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SULZER FRERES, Société Anonyme, résidantà WINTERTHUR (Suisse).
DISPOSITIF DE CHASSE-NAVETTE DE METIERS A TISSER.
La présente invention concerne un dispositif de chasse de la navette des métiers à tisser, dans lequel l'effort de chasse est fourni par un dispositif accumulateur de force et le levier de chasse est retenu en position de lancement à Rencontre de l'effort de l'accumulateur de force bandé, au moyen d'un support à genouillère, Elle consiste à action- ner le dispositif de chasse par une commande à came qui tourne avec la com- mande du métier et à former le support à genouillère par une partie de cette commande.
De préférence, la transmission à came comporte deux profils de came, dont l'un fait venir le support à genouillère de la position de brisure, en passant par la position d'extension, dans la position de sup- port et le second fait revenir le support à genouillère de sa position de support, en passant par sa position d'extension, au moins à une distan- ce suffisante pour que la brisure du support soit possible.
Sur les dessins ci-joints qui représentent un exemple de réa- lisation de 1* invention, sous forme schématique; la figure 1 représente la forme de construction du dispositif de chasse de la navette suivant l'invention comportant un support à genouil- lère, la figure 2 représente le support à genouillère en position de support et en position brisée.
La boîte 1 du dispositif de chasse, fixée d'une manière non représentée sur le bâti du métier à tisser, contient un arbre creux 2 mon- té à rotation dans des portées 3. L'arbre porte le levier de chasse 4 fixé au moyen d'une clavette ronde et actionnant par l'intermédiaire d'un tourillon 5, d'une bielle 6, d'un taquet de chasse 7 monté sur un coulis-
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seau 8, une navette 11 pour la lancer. Le coulisseau 8 est mobile sur un rail 9, monté à poste fixe sur la boîte 1. La tête 10 du taquet de chasse 7 repose, lorsque le levier de chasse 4 occupe la position de chasse repré- sentée sur l'extrémité postérieure de la navette 11, qui se trouve encore dans l'élévateur de navette 12 dans la position de chasse.
Les dents de guidage 13 qui sont fixéesavec le peigne 14 sur le battant 15, forment le trajet de la trame, lorsque le battant 15 se trouve dans sa position postérieure représentée correspondant à l'introduction du fil de trame.
Son dispositif de montage et sa commande sont considérés comme connus et pour simplifier la figure, ne sont pas représentés.
L'élévateur de navette 12 commandé positivement, tourne d'une manière connue en soi autour d'un axe 16 entre la position horizontale représentée et une position par exemple verticale, dans laquelle il reçoit une nouvelle navette, puis il revient en arrière.
L'arbre 2 contient à l'intérieur une barre élastique de tor- sion 19, qui comporte aux deux extrémités des rainures en forme de dents 20. L'extrémité de gauche engrène avec une denture complémentaire à l'in- térieur de l'arbre 2 et l'extrémité de droite pénètre dans une bride 21 fixée sur la boîte 1.
Un bras de levier 22 est calé sur l'arbre 2 et est accouplé par un axe 23 avec la bielle 24 du dispositif de support à genouillère 24, 25.Le levier double 25 tourne autour d'un axe de rotation fixe 26.
Le bras supérieur du levier 25 est articulé par un axe 27 avec la bielle 24 et le bras inférieur au moyen d'un axe 28 et de la bielle 35 avec un piston de frein 29, dont le cylindre 30 est fixé sur la boîte 1 et porte l'axe 26.
Un galet 31 est monté dans le bras supérieur du levier 25 et coopère avec le profil 36 de la came 32 calée sur l'arbre 33. L'arbre 33 est commandé par l'intermédiaire d'une roue conique 34, d'une manière non représentée, par l'arbre principal du métier qui est accouplé par l'in- termédiaire d'un embrayage avec le moteur de commande du métier, de façon que l'arbre 32 fasse un tour par insertion du fil de trame,
Le levier double 25 comporte un bras transversal 65 et un profil de came 66 qui commence au point 67 et monte vers l'extrémité du bras 65. Le profil de came 66 coopère avec un galet 68 monté sur un axe 69 et inséré dans la came 32
Le fonctionnement est le suivant :
La came 32 a tourné dans la direction de la flèche 40 de la figure 1 jusqu'au point où son appendice 41 est encore en contact avec le galet 31.
Le profil ascendant 36 de la cale 32 fait tourner le levier 25 dans le sens des aiguilles d'une montre, et le support à genouillère 24, 25 est venu de sa position brisée de la figure 2, en passant par la position d'extension, suivant la droite 70 dans sa position de support.
Par suite, le bras de levier 22, l'arbre 2 et le levier de chasse 4 ont tourné en sens inverse des aiguilles d'une montre. Le levier de chasse 4 se trouve dans la position correspondant au lancement. L'arbre 2 a fait tourner du même angle l'extrémité de gauche de la barre élastique de torsion 19 en bandant ainsi cette barre.
Une fois le support 24, 25 venu en position de support, la barre élastique 19 ne peut pas faire tourner l'arbre 2. L'axe 27 se trouve à droite de la ligne 70 qui passe par l'axe 23 et l'axe de rotation 26 et comme la bielle 35 est en contact avec une butée 71, l'effort exer- cé par le ressort 19 ne peut pas pousser le support à genouillère 24, 25 plus loin de gauche à droite. La butée réglable 71 permet de régler la position de lancement du levier de chasse 4.
Le levier de chasse 4 doit être bloqué par le support articu- lé 24, 25 jusqu'à ce que la navette 11 soit prête à être lancée, c'est-à- dire jusqu'à ce que l'élévateur 12 l'ait fait basculer dans la position
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de,lancement de la figure 1 et que le fil de trame ait été saisi d'une manière connue en soi par la pince'42 qui se trouve dans la navette 11.
Ces mesures de préparation de la navette 11 sont de préférence réglées dans le temps d'un cycle entre deux insertions du fil de trame, de fagon qu'el- les soient terminées un instant avant que le levier de chasse 4 soit venu en position de lancement,.
Il suffit alors pour provoquer le lancement de déclenchement le support articulé 24, 25. Ce déclenchement du support à genouillère
24, 25 s'effectue au moyen du galet 68 de la came 32 et du profil de came
66 du bras 65 du levier 25. Il commence au moment où le galet 68 est arri- vé au point 67 du profil de came 66, car lorsque la came 32 continue à tourner dans la direction de la flèche 40, le galet 68 pousse le bras 65 de haut en bas du fait que le profil de came 66 monte dans la direction de l'arbre 33. Il en résulte que le levier 25 tourne en sens inverse des aiguilles d'une montre et l'articulation 27 vient de la position I en traits pleins dans la position en pointillé II de la figure 2.
Lorsque le galet 68 monte au point 67 sur le profil de came 66, l'appendice 41 s'est déjà éloigné suffisamment du galet 31 pour que celui- ci puisse basculer librement pendant le mouvement de rotation du levier 25 dans l'intervalle situé au-dessus de l'appendice 41 (figure 2). Dans la position II, l'articulation 27 a suffisamment dépassé la ligne de jonc- tion 70 pour que sous la force de la barre de torsion 19 le support à ge- nouillère 24, 25 dégagé commence à se briser. L'arbre 2 et le levier de chasse 4 peuvent alors tourner librement dans le sens des aiguilles d'une montre. Une fois le dispositif de chasse devenu libre, l'arbre 2 et le levier de chasse 4 tournent sous l'action de la force accumulée dans la barre de torsion 19 et qui sert à accélérer le mouvement de la navette 11.
Une partie de cette force sert à accélérer le mouvement des masses en ro- tation du levier de chasse 4, de l'arbre 2 et des éléments 24 et 25 du sup- port à genouillère.
A partir de la position II les éléments 24, 25 du support viennent dans la position complètement brisée en traits mixtes de la figure 2..Pendant la seconde moitié de leur mouvement, l'énergie résiduelle des masses en mouvement est freinée par un piston de frein 29 articulé sur le levier 25 et se déplaçant de gauche à droite. Dès que le piston 29 a pénétré dans le cylindre de freinage 72, le liquide de freinage, par exem- ple l'huile, qui s'y trouve est refoulée et s'échappe par un canal 73 et un orifice de section réduite 74 (figure 1). Une soupape de réduction de section 75 peut être réglée.
Etant donné que la brisure du support à genouillère 24, 25, s'effectue par le mécanisme à came 31, 32, l'effort nécessaire à l'accé- lération initiale des masses des leviers au moment de la brisure du support 24, 25 est fourni par la commande de-la came. La force accumulée dans la barre élastique 19 ne sert donc en principe qu'à accélérer le mou- vement du levier de chasse et de la navette, ce qui a l'avantage de permet- tre de donner à la barre élastique 19 des dimensions correspondant à un effort à exercer moindre que jusqu'à présent.
A cet avantage contribue aussi le fait que le piston de frein 29 est articulé, ainsi qué l'indique la figure, sur un-élément du support à genouillère 24, 25, et que par suite l'accélération initiale de la masse du piston de frein 29 est aussi fournie par la transmission à came. Les dimensions choisies du levier 25 et de la bielle 24 exercent une influence dans le même sens. Etant don- né que la longueur du bras de levier 25, c'est-à-dire la distance entre l'axe 27 et l'axe de rotation 26 est supérieure au double de la longueur de la bielle 24, un petit angle de rotation initial du bras de levier 22 correspond à un grand angle de rotation du bras de levier 25, qui par suite doit recevoir une accélération initiale plus forte, qui lui est en fait transmise par la transmission à came.