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" PROCEDE ET DISPOSITIF DE REGLAGE DE L'ABRITEE DE GAZ AU BRULEUR PRINCIPAL DES CHAUFFE-EAU''.
L'invention concerne un procédé de réglage de l'arrivée de gaz au brûleur principal des chauffe-eau et un dispositif permettant la mise en oeuvre de ce procédé,
Les ohauffe-eau à gaz connus sont pourvus d'une chambre de combustion de gaz, à l'intérieur de laquelle sont dispo- sées de nombreuses lamelles chauffantes ou ailettes rapprochées les unes des autres, qui transmettent la ohaleur développée à la paroi de la chambre de combustion et, par elle, à l'eau qu'il s'agit de chauffer, Il se produit pendant la combustion du gaz des résidus solides non combustibles qui se fixent entre
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les lamelles chauffantes de la chambre de combustion et qui, à la longue, bouchent de plus en plus les ouvertures situées entre ces lamelles.
Cela se traduit par une sorte de barrage de ohaleur dans la chambre de combustion et entraîne finale- ment la détérioration de cette ohambre et des liaisons de rao- oordement de celle-ci aveo la canalisation d'eau qui entoure la chambre de combustion.
La présente invention a pour but d'éviter ces inconvénients et oonsiste en ce que le réglage de l'arrivée du gaz s'effec- tue en fonotion de l'excès d'air qui est nécessaire à la oom- bustion complète du gaz. A cet effet, il convient de prévoir le réglage de l'arrivée de gaz en dépendance de l'arrivée d'air au brûleur principal et, de préférence, de telle manière que le débit de gaz diminue quand l'obstruction des ouvertures augmente entre les lamelles ohauffantes de la chambre de oom- bustion du gaz, ce débit étant avantageusement tout-à-fait an- nulé quand un certain degré d'obstruction est atteint.
De pré- férenoe, l'intensité du oourant d'air qui passe par les ouver- tures entre les lamelles chauffantes de la chambre de oombus- tion du gaz, est utilisée pour régler le chauffage d'un ther- mostat qui contrôle le débit de la soupape à gaz principale.
Pour mettre en oeuvre le procédé objet de l'invention, on utilise de préférence un chauffe-eau à gaz avec une soupa- pe à débit réglé par un courant de gaz de contrôle, appareil qui oomporte, dans le flux d'air d'aspiration desservant le brûleur principal, un brûleur auxiliaire destiné au gaz de contrôle de la soupape de distribution du gaz et un thermostat, chauffé en fonotion de la direction de la flamme issue du brû- leur auxiliaire de contrôle, pour le réglage de l'admission de gaz à ce brûleur.
Suivant une disposition préférée, le thermostat affecté au brûleur de contrôle, est placé dans le ohamp de la flamme de ce brûleur, de telle manière que réchauffement du thermos- tat augmente pour une diminution croissante du courant d'air
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aspiré dans la chambre de combustion du gaz et que, par cette interréaction, l'arrivée du gaz au brûleur de contrôle soit réduite.
A la charge limite, qui surpasse de 25% la charge nomina- le, chaque appareil doit encore avoir une combustion parfaite avec un excès d'air d'au moins 24%. Si cette possibilité de surcharge de 25% n'existe plus en raison d'un engorgement pro- gressif de l'appareil, oelui-oi n'en continuera pas moins à fonctionner encore parfaitement bien jusqu'à cette limite et dans des oonditions règlementaires aveo le plein débit de gaz correctement réglé sur la puissance nominale, sans étran- glement de l'arrivée de gaz. Toutefois, lorsque l'engorgement s'accroit, le débit de gaz se règle, selon l'invention d'après le degré d'obstruction sur l'excès d'air encore disponible, et en cas d'obstruction quasi totale, le régulateur interrompt complètement l'arrivée de gaz au brûleur.
Dans une seconde forme de réalisation de l'invention, le brûleur auxiliaire situé dans le courant d'air d'aspiration et qui contr8le le thermostat, est raccordé à la conduite de gaz allant au brûleur prinoipal et l'on prévoit pour le gaz de contrôle un brûleur spécial, placé derrière le thermostat.
Le brûleur de contrôle du thermostat constitue alors avanta- geusement une partie du brûleur à gaz principal ou est bran- ohé en dérivation sur lui, cependant que le brûleur de oontrô- le peut être inoorporé dans le domaine de chauffage du brûleur principal.
La description qui va suivre, en regard du dessin annexé, donné à titre d'exemple non limitatif, fera bien comprendre comment l'invention peut être réalisée, les particularités qui ressortent tant du dessin que du texte faisant, bien en- tendu, partie de celle-ci.
La fig.l représente en élévation schématique les parties essentielles de l'installation de chauffage selon l'invention.
La fig.3 est une coupe partielle suivant II-II de la fig. 1.
La fig.3 est une coupe partielle suivant III-III de la fig.l.
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La fig.4 représente d'une manière schématique les prin- cipaux éléments d'une deuxième variante.
La fig.5 est une coupe partielle suivant la ligne V-V de la fig.4.
La fig. 6 est une coupe partielle, suivant VI-VI de la fig.4.
Dans les deux formes de réalisation, la conduite de gaz principale 1 débouohe dans le corps de soupape à gaz prinoi- pale 2, d'où un tube µ conduit au brûleur principal 4. Le corps de soupape à gaz 2 est subdivisé par une membrane flexible 1 en deux chambres 6 et 7. Une plaquette-opercule 8 fixée à la membrane flerible 5 est normalement. appliquée, sous l'action d'un ressort 9, contre l'orifice du tube à gaz µ Qui débouohe dans la chambre 6, de sorte que l'admission du gaz au brûleur principal 4. est interrompue. L'opercule 8 et un bloc 10. dis- posé à, la face inférieure de la membrane flexible µ dans la chambre 7, sont percés d'un petit canal 11 qui s'étend des deux côtés de la membrane et fait communiquer les chambres 6. et 1.
Le ressort 9 a une force telle qu'en cas d'égalité des pressions de gaz dans les deux chambres 6 et 7, le ressort maintient fermée l'ouverture d'entrée de la conduite à gaz .
Si la pression baisse dans la chambre 7 par rapport à oelle régnant dans la chambre 6, cette dernière pression l'emporte sur la tension du ressort en écartant l'opercule 8 de l'ori- fice d'entrée de la conduite . Le déplacement de la membrane flexible ± est limité par deux butées 12.
Une conduite 13 qui dessert en gaz la veilleuse d'allu- mage 14, débouche dans la chambre 6. La veilleuse est pourvue d'un thermostat 15 qui, lorsque cette veilleuse est réohauffée- par exemple du fait que l'on en approche une allumette-, ouvre la soupape 16 par suite de sa dilatation thermique, de sorte que le gaz peut s'écouler dans la veilleuse 14. Le gaz d'allu- mage qui sort en brûlant des tuyères de la veilleuse, maintient la soupape 16 constamment ouverte.
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La veilleuse 14 est munie,comme le montre la fig.3 ,de deux rangées de tuyères à combustion 17,18 et l'une de ces rangées de tuyères 17 est disposée de telle sorte que les flammes soient dirigées vers les tuyères du brûleur à gaz prinoipal 4,cependant que l'on prévoit au dessus de la ran- gée de trous18 un thermostat 19 qui est relié à la chambre 7 du corps de soupape principal 2 par la conduite à gaz de contrôle 20.
L'échauffement du thermostat Il,de à la veilleuse 14 provoque l'ouverture du pointeau 21 ,de sorte que le gaz si- tué dans la chambre 7 peut s'échapper par la conduite à gaz de constrôle 20. il se produit ainsi une dépression dans la chambre .1 par rapport à la pression existant dans la chambre 6,ce qui entrafne l'ouverture du distributeur de gaz prinoipal, de sorte que le gaz parvient au brûleur principal 1 et s'allu- me aux flammes de la veilleuse.
Dans la forme de réalisation montrée aux fig.I à 3, le gaz de contrôle qui s'est échappé par la soupape 21, arri- ve dans l'enceinte thermostatique 22 dont la soupape de commande 23 est normalement ouverte, et de là, passe dans le brûleur de contrôla 24 qui est prévu au-dessous du thermostat 22.
La dis- position relative du brûleur de contrôle et du thermostat ainsi que la disposition de ces organes par rapport à la. chambre de combustion 25 du chauffe-eau à gaz sont conçues de telle manière que pour un ooùrant d'air d'aspiration normal, c'est à dire quand les intervalles compris entre les lamelles chauffantes situées dans la région supérieure de la chambre de combustion ne sept pas obstruées,les flamme@ du brûleur de contrôle sont si fortement déviées latéralement par le courant d'air aspiré, qu'elles ne réchauffent pas ou pratiquement pas le thermostat 22 et que la soupape 23 reste ouverte.
Le courant d'air aspiré fai- blit dans la mesure où les interstices entre lamelles ohauffan- tes se bouchent et les flammes du brûleur de contrôle se redressée): et chauffent,par suite,le thermostat 22 plus intensément,ce qui a pour effet de réduire la seotion de passage de la soupape 23 et,
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par suite,d'augmenter la pression dans la chambre 7 de sorte que l'orifice d'entrée de la conduite de gaz.1 diminue dans la même proportion.On peut régler le jeu de la soupape 23 de telle manière que pour un certain degré d'obstruction des intervalles entre ailettes,cette soupape soit complètement fermée,ce qui entraine également un arrêt oomplet de l'arrivée du gaz au brû- leur prinoipal 1.
Dans la variante représentée sur les fig.4-6, le gaz de contrôle qui s'est éohappé par la soupape 21 arrive dans l'en- ceinte thermostatique 33 dont la soupape de commando 39 est nor- malement ouverte et,de la.,passe par la conduite 26 dans le brû- leur de contrôler où il brûle. Le brûleur de centrôle 24 est ici avantageusement assooié au brûleur prinoipal 4.,de telle manière que le gaz qui sort du premier s'allume aux flammes du brûleur principal 4.
Un brûleur .il en dérivation sur le brûleur principal 4, est prévu au-dessous du thermostat 22. La disposition de ce brûleur auxiliaire par rapport au thermostat et la position re- lative de ces organes par rapport à la chambre de combustion 25 du chauffe-eau à gaz sont choisies' de telle manière que,le courant d'air d'aspiration étant normal,et par suite les in- terstioes entre les ailettes chauffantes situées à la partie supérieure de la chambre de combustion n'étant pas obstruée, les flammes du brûleur 27 sont déviées latéralement par le cou- rant d'ait d'aspiration dans une mesure telle, qu'elles ne chauffent pas ou de façon insignifiante le thermostat 22 et que la soupape 33 reste ouverte.
Le courant d'air aspiré faiblit dans la mesure où les interstices entre ailettes chauffantes se bouchent et les flammes du brûleur 27 se redressent et chauffent, par suite,le thermostat 22 de plus en plus,ce qui a pour effet de réduire la section de passage de la soupape il, et par con- séquent d'accroître la pression dans la ohambre 7, de sorte que l'orifioe d'entrée de la conduite de gaz diminue dans la même proportion.On peut régler la soupape 23 de telle panière que
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pour un degré prédéterminé d'obstruction des intervalles en- tre ailettes,elle soit complètement fermée,ce qui entraine égale ment un arrêt oomplet de l'arrivée du gaz au brûleur principal 4.
L'invention s'applique avantageusement,par exemple, à des appareils-normalement organisés pour le gaz de ville,mais qui sont raccordés à des conduites d'alimentation fournissant du gaz de houille de haute qualité. Ces appareils s'encrassent alors de suie en très peu de temps,en cas de réglage inoorreot dû à un manque de compétence de l'installateur. Conformément à l'invention,l'arrivée de gaz est automatiquement réduite par étranglement à un degré tel que l'excès d'air nécessaire pour une combustion complète existe toujours.
Il va de soi que, sans sortir du oadre de la présente in- vention,l'on peut apporter des modifications de détail aux for- mes de réalisation qui viennent d'être décrites.
REVENDICATIONS
EMI7.1
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