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Il est connu que les métaux légers possèdent à l'état de liquidité de fusion une tension superficielle relativement éle-
vée.: A cause de cette particularité il n'est possible que moyennant certaines. conditions,d'amener par coulée des mati ères en
fusion de cette espèce à des formes déterminées.On sait par expérience, que des tiges d'un diamètre par exemple inférieure
à 5 mm ne peuvent plus être fabriquées par coulée de la manière connue,parce que le métal fondu prend à l'endroit de l'entrée
dans le moule,par suite de sa grande tension superficielle,une
forme sphéroïdale,de sorte qu'une coulée en moule déviait impossible.
Suivant l'invention,des tiges ou des formes ou profils sem- <EMI ID=2.1>
dessous de 5 mm, peuvent être fabriqués d'une manière très simple en surmontant la tension superficielle par le fait, que les métaux,respectivement les mélanges métalliques, ou les alliages,se trouvant à l'état de liquidité de fusion, sont refoulés,respectivement aspirés,dans les moules.
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suivant l'invention conduirait directement à un succès,car on ne pouvait pas prévoir que des métaux légers,particulièrement des métaux légers très sensibles au gaz,comme
le glycinium,le circon et analogues,dont le traitement
à l'état de liquidité de fusion ne peut se faire que seulement dans le vide'poussé, ou élevé,puissent être directement refoulés,respectivement aspirés,dans des moules,de sorte qu'on puisse en obtenir des tiges irréprochables exemptes de soufflures,d'une longueur quelconque et d'un diamètre quelconque.
Pour la réalisation de l'invention on peut procéder par exemple de la manière suivante:
Du glycinium est chauffé au four à vide élevé, ou pous-
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des températures de fusion. Sur le glycinium est posé,avant le commencement du chauffage,un tube en matière céramique fermé à. une extrémité,ayant un diamètre intérieur de par exemple 3 mm, suspendu à un dispositif convenable. Avec
la liquéfaction croissante du glycinium le tube s'enfonce, au fur et à mesure que la température monte,dans la masse
de glycinium. Après fusion complète et arrêt de la formation du vide,on laisse entrer dans le four,par un dispositif d' admission convenable,de l'argon ou de l'hydrogène. Par suite de l'application d'une pression à la surface du glycinium fondu,le glycinium fondu monte dans le tube en céramique vide à une hauteur voulue quelconque. La longueur de la tige, ou baguette,métallique est déterminée naturellement par la lon-gueur du tube en céramique. Avant la solidification du bain de fusion dans le creuset le tube en céramique est retiré de la masse,puis cassé,et on obtient ainsi une tige ou baguette irréprochable,�xempte de soufflures.
Suivant une autre forme d'exéoution-de l'invention,
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soin d'être complètement exempte de soufflures,le glycinium est fondu par exemple dans une atmosphère d'hydrogène.Après réalisation de la fusion complète un tube en céramique ouvert aux deux extrémités est plongé dans la matière fondue,
et un vide est appliqué à l'extrémité du tube située en
dehors du four,de sorte que le tube se remplit du métal en état de liquidité de fusion.
Au lieu du vide appliqué au tube en céramique on peut aussi exercer une pression sur la surface du métal fondu,
de manière que, à la manière des vases communiquant,le métal monte dans le tube en céramique.
Pour la fabrication des tiges ou baguettes de cette espèce,plus ou moins fines,des constructions spéciales de fours ne sont pas nécessaires suivant l'invention, au contraire,la mesure faisant l'objet de laprésente invention peut être appliquée dans tout four de fusion quelconque convenable pour
le traitement de métaux facilement oxydables,avant tout du glyoinium,du circon, ou analogues. Il est évident que plusieurs tubés de l'espèce susmentionnée peuvent "être remplis simultanément dans un récipient. De m�me les métaux peuvent être employés séparément ou en mélanges,respectivement à l'état d' alliages. Il va de soi que le procédé suivant l'invention se rapporte seulement à ceux des métaux non ductiles,comme le glyoinium,le circon et analogues,qui ne se laissent pas transformer,par exemple par un traitement de l'espèce du tréfilage, en baguettes, ou en fils,d'un diamètre inférieur à environ
5 mm.