageusement muni d'un mécanisme de direction agissant, par exemple, sur un essieu portant deux roues dont l'écartement est tel qu'elles encadrent exactement un rayon de betteraves, le guidage de la machine étant ainsi rendu plus aisé.
On a représenté, aux dessins annexés, un exemple de réalisation du dispositif objet de l'invention et son applica- tion à une machine à décolleter et arracher les betteraves.
Dans ces dessins ; fig. 1 est une vue en élévation du côté droit du dispo- sitif; fig. 2 est une vue en plan correspondant à la fig. 1; fig. 3 est une vue en élévation du côté gauche du dis- positif; fig. 4 est une vue de face du dispositif; fig. 5 est un détail du mécanisme de relevage ; fig. 6 est une coupe, à plus grande échelle, d'un des hérissons placés derrière les socs d'arraohage; fig. 7 est une vue d'ensemble de la machine arraeheuse décolleteuse, à plus petite échelle, les parties intéressant di- rectement l'arracheur étant représentées en traits forts; fig. 8 est un plan correspondant à la fig. 7; fig. 9 est une vue en bout par l'arrière de la machine; fige 10 est une vue en plan de la partie arrière de la machine, munie d'un transporteur à vis d'Archimède;
fig. 11 est une coupe par XI-XI de fig. 10 ; fige 12 est une vue partielle, par l'arrière, du trans- porteur à vis.
L'arracheur représenté en détail aux fig. 1 à 6 est constitué par trois jeux semblables de socs 201 placés cote à côte, l'écartement entre axes de deux jeux voisins étant égal à la distance séparant doux raynns de betteraves. Chaque soe, ter- miné en pointe vers l'avant, est légèrement incurvé et présente, à sa partie arrière, des échancrures 202. Il est fixé, de façn réglable, par l'intermédiaire d'un montant 203, sur une barre transversale 204 commune à tous les socs. La liaison entre les montants 203 et la barre 204 est assurée, defaçon connue, par des brides telles que 205 et 206 et des verrous 207 en forme de coin.
La barre 204 est guidée, à chaque extrémité, par deux piè- ces de guidage 208-209 solidaires des longerons latéraux d'un châssis 211 porté par des roues, ces pièces de guidage étant réu- nies par une plaque de garde 210. Vers lesextrémités de la barre
204, de chaque côté et à l'intérieur du châssis, sont fixés deux fers à U 212 verticaux qui s'étendent au-dessus et au-dessous de ladite barre 204. Chaque fer 212 est appliqué, par ses ailos, sur deux galets 213 montés à rotation dans une chape 214 solidaire d'une entretoise 215 du châssis 211.
D'autre part, sur le fond do chaque fer 212 et dans la partie de ces derniers qui s'étend au- dessus de la barre 204 est fixée une crémaillère 216 qui coopère avec un secteur denté 217 calé sur un arbre 218 portant à l'une ..,de ses extrémités un levier 218a qui en est solidaire. Les socs
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201 de chaque jeu formant un angle rUpdre dont 1 arQv;s est in- clinée vers .8 sol ,1 1 aJ:T<. '('e' en a van't it 'iénYlg,i:.v entre eux un intervalle de f'Uriliéy''ra,.a<1F;'.?."8 1 en se rétrécissant d ' a vant en arrière et dont -La largeur 8St; "à l;a',"a.r.11.;; .Supérieure au diamètre moyen d'une betterave.
ImmGdi8temen' .c1ej,"riêr.e ..:ï.'?s. jeux de socs 2.0i. sent disposés los l:'.1r3 derrière les au1J:r'3S dans un plan incliné vers sot. d''arrière en avant, sept hérissons cons- titués par des arbro2 2J¯ß qui ,3çéien(;en- j7.''3.ru::7e!'salerrlen): par rapport au châssis sur toute 1' largeur occupée paa .'.L.eS j jeux de socs d01 et qui sont munis, 'sur leur périphérie., de-'-rangêes de tiges métalliques'220 r'8Ci0.i:".J ei3v w c e i; a i,b:<? e> 219 $On':i':'m.r:î'i é3 à rotation entre deLl.:.C ,j'O''a;.e.9 latérales articulées y chacune de cas joues comprenant de1#;t éléments 221 et 222<,' L'.élément arrière 221 est solidaire du c:tâ:t::t15.s 211 et 1?éJ,émer.t avant 222 ost ar- ticulé sur le précèdent auteur de l'arbre 21Q du hérisson centra 1t-1-méii>.e, 1"..'";':; deux 0:,.I"4.Ü;'tD de ci;31 221 t:'':
2±2 sont lég6:r.'en9;rrij décalés li1:.1'pa :=e. pj: ç ;; ;1; à J..o.'::.1.1'':90t:.:" IeI!!!':"f;::26 laur déplace- ment r'eiat¯1. FA. ,:L c:-.:ré;;:l:: db \:,:r.l.::t'::J /):J3 .Gnt.:18 j'yue 22.2 e c 1; . une 1:..,lu patte c 22 1:1r': i":'.I;:Léo . .sa=- r.... éir.. ". ,-1.'!1.éll:L()t:..}e è..\;:. :.'c::.r à Tl 212. qui 5e trouve du. c.é üé .:orrGe':':::1R,TI: 1) Chaque h3::ie:sor. ;:'::, "e..'2W.: celui qui le suit par 1:;:''.G' transmission par pionon3 L'entés 2c'¯iL et chaînes 225 située al'91'H nativement du c6'bê droit .. du coté gauche de la machine.
Les pignons portée p8.:<:' "les deux hérissons wié:;:l..e5w'::'.s sont .de diamô- tre plus faible que C6U::: portés par les autres hérissons; et ;or¯;: protégés par des flasques 2?ô= L'arbre >')"0 du rid hé#1.5sdn 'a: par.l;:ì, de 1 a.r..rwt.é e porte, de pJJ,f1;, e:.,"..'':;.;;:Y'i."''.?'1 rJ,"W. J. SY. ;'r. 221!, du coté gauche, un autre pignon denté 227 s;',= lequc'l' GCcT'wlU une c:ta5:ne 228 qui passe éga?.eme.;ü s1=i; rn r.-Lg::-\:':':1 229 calé sur ign arbre. 230 supporte à rotation sur le ohasais 211 8-0.:" el:) nême arbre 23,0 est calé un second pignon à chaîne 2µ1 relie par une chaîne 232 f,-. ..n8 .^,',: dentée portée par un arbre 6;tl'a::nÓ par les roues du chsai ao .
Les fige 7 à 9 montrent la combinaison d.u dispositif arracheur conforme 8. l'invention avec. un dispositif déoclleteur de betteraves et un râteau déblayeur de feuilles L'ensemble de ces dispositifs est supporta -car un chac- sis commun constitué par un c"';;'re loi en fers profiles;, :cnfüI'1c par des entretoises 102 et reposant sur quatre roues.
Lea deux roues arrière 103, de grand diamètre et munies sur leurs janten d'éléments de cornières 1G1 et 105 destinés à assurer' leur adné-
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rence respectivement en long et en travers, sont montées folles
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sur un essieu J.06 susceptible de tourillonner dans des paliers solidaires du cade 1.01a A chaque extrémité de l'essieu'106 est' calée une roue à och'3t 107 coopérant avec un cl3âirot =308 solî.. dairo des roues le3 et sollicité contre la roue à rochét 107 par un ressort 10., de telle sorte que lessieu 106 n'est entraîné par le 8 :::-0 'SP 1.:.13 que dans un sens de rotation de ces dernières, correspondant à la marche de la machine vers l-avaiit, '.3ut l'essieu lJ6 est., en outre; calée une roue dentée 109 engrenant avec un pignon 1,1J,3 solidaire d'un arbre 111.
Ce dernier est reliée par l'intermédiaire d'un embrayage 1.2 de type. connu comman.b5 par un levier 113a, une tringle 11;5b et an levier à.main 113. à un arbre 1.llp sur"lequel sont calées, d'une part, une CO'..:l:r'Or'.1é conique dentée 115 et, y d'autre part, une rcue , à chafne 116. r" L'arbr-, 11 entraîne également, par l'intermédiaire
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d'un embrayage à temps 117, de type connu, commandé par un jeu de leviers 118a et 118b reliés entre eux par une tringle 118c, le levier 118b étant calé sur le même axe qulun levier à main 118, une biellette 119 articulée sur un levier 119a calé sur un arbre 120. Sur le levier 119a et au même point que la biellette 118 est également articulée une bielle 121 dont l'autre extrémi- té est reliée à un levier 122 calé lui-même sur un arbre 123.
Dans des paliers fixés sur les traverses 102 tourl- lonne un arbre 124 parallèle à l'axe longitudinal du châssis et relié à l'une de ses extrémités, par un pignon conique 125, au plateau denté 115 calé sur l'arbre 124.
Les deux roues avant 126 du châssis sont montées à r'- - tation libre sur un essieu 127 relié, par une pièce de raccordement en T, à un arbre vertical 128 passant dans un manchon 12@ et portant, à son extrémité supérieure, une roue dentée 130, Dans un support 131 solidaire du manchon 129 tourillonne un a@@ bre 132 terminé par un volant 133 et sur lequel est calée une vis sans fin 134 coopérant avec la roue 130.
Deux sièges 135 et 136 sont disposés sur le châssis, le premier, .à l'avant, en face du valant 133 et le second, à l'arrière, à portée des leviers 113 et 118.
La distance entre le plan moyen des roues 103 et le plan de symétrie longitudinal du châssis de la machine est telle que, le susdit plan de symétrie étant à l'aplomb d'un rayon de betteraves, les roues 103 passent exactement chacune entre deux autres rayons. Devant la roue 103 placée à la droite du châssis dans le sens de marche de la machine, ost monté un dis. positif écarteur de feuilles. Ce dispositif est constitué par deux plaques de tôle incurvées 137 se terminant en pointe vers l'avant et enserrant de part et d'autre la jante de la roue 10@ Une troisième plaque de tôle 138, affectant la forme d'un triangle curviligne, réunit les deux tôles 137 à leur partie supérie re et l'écartement de ces dernières vers l'arrière est assuré " un voile 139.
L'ensemble formé par les deux tôles 137 est arti@@ lé autour d'un axe 140 solidaire d'un montant 141 fixé sur le cadre 101. Un levier 142 @ assujetti sur la tôle 137 intérieu re et porte, à son extrémité, une chaîne 143 dont l'autre bout est fixé à l'extrémité d'un levier 144 calé sur l'arbre 120.
D'autre part, la voie du train directeur placé à l'a vant est telle que les deux roues 126 encadrent exactement un rayon de betteraves s'étendant dans l'axe de la machine.
L'arracheur ci-dessus décrit est placé à l'arrière du châssis de la machine, les organes de guidage et de relevage de la barre 204 étant portés par les longerons latéraux du cadre 101. Les secteurs dentés 217 qui coopèrent avec les crémaillères 216 sont calés sur l'arbre 120. L'entraînement de la chaîne 232 qui commande les hérissons s'effectue à l'aide de la roue dentée 116 calée sur l'arbre 114.
Le dispositif décolleteur est placé à l'avant du châssis de la machine et comprend trois dispositifs semblables pla.. cés côte à côte, l'écartement entre axes de ces dispositifs étant chaque fois égal à la distance séparant deux raynns de betteraves. Ces trois dispositifs sont portés par un même bâti 1 solidaire du cadre ICI. Chacun des dispositifs décolleteurs proprement dits comporte deux fourreaux 3 et 4 réunis entre eux par un voile 5, les axes longitudinaux de ces fourreaux faisant en-.
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tre eux, dans un plan verticale un angle d'environ 135 .
L'en- semble formé par les fourreaux 3 et 4 est suspendu individuelle- ment au bâti 1 par l'intermédiaire d'équerres 6 articulées libre- ment autour d'axes courts 7 fixés sur les montants du bâti.
Sur le voile 5 est assujetti, par l'intermédiaire de bielles 8 et de tringles 9, dont la longueur est éventuellement réglable, un sabot constitué par une plaque de tôle 10 incurvée à son extrémité inférieure et dont le bord inférieur 11 est dé- coupé en arc de cercle.
Dans les fourreaux 3 et 4 sont montés rotation deux arbres 12 et 13 réunis par un renvoi de pignons coniques 14.
L'arbre 13 porte à son extrémité un disque tranchant 15 Légère- ment bombé et surmonté d'ailettes incurvées 16 qui en sont soli- daires. D'autre part, l'arbre 12 porte., à son extrémité opposée à celle sur laquelle est calé le pignon 14, un pignon à chaîne
17.
Une chatne de @@lle 18, qui passe sous les pignons 14 des deux dispositifs décolleteurs latéraux et sur le pignon 14 du dispositif central relie les dits pignons, par l'intermédiai- re d'une roue à chafno 19, à l'arbre 124 entraîné par les roues
103. La chafne 18 est soumise à Inaction d'un dispositif ten- deur constitué par un pignon 21 monté à rotation sur une biel- lette 22 articulée sur le châssis du dispositif et rappelée con- tre la chafne 19 par un ressort 23.
Une chafne de suspension 24 est assujettie, d'une part, sur le fourreau 4 et, d'autre part, à la partie supérieure d'un secteur circulaire à gorge 25 calé sur l'arbre 123 soumis à l'action du levier 122. Un ressort de rappel 29 relié, d'une part, au voile 4 et) d'autre part, à un crochet 30 fixé sur le châssis
1 tend à amener le fourreau 4 et l'axe 13 à la verticale.
Le rateau mécanique qui a pour rôle de déblayer les feuilles coupées par le décolleteur et qui est disposé entre ce dernier et le dispositif arracheur qui vient d'être décrit, est constitué par quatre barres 301 munies de dents formées de ti- ges métalliques 302 fixées aux dites barres par leur extrémité supérieure que enroulée en spirale de façon à former ressort.
Ces barres 301 sont disposéos obliquement par rapport à ltaxe longi- tudinal du châssis de la machine et leurs extrémités, coudées de façon à se trouver dans un plan perpendiculaire à cet axe, com- portant des brides 3 05 par lesquelles elles sont fixées sur des colliers 306 montés fous sur des axes 307 qui maintiennent éga- lement les barres 301 et qui sont disposes, pour les extrémités des barres 301 qui sont situées à gauche par rapport à l'axe longitudinal du châssis, aux extrémités des quatre bras d'un croisillon 308, perpendiculairement à ces bras, et, pour les ex- trémités opposées des barres 301, aux extrémités des quatre bras d'un croisillon 309.
Le croisillon 308 est calé sur un arbre 310 tourillon- nant dans un support 311 articulé librement sur le longeron de gaucho du cadre 101 de la machine au moyen d'un axe 312.
Le croisillon 309 est, de son côté, calé sur un arbre
313 tourillonnant dans un support 314 articulé, au moyen d'un arbre 315, sur deux consoles 316 solidaires du longeron de droite du cadre 101. L'arbre 315 tourillonne librement à la fois dans le support 314 et dans les consoles 316. Dans un trou taraudé d'un montant 317 solidaire du longeron de droite du cadre 101 passe @
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une tige filetée 318 terminéepar un carré et qui, s'appuyant sur le support 314, sert à ce dernier de butée réglable. Un carter
319, solidaire du support 314, enveloppe et protège la partie extérieure du croisillon 309.
Sur l'extrémité de l'arbre 313 opposée au croisillon
309 est calée une roue dentée 320 reliée, par une chaîne 321, à un pignon 322 solidaire de l'arbre 315. ''Sur ce dernier est éga- lement calé un pignon 323 relié, par une chaîne 324, à un autre pignon 325 solidaire de l'arbre 124 susmentionné, commandé par les roues de la machine. Un dispositif tendeur, constitué par un pignon 327 monté à rotation dans une chape 328 articulée sur l'une des entretoises 102 du cadre 101 et soumis à l'action d'un ressor: de rappel 329, s'appuie sur la chafne 324.
Enfin, une chafne 330 est assujettie par l'une de ses extrémités à la partie inférieure du support 314. Cette chaîne
330 passe sur une poulie de renvoi 331 montée dans une chape portée par la susdite entretoise 102 du cadre 101 et son autre extrémité est fixée sur un secteur à gorge 332 calé sur le môme arbre 123 que les secteurs 25 do relevage du décolleteur.
A l'arrière du cadre 101 et après le hérisson 219 su- périeur est disposé, transversalement à l'axe longitudinal de la machine, un transporteur comprenant un tapis roulant sans fin 251 tendu à ses extrémités sur deux rouleaux 252 et 253 et encadré latéralement par dos cloisons 254 et 255. L'extrémité du transporteur, qui déborde sur la gauche de la machine d'une longueur sensiblement égale à quatre fois l'intervalle séparant deux rayons de betteraves, est soutenu par des roues 256 et un tendeur 257 assure la rigidité de l'ensemble.
Le rouleau 253, qui entraîne le tapis 251 de droite à gauche par rapport à l'axe longitudinal du cadre 101, est relié, par un renvoi do pignons coniques 258, à un arbre 259 qui reçoit son mouvement, par l'intermédiaire d'une transmission à cardans
260, de l'arbre 219 du hérisson supérieur.
La cloison latérale 254 estinterrompue derrière les hérissons et une plaque 261, dans laquelle sont ménagées des é- chancrures 262 destinées à laisser passer les tiges 220 du der- nier hérisson, est disposée au niveau du tapis 251. Dans la cloi- son latérale 255 sont pratiquées deux ouvertures 263 obturables par des portes 264. Derrière l'ouvertu s 263 la plus rapprochée de l'axe longitudinal du cadre 101 est placée une glissière 265 en arc de cercle. Les portos 264 s?ouvrent vers le tapis 251 et sont suffisamment longues pour venir s'interposer en biais sur toute la largour du dit tapis on s'appuyant sur la paroi 254.
Les distances entre l'extrémité de déversement du transporteur et la charnière de la première porte 264, d'une part, et entre cette charnière et le bord de la glissière 265, d'autre part, sont sensiblement égales entre elles et légèrement supérieures chacune au double de l'intervalle séparant deux rayons de bette- raves.
Dans la position de repos de la machine, la biellette
119 et la bielle 121 sont repoussées vers l'avant, ainsi que les leviers 119a et 122. Le secteur denté 217 et la crémaillère 216 maintiennent relevée la barre 204 qui supporte les socs 201. De même, les secteurs à gorge 25, tendant les chaînes 24, maintien- nent les décolleteurs dans leur position haute et le secteur à gorge 332, par l'intermédiaire de la chaîne 330, retient en l'air le support 314 du rateau, ce dernier se trouvant également relevé.
¯.Aucun des dispositifs ne peut entrer en contact avec le sol.
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L'embrayage 112 est débrayé et les roues 103 peuvent tourner sans entraîner l'arbre 114.
Pour récolter les betteraves, on procède de la façon suivante :
La machine, attelée derrière un tracteur, est amenée sur le champ de betteraves, les roues 126 à cheval sur le second rayon et l'extrémité débordante du transbordeur tournée vers l'extérieur du champ: En agissant sur le levier à main 118, on libère'la biollette 119 et la bielle 121. Les leviers 119a et
122 se rabattent d'avant en arrière et les divers dispositifs, à savoir les disques tranchants 15, les dents 302 du rateau et les socs 201 viennent en contact avec le sol,Enfin, on rend so- lidaires les arbres 114 et 111 au moyen de l'embrayage 112.
La machine, prête à fonctionner, est alors mise en marche, le con- ducteur assis sur le siège 135 veillant à la maintenir exacte- ment dans l'axe du rayon de betteraves che@auché par les roues
126 de l'essieu avant.
Le sabot 10, on arrivant contre une betterave,couche ses feuilles et, s'appuyant sur le sommet du collet, soulève l'ensemble du dispositif décolleteur qui pivote légèrement autour de ses axes 7 on surmontant l'action du ressort 2.9.. Le disque tranchant 15, entra±né à rotation à grande vitesse par l'arbre
124 et par l'intermédiaire de la roue 19, de la chaîne 18 et des pignons 17, sectionne alors le.collet de la betterave, les ailet- tes incurvées 16 rejetant immédiatement les feuilles .coupées (fig.
5). Grâce au guida ge réalisé par le sabot 10 et au. mouvement de . bascule du décolleteur, ce dernier découpe toujours unetranche du collet d'épaisseur rigoureusement constante et égale à l'in- tervalle séparant le bord 11 du sabot 10 et le tranchant du dis- que 15, quelle 'que soit la hauteur de la betterave au-dessus du sol. Le tendeur 21 permet de maintenir constante la tension de la chafne 18 malgré les déplacements des pignons 17 sur la verti- cale.
Les trois dispositifs décolleteurs travaillent.parallè- lement, chacun sur un rayon, le disque tranchant 15 du dispositif médian tournant en sens inverse des disques des dispositifs ex- trêmes.
Le pignon 325, calé également sur l'arbre 124, entraIne en rotation, par l'intermédiaire de la transmission à chaîneset pignons 324-323-322-321-320, l'arbre 313 qui supporte le croisil- lon 309 du rateau mécanique. La rotation du croisillon 309 en- traîne les barres 301 qui passent tour à tour, de droite à gauche de la machine, à leur position inférieure extrême, le croisillon 308 reproduisant le mouvement du croisillon 309. Dans ce mouve- ment des barres 301, les dents 302 balayent le sol et repoussent peu à peu vers la gauche de la machine les feuilles coupées qui jonchent le sol derrière le décolleteur, préparant ainsi le ter- rain pour l'arrachage qui suit immédiatement.
La roue 103 de droite se déplaçant entre deux rayons de betteraves non encore décolletées et arrachées risquerait d'écra- ser les feuilles de ces dernières, ce qui nuirait au bon fonction- nement des décolleteurs. Cet inconvénient est évité grâse au sa- bot placé devant la dite roue 103 dont la pointe s'engage entre les deux rayons et relève les feuilles des betteraves, qui ne re- tombent qu'après le passage de la roue.
Dans le mouvement d'avancement de la machine, chacun
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des jeux de socs 201 s'enfonce légèrement en terre en se dépla- çant le long d'un rayon de betteraves. Celles-ci se trouvent pri- ses dans l'cuverture triangulaire ménagée entre les sec s 201 d'un même jeu et sont arrachées du sol. Les nouvelles betteraves qui se présentent entre les socs 201 repoussent en arrière celles qui viennent d'être arrachées, qui sont aussitôt saisies par les doigts 220 des hérissons 219. Ceux-ci sont entraînés en rotation par l'intermédiaire des jeux de chaînes et de pignons 224 rt 225, soumis à Inaction de la transmission 227 è 232, qui les relie à la roue 116 portée par l'arbre 114.
Les doigts 220, passant d'avant en arrière à leur posi- tion haute, font monter les betteraves arrachées p@r les socs 201 jusqu'au tapis roulant 251 qui se déplace sous l'action du rouleau 253 entraîné, par l'intermédiaire de la transmission 258-259-260, par le hérisson supérieur. Pendantleur passage sur les hérissons, les betteraves sont violemment secouées et débar- rassées ainsi de la terre qui y adhère.,
Lors de l'arrachage des trois premiers rayons, n ou- vre la porte 264 la plus rapprochée de 1 axe de la machine.
Les betteraves arrachées sont transportées par le tapis 251 jusque cette porte qui forme barrage et sont conduites à la glissière 265 d'où elles tombent sur le sol en. formant un tas en ligne pa- rallèle aux rayons,
Lorq 'le l'arrachage des trois premiers rayons est ter- miné, on procède de la même manière à celui des trois rayons sui- vants, la partie débordante du transporteur étant toujours tour- née vers l'extérieur du champ. On a soin, pour cette opération, de refermer la porte264 la plus proche de l'axe de la machine et d'ouvrir la suivante. Les betteraves arrachées tombent alors par l'ouverture 263 correspondante, sensiblement sur le tas qui a été fait lors de l'arrachage des trois pi,emlers rayons.
De même, pour les trois rayons suivants, on ferme la porte 264 précédemment ouverte et les betteraves arrachées sor- tent à l'extrémité du tapis 251, en tombant sur le même tas.
On obtient ainsi un tas unique en ligne continue pour neuf rayons arrachés, ce qui simplifie considérablement l'opéra- tion de ramassage des betteraves arrachées.
En poursuivant le travail de façon identique, on pro- cède au décolletage et à l'arrachage simultanés des betteraves par trois rayons à la fois, en formant un tas linéaire de bette- raves arrachées tous les neuf rayons.
Si, lors de manoeuvres de virage, par exemple, los roues 103 viennent à reculer ou à prendre des vitesses de rota- tion différentes, la roue qui se déplace d'arrière en avant ou qui est animée d'une plus grande vitesse agira seule sur le mé- canisme d'entraînement des divers dispositifs, grâce aux encli- quetages 107-108.
Lorsque le travail est terminé, on enclanche l'embraya- ge à temps 117 en agissant sur le levier à main 118 et l'on fait avancer la machine. La biellette 119 est entraînée vers l'avant, ce qui a pour effet de faire basculer d'arrière en avant les le- viers 119a et 221. L'arbre 120 pivote en entraînant, d'une part, les secteurs dentés 217 qui, agissant sur les crémaillères, relè- vent la barre 204 du support des socs 201 et, d'autre part, le levier 144 qui, par la chaîne 143, fait p@@ter le sabot 137 au-
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tour de l'axe 140, en relevant sa pointe. L'arbre 123 pi- vote é galement en entrafnant les secteurs 25 et 332. Ceuxci agissent respectivement sur les chaînes 24 et 330 qui soulèvent, d'une part, les dispositifs décolleteura et, d'autre part, le rateau de déblayage des feuilles.
L'em- brayage à temps cesse de fonctionner automatiquement lors- que les dispositifs sont entièrement relevés, ce qui @@te toute rupture ou détérioration des organes de relevage. Cet- te opération s'effectue donc sans aucun effort et la machi- ne peut ainsi être transportée, sur route par exemple, l'em- brayage 112 ayant été auparavant débrayé en désolidarisant les arbres 111 et 114.
Au lieu d'être constitué par un tapis roulant sans fin, le transbordeur peut être du type à vis d'Archi- mède, ainsi qu'il est représenté aux fig. 10 à 12. Dans ce cas, une auge 266 est disposée à l'arrière du châssis 101, transversalement à l'axe longitudinal de ce dernier. Cette auge, qui déborde sur la gauche de la machine de la même longueur que le transporteur susmentionné, repose à son ex- trémité extérieure, comme ce dernier, sur des roues 256, un tondeur 257 assurant la rigidité de l'ensemble. De plus, des pattes de support 267, reliant le bord arrière de l'au- ge 266 au châssis 101 évi;tent la déformation de cette der- nière. La plaque 261,permettant le passagedes dents du der- nier hérisson, est fixée sur le bord antérieur de l'auge.
Dans l'auge 266 est disposée une hélice 268 dont les spires sont fixées sur un arbre 269 supporté en trois points, do façon connue, par des coussinets fixés dans des étriers 270 (fig, 11) eux-mêmes assujettis sur des barres 271 réunissant les deux bords de l'auge. L'entraînement de l'hélice peut être réalisé soit à l'aide d'une roue dentée 272 calée sur l'extrémité de l'arbre 269 qui so trouve vers la gauche de la machine, cette roue étant reliée par une chaîne 273 à une autre roue 274 calée sur l'extrémité de l'arbre 259, soit à l'aide d'une roue dentée 275 calée sur l'autre extrémité de l'arbre 269 et reliée par une chaîne 276, passant par une échancrure 277 pratiquée dans l'auge 266, à une roue 278 calée sur l'arbre 219 du hérisson le plus proche de l'arrière de la machine,
soit par ces deux moyens simultanément, ces modes d'entraînement n'étant ci- tés qu'à titre d'exemple.
Dans la partie inférieure de l'auge 266, auge ou-' verte à son extrémité située vers la gauche de la machine, sont pratiquées des ouvertures 279 et 280 correspondant aux ouvertures 263 pratiquées dans la paroi latérale 255 du transporteur ci-dessus décrit. Ces ouvertures peuvent être obturéos par des portos 281, articulées sur l'auge 266 à l'aide de charnières 282 et munies en 283 d'un dispositif de fermeture.
Lors de l'arrachage des trois premiers rayons de betteravos, on ouvre la porte 281 obturant l'ouverture 279.
Les betteraves arrachées sont déversées, par dessus la plaque 261, dans l'auge 266 et se trouvent entraînées par l'hélice jusqu'à l'ouverture 279 à travers laquelle elles tombent sur le sol on formant un tas en ligne parallèle aux rayons.
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Pour los trois rayons suivante on ferme la porte 281 préoédbmment ouverte et l'on ouvre clle qui obturait l'ouverture 280. Les betteraves arradhées franchissent alors l'ouverture 279 et viennent tomber par l'ouverture 280, sen- siblement sur le tas déjà formé. Enfin, pour les trois rayons suivants, les deux portes 281 sont fermées et les betteraves viennent jusqu'à l'extrémité de l'auge 266 d'où elles tom- bent toujours sur le même tas. Ici aussi, on obtient un seul tas de betteraves on ligne tous les neuf rayons arrachés.
On voit que, grâce à la machine qui vient d'être décrite, l'opération d'arrachage dos betteraves pout être réalisée de façon extrêmement rapide et dans les meilleures conditions possibles, aussi bien du point de vue régularité du décolletais quo du point de vue facilite do ramassage des betteraves arrachées ou des feuilles coupées, ces dernières se trouvant réunies en un tas linéaire tous les trois rayons.
La machine conforme à l'invention permet d'effec- tuer, avec trois conducteurs, à savoir, un pour le tracteur ot deux pour la machine, le même travail que 30 hommes opérant à la main, les betteraves pouvant être dé@olletées, arrachées et nettoyées à la cadence d'environ 10 à 20 à la seconde.
- REVENDICATIONS -
1. Dispositif pour l'arrachage dos betteraves, ca- ractérisé on ce qu'il comprend deux socs (201) sensiblement plans, disposés sur un bâti commun (204) supporté par un châssis (211) lui-même monté sur des organes de roulement, par exemple dos roues, et associés de façon à former un an- gle dièdre dont l'arête, tournée vers le sol et inclinée d'arrière on avant vers ce dernier, est parnllèle à l'axe longitudinal du châssis, ces deux socs laissant entre eux un intervalle libre allant on se rétrécissant do l'avant, où sa largeur est supérieure au diamètre moyen d'une bette- rave, jusqu'à l'arrière, où sa largeur est inférioure au dit diamètre.