BE443485A - - Google Patents

Description

  Procédé de fabrication de régénérés de caoutchouc.

  
La fabrication de régénérés de caoutchouc à l'aide de solvants est connue très généralement. On a déjà proposé également l'emploi de solvants à point d'ébullition élevé pour maintenir ainsi le plus bas possible les pertes de solvants. On compte, dans les installations formées d'une façon appropriée pour la récupération et dans le cas de solvants appropriés, sur une consommation de 150 à 200 grammes de solvant par kilogramme de régénéré obtenu. On connaît en outre l'addition dtagents plastifiants au vieux caoutchouc suivie d'un chauffage, par exemple l'emploi d'hydrocarbures de la paraffine et du pétrole.

  
Mais dans les procédés connus on se heurtait à des inconvénients sérieux, car le vieux caoutchouc devait être réduit en petits fragments ou être broyé et la durée du chauffage dans les solvants devait être fort étendue pour obtenir le résultat désiré. En outre, dans les procédés connus jusqutà présent, il était nécessaire de séparer du vieux caoutchouc,

  
à. l'aide de solvants, les matières fibreuses, parce qu'on ne pouvait pas provoquer leur décomposition à. la température relativement basse des solvants employés. 

  
Suivant le procédé objet de la présente invention, tous ces inconvénients sont écartés et d'autres avantages techniques importants sont réalisés grâce à ce qu'on plonge complètement du vieux caoutchouc, découpé en gros morceaux, mais de préférence non broyé, dans un agent chaud qui le mouille facilement, de préférence dans du bitume, de telle façon que, pendant le chauffage, une oxydation du caoutchouc soit évitée. A côté du bitume ou à sa place, on peut, conformément à l'invention, employer aussi des asphaltes, du caoutchouc minéral ou de l'huile à point d'ébullition élevé pour l'immersion du vieux caoutchouc. Suivant l'invention, on chauffe pendant un quart d'heure à une demi-heure le vieux caoutchouc, à l'abri de l'air, dans l'agent précité, à environ 230 à 250[deg.] 'C.

   Dans le procédé objet de l'invention, le vieux caoutchouc ne vient donc en contact ni avec les vapeurs du solvant ni avec l'air. Même lorsqu'on retire le caoutchouc chaud, il est couvert d'une couche mince de l'agent plastifiant en train de se refroidir et il est abrité hermétiquement contre l'action de l'air. Pour ce motif, on peut appliquer des températures plus élevées qu'il n'était possible de le faire jusqu'ici.

  
Par suite de la température de l'agent fondu, dans lequel on plonge le vieux caoutchouc, celui-ci s'ouvre et l'agent plastifiant chaud qui l'entoure pénètre dans les pores du caoutchouc, qui se gonfle, et il mouille une surface devenue plusieurs fois plus grande; en d'autres termes, le vieux caoutchouc se gonfle de part en part dans l'agent plastifiant chaud. De cette façon, on réalise le progrès technique très

  
 <EMI ID=1.1> 

  
teux, du vieux caoutchouc n'est pas nécessaire*

Claims (1)

1. Comme au regard du cas de la réduction mécanique en particules, la surface du vieux caoutchouc qui est mise en

   contact avec logent de mouillage est beaucoup plus grande

   dans le fragment gonflé par l'action de la chaleur, la durée

   du chauffage est aussi, dans le procédé suivant l'invention,

   réduite à une fraction de ce qu'elle est dans les procédés

   connus. Il est nécessaire, par exemple, dans les procédés

   connus, de chauffer pendant 5 heures environ entre 200 et 2300

   du caoutchouc réduit en poudre par un moulin à cylindres, si

   l'on veut obtenir un régénéré quelque peu plastique et collant.

   Mais, suivant le procédé objet de l'invention, il suffit d'un chauffage d'un quart d'heure à une demi-heure pour obtenir les

   mêmes effets. C'est pourquoi la consommation d'agents plasti- <EMI ID=2.1>

   ter suivant le présent procédé du vieux caoutchouc broyé dans

   un moulin à cylindres; mais, dans ce cas, le gâteau formé au chauffage doit être soumis à une pression pour en exprimer de nouveau la majeure partie de l'agent plastifiant qui adhère

   au caoutchouc.

   <EMI ID=3.1>

   On débarrasse de leurs bourrelets, dans lesquels

   sont noyés les fils d'acier, des bandages dtauto usés et on

   découpe ces bandages en grands morceaux pesant environ 500

   grammes. On immerge ceux-ci ensuite dans du bitume chaud, dont

   <EMI ID=4.1>

   on les maintient pendant un quart d'heure à. une demi-heure audessous de la surface du bitume chauffé entre 230 et 2500 environ. Après qu'on a retiré et qu'on a laissé égoutter les

   morceaux de caoutchouc, ceux-ci ont absorbé du bitume en quantité correspondant à environ 10 % de leur poids. On conduit

   ensuite ces morceaux encore chauds entre des cylindres de la-

   <EMI ID=5.1> façon usuelle pour les régénérés. Ils forment alors aussitôt une feuille continue, parce que la matière fibreuse, par suite de la température élevée à laquelle elle a été soumise auparavant, s'écrase en particules extrêmement petites.

   Revendications.

   -0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-

   I/ Procédé de fabrication de régénérés de caoutchouc, caractérisé en ce qu'on plonge complètement du vieux caoutchouc, découpé en gros morceaux, mais de préférence non broyé, dans un agent de gonflement pur qui le mouille faci-

   <EMI ID=6.1>

   lissement est de 90 à 1200 C., et qu'on le chauffe dans cet agent de ramollissement à environ 230 à 250[deg.] pendant un quart d'heure à une demi-heure environ, à l'abri de l'air.

   2/ Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce qu'à côté du bitume ou à sa place, on emploie des asphaltes, du caoutchouc minéral ou de l'huile à point d'ébullition élevé pour l'immersion du vieux,, caoutchouc.