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"DISPOSITIF DE DEBRAYAGE ET DE RETOUR EN ARRIERE AUTOMATIQUE DE LA CHASSE POUR METIERS A TISSER MECANIQUES A MANIVELLES".
Le présent brevet a pour objet un dispositif de débrayage et de retour en arrière automatique de la chasse en cas de rupture ou d'épuisement de la trame, pour métiers à tisser mécaniques à manivelles.
On sait qae jusqu'à présent'les différents appareils combinés pour obtenir l'arrêt automatique du métier et le retour en arrière de la chasse,lors de la rupture ou de l'épuisement de la trame, présentent divers inconvénients,tels que :
I) Complication du mécanisme, brutalité du fonctionnement des appareils,réglage difficile, danger de rupture de certains organes,particulièrement du nouvement des boitesù,nécessité de verrouiller la barre de mise en marche,pour empêcher les fausses manoeuvres dangereuses, et par suite,difficulté pour le tissesand dans la manoeuvre d'embrayage ou de débrayage.
2) L'application des appareils en questions exige une trans- formation notable des organes moteurs du métier.
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L'appareil tel que décria ci-après,présente les avantages suivants:
I) Sa grande simplicité et la facilité de son réglage.
2) Il utilise la force vive de la chasse pour tendre des ressorts ou autres organes appropriés,lesquels emmagasinent de l'énergie pour la restituer ensuite en provoquant la marche arrière de la chasse. On obtient ainsi un arrêt très doux de celle-ci en même temps qu'on réalise une économie de force motrice. On évite aussi l'obligation de freiner l'arbre moteur d'une façon exagérée.
3) L'application de l'appareil n'impose aucune modification aux organes existants du métier qu'il utilise au contraire,ce qui permet de l'installer aisément sur des métiers déjà. en activité.
4) Oe dispositif ne présente aucun danger de rupture des organes du métier et aucune fausse manoeuvre n'est possible.
5) Les nouveaux organes envisagés an présent brevet sont ajoutés à ceux des métiers habituels et ne contrarient en aucune façon l'embrayage ou le débrayage à la main par la barre de débrayage et ne présentent aucun danger de fausse manoeuvre.
Dans le dispositif envisagé conformément au présent brevet lorsque la trame se rompt ou vient à manquer le ou les casse-trames font tomber deux cliquets ou buttoirs qui alots viennent accro- cher respectivement deux leviers,que l'on appellera principaux , sollicités chacun par un ressort de rappel ou tout autre moyen équivalent, l'un des leviers débrayant alors et en même temps le métier avant que la chasse n'atteigne sa position extrême avant puis,ayant desserré le frein de l'arbre moteur par l'intervention d'un mécanisme approprié,pour permettre aux dits ressorts ou autres moyens équivalents de retirer la chasse en arrière,
replace finalement le frein en prise à la fin de la course de la chasse vers l'arrière**
Les dessins schématiques annexés figurent à titre explicatif et non limitatif et aideront à la compréhension de la description et du fonotionnement de l'objet de l'invention.
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A eet effet, la fig.I représente schématiquement de profil et de face un des leviers principaux avec les organes en dépendant directement ou indirectement au repos.
La fig.2 représente schématiquement la position que prennent les organes représentés à la fig.I à la suite de l'intrerven- tion du ou des casse-trames.
La fig.3 représente le mécanisme commandé par le levier principal et destiné à supprimer le freinage sur l'arbre moteur et ensuite le rétablir avant la remise en route du métier.
La fig.4 représente le freinage sur l'arbre moteur provoqué par le débrayage avant.l'intervention du mécanisme.
La fig. 5 représente la position du mécanisme de la fig. 3 repoussant le levier de frein existant au métier.
La fig.6 représente le mécanisme de la fig. 5 relevé par le secteur de chasse, a fin de course arrière.
La fig. 7 représente une variante d'exécution de la fig. 3.
En se reportant aux figures ci-dessus,sur le prolongement de l'axe de pivotement 1 de chacune des jambes de chasse(fig.1,2,3,5) est monté un levier 2 que l'on appellera dans la suite levier principal (fig.I,2,3,5), à chaque côté de la chasse. Ces leviers 2 tournent librement sur les pivots 1 et sont sollicités chacun par un ressort 3(fig.I et 2) ou par un dispositif quelconque, tel que par exemple un piston à vide ou à air comprim é ou autre moyen approprié équivalent,d'une force suffisante pour ramener la chasse vers l'arrière, quelque soit l'effort à vaincre. La course des leviers 2 vers l'arrière est limitée par des butées réglables 4(fig.I et 2).
Sous le bois de chasse,et en regard de chacun des leviers 2 sont montés deux cliquets 5(fig.I et 2) oscillant chacun autour d'un axe 6(fig.I et 2) et qui passent,en tissage normal, par dessus l'extrémité supérieure des leviers principaux 2, ou lorsque la trame est rompue ou manquante, accrochent l'extrémité supérieure des leviers 2. Ces cliquets 5 sont actionnés,d'une manière quelconque, par les casse-trames. Sur le levier principal 2 situé du côté de l'arbre de friction du métier, se trouve un butoir 7 (fig.1 et 2) en contact, en marche normale, avec une palet-
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te 8 (fig.1 et 2) aotionnant le dispositif de débrayage du métier.
Sur le levier principal 3. situé du côté de l'armure est mon- té un galet 9 (fig. I et 2) dont la fonction est de faire osciller un levier double 10 (fig.1 et 2) autour d'un axe 11(fig.I et 2)por- té par un support fixe. A l'extrémité opposée du levier 10 est ar- ticulée une tringle 12(fig.I et 2) destinée à neutraliser ouà inverser par des connexions appropriées,le mouvement de rotation du cylindre d'armure, des régulateurs d'enroulement et de dérou- lement et éventuellement de tout appareil dont l'arrêt ou le ren- versement de marche serait nécessaire pendant la marche arrière de la chasse,par exemple le mouvement de va et vient du cylindre prismatique des armures avec cartons perforés.
Lorsque le régulateur d'enroulement est situé du même coté que le mouvement de débrayage, son arrêt ou son renversement de marche peut être obtenu en utilisant ce mouvement de débrayage .
Sur le levier principal 2 situé du ôôté de l'arbre moteur, se trouve un bouton 13(fig.3 et 5) faisant osciller,par l'intermé- diaire d'une tringle réglable 14 (fig. 3 et 5) un levier 15 (Fig.
3,5,6 et 7) . Oe levier 15 est calé à l'extrémité d'un arbre 16 (fig. 3,5,6 et 7), tournant dans un support 17 (fig.3, 5, 6 et 7) mopté sur le b ati du métier .A l'autre extrémité de l'arbre 16 est calé un levier à encoche I8(fig.3,5,6 et 7 ). Près du support 17 est monté également sur le bâti, un second support I9(fig.3,5,6 et 7) dans lequel tourne un arbre 20(fig.3,5,6 et 7) portant à son extrémité située à l'extérieur du métier, un le- vier sur lequel est disposé un contrepoids 21 à position réglable (fig.3,5,6 et 7) et à son autre extrémité,située à l'intérieur du métier, un levier 22(fig.6) dont le bras,
en oscillant avec l'arbre 20,vient se mettre sur le passai d'une butée 23 (fig.6) fixée au secteur de chasse 24 (fig.6).
L'extrémité extérieure del' arbre 20 porte une came 25 ( fig. 3 5 et 6) qui peut tourner librement sur l'arbre 20. Le profil de cette came est formé de telle façon que la rotation de la came sur l'arbre 30. et ce, dans le sens de la flèche È(fig.3 et 5) a pour effet de repousser, par l'intermédiaire d'un galet 26 @
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(fig.3,5:.et 6) et d'une tringle 27 (fig.3, 4, 5 et 6) ,le levier de frein 29(fig.3,4,5 et 6 ) existant au métier. Lorsque la came tourne en sens inverse de la flèche F ,la tringle 27, sollicitée/par un ressort de rappel 28(fig.3,5 et 6) reprend sa position primitive et le levier de frein 29 revient à sa position de freinage.
D'autre part,le levier à poids 21 est muni de deux butées éventuellement réglables 30 et 31(fig.3,5, 6 et 7) ,lesquelles ont pour but de faire tourner la came 25 d'un certain angle autour de l'arbre 20,par leur rencontre avec celle-ci.
Enfin, le levier à poids est muni d'un doigt 32 (fig.3, 5, 6 et 7) pouvant s'engager dans l'encoche du levier 18 lorsquelui-ci est à sa position vers le haut.
Dans une modalité constructive représentée à la fig.7 la came 25 des, fig. 6 et 7 est remplacée apar un bras de levier 33 articulé à l'extrémité de la tringle de commande de frein 27 .Ce bras 33 lorsqu'il est basculé par le choc produit par la butée 30 résultant de la tombée du contrepoids 21 occupe la position représentée en pointillé et tout comme avec la came 25 oblige le levier de frein 29 à s'écarter.
On supprime dans ce cas la came 25,le guidage de la tringle 27 et son ressort de rappel 28.
Le fonctionnement se comprend comme suit :
Lorsqu'un fil de trame est rompu ou vient à manquer,le, ou les casse-trames provoquent la chute des cliquets 5 et cela assez tôt pour que ceux-ci puissent,dans le mouvement de la chasse vers l'avant,venir accrocher l'extrémité supérieure des leviers principaux 2 et entrainer ceux-ci avec eux, en les faisant pivoter autour de leurs axes 1.
Au moment où les leviers 2 se déplacent vers l'avant,les ressorts 3 se tendent, la butée 7 repousse la palette 8 du mouvement de débrayage et le métier s'arrête avant que le rooz ou peigne ne vienne en contact avec le tissu.
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Pendant ce temps le galet 9 a fait tourner le levier 10 et par suite a neutralisé ou inversé l'action des appareils soumis à l'influence de la tringle 12. En même temps,puisque le levier principal 3, se déplace vers l'avant,le bouton 13 entraine avec lui la tringle 14 fait osciller le levier 15 et par suite le levier 18 vers le bas,libérant ainsi le bouton 32 du levier à poids 31. A ce momentcelui-ci tombe en vertu de la loi de la pesanteur et la durée de sa chute est plus ou moins longue suivant qu'il est plus ou moins écarté du centre d'oscillation du levier,- le réglage de la position du poids 21 sur le levier déterminant la durée du temps d'arrêt de la chasse à sa position extrême avant, -faisant ainsi osciller son levier dont la butée 30 rencontre la came 25 ou dans le cas de la fig.7 le levier 33.
La rotation de la came 25 oblige le galet 26 et la tringle 27 à écarter le frein 29 A ce moment la chasse n'étant plus retenue par le frein 29,retourne immédiatement vers l'arrière sous l'action des ressorts 3,1'arbre coudé tournant en sens inverse. Il en est de même pour le cas de la fig.7 ou la tringle 27 est repoussée. La rotation du levier à poids 21 a aussi pour effet de faire osciller le levier 22vers l'avant du métier,le pla- çant ainsi dans la trajectoire de la butée 23 du secteur de chasse 24.
Le mouvement de la chasse vers l'arrière amène la butée 23 au contact du levier 22, et continuant sa course vers l'arrière, fait osciller le levier 22 d'une quantité suffisante pour ramener le levier à poids 21 dans sa position primitive,son bouton 32 étant de nouveau engagé dans l'encoche du levier 18, celui-ci ayant repris sa position vers le haut.
Cette rotation du levier à poids 21 provoque également l'oscillation de la came 25 dans le sens opposé à la fléahe F donc vers le haut, par l'effet de la butée 31 du levier à poids ?-le
Par l'effet de son déplacement vers le haut, la came 25 pressa te son encoche en regard du galet 26 de la tringle 27 et permet à celle-ci, sollicitée par le ressort 28 de reprendre sa posi- @
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tion primitive. Par ce fait, le frein 29 se trouve de nouveau bloqué, arrêtant ainsi la chasse dans sa position extrême arrière.
A ce moment, les leviels 2 ont également replacé dans leur position primitive le levier 10, ainsi que le mouvement de débrayage automatique du métier et le tisserand peut de nouveau embrayer le métier à, volonté;
Dans le cas d'application de la modàlité représentée à la fig.7 tout se passe de la même façon que ce qui vient d'être décrit.
Il y a lieu de noter les remarques suivantes: a) l'arrêt de la chasse est provoqué par l'action simul- tanée du frein habituel combiné avec la résistance des ressorts 3 et chacun de ces deux organes est capable d'arrêter seul le métier en temps voulu et est d'autre part indépendant, l'un de l'autre et --- le frein habituel 27 peut être actionné sana dificultés par le tisserand pour l'arrêt,!' embrayage etc.. b) le déplacement du poids sur le levier 20 avance ou retarde le moment ou le frein 27 est écarté de la poulie pour permettre le retour de la chasse en arrière.
Il est dons possible de provoquer cette action avant, au moment,ou après l'arrêt complet de la chasse, ou si le poids est immobilisé avant sa chute de supprimer le recul automatique du métier et de le provoquer au moyen de la barre de mise en marche .
Qo.mme déjà signalé lesdessins schématiquesannexés figurent à titre explicatif et non limitatif.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.