BE435997A - - Google Patents

Description

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  " Perfectionnements aux anodes en nickel ". 



   Les anodes en nickel, en particulier lorsqu'elles sont utilisées dans des solutions ayant un H de valeur relativement élevée, par exemple un H égal à 5 ( quinhydrone) ou un H plus élevé, ont tendance à être passives; autrement dit, elles ne s'attaquent pas régulièrement. Un dépôt noir se forme sur la surface de l'anode et réduit son activité. On sait que, dans de iertaines conditions, l'addition d'oxygène aux anodes réduit ou supprime leur passivité. Dans la pratique, l'oxygène est introduit pour partie au moyen de l'atmosphère pendant la fusion du nickel et, pour partie, au moyen d'oxyde de nickel ajouté au métal fondu.

   Par suite, si une anode doit contenir de l'oxygène pour être rendue active, elle est presque toujours préparée par fusion du nickel et, bien entendu, le nickel qui est fondu est le nickel le plus pur qu'il soit possible d'obtenir dans le commerce, étant donné que les impuretés sont tout à fait indésirables. 



   Au cours des toutes dernières années, on a observé que des anodes qui devraient se comporter de la même manière et même des anodes provenant de la même coulée, ont eu en fait un comporte- 

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 ment différent, certaines étant actives et d'autres passives. On a constaté maintenant que la passivité peut être réduite ou supprimée par la présence d'une quantité bien déterminée de ouivre, cette quantité étant supérieure à celle que l'on trouve dans le nickel pur ordinaire du commerce que l'on peut se procurer xxxxx aujourd'hui.

   Conformément à la présente invention, on produit des anodes qui se corrodent uniformément, pour des valeurs relative+ ment élevées du pH' en les confectionnant au moyen de nickel pur fondu dans lequel on a introduit systématiquement du cuivre en quantité telle que la teneur de ce dernier élément soit comprise entre 0,018 et 0,15 %, et autant que possible entre 0,03 et   0,10%.   



  Si la teneur en cuivre dépasse 0,15%, la solution d'électrolysa sera contaminée par le cuivre et, dans la pratique, le gain réalisé en adoptant une teneur en cuivre supérieure à   0,10 %   est faible ou nul. Les anodes doivent également contenir de l'oxygène en quantité entre 0,05 et   0,25%   et du soufre en quantité comprise entre 0,0016 et 0,007%; en conséquence, les teneurs en oxygène et en soufm du bain sont réglées pour quelles soient comprises entre ces valeurs. Les teneurs en oxygène et en soufre dépassant les valeurs précitées sont nuisibles, car elles rendent   rugueux   le métal déposé à partir des anodes et réduisent la malléabilité du métal coulé. S'il n'y a pas de soufre, une tendance à la formation de piqûres artificielles peu/ profondes tend à se manifester.

   Les valeurs préférées pour la teneur en oxygène sont comprises entre e,10 et   0,20%   et les valeurs préférées pour la teneur en soufre sont comprises entre   0,00   et 0,005% 
Des anodes possédant des teneurs en cuivre, en oxygène et en soufre comprimes entre les limites préférées sont par conséquent actives pour une valeur quelconque de ph jusqu'à 6,5 environ   (Q) .   



   Dans la pratique, il n'est pas possible d'obtenir du nickel absolument pur et l'expression " nickel pur " comprend le nickel contenant les quantités d'impuretés accidentelles ( par exemple fer, cobalt, silicium et manganèse) que l'on trouve normalement, par exemple, dans le nickel électrolytique du commerce, c'est-à- 

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 dire des quantités qui, en pratique, ne peuvent pas être éliminées . 



  Mais, en dehors de ces impuretés, les anodes fabriquées conformé- ment à l'invention ne contiennent aucun élément ajouté autre que le nickel, l'oxygène, le soufre et le cuivre existant en quantités tel- les qu'elles modifient notablement leurs caractéristiques. 



   La composition d'une anode type laminée est la suivante : 
 EMI3.1 
 
<tb> 
<tb> Elément <SEP> Pourcentage
<tb> Cuivre <SEP> environ <SEP> 0,04%
<tb> Oxygène <SEP> " <SEP> 0,14%
<tb> Soufre <SEP> " <SEP> 0,004%
<tb> Fer <SEP> " <SEP> 0,05%
<tb> Silicium <SEP> " <SEP> 0,01%
<tb> Manganèse <SEP> traces
<tb> Carbone <SEP> néant
<tb> Cobalt <SEP> de <SEP> 0,5 <SEP> à <SEP> 0,75% <SEP> environ
<tb> Nickel <SEP> le <SEP> reste
<tb> 
 
Le métal en fusion peut être coulé directement sous forme d'anodes, mais il est préférable de le couler en lingots qui sont laminés pour la produotion des anodes, car un grain plus fin est produit de cette manière. 



   L'invention comprend les procédés de galvanoplastie, en particulier ceux exécutés avec des valeurs de pH égales à 5 (Q) et des valeurs supérieures et dans lesquels on utilise les anodes.

Claims (1)

1. RESUME L'invention a pour objet : 1 Un procédé de fabrication d'une anode en nickel possédant une bonne activité et la possibilité de se corroder doucement dans des solutions ayant des valeurs de pH relativement élevées, procédé conformément auquel on fond du nickel pur, on règle les teneurs en oxygène et en soufre pour qu'elles soient comprises entre 0,03 et 0,025 % pour l'oxygène et Entre 0,0016 et 0,007 % pour le soufre, on ajoute du cuivre au bain en quantité telle qu'après coulée le métal contienne de 0,018 à 0,15 % de cuivre et on fabrique l'anode <Desc/Clms Page number 4> à partir du métal coulé;

   2 le cuivre est ajouté en quantité telle que, après coulée , le métal contienne de 0,03 à 0,10 % de cuivre; 3 les teneurs en oxygène et en soufre du bain sont réglées de manière qu'elles soient comprises entre 0,10 et 0,20% pour l'oxygène et 0,004 et 0,0055 % pour le soufre ; 4 le métal est coulé en lingots qui sont laminés pour la fabrication des anodes.

   L'invention a également pour objet le nouveau produit industriel constitué par des anodes en nickel fabriquées par le procédé spécifié ci-dessus.

   L'invention a enfin pour objet un procédé de galvanoplastie dans lequel on utilise l'anode en nickel précitée.