<Desc/Clms Page number 1>
" MANDRIN EXTENSIBLE PORTE-ENROULEMENTS DE FILS "
La présente invention a pour objet un mandrin exten- sible porte-enroulements de fils applicable au dévidage et éventuellement à l'envidage de toutes les matières textiles naturelles et artificielles et notamment au dévidage des "gâteaux" et enroulements de soie artificielle ou rayonne.
,1 la, sortie des filières, le fil de rayonne ou autre est enroule sur une bobine cylindrique ou à l'inférieur d'un pot centrifuge le plus souvent conique, de manière à constituer des gâteaux annulaires cylindriques ou tronconiques qui sont ensuite protégée et maintenus, après extraction des enroule- ments de fils ainsi constitues, par des enveloppes en matière appropriée en vue d'en permettre le stockage.
<Desc/Clms Page number 2>
Ces gâteaux, au moment de l'utilisation, sont débar- rassés ou npn de leurs enveloppes et montés sur des manchettes ou gaines constituées par des tubes élastiques (notamment en celluloïd) fendus et à bords évasés engagés sur des mandrina pour en assurer le dévidage plus facile, soit à la défilée, soit à la déroulée.
Ces gâteaux sont peu consistants et le montage sur des mandrins cylindriques ou coniques de dimensions déterminées est souvent délicat du fait notamment des différences qui exis- ,tent entre les dimensions et les profils intérieurs des gâteaux.
La présente invention permet de remédier aux incon- vénients précités tout en diminuant le temps de manipulation des gâteaux ou autres et en évitant même, dans certaines réa- lisations, l'utilisation des manchettes.
Le mandrin extensible, objet de la présente invention, se caractérise principalement par la combinaison avec un support, d'au moins deux bras, et de préférence trois, quatre ou plus, montés d'une manière mobile sur le support pour permettre une variation de leur distance par rapport à l'axe du support.
L'invention s'étend également aux objets de détails constitutifs de l'objet principal et notamment aux points suivants appliqués séparément ou en toutes combinaisons : a) Les bras peuvent être articulés, à leurs extrémi- tés inférieures, sur le support. b) Le support peut être établi avec plusieurs portées pour l'articulation de chaque bras, ces portées étant à des distances différentes de l'axe de ce support. c) Les bras peuvent être sollicités dans le sens ra- dial par des ressorts ou ces bras peuvent être immobilisés dans la position désirée par des vis ou moyens équivalents.
d) Dans une autre réalisation, les bras sont mobiles en translation radiale sur le support, le réglage étant effec-
<Desc/Clms Page number 3>
EMI3.1
tué par un plateau à vis d'Archimede, par un dispositif à ca- mes ou, autre.
EMI3.2
e) Les bras peuvent tre articulas sur des coulisseaux mobiles en translation radiale sur le support, ces eoalis- seaux étant déplacés comme indique en d). f) Les bras articules sur les coulisseaux peuvent être sollicités vers l'extérieur par des ressorts ou autres ou les
EMI3.3
'.
A 4 ,\ ' '* articulations peuvent comporter des moyens de blocage dans la position désirée. g) Les bras peuvent être établis de manière à présen- ter la forme d'une partie de cylindre, de préférence ajoutée. h) La support est établi pour être immobilisé ou mon- té d'une manière tournante suivant qu'on réalise le dévidage à la défilée ou à la déroulée.
1) Un, bras tournant peut âtre monté dans le fût du support pour faciliter le dévidage à la défilée. j) Dans.ce même but, le fût peut $tre surmonté d'un disque fixe ou mobile en rotation. k) La rotation du bras ou du disque peut être combi- née avec des moyens de freinage de valeur réglable.
1) Pour le dévidage à la déroulée, on peut prévoir latéralement un bras de guidage fixe ou orientable pour le fil,
EMI3.4
; It \ ,'! 1- 1 .. 1 > des moyens de freinage réglables étant prévus pour freiner la I" 4 I' ,JJ'(' \" ...... 1 ....; rotation du support.
' (} ,1,.d1 f, Ir J';:I '-" ' ..r '. ",' ,r,
Dans une forme de réalisation d'un mandrin extensi- ble, les bras du mandrin sont articulés sur des coulisseaux mo-
EMI3.5
y,, " /, j 1 f. "" 'II > t biles radialement, de préférence sous l'action d'une came mul- '.0 J \" :. 1 .:.. : . , I . < \1 1 ., à tipie, ces bras étant prolongés au delà de leurs articulations 1 \:01'" l,f , ..... ) ' par des parties sur lesquelles agit un ressort sollicitant, d'une part,.les bras vers l'extérieur et, d'autre part, les coulisseaux dans le sens centripète.
Chaque bras est pourvu, dans sa région inférieure,
<Desc/Clms Page number 4>
d'un patin orienté vers l'extérieur et en principe perpendi- culairement au bras pour retenir verticalement le gâteau.
Chaque patin peut comporter, sur sa face dorsale, des ondulations ou saillies pour faciliter le dévidage des spires inférieures limitant la zone basse du gâteau, des ondulations ou saillies analogues pouvant être prévues sur la face dorsale des bras.
Dans le cas d'un réglage des coulisseaux par une came multiple, celle-ci est maintenue dans la position de réglage par un verrouillage élastique comportant notamment un bras de manoeuvre dans lequel est montée une bille à ressort suscep- tible de s'engager dans des logements correspondants ménagés sous le plateau.
L'ensemble du mandrin est équilibré notamment par équilibrage du plateau et de la came multiple.
Pour le dévidage à la déroulée, on peut guider le fil par un tube monté fou ou par un galet libre à la fois en rotation et en translation sur une tige de guidage en principe parallèle à l'axe du mandrin.
L'invention s'étend encore à d'autres points parti- culiers qui apparaîtront dans le texte suivant fait en référence au dessin annexé, donné à titre d'exemple seulement, dans le- quel :
La figure 1 est une élévation d'ensemble, en coupe axiale, d'une première forme de réalisation d'un mandrin exten- sible établi selon l'invention.
La figure 2 est un plan correspondant.
La figure 3 est une vue, plus grande échelle, d'une partie du support dans la zone des portées.
La figure 4 est une vue partielle, à plus grande échelle, d'un bras articulé.
Les figures 5 et 6 sont des vues explicatives mon-
<Desc/Clms Page number 5>
trant le dévidage d'un gâteau respectivement à la déroulée et
EMI5.1
a.la.,défilée.
La figure 7 est une élévation d'ensemble, en coupe axiale, d'une deuxième forme de réalisation d'un mandrin ex- tensible.
La figure 7a est une vue partielle en coupe et plus grande échelle, relative à une, variante de la figure 7.
EMI5.2
.'.'!.'.% '
La figure 8 est une élévation d'ensemble, d'une variante.
EMI5.3
, ,. 7,,. hy.r
La figure 9 montre en plan une commande par came.
La figure 10 illustre une autre variante.
La figure 11 est une élévation en coupe d'une troi- réalisation.
La figure 12 est, une élévation d'une variante.
La figure 13 est une élévation d'une variante d'un bras du dispositif de la figure précédente.
La figure 14 est un plan correspondant à la fi- gure 12.
La figure 15 est une élévation d'ensemble, en cou- pe axiale longitudinale, d'une autre forme de réalisation d'un
EMI5.4
#'.,<i ......' mandrin perfectionné'selon l'invention.
La figure 16 est une élévation partielle correspon-
EMI5.5
dante avec coupe faite suivant la ligne XVI-XVI de la figure préc édente.
La figure, 17 est un plan correspondant à la figu- re 15.
La figure 18 est une élévation d'ensemble d'un dispositif permettant le dévidage à la déroulée.
Dans, l'exemple des figures 1 à 4, le mandrin exten- sible comporte, par exemple, trois bras 1 articulés en 6 sur des jambes jumelées 2 solidaires d'un support ou plateau 3 et placées à égales distances de l'axe x y de ce poteau.
<Desc/Clms Page number 6>
Chaque bras 1 est établi sous forme d'un levier de sonnette de manière à constituer un bras principal 4 et un petit bras 5 soumis à l'action d'un ressort 7, de ma- nière que les grands bras 4 soients sollicités vers l'exté- rieur.
Un fût axial évidé 10 est implanté sur le plateau 3 et porte une ou plusieurs bagues '11 de frottement.
Les jambes jumelées 2 peuvent comporter au moins deux portées 12 et 12a situées à des distances différentes de l'axe x - y, de manière à permettre, par engagement des axes 6 des bras 1 dans l'une ou l'autre série des portées, de monter des gâteaux de diamètres différents.
Pour faciliter le changement d'articulation, les axes 6 des bras 1 peuvent comporter un méplat 14 (fi- gure 4) passant dans des encoches 15 des logements d'ar- ticulation des jambes jumelées 2 (figure 3).
L'utilisation de ce mandrin ou support extensible est très simple :
L'envidage du fil 16 , à désenvider, étant monté ou non, sur une gaine 17 extensible (en celluloïd, par exemple), on l'emmanche, par le haut, sur les bras 1 en poussant de haut en bas suivant x y. Les bras 1 oscillent alors autour de leurs axes 6 et tendent davantage le ressort 7 qui as- sure ainsi la fixation souple de l'envidage 16 par rapport aux bras 1 et par suite par rapport à l'ensemble du mandrin.
Des butées (non représentées) peuvent limiter l'oscillation des bras 1 vers l'extérieur, pour répondre à la fin du dévidage, c'est-à-dire au diamètre minimum D.
Ce mandrin perfectionné répond aux deux cas de dévi- dage pratiquement utilisés dans l'industrie textile, soit
1 ) le dévidage "à la déroulée" (figure 5');
2 ) le dévidage "à la défilée", par la pointe (figure6).
<Desc/Clms Page number 7>
Pour le dévidage à la déroulée, le mandrin tourne, par ses bagues de frottement 11, sur la broche 18 du râte- lier du métier. Des roulements à billes, à aiguilles ou au- tres équivalents, peuvent remplacer les bagues lisses 11, afin de réduire la tension de traction sur le fil dévidé 19, .lequel entraîne l'ensemble en rotation.
EMI7.1
ti\1 !?o {'\: .i , , , : > i , 1% , , ' <
Pour le dévidage à la défilée, le mandrin est fixe ainsi que la masse de fil 16 et repose sur l'entablement du
EMI7.2
fl '7 1.y métier par le plateau 3.
On peut, suivant la méthode clas-
EMI7.3
sique, utiliser un guide-fil rotatif souple (non représenté , . 'fj:'" ,,/ < t - au schéma et à sa figure 6), afin de réduire le ballonnement du fil en dévidage; dans ce cas, ce guide-fil viendrait se monter sur la partie supérieure du fût axial 10.
La figure 7 illustre une autre forme de réalisa- tion dans laquelle on utilise par exemple quatre bras 1 sus-
EMI7.4
';1, , ." \, \. t 1 )I ceptibles de se déplacer radialement et également, par rapport
EMI7.5
, <.. , '! à l'axe ,x y, du plateau, ou support 3. A cet effet, le sup- ,, f r '7f ., , . . , port 1 3 comporte quatre glissières radiales 20 dans lesquel- Í''" r 1""'" { ; le s' engagenty, les; pieds en forme de coulisseaux des bras 1.
Undisque 21 mobile en rotation, présente une gor- ge en spirale d'Archimède 22 dans laquelle s'engagent des
EMI7.6
F.',;lS7( i âr. < ; , 11J! { . saillies correspondantes 23 des pieds des bras 1. Le disque I,o-:,,,\/. (h \" .. "t' 21, est taillé périphériquement pour constituer une roue tan- ,e,'''; . ,'7 i! ; ; \ t. riz gente en prise avec une vis sans fin Sa de commande. Tout - r. ; 'St;y,r3 .,.. 1\:' 'f t 1. > autre dispositif de commande peut évidemment être, utilisé.
\. f 1'." . ,,.. ;,, . (1 ,. " -i ....
Comme indiqué à la figure 9, le plateau 21 est
EMI7.7
remplacé par un plateau 21 formant quatre cames 22a iden- , \tiJ','.;;&. ,\ï. t'''''r,".,,\ '' a. tiques sur lesquelles sont constamment appliqués des galets 23a remplaçant les tétons 23. Des moyens, non représentés
EMI7.8
..:.'t . C ¯¯ ¯ sont prévus pour bloquer l'ensemble en position de réglage.
1,.. >... "! < . On peut notamment utiliser.un ressort entourant l'ensemble des coulisseaux ou patins ou tout autre moyen susceptible de jouer le même rôle.
<Desc/Clms Page number 8>
Dans l'exemple de la figure 7, pour faciliter le dévidage 4-la défilée, on utilise un bras 25 monté sur une tige 26 à pivot 26a et tourillonnant dans des bagues ou autres, 27 fixées dans le fût 10 solidaire du plateau 3.
Le bras 25 reçoit une tige 28, de préférence flexible et amovible. Le fil 29 peut ou non s'enrouler un certain nom- bre de fois à son passage sur la tige 28 afin de conditionner les tensions sur le fil. La traction de dévidage exercée sur le fil 29, suivant la flèche 30, sollicite, en rotation libre, le bras 25 avec sa tige 28, de manière à faciliter le gui- dage et le dévidage à la défilée, le mandrin extensible étant fixe.
Dans la variante de la figure 7a, le bras 25 est monté par l'intermédiaire d'un roulement 26b soumis à l'ac- tion d'un ressort 26c de tension réglable par action sur une butée vissée 26d montée sur une tige 26e. On règle ainsi la friction du roulement et, par suite, la tension du fil 29.
Le ressort 26c pourrait agir sur le fond de la butée 26d par l'intermédiaire d'un roulement ou ce ressort pourrait être immobilisé angulaire ment sur la tige 26e pour réaliser une friction sur la bague ou cuvette supérieure de roulement.
Le dispositif de la figure 7 pourrait être remplacé: par celui représenté à la figure 8 dans laquelle la tige 26 est surmontée d'un disque 31 pourvu d'un boudin périphérique sur lequel s'applique le fil pendant le dévidage, l'ensemble formé par la tige 26 et le disque 31 étant fixe ou mobile en rotation.
La figure 10 montre le cas du dévidage à. la dé- roulée. Pour feciliter le dévidage des spires du fil 29 du gâteau ou autre enroulement utilisé, on peut faire passer ce fil sur un bras 32. La surface d'appui et de déplacement longitudinal alternatif du fil étant parallèle à x y.
EMI8.1
1...' 1\: t. \."
<Desc/Clms Page number 9>
Un système de freinage, réglable, peut être prévu pour donner au fil 29 la tension voulue, durant son dévidage, le mandrin et l'enroulement étant en rotation par rapport à la broche 33 du râtelier 34 du métier. Ce dispositif de frei- nage peut être constitué par un patin de frottement 35 monté sur une lame de ressort 36 solidaire du bras 32, et par une vis 37 de réglage de pression. Le patin 35 agit sur le pla- teau 3 de sorte que, par un réglage initial judicieux, on
EMI9.1
peut ainsi éviter les "simples'', par casse alors recherchée, du,t'il 89.
D'autre part, ce bras 32 peut être contenu dans un plan vertical comme représenté en figure 10, ou orientable, en position relative par rapport à la verticale, de façon 4 faciliter le dégagement des spires du fil du gâteau ou autre enroulement utilisé. Enfin, ce bras 32 peut être amovible par rapport au râtelier 34.
Les dispositifs de guidage du fil, des figures 7,
8 et 10 peuvent, au besoin, se combiner.
Dans la forme de réalisation représentée plus spécia- lement à la figure 11, les bras 1 sont articulés en 6a sur des talons ou coulisseaux 1k montés dune manière analogue à 6'elle indiquée pour les pieds des bras 1 de la figure 7.
EMI9.2
' 'ht"t '.,''; Dans;l'exemple de la figure 11, le plateau 21 à spirale
EMI9.3
d'ArckiMède, provoquant.le déplacement des coulisseau$ 1 et par suite des bras 1, est déplacé manuellement par une
EMI9.4
languette élastique 41 qui peut venir s*engager dans des T,s ;... ,''<,- ,crans 42 de verrouillage.
EMI9.5
,'j ' 1"<' Indépendamment du réglage de l'éeartement des bras 1 ,par rapport à. l'axe x - y, ceux-ci peuvent gtre réglés '' ..'' o '(-, . z,, ,,3 angulairement par rotation autour des axes 6a, le blocage ,<i ''1%t .. âpres réglage étant effectué par via ou tous moyens équiva- lents.
Ce mandrin extensible peut donc être adapté aux gâ-
EMI9.6
teaux annulaires cylindriques ou eoniques,,çtt indépendamment
<Desc/Clms Page number 10>
des dimensions intérieures de ceux-ci.
Jusqu'ici, il était nécessaire, en particulier dans l'industrie de la rayonne, d'intercaler au dévidage, et entre la masse de fil constituant le gâteau ou autre enroulement et le support, une manchette servant à maintenir l'homogénéité massique d'enroulement préalable, durant le dévidage. Procédé jusqu'ici toléré malgré son prix d'investissement élevé et malgré les complications entraînées en exploitation indus- trielle, du fait notamment des deux types jusqu'ici nécessai- res pour ces manchettes.
Par la disposition, représentée à titre de simple exemple aux figures 12 et 13, on supprime aisément ces incon- vénients importants, de la façon suivante :
Contrairement aux bras 1, de surface de tenue fai- ble, chacun des bras comporte une surface périphérique très étendue et intéressant, en plan (figures 14), la périphérie pratiquement totale répondant au diamètre minimum D corres- pondant au plus petit gâteau ou enroulement à prévoir. Le dia- mètre d'enrobement, de construction, peut être, par exemple, celui tenant la moyenne entre ce minimum et le maximum.
Des évidements ou ajourements sont prévus afin de supprimer les masses inutiles; la distribution de ces évidements et celle des formes et contours est telle, en actions combinées, que toutes solutions de continuité nuisibles à la bonne tenue du fil enroulé sur le "gâteau" ou autre type d'enroulement, sont évitées.
La commande des coulisseaux 1k peut être effectuée par l'intermédiaire de cames comme indiqué à la figure 9 ou de toute autre manière.
En plus de sa simplicité de conception et de cons- truction, le mandrin extensible perfectionné et dont plusieurs réalisations viennent d'être décrites, présente le gros avan-
<Desc/Clms Page number 11>
tage, pour,la pratique industrielle, d'être standard puisqu'il permet, aussi bien le dévidage à la déroulée que celui à la défilée et aussi parce qu'il répond à toutes les dimensions et profila intérieurs cylindriques ou coniques de gâteaux ou autres enroulements.
EMI11.1
. ,,,, 11,4.Èw ,
Ce mandrin extensible peut être exécute en toute ma- tière appropriée et notamment en métaux ou alliages de métaux légers où ultra-légers et notamment en fonderie sous pression.
EMI11.2
Tes 4Wfaees agissantes des bras 1 peuvent être lisses ou striées de manière à augmenter, dans ce dernier cas, l'adhérence des bras sur les aAnehettes ou sur les gâteaux.
Dans la forme de réalisation plus spécialement repré- sentée parles figures 15,16 et 17, le mandrin extensible com- porte, 'par exemple, trois bras 1 articulés en 6b sur des
EMI11.3
, ., ,, ,; , ..> , , coulisseaux correspondants lk. Ces coulisseaux lk sont mo- , ,5 y:'; : t\ . z '' ' ' biles en translation dans des glissières radiales 20 réguliè- rement réparties, ménagées dans un plateau 3.
, ;x . , .. t -
Les bras 1 sont prolongés, au delà de leurs artieu- lotions, par des parties 5a sur lesquelles prend appui un res- sort 7 qui tend, d'une part, à solliciter les bras 1 vers l'extérieur et, d'autre part, les coulisseaux 1k dans le sens
EMI11.4
centripète. le déplacene-nt de ces coulisseaux est limité par unplateau 21 formant trois cames 22a identiques sur les- quelles sont constamment appliqués des galets 23a ou des tétons équipant.les coulisseaux 1k.
Le déplacement angulaire des bras, 1 dans le sens in- verse de celui indiqué pour la flèche F est limité par une .butée 50 qui peut, éventuellement, être réglable. Cette bu- tée est établie initialement ou réglée de manière que, dans la position extrême des bras vers l'extérieur par rapport aux cou- lisseaux, les surfaces utiles agissantes de ces,.bras soient en principe parallèles à l'axe x - y général du mandrin.
<Desc/Clms Page number 12>
La position de la came multiple peut être réglée à volonté par action sur un bras 51 solidaire de cette came et dans lequel est montée une bille 52 soumise à l'action d'un ressort 53. Cette bille, qui forme un verrouillage élastique du bras, et par suite de la came multiple, peut s'engager dans des encoches correspondantes 54 ménagées sous une partie seulement du bord du plateau 3.
En vue d'assurer l'équilibrage de l'ensemble de l'ap- pareil, il est nécessaire d'équilibrer, d'une part, le plateau 3 du fait de la saignée ménagée dans le bord de celui-ci pour le déplacement du bras 51 et, d'autre part, la came multiple par suite de la présente de son bras 51 de réglage. Dans ce but, le rebord du plateau 3 dans la région des encoches 54 est plus large de manière à compenser la diminution de hauteur permettant le débattement du levier ou bras 51. En ce qui concerne la came multiple, celle-ci comporte une masse additionnelle 55 opposée au bras 51.
On remarquera également, suivant un point particulier de la présente invention que chaque bras 1 est pourvu, à sa partie inférieure, d'un patin 56 orienté vers l'extérieur et en principe perpendiculaire au bras, ces patins retenant verti- calement le gâteau. De préférence, la face dorsale des patins est prévue avec des ondulations appropriées 57 pour faciliter le dévidage des spires inférieures limitant la zone basse du gâteau.
Les différents perfectionnements indiqués précédemment donnent des résultats techniques particulièrement avantageux.
C'est ainsi que les bras 1, dont les extrémités supérieures sont recourbées légèrement vers l'intérieur pour faciliter l'introduction du gâteau, prennent automatiquement l'inclinai- son correspondant à la, conicité même de l'alésage du gâteau conique monté sur ce mandrin. Les différences de conicité des
<Desc/Clms Page number 13>
gâteaux sont sans importance et on peut monter indifféremment
EMI13.1
des,;âteaux,ooniques ou cylindriques.
Dans tous les cas, le gâtera placé sur le mandrin y est maintenu et sollicité exac- tement et automatiquement suivant ses génératrices intérieures, ce qui facilite en outre le dévidage du fait de la tenue'par- faite du ,gâteau sur les bras 1 du mandrin.
EMI13.2
t; Pa ..., r '# .
L'équilibrage de l'ensemble du mandrin dans toutes les positions de la came ou des bras évite les "fila brillants" sur
EMI13.3
À , <;:. i "5 '.; L ; la.rayonne notamment, ces fils brillants étant,provoques par i . ;.+<'., ;,> r4 f : des tractions accidentelles dues par exemple à des vibrations du système en période de travail.
La figure, 18, qui correspond sensiblement à la fi-
EMI13.4
gure 1, montre le cas du déviaaea à la déroulée. Pour faei- liter le' dévidage des spires du fil 29 du gâteau, on fait pas-
EMI13.5
sur ce fil sur,un rouleau 3e, monté fou sur un bras 32 pa- rallèle à l'axe x y du mandrin. Un système de freinage régla-
EMI13.6
blé peut être prévu pour donner au fil 39 la tension voulue durant son dévidage, le mandrin et l'enroulement étant en rotation par rapport à la broche 33 du râtelier 34 du métier comme indiqué.
EMI13.7
'''';'."' i,1 .:
Le tube 32a peut être remplacé par un galet à gorge mobile nonseulement en rotation mais également en translation
EMI13.8
: ., x;.. -< , , .. sur cette tige, de manière L guider le fil à chaque instant , : ,i oui>,< i ' 1 r, ., > >; ....; dans la zone précise du dévidage. Ce dispositif permet de ré- 't <;,il,> , -t .'.% =# w 1. ' , n. t . : duire la traction sur le fil à dévider. u'3,h.J'iM'A. i . ,1 , ,< , . '-'' '' - ' ' < ..< .
Il est évident que les, formes de réalisation décrites et représentées ne sont données ici qu'à titre indicatif et non
EMI13.9
: .=+g..i, ., ; ,>, L ,. i 1, limitatif. D'une manière générale, toutes modifications ou va- t.,t,'i i4%S;V j< . ;' ', s r , riantes qui ne changent rien aux caractéristiques principales ,;. . i ; .> . ,o .. , exposées plus haut, ni au but poursuivi, restent comprises dans le cadre de la présente invention. C'est ainsi que les ondula- tions ou saillies, prévues sur les patins peuvent l'être, éga-
<Desc/Clms Page number 14>
lement, sur la face dorsale extérieure des bras eux-mêmes. Les ondulations ou saillies de ces bras étant contenues, ou non, dans les mêmes plans vertioaux, ou inclinas, que les ondulations ou saillies des patins.
Par ailleurs, ces ondulations ou saillies, peuvent être reotilignes ou en spirales, d'inclinaison et de pas judicieux avec un parfait déroulement des spires du gâteau, ou autre enroulement de fil.
REVENDICATIONS
1. Mandrin extensible porte-enroulements de fils, ap- plicable au dévidage et éventuellement à l'envidage de toutes les matières textiles naturelles et artificielles et notamment au dévidage des "gâteaux" et enroulements de soie artificielle ou rayonne, caractérisa par la combinaison avec un support, d'au moins deux bras, et de préférence trois ou quatre ou plus, montés d'une manière mobile sur le support pour permettre une variation de leur distance par rapport à l'axe du support.