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BREVET D'IMPORTATION "ELEMENT DE CONSTRUCTION"
L'invention concerne des éléments de construction, en particulier ceux des types employés à la construction des habitations ou autres bâtiments, par exemple ceux qui sont connus dans la terminologie de la construction en bois sous le nom de poteaux, solives, chevrons, voliges et similaires, le principal objet de l'invention consistant en élément de construction de ce type formés de métal en tôles ou plaques.
D'autres objets de l'invention sont les suivants: un élément de construction en tôle ou type décrit qui, dans toutes les conditions prévues de son emploi, est complètement équivalent, au.point de vue de la rigidité, du pouvoir portant des charges, et de la possibilité et de la manière d'y fixer d'autres éléments aux éléments correspondants en bois,
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employés actuellement d'une tanière courante, dont le poids est faible, qui sont peu coûteux à fabriquer et sont relati- vement économiques à employer au point de vue du propriétaire de l'immeuble;
un élément de construction en tôle du type décrit, dont les faces portantes sont équivalentes à celles des élé- ments correspondants en bois, dans lequel on peut enfoncer un clou ou moyen de fixation équivalent avec un marteau à peu près svec autant de facilité et à peu près de la mené manière qu'on enfonce des cloue dans les éléments de construc- tion en bois correspondant, @oat la forme est choisie de façon à le rendre particulièrement @pte à coopérer avec les élémonts en bois ou autres avec lesquels on désire le combiner ,
qui est susceptiblede recevoir et de maintenir d'une manière efficace des clous ou éléments similaires ue diverses dimensions et longuers, dont les clous puissent être retirés avec à peu près autant de facilité et à peu près de la même ma- nière qu'on les retire des éléments en bois équivalents,
qui permet d'éviter dans une large mesure l'obligation de déter- miner avec une précision extrême l'emplacement des clous ou éléments équivalents qui doivent y être enfoncés et qui est particulièrement destiné à coopérer avec @ea éléments similai-
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t1017 Cpr..ß Z îe unélément ;le construction en tôle ser composant d'une paire de pièces en tôle qui comportent chacune une aile et une âme, qui sont fixées l'une sur l'autre dos à dos et sont séparées par un intervalle, leurs ailes formant une face portante, tandis que les âmes coopèrent de façon à former entre elles un évidement ou rainure de forme sinueuse, destiné à recevoir et à maintenir un clou ou élément de fixa-
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tion similaire, dont chaque pièce comporte une portion arrondie au point de raccordement de leurs âmes et ailes respectives, de façon à former des surfaces de guidage des clous pendant leur passage dans l'évidement ou rainure séparant les âmes,
dans lequel le clou ou autre élément de fixation est courbé latéralement dans les deux sens pendant qu'on l'y enfonce, d'une quantité au moins égale au diamètre du clou, dans lequel l'évidement ou rainure formé entre les deux pièces commence à prendre une forme courbe à partir d'un point situé à peu près dans le plan des ailes, qui comporte des renflements ou saillies solidaires des pièces, servant à déterminer automatiquement l'écartement des pièces entre elles,
dont les deux pièces qui le composent comportent des trous coïncidant avec une portion au moins des renflements ou saillies et servant à y faire passer des dispositifs de fixation destinés à fixer les deux pièces l'une avec l'autre et dont les renflements ou saillies ont une forme choisie de façon à ne constituer qu'un obstacle de surface relativement faible dans l'évidement ou rainure au passage d'un clou et à faire dévier les clous, venant éventuellement en contact avec eux, sans diminuer la force de retenue du clou.
En vue d'atteindre les buts énumérés ci-dessus,, ainsi que d'autres, l'invention consiste dans certaines caractéristiques de construction et de combinaison de pièces, décrites ci-après, avec le dessin annexé, donné à titre d'exemple, à l'appui.
Sur ce dessin, qui représente des formes de réalisation appropriées de l'invention, et sur lequel les mêmes numéros de référence désignent les pièces semblables sur toutes les figures :
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La figure 1 est une vue partielle en perspective d'un élément de construction en tôle, construit suivant l'invention, et équivalent à la pièce connue sous le nom de poteau dans la terminologie de le construction en bois, sur lequel est fixé par un clou un traînent de planche, de carreau de plâtre, de latte ou autre élément semblable;
La figure 2 est une coupe transversale de l'élément de la figure 1, suivant la ligne 2-2 ae la figure 1;
La figure 3 est une coupe transversale partielle à plus grande échelle suivant la ligne 3-3 de la figure 1, montrant de quelle manière coopèrent le clou et l'élément ;
La figure 4 est une coupe transversale, perpendiculaire à la longueur, d'une variante de l'élément de constraction suivant l'invention et particulièrement destiné à la construction des encadrements de portes etsimilaires;
La figure 5 est une vue semblable à la figure 1 d'une variante de l'élément de construction, sur une face duquel est fixé par des clous un revêtement, tandis que sur l'autre des clous fixent une latte ou un carreau de plâtre, qui sont recouverts d'une couche de plâtre;
La figure 6 est une coupe partielle, à plus grande échelle suivant la ligne 6-6 de la figure 5, faisant apparaître plus nettement les renflements d'écartement, qui maintiennent les deux pièces de l'élément à une distance convenable l'une de l'autre et le dispositif par lequel les deux pièces sont maintenues assemblées ;
La figure 7 est une vue semblable à la figure 6, mais sur laquelle les deux pièces de l'élément sont représentées soudées l'une sur l'autre;
La figure 8 est une coupe partielle en perspective,
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perpendiculaire à la longueur, d'une variantede l'élément de construction suivant l'invention, destinée particulièrement à la construction d'une solive, et dans laquelle on emploie des clous de différents diamètres pour fixer, des matériaux, sur elle;
La,figure 9 est une coupe partielle suivant la ligne 9-9 de la figure 8 ;
La figure 10 est une coupe transversale d'un élément semblable à celui de la figure 5 et montrant de quelle ma- nière on peut y fixer des matériaux d'épaisseurs différen- tes par des clous de même longueur et aussi de quelle manière l'élément peut coopérer avec des fourrures en bois, logés de chaque côté de l'élément, sans avoir tendance à provoquer leur inclinaison par rapport'à lui;
La figure 11 est une coupe. transversale de l'élé- ment de construction suivant l'invention, particulièrement -apte à être utilisé aux points où on n'a besoin que d'un élément de faible profondeur et faisant apparaître de quelle manière les clous enfoncés de chaque côté de l'élément peu- vent se superposer, dans le sens transversal de l'élément.
La figure 12 est une vue semblable aux figures 1 et 5, d'une variante de l'élément dans laquelle les deux pièces qui le composent peuvent être obtenues au moyen des mêmes outils de matriçage ou des mêmes cylindres;
La figure 13 est une coupe partielle en perspec- tive d'une variante de l'élément de 'construction suivant l'invention, correspondant à la pièce pouvant être appelée demi-poteau dans la ternimologie de la construction en bois, et sur laquelle un fragment d'un matériau est maintenu en place par un clou;
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La figure 14 est une coupe partielle horizontale, plus ou moins schématique de deux murs verticaux qui se coupent et montrant @e quelle manière on peut employer les éléments suivant l'invention dans cette application ;
La figure 15 est une coupe partielle perpendiculaire à la longueur d'une forme légèrement modifiée de l'élément de construction, dans laquelle le clou commence à se courber à partir du moment de sa pénétration.
Les demandeurs n'ignorent pas qu'il a été proposé antérieurement de fabriquer des éléments de construction métalliques du type en question et même de fabriquer ces éléments avec deux pièces en forme d'@, fixées dos à dos et disposées de façon à ménager une rainure entre elle, dans laquelle un clou peut être enfoncé et courbé en y passant, en vue d'y être maintenu en place, et ils n'ignorent pas non plus qu'on a proposé de fabriquer des éléments de construction de ce type en tôle. Cependant, les formes de construction antérieurement proposées, possédaient toutes certains inconvénients qui les ont empêchées de se répandre dans la pra- tique industrielle, soit au point de vue du prix de revient de la fabrication, soit de la facilité d'y enfoncer des clous et de leur aptitude à les retenir.
Dans certaines formes de construction antérieurement proposées et dans lesquelles un clou en foncé est retenu d'une manière efficace, il a fallu employer des profilés de métal, au lieu de tôles, d'où. résulte une construction extrêmement coûteuse, ou bien ces formes ne peuvent recevoir que des clous d'un certain diamètre ou d'une longueur déterminée, ce qui complique l'emploi de l'élément dans la construction d'un bâtiment, complication qu'il est à peu près impossible d' éviter. Dans d'au-ures formes de construction en tôle antérieurement proposées, on a constaté que, quoique ces formes soient suscep-
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tibles de recevoir des clous de dimensions et longueurs diffé- rentes, les clous qui y sont enfoncés,
n'y sont pas maintenus d'une magière assez sûre pour qu'ils puissent servir prati- quement à toutes les applications. Dans certaines formes de construction où le clou se courbe pendant qu'on l'enfonce en place, il ne se courbe que dans un sens suivant un trajet d'une forme générale courbe, tandis qu'on a constaté que, pour qu'un clou soit retenu dans un élément de ce type.d'une' manière aussi sûre que dans un élément correspondant en bois, il faut qu'il se courbe .d'abord dans un sens, puis dans l'autre et de préférence d'une quantité au moins égale à son diamètre.' Dans ce cas, on constate qu'un clou, enfoncé dans un élément de ce type, y est retenu d'une manière à peu près aussi sûre que s'il est enfoncé dans un élément équivalent en bois, et de plus que, s'il y a lieu,
ces clous peuvent être enlevés avec un marteau à griffes, en exerçant à peu près le même effort que pour arracher un clou d'un élément équivalent en bois. Cette caractéristique permettant d'en- lever un clou de l'élément a une notable importance, si on considère que ces éléments doivent souvent .être maintenus dans une position temporaire par des entretoises/similaires pendant la construction,du bâtiment et que lorsqu'on enlève @ ces entretoises,' il est avantageux de pouvoir enlever les clous qui ont servi à les fixer sur l'élément.
Suivant l'invention, l'élément de construction peut être constitué par une tôle relativement mince, par une opération de matriçage ou de laminage appropriée, en ob- tenant ainsi un élément qui, non seulement ne coûte pas cher au point de vue de la consommation de métal, mais encore est économique à fabriquer.
Cet élément comporte une surface
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portante relativement étendue, destinée à se combiner avec des planches, carreaux de plâtre, lattes ou autres éléments à y fixer, déterminant ainsi 1'emplacement de ces éléments et tendant à les maintenir d'une manière rigide et appropriée dans le plan de cette surface, et en outre, entre les deux parties qui le composent, une rainure, intervalle ou évidement, qui, lorsqu'on y enfonce un clou, force le clou à se courber d'abord dans un sens, puis dans l'antre, en faisant former au clou une bosse ou une portion renflée, qui coopère avec les parois de la rainure, intervalle ou évidement pour @aintenir le clou solidement en place.
Cette courbure du clou d'abord dans un sens, puis dans l'autre, lui faisant former une bosse, permet d'employer des clous de différentes longueurs et ae différents diamètres, sans modifier sensiblement leur résistance à l'arrachement et de rendre ainsi l'élément de construction d'un usage à peu près universel encre des limites raisonnables, en ce qui concerne la longueur et le diamètre des clous employés en comeinaision avec lui.
Suivant les figures 1, 2 et3, l'élément de construction représenté correspond à la pièce généralement appelée "poteau" et constituée ordinairement dans les constructions en bois par des pièces de 5 cm x 10 cm. Ainsi que le montrent ces figures, cet élément se compose de deux pièces désignées d'une manière générale respectivement par 30 et .
Chacune de ces pièces principales a une forme générale en U, comportant une âme 34 et des ailes respectives 36 et 38. Ces ailes sont dans des plans parallèles et se réunissent de préférence à leurs âmes respectives par un raccordement arrondi 39 (fig. 3). La direction générale des âmes 34 est perpendiculaire à celle des ailes respectives 36 et 38, mais on remarquera qu'il n'existe à peu près aucune portion de ces
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âmes qui coïncide avec cette direction générale, mais au contraire que les portions contiguës de l'âme dans le sens de la profondeur de l'âme sont courbées d'abord dans un sens, puis dans l'autre, ou ondulées, comme dans une planche à laver et les âmes des deux pièces 30 et 32 sont courbées de façon que leurs faces dirigées l'une vers l'autre soient complémen, taires.
Les âmes de l'une ou des deux pièces 30 et 32 (sur la figure 2, la pièce 30 seulement) comportent des saillies ou renflements 40, dirigés latéralement, emboutis dans le métal de l'âme et destinés à venir en contact avec l'âme de l'autre pièce, de façon à déterminer l'écartement entre les deux âmes. Les âmes respectives des deux pièces opposées sont fixées ensemble à une distance déterminée par la hauteur des saillies ou bosses 40, par un moyen quelconque approprié, de façon à assembler les deux pièces 30 et 32, sous forme d'un seul élément de construction.
Le moyen particulier, représenté sur les figures 1 à 3 incluses, et servant à assembler entre elles les pièces 30 et 32 consiste dans des renflements ou saillies 42 existant dans l'âme 34 d'une des pièces 30 et 32, à peu près à mi-distance de ses ailes 36 et 38, et en des points espacés dans le sens longitudinal de l'élément.
Ces renflements 42 sont représentés soudés sur l'autre pièce, quoiqu'on puisse employer d'autres moyens pour les fixer sur cette pièce.
Il est évident d,'après ce qui précède, qu'en raison de la forme courbe particulière donnée aux âmes 34 et.de la position complémentaire qu'elles occupent et étant donné qu'elles sont assemblées à une certaine distance l'une de l'autre, elles forment entre elles, en coupe transversale, un intervalle, rainure ou évidement 44 de forme sinueuse ou ondulée, qui débouche sur les deux faces de l'élé-
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ment, et que l'intervalle 34 s'étend d'une manière à)peu près ininterrompue entre les deux ailes de l'élément, de l'une à l'autre de ses extrémités.
En pratique on choisit la hauteur des saillies 40 et 42 par rapport (la dimension de l'élément et aux usages auxquels il est destiné, de façon qu'on puisse faire passer librement dans l'intervalle des clous du diamètre maximum qu'on emploie ordinairement avec l'élément.
@insi qu'il est évident, l'intervalle 44 sert uniquement à lo@er les clous à employer pour fixer d'autres pièces ou éléments sur la construction,et en pratique , lorsqu'il s'agit de fixer un élément., tel que 46 sur les figures 1, 2 et 3, qui peut être une planche, une plaque murale, un carreau de plâtre, une latte ou élément similaire, il suffit d'enfoncer un ou plusieurs clous, tels que 48 à travers la pièce 46 et dans l'intervalle 44 jusqu'à ce que la tête du clou affleure avec la surface externe de la pièce 46, en serrant ainsi solidement la pièce 46 en contact avec la surface des ailes de l'élément de construction correspondant.
On peut remarquer ici que les raccordements arrondis 39 au point de jonction des âmes et des ailes des pièces 30 et 32 constituent une embouchure évasée pour l'intervalle 44, qui sert à guider la pointe des clous dans l'intervalle, en rendant ainsi inutile d'aligner avec une extrême précision les clous avec l'intervalle avant de les enfoncer à travers les pièces telles que46.
Ainsi qu'il est évident et que le montre la figure le clou 48, en entrant dans l'intervalle 44 , commence par se courber latéralement à l'élément;'dans un sens, puis latéralement dans l'autre sens en formant une bosse ou portion courbe 50 correspondant à la courbure correspondante de l'intervalle 44.
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Il en résulte qu'avant de pouvoir arracher les clous 48 de l'élément, il faut exercer un effort suffisant non seulement pour redresser le clou, mais encore, ce qui est plus important, pour forcer le clou à se courber d'une manière continue, successivement depuis son premier point de courbure, jusqu'à sa pointe, pendant son arrachement. Par conséquent le clou est retenu dans l'élément de façon qu'il faille exercer un effort considérable pour provoquer.son déplacement.
Dans la forme de construction des figures 1, 2 et 3, l'effet d'ondulation ou de planche à laver de l'âme d'es pièces 30 et 32 est obtenu en disposant plusieurs surfaces sensiblement planes, dirigées dans le sens longitudinal des éléments de construction, faisant un angle entre elles et avec la direction générale du plan de l'âme dans le sens perpen- diculaire à sa longueur. Quoique cette forme de construction donne satisfaction au point de vue pratique, il est évident qu'un clou, tel que 48, enfoncé dans l'élément sur une longueur, telle qu'elle est indiquée sur la figure 3 n'est sensiblement courbé qu'en deux points, lorsqu'il est enfoncé à fond, à savoir au point 50 et. au point 52 où se forme la première courbure du clou, lorsqu'on l'enfonce dans l'élément.
On a constaté que si on donne à l'intervalle entre les âmes une forme de nabure à provoquer une courbure à peu près continue du clou sur sa longueur d'enfoncement, par exemple en ondulant les âmes suivant des courbes de grand rayon, non seulement la résistance à l'arrachement du clou, convena- blement enfoncé dans l'intervalle est plus forte, mais encore on réalise une certaine économie dans la fabrication. Cette forme de construction est représentée sur la figure 5, qui montre un élément de construction équivalent à celui des
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figures 1,2 et 3 et comportant les pièces 60 et 62 en forme d'U, qui sont disposées dos à dos, et se composent d'une portion d'âme 64 et d'ailes respectives 66 et 58.
L'élément de ce cas particulier est représenté avécles dimensions correspondant à celles de la pièce de 5 cm x 10 cm et, en conséquence, l'âme 64 de la pièce 60 comporte deux portions 70 courbées en dehors suivant une courbure modérée et graduelle. Ces portions 70 sont disposées de part et d'autre de l'axe de l'âme 64 au voisinage des ailes correspondantes 66 et 68, qui sont purallèles.
L'âme 64 de la pièce 62 comporte une paire de poitions72 courbées en uedans suivant une courbure complémentaire, de sorte que, lorsque les pièces 60 et 62 sont assemblées ensemble à une certaine distance, ainsi qu'il sera décrit ci-après, l'intervalle 74 formé entre elles a une forme de courbure modérée, Fais sensiblement, constante sur la plus grande partie de sa longueur. Par conséquent, lorsqu' on y a enfoncé un clou tel que 75 de la manière indiquée, ce clou doit subir, pour pouvoir être arraché une courbure continue et successive à partir du premier point de courbure 76, jusqu'à sa pointe.
Il résulte de cette caractéristique, en particulier lorsque le degré de courbure de l'intervalle 74 est choisi de façon que le clou se courbe latéralement dans uh sens, puis dans l'autre d'une quantité plus grande que le diamètre du clou; ainsi qu'il vaut mieux le faire dans tous les cas, qu'on obtient une forme de construction, dans laquelle le clou est retenu dans l'élément avec la sécurité maximum et cependant, en raison de la courbure modérée et graduelle de l'intervalle 74, le clou peut être enfoncé dans l'idervalle d'une manière relativement facile et arraché d'une manière satisfaisante avec un marteau à griffes, ou outil équivalent, lorsqu'il est nécessaire ou avantageux de le faire.
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On peut remarquer à propos de la figure 5 que les portions de l'âme 64 des pièces 60 et 62 qui ne font pas effectivement partie des portions courbes 70 et 72 et sont immédiatement voisines de leurs bords, sont dans 'un plan perpendiculaire aux bords des ailes 66 et 68: L'avantage de cette caractéristique. est expliqué ci-après à propos d'une autre figure.
Les saillies ou renflements d'écartement 78 de la figure 5 sont construits d'une manière légèrement différente de celle des pièces correspondantes des figures.décrites antérieurement. Sur la figure 5, les saillies 78 sont embouties en dedans dans le fond de la portion courbe 72, étant entendu que les saillies sont espacées l'une de l'autre dans le sens longitudinal de l'élément de construction et dans ce cas particulier, elles sont' relativement étroites dans ce sens et leurs deux extrémités dans le sens transversal à la longueur de l'élément sont relativement étroites, de sorte que si un clou, qu'on enfonce dans l'élément, vient rencontrer une des saillies, il est facilement dévié d'un côté ou de l'autre, sans que sa pénétration dans l'intervalle 74 soit sensiblement gênée.
De plus, comme on le voit sur la figure 6, les saillies 78 sont percées d'un trou central 80 et l'âme de la pièce 60 est percée de trous 82 coïncidant avec lui; des rivets 84 sont disposés dans les trous coincidant 80 et 82, de façon à fixer ensemble les deux pièces 60 et 62.
La figure 5 représente en outre des éléments courants supportés par un poteau. En d'autres termes, sur la face du poteau formée par les ailes 66 sont fixés des éléments 86, pouvant être des lattes de recouvrement, des plaques
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murales, des plaques isolantes ou d'autres éléments appropriés, employés d'habitude à titre de revêtement extérieur dans les habitations ou autres bâtiments, qui sont maintenus en place jar des clous 75, tandis que l'autre face de support formée par les ailes 68 comporte des carreaux de plâtre 90, fixés sur elles par des clous, tels que 88 et recouverts d'une couche extérieure de plâtre 92.
La figure 7 représente un doyen d'assembler les pièces 60 et 62 sans employer de rivets. Dans ce cas, les saillies 78 sont soudées par points sur l'âme 64 de l'autre pièce.
La figure 8 représente une variante de l'invention qui convient particulièrement à la construction des solives ou éléments similaires et qui par conséquent a une profondeur plus grande que son épaisseur, par comparaison avec l'élément de construction des figures précédentes. Cette forme de construction est très analogue à celle de la figure 5, sauf que la distance séparant les portions courbes de l'âme est devenue plus grande, en permettant ainsi aux éléments de recevoir convenablement et de retenir des clous relativement courts. En d'autres termes, l'élément se compose des pièces en U 90 et 92, disposées dos à dos, et comportant chacune u.ne âme et des ailes extrêmes respectives 96 et 98.
Les pièces 90 et 92 sont fixées dos à dos et à une certaine distance entre elles au moyen des saillies ou renflements 100 et des rivets 102, de la même manière que sur la figure 6. Dans ce cas particulier, en raison de la profondeur relativement grande de l'élément par rapport à sa largeur, on amène de préférence les portions d'âme 94 en contact mutuel, à peu près suivant leur axe longitudinal et on les assemble dans cette position. Cette opération peut se
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faire facilement de la manière représentée sur la figure 8 en formant sur une des âmes 94 une nervure 104 dirigée en dehors et de préférence continue suivant son axe longitudinal et d'une hauteur égale à la largeur de l'intervalle 106 entre les pièces 90 et 92.
Les pièces 90 et 92 sont ensuite assemblées ensemble en des points espacés le long des nervures 105, par un moyen quelconque approprié: par exemple par des .rivets 108. Pour que l'âme 94 de la pièce 90 puisse recevoir convenablement le rivet 108, elle comporte des saillies 110, disposées en face de la rainure 104 à l'emplacement des rivets 108 (fig. 9). Dans ce cas particulier, la nervure 104 interrompt la continuité de l'intervalle 106 d'une face à l'autre de l'élément, mais on remarquera que cette interruption n'a aucun inconvénient dans le cas où la profondeur de l'élément est suffisante pour qu'aucun des clous employés à sa construction ne puisse arriver jusqu'au point médian de cet élément.
A propos de la figure 8, on peut'remarquer qu'un matériau 112 est 'fixé sur l'es ailes d'une face de l'élément de construction par des. clous, tels que 114, qui ont à peu près un même diamètre à peu près égal à la largeur de l'intervalle 106. Cependant, il est évident pour les spécialistes que dans certains cas le diamètre des clous employés dans ces éléments peut être sensiblement inférieur à la largeur de l'intervalle de 1!élément coopérant avec eux, et il doit être entendu que cette solution est également envisagée dans l'invention et n'offre aucun inconvénient au point de vue du bon fonctionnement de l'élément de construction suivant l'invention.
Par exemple, sur la figure 8, un élément 116 est fixé sur les ailes de l'autre face de l'élément de construction que celle sur laquelle est fixé l'élément
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112, et cet élément 116 est fixé dans sa position par des clous 118 dont le diamètre est à peu près égal à la moitié de la largeur de l'intervalle 106. On voib que dans ce cas, le clou 118 est'courbé à peu près de la même manière, sinon proportionnellement davantage, que le clou 114 et.sa résistance à l'arrachement est évidemment comparable à celle de clous de même diamètre enfoncés dans des éléments de construction en bois.
L'attention a été attirée à propos de la description de la figure 5 sur le fait qu'en dehors des portions courbes 70 et 72, les plans de l'âme 64 sont perpendiculaires à ceux des ailes 66 et 68 et que les portions 70 sont disposées toutes les deux du même côté de l'âme. Quoique cette forme de construction oblige à employer des matrices ou cylindres différents, suivant le cas, pour fabriquer les pièces 60 et 62, elle doit être préférée pour la raison exposée à propos de la figure 10, qui représente un élément de construction tout à fait semblable à celui de la figure 5, et sur laquelle les diverses pièces sont désignées par les mêmes numéros que sur la figure 5, mais affectés du signe prime.
Il arrive souvent dans la construction d'un bâtiment avec des éléments de construction du type suivant l'invention, qu'on désire disposer une pièce de bois dans laquelle on peut clouer, un élément de revêtement ou une pièce similaire contre une face latérale d'un des éléments et, à cet effet, on donne de préférence aux faces latérales de l'élément des proportions telles qu'une pièce de bois de dimensions normales, par exemple de 5 cm x 10 cm puisse s'appliquer en contact relativement étroit entre les ailes opposées de l'élément, four que le travail soit convenablement exécuté, il faut que la face découverte de cet élément de fourrure
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soit disposée dans une direction perpendiculaire aux ailes des éléments de construction métalliques,
par suite il est avantageux que ces éléments comportent un dispositif permet- tant de déterminer positivement la position que doit occuper cette face découverte. Ainsi que le montre la figure 10, sur laquelle les portions courbes 70' se dirigent toutes les deux dans le même sens à partir de-l'âme 64 de la pièce en U 60', on peut introduire un élément de fourrure, tel que 130 entre les ailes 66' et 68' de la pièce 60', de façon que sa face intérieure vienne s'appliquer contre l'âme 64 et en contact avec cette âme au voisinage des deux ailes 66' et 68', ainsi qu'au centre de l'âme. Par conséquent le con- tact entre c'ette face intérieure et l'âme 64 sert à main- tenir l'élément de fourrure 130 dans la position qu'il doit occuper.
Si on désire introduire une fourrure telle que 132 entreles ailes 66' et 68' de la pièce en U 62', cette fourrure,\en se logeant entre les ailes, vient s'appliquer par sa face intérieure contre les surfaces extérieures des portions 72,'-de l'âme, qui sont disposées au voisinage des ailes respectives et à égale distance par rapport à l'axe de l'âme de la,pièce en U 62' et servent aussi à maintenir l'élément 132 convenablement aligné par rapport aux élé- ments de construction.
Dans le cas des éléments de construction suivant l'invention dont les dimensions sont choisies de façon que, dans leur usage normal, on puisse éventuellement considérer comme avantageux d'y introduire des fourrures du type dé- crit ci-dessus, on peut percer dans les ail.es des éléments, pour maintenir les fourrures dans leur position, une série de trous espacés permettant de faire passer des clous à travers les ailes et de les enfoncer dans la'fourrure. Par
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exemple, ces trous sont désignés par 134 sur la figure 5 et par 134' sur la figure 10 et des clous 136 passent par ces trous des ailes et pénètrent dans les fourrures respectives 13C et 132, de façon à les maintenir solidement en place.
Cependant comme ces fourrures ne sont généralement employées qu'en combinaison avec des éléments de construction de di- mensions convenant à la construction de poteaux, et comme les éléments de cette dimension sont en rectal relativement mince, on peut aussi éviter de percer ces trous au cours de la fabrication et ne les percer qu'à la demande sur le chantier avec une poinçonneuse à main ou mécanique.
Une caractéristique apparaissant sur la figure 10 et sur laquelle il convient d'attirer l'attention consiste dans le fait que dans la forme de construction suivant l'in- vention, on peut employer des clous de môme longueur pour fixer sur les éléments de construction des pièces d'épaisseurs différentes, sans que la solidité de la construction en soit affectée. On remarquera sur la figure 10 que sur les ailes d'une des faces de l'élément de construction on a fixé une pièce relativement mince 138 par un clou 140 et sur les ailes de l'autre face-de l'élément une pièce relativement épaisse 142 par un clou 144, ayant exactement la même longueur et la même grosseur que le clou 140 et que les éléments de la construction sont ainsi efficacement maintenus dans leur position par les clous.
En passant de la figure 5 à la figure 8, on passe d'un élément de construction de hauteur moyenne à un élément plus haut. Il est évident que dans certains cas, on peut avoir besoin d'éléments moins hauts que celui de la figure 5, par exemple ayant une hauceur d'environ 50 mm. On modifie dans ce cas de préférence la forme de l'élément de la ma-
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nière représentée sur la figure 11, suivant laquelle l'élément de construction se compose d'une paire de pièces en U, disposées dos à dos, désignées d'une manière générale par 150 et 152 et formées chacune d'unie âme 154 et d'ailes extrêmes respectives 156 et 158. Dans ce cas, en raison de la hauteur relativement faible de l'âme 154,
l'âme d'une des pièces en U comporte une portion courbée en dehors unique 160, occupant la plus grande partie de la hauteur de l'âme et l'autre pièce en U comporte une'portion 162 courbée en dedans, complémentaire de la portion 160. Bien entendu, il est évident que les deux pièces en U sont fixées dos à dos l'une sur l'autre et à une certaine distance, par un des moyens décrits ci-dessus, de façon à former entre les,por- tions d'âmes 154 un intervalle 164 où se logent les clous.
L'effet produit par les clous enfoncés dans cet intervalle est évidemment à peu près le même que dans le cas des formes de construction décrites ci-dessus, à la seule différence près, qu'en raison de la hauteur relativement faible des éléments, les clous, tels que 166 et 168 enfoncés par les deux faces opposées de l'élément de construction, pour y fixer des pièces telles que 170.ou 172, se recouvrent dans le sens transversal des éléments.
Ce recouvrement n'a aucune importance parce', qu'il n'arrive que rarement, sinon jamais, que deux clous enfoncés des deux côtés viennent en contact réciproque et s'ils arrivent en contact, l'un d'eux ou les deux dévient dans le sens longitudinal des éléments, de façon à ne pas diminuer la résistance.à l'arrachement des deux clous.
Il est évident que dans les formes de construction décrites jusqu'à présent, les deux pièces en U qui coopèrent pour former chacun des éléments de construction ont une forme telle que leur fabrication exige l'emploi de matrices
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ou cylindres séparés. Quoiqu'ainsi qu'il a déjà été dit, il soit avantageux de donner la forme précitée aux éléments, parce qu'ils sont plus utiles à employer à la construction de la charpente d'un bâtiment, il doit être entendu que l'invention n'est pas limitée à cette forme, car on peut fabriquer des éléments de construction suivant l'invention donnant satisfaction en les formant avec une paire de pièces en U de forme identique et qui par suite peuvent être fabriquées avec les mêmes matrices ou cylindres.
La figure 12 représente un élément de construction de ce type, qui se compose de deux pièces en U, désignées d'une manière générale par 180 et 182 et formées chacune d'une portion d'âme 184 et d'ailes 186 et 188 disposées de chaque côté aux extrémités , de l'âme. Dans ce cas l'âme 184 de la pièce en U 180 comporte une portion 190 courbée en dehors au voisinage de l'aile correspondante 186 et une portion 192, courbée en dedans, au voisinage de son aile correspondante 188.
De son côté, la pièce en U 182 comporte des portions courbes correspondantes mais complémentaires 194 et 196 et les deux âmes 184 de forme complémentaire sont fixées l'une à l'autre à une certaine distance d'une manière décrite antérieurement, de façon à former entre elles un intervalle 198, de forme sinueuse , dans lequel peuvent se loger des clous, tels que 200 servant à fixer sur les éléments de construction une pièce telle que 202 à peu près' de la même manière que sur les formes de construction antérieurement décrites.
Il arrive parfois'dans la construction des bâtiments que des cas se présentent oà on ait besoin de disposer un élément, sur lequel une ou plusieurs pièces peuvent être fixées par des clous, mais qui n'ait pas de charge notable à supporter et dans lequel il ne soit pas nécessaire d'enfoncer
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des clous des Jeux côtés. Pour réaliser une économie de construction dans ce cas, on peut employer un demi-poteau, dont une forme est représentée sur la figure 13.
La pièce de cette figure représente en effet la moitié du poteau décrit par exemple par la figure 5, ainsi qu'il ressort de l'examen de la figure, et se compose d'une paire de cornières désignées d'une manière générale par 210 et 212, chaque cornière comportant une âme 214 et une aile 216 et les âmes 214 étant fixées l'une à l'autre parallèlement et à une certaine distance de la manière représentée sur une des figures précédentes, avec leurs ailes 216 disposées dans le même plan, de façon à former une surface de réception et de support d'une assez grande largeur.
Une¯des âmes 214 est courbée en dehors en 218 et l'autre en dedans en 220 suivant une forme complémentaire à celle de la portion 218, de façon à former entre elles un intervalle 222 de forme sinueuse servant de logement à un clou, tel que 224, de la même manière que celle qui a été décrite à propos des figures précédentes.
Il est avantageux, en particulier à l'intérieur et autour des encadrements de portes, de fenêtres ou similaires de disposer des éléments de construction du type général décrit ci-dessus, sur lesquels on peut clouer des pièces en bois ou autres, non seulement sur les faces opposées, mais encore sur une face latérale et d'unemanière différant de celle de la figure 10, par exemple.'La figure 4 représente une variante de l'invention satisfaisant à ces conditions, et qui se compose de quatre pièces en U en tôle coopérantes, désignées d'une,manière générale par 230, 232, 234 et 236.
Ces pièces en U sont disposées de façon que deux faces adjacentes de chacune d'elle occupent une
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position complémentaire par rapport à une face de chacune des deux pièces voisines, et les faces complémentaires latérales de chaque paire sont ondulées ou courbées de la manière décrite à propos des autres figures, de façon à former entre elles des intervalles ou rainures 238, étant entendu que les pièces sont fixées l'une à l'autre à une certaine distance, d'une quelconque des manières décrites antérieurement.
Il est évident à l'examen de la figure 4 qu'on peut fier des pièces, telles que 240 non seulement sur les faces formées par les ailes opposées des éléments, au moyen de clous 242, de la même manière que sur les éléments des formes antérieurement décrites, mais encore qu'on peut fixer en outre une pièce en bois ou autre 244 sur une ou plusieurs des faces restantes au moyen de clous, tels que 246, pour fermer ce côté.
Dans la plupart desfigures décrites ci-dessus, à l'exception peut être des figures 1 à 4 incluses, l'intervalle ou rainure entre les pièces en U ou les cornières, s'étend vers l'intérieur des faces formées par les ailes correspondantes, sur une courte longueur, dans une direction perpendiculaire à ces faces, avant que sa courbure commence.
La principale raison du choix de cette forme est que, comme les bords des matrices ou cylindres qu'on emploie à la fabrication de ces éléments .le construction sont les premières portions de ces matrices ou cylindres qui se rompent, on constate d'habitude qu'en supprimant les courbes au voisinage immédiat de ces bords, on prolonge la durée utile de ces matrices ou cylindres. @ependant, il doit être entendu, qu'il vaut mieux, si on peut y arriver d'une manière commode, que la forme courbe de l'intervalleou rainure commence aussitôt en dedans des faces formées par les ailes de l'élément. La figure 15 représente une forme de construction de ce
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type et il doit être entendu que toutes les autres formes précédentes peuvent être modifiées dans les mêmes conditions, s'il y a lieu.
Suivant la figure 15, on remarquera que l'élé- ment représenté se compose de deux pièces désignées d'une manière générale par 250 et 252 et comportant chacune une portion d'âme 254 et au moins une aile 256, étant entendu que les âmes 254 sont fixées l'une sur l'autre à une certaine dis- tance, d'une des manières décrites précédemment, de façon à former entre elles un intervalle ou rainure 258 de forme sinueuse ou ondulée.
On remarquera de plus que la courbure de l'intervalle ou rainure 258 commence en un point tangent aux portions courbes de raccordement 260 entre les âmes et les ailes des éléments respectifs 250 et 252. et qui, ainsi qu'il a déjà été expliqué, existent en vue de former une embouchure évasée de l'intervalle servant à guider les clous.
Il est évident que dans ce cas un clou, tel que 262, enfoncé dans l'intervalle 258 commence à se courber à peu près aussi-' tôt que la pointe du clou pénètre dans l'intervalle, et par conséquent la résistance à l'arrachement du clou est amélio- rée pour les raisons exposées antérieurement.
A titre d'exemple de l'emploi de quelques éléments de construction représentés sur les figures précédentes, la figure 14 est une coupe horizontale partielle plus ou moins schématique de deux murs d'un bâtiment faisant un angle entre eux. Suivant la figure 14, les deux murs sont dé- signés d'une manière générale par A et B et font un angle droit entre eux. Le mur A contient dans la portion de sa longueur représentée, deux poteaux, désignés d'une manière générale par C et qui peuvent avoir la même forme de cons- truction que celle de la figure 5. Ces poteaux sont montés à un écartement normal et le mur B rencontre le mur A à
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peu près à mi-distance entre les poteaux 8.
Par conséquent, il doit exister un dispositif @e support du carreau de plâtre ou latte 270, du côté du mur A, que le mur B rencontre et interrompt et étant don@é que les poteaux 0 fournissent déjà une résistance suffisante pour le mur en ce point, on y emploie des demi-poteaux désignés ci' une manière générale par D et qui peuvent être d'une forcée de construction identique . celle de la figure 13.
Le mur B comporte un poteau désigné d'une manière générale par E et qui peut être de la même forme de construction que celui de la figure 5.A titre d'exemple encore, on suppose que le par B est percé d'une poite et par conséquent on emploie un élément désigné d'uné manière générale par F, du type de construction de la figure 4, pour former un côté de l'encadrement de la porte, ainsi que l'indique la figure.
Bien entendu, il est évident que les portions latérales des murs A et B peuvent être construites d'une manière habituelle quelconque en lattes et plâtre.
Suivant une caractéristique sur laquelle il convient d'attirer l'attention pour résumer la description qui précède, la forme de construction suivant l'invention permet d'enfoncer dans les éléments de construction une série de clous ou éléments similaires, pouvant avoir des diamètres et longueurs différents, à des intervalles très rapprochés, sans qu'ils se desserrent ou modifient d'une manière appré- ciable leur résistance à l'arrachement, ou la résistance et l'efficacité de l'élément. Ce résultat est dû principalement à la forme particulière donnée aux éléments suivant l'invention et à la manière dont ils forcent les clous à se courber, d'abord dans un sens, puis dans l'autre, de façon à former une bosse ou saillie d'où résulte la résistance à l'arrache-
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ment des clous.
Cette caractéristique est un avantage marqué par rapport à de nombreuses formes de construction antérieurement proposées. De plus cette caractéristique permet de clouer une planche ou autre élément en le serrant contre l'élément de construction, sans qu'il puisse prendre du jeu ni se détacher de cet élément.
Une autre caractéristique à'laquelle l'invention se prête facilement consiste à l'appliquer en combinaison avec des bandes de tôle de contreventement dans la construc- tion.en briques de arement. Dans les constructions de ce type on fixe généralement des bandes de tôle sur la charpente du bâtiment et on les fait passer,entre les différentes rangées du parement en briques, pour maintenir le parement en place.
Dans les charpentes métalliques, on attachait jusqu'à présent ces bandes avec du fil de fer sur la charpente métallique, ce qui entraînait beaucoup de temps et de main d'oeuvre, tandis que dans la forme de construction suivant.l'invention, les bandes peuvent être clouées directement sur la charpente de la même manière que dans les constructions en bois, ainsi qu'il est facile de le voir.
A titre d'exemple de l'efficacité de la forme de construction suivant l'invention, on peut dire,.pour conclure, qu'à la suite d'essais comparatifs entre un élément de construction du type de la figure 5 et de dimensions de 5 cm x 10 cm et une solive en pin Weymouth de 5 cm x 15 cm, en.employant des clous de charpentier n 10 dans l'élément de construction suivant l'invention et des clous ordinaires n 8 dans la solive en bois,' avec deux de ces clous dans chaque cas pour clouer une planche, on a constaté par un essai qu'il faut, pour détacher la planche de l'élément de construction suivant l'invention , exercer un effort d'environ
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50% supérieur à celui qu'il est nécessaire d'exercer dans le cas de la solive en bois.
De plus, dans le cas de la solive en bois, dès que les clous commencent à se détacher, leur résistance à l'arrachement devient presque immédiatement négligeable, tandis que dans le cas de l'élément de construction suivant l'invention, la résistance à l'arrachement ;les clous ne diminue pas sensiblement, jusqu'à ce que les clous soient sortis à peu près delà moitié de leur longueur. Etant donné que la résistance à l'arrachement, dans le bois, des clous de charpentier n 10 et des clous ordinaires n 8 est généralement considérée comme étant la même, on se rend faci- lement compte de l'efficacité de l'invention.
De plus étant donné que les clous conservent leur résistance à l'arrachement, après avoir été extraits sur une longueur considérable à partir de leur position d'enfoncement à fond, tandis que cette résistance à l'arrachement diminue, lorsque les clous sont enfoncés dans le bois dans les mêmes conditions, il est évident que l'invention est importante à appliquer à la construction de bâtiments susceptibles de subir des secousses, cornue sous l'influence de tremblements de terre, de cyclones, ou dans des cas similaires.
On voit d'après ce qui précède qu'on obtient par l'invention un élément de construction extrêmeme et efficace, léger et économique à utiliser dans la construction des bâtinments. quoique le dessin représente plusieurs variantes de l'invention, il est évident qu'elle peut en comporter encore beaucoup d'autres, susceptibles d'être raisonnablement englobées entre les limites de sa portée.