CH275389A - Métier à tisser. - Google Patents

Métier à tisser.

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CH275389A
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    • DTEXTILES; PAPER
    • D03WEAVING
    • D03DWOVEN FABRICS; METHODS OF WEAVING; LOOMS
    • D03D51/00Driving, starting, or stopping arrangements; Automatic stop motions
    • D03D51/02General arrangements of driving mechanism

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  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Textile Engineering (AREA)
  • Looms (AREA)

Description


  Métier à tisser.    La présente invention a pour objet un  métier à tisser avec moyens de commande et  dl'arrêt. Ce métier peut être de n'importe quel       genre,    par exemple un métier lourd pour  tisser les feutres de papeterie.  



  Dans les métiers de ce genre, la construc  tion ordinaire bien connue du mécanisme pro  tecteur de la chaîne et de la navette est loin  d'être satisfaisante.  



  Dans les métiers lourds, de     largeur    excep  tion nelle, une tige de commande est habituel  lement adaptée le long de la traverse d'appui  et, à l'extrémité de commande du métier, elle  est articulée à un levier de     démarrage    qui  commande l'action de l'embrayage et du frein.  Le but de cette tige de commande est de per  mettre au tisserand de faire démarrer et  d'arrêter le métier à partir de n'importe  quelle     position    le long de la face du métier,  ce qui est évidemment commode dans le cas  de métiers large.  



  Bien que cette tige de commande soit faci  lement actionnée à la main pour les appli  cations ordinaires de démarrage et d'arrêt.  son inertie, qui est très considérable, provo  que dans le cas de l'arrêt automatique -une  augmentation sérieuse du temps pris par le  ressort. de frein pour ramener le levier de dé  marrage avec les pièces attenantes dans la  position d'arrêt.     Même    lorsqu'une tige de  commande n'est pas employée, l'inertie de la.  poignée de démarrage ordinaire provoque une  action appréciable (le retardement, préjudi  ciable à l'arrêt très rapide du métier sous la    commande automatique.

   Ce retardement (le  temps accru, dans le     dégagement    de     l'em-          bravage,    intensifie la charge sur les pièces et  prolonge     également    la période de son appli  cation.  



  Les métiers lourds et larges employés pour  tisser     leN    feutres de papeterie sont. presque  invariablement du type à lancement à volonté  avec des boîtes de chute     aux    deux extrémités  du battant. L'absence de duite, due à la rup  ture de la trame ou à l'épuisement du paquet  de la navette, si elle n'est pas découverte  immédiatement par l'ouvrier et si des mesures  appropriées tic sont pas     prises,    a pour résul  tat de sérieux     retardements    par suite du dé  faut de tissage et de la recherche du pas cor  rect pour permettre la continuation du tis  sage.

       Malgré    ce retard dans la production, ces  métiers n'ont toutefois pas jusqu'à présent  été équipés de façon satisfaisante au moyen  d'un mécanisme d'arrêt à. fourche de tram,  principalement pour deux raisons, la pre  mière étant la difficulté présentée par la né  cessité d'arrêter le métier automatiquement à  cause de l'absence de trame, avec la prompti  tude essentielle pour avoir une valeur prati  que réelle, et la seconde étant qu'aucun des  mécanismes connus de fourche de trame cen  traux ne réponde aux     exigences    de façon sa  tisfaisante.  



  Dans beaucoup de     mécanismes    connus  d'arrêt à fourche de     trame,    on compte sur  la pesanteur, aidée dans quelques cas par un       léger    ressort, pour effectuer la totalité dit      mouvement de descente de la fourche. Dans  cette construction, par conséquent, la fourche  est susceptible de rester dans la position éle  vée par la résistance de     frottement        d'une     chaîne grosse et dense, tandis que si elle est  chargée d'un poids ou pourvue d'un ressort  plus lourd pour assurer sa descente conve  nable à travers la chaîne, la fourche impose  une charge plus grande due celle que peut  supporter de façon satisfaisante la trame, le  fonctionnement étant peu sûr dans l'une ou  l'autre disposition.

   En outre, le mouvement  de la fourche est habituellement dérivé de ce  lui du battant, avec ce résultat que le fonc  tionnement doit être réglé comme permis par  le mouvement et non vice versa, comme c'est  désirable, vu que dans la     plupart    des cas,  l'action implique un retardement désirable tel  que le battant est près de sa position anté  rieure ou réellement dans sa position anté  rieure avant que le déplacement de la poignée  de démarrage de son arrêt ait été effectué.  



  On décrira Dar la suite une forme d'exé  cution du métier faisant l'objet de l'inven  tion, qui remédie aux inconvénients mention  nés ci-dessus.  



  Le métier à tisser faisant l'objet de l'in  vention est caractérisé par un volant, un em  brayage à friction et un frein à friction, le  volant et un organe de l'embrayage étant  montés sur un arbre primaire actionné par  un moteur électrique à la même vitesse que  celle du moteur électrique, le second organe  de l'embrayage et un organe du frein étant  montés sur un arbre secondaire en alignement  axial avec l'arbre primaire, le second organe  du frein étant fixe, un changeur commun  pouvant coulisser sur l'arbre secondaire entre  l'embrayage et le frein et servant à dégager  le frein et à mettre en prise l'embrayage et  vice versa, de manière que l'arbre secondaire  puisse être embrayé à l'arbre primaire en  traîné par moteur et être actionné par ce  lui-ci, le frein étant d'abord dégagé, ou bien  inversement,

   de manière à débrayer l'arbre     se-          eondaire    et à l'arrêter promptement par     l'en-          gagrement    du frein sous l'action d'un ressort  chargé,    Le dessin annexé     représente,    à titre  d'exemple, Une forme d'exécution du métier  à tisser faisant l'objet de l'invention, constituée  par un métier large.  



  La fier. 1 est Une coupe longitudinale  montrant un volant à grande vitesse, un     emn-          brayage    et un frein ainsi qu'un mécanisme  réducteur.  



  La fig. 2 est Une coupe transversale mon  trant un levier commun pour la commande (le  l'embrayage et du frein.  



  La fig. 3 est tune vue en élévation du frein.  La fig. 4 est une vue partielle en élévation  en bout du métier.  



  La fig. 5 est un plan correspondant, à la  fig. 4.  



  Les fig. 6a, 7a et 8a sont des vues en éléva  tion montrant un mécanisme de levier brisé  primaire et secondaire, ainsi qu'un mécanisme  de déclenchement dans différentes positions.  



  Les fig. 6b, 7b et 8b sont des plans corres  pondant respectivement aux fig. 6a, 7a et Sa.  La     fig.    9 est une vue en élévation de face,  avec brisure, du battant du métier, montrant  une tige d'arrêt. légère pourvue d'un taquet  et d'un     couteau.     



  La fi-. 10 est une coupe transversale cor  respondant à la<B>fi-.</B> 9.  



  La     fig.        10a    est une vue en plan du taquet.  et du couteau.  



  La     fig.    11 est une vue en élévation de  face, avec brisure,     du    battant du métier, mon  trant une fourche de trame et un mécanisme  conjugué de tige d'arrêt.  



  La     fig.    11a est une coupe transversale cor  respondant à la     fig.    11.  



  Les     fig.    12, 13 et 14 sont des coupes  transversales montrant, dans différentes po  sitions, le mécanisme de fourche de trame.  



  Les     fig.        12a,        13a    et     14a    sont. des détails  montrant le fonctionnement de la fourche de  trame.  



  Les     fig.        12u    et<B>13\</B> sont des détails mon  trant le fonctionnement d'un échappement. à  ressort.  



  La     fig.    15 est une coupe transversale par  tielle montrant l'ensemble du mécanisme de  fourche de     transe    actionné par came,      La fig. 16 est un diagramme de réglage.  La fig. 17 est une coupe transversale par  tielle montrant l'emploi de ressorts ou de  poids     pour    ramener le battant dans sa     posi-          tion    arrière.  



  lin fig. 18 est une vue en élévation en bout  de leviers (le transmission du mouvement des  boîtes, renfermant un échappement (le sfureté.  



  La fig. 19 est une vte semblable, avec le  levier de transmission du mouvement des  boîtes dfans une position différente.  



  La fig. 20 est une vue semblable montrant  l'échappement de sûreté en action.  



  lLa fig. 21 est une vue en plan montrant  les leviers de     transmission    du mouvement des  boîtes et certaines autres pièces.  



  La fig. 21a montre un détail d'un levier  tâteur et d'un galet de déclenchement coopé  rant avec lui.  



  La fi,g. 22 est une vute de face en éléva  tion, en partie en coupe, montrant certaines  pièces     connues    en combinaison avec des pièces  caractéristiques de cette forme d'exécution du  métier.  



  La fig. 23 correspond à la fig. 5 et est  une coupe transversale partielle, vue de l'in  térieur du châssis d'extrémité du métier.  



  La fil-. 24 est un schéma montrant l'action  du dispositif de sûreté représenté aux fig. 18  à 23.  



  Si l'on se reporte aux fig. 1, 2 et 3, on  voit qu'un volant 1 et une partie extérieure 2  d'un embray age, solidaire de celui-ci, sont  montés sur un arbre primaire court 3 (qui  peut être tubulaire, comme on l'a représenté,  ou plein) qui est supporté dans des paliers 4  et actionné par un moteur électrique 5 au  moyen d'un accouplement flexible 6, de telle  manière que le volant et l'organe extérieur de  l'embrayage tournent à la vitesse du moteur.  



  Un arbre secondaire 7 est supporté     dans     des     paliers    8 en alignement axial avec l'arbre  primaire et est supporté, en outre, à l'extré  mité adjacente au volant, par un palier 9  porté par le volant. L'arbre 7 est pourvu  d'une rainure en 7a pour recevoir des man  chons à nervure 10a et 11a qui sont pourvus  de nervures extérieures pour s'adapter aux    moyeux à rainures intérieures 10b et 11h  respectivement de l'organe intérieur 10 de       l'embrayage    et de l'organe intérieur 11 d'un  frein. Par cette construction, les organes inté  rieurs de l'embrayage et du frein sont libres  de glisser axialement dans de certaines limites  le long de l'arbre 7, mais sont effectivement  calés en rotation sur celui-ci.  



  L'organe extérieur 12 du frein est empê  ché de tourner et peut faire partie du carter  13 ou être fixé par des boulons à ce carter qui  sert à supporter une plaque terminale 14 de  palier et à enfermer le volant, l'embrayage et  1e frein. Ce carter est muni d'une ouverture  aut sommet pour l'accès aux pièces enfermées,  cette ouverture étant normalement ferme  par un couvercle 15.  



  Un manchon changeur commun 16 petut  coulisser sur l'arbre secondaire 7 entre     l'ein-          brayage    et .le frein, et. son mouvement axial  est commandé par un levier à fourche 17 pi  votant sur des broches     13a    portées par le car  ter 13. Des broches pivotantes     17a,    portées  par ce levier à fourche, viennent en prise       ,avec    un anneau de balancier 18 qui, au moyen  de broches de pivotement     16a,    transmet. le  mouvement du levier à fourche 17 au man  chon changeur 16. Le levier à fourche 17  s'étend vers le bas à travers un trou formé  dans le fond du carter 13 et au travers d'un  trou correspondant d'une plaque     .d'assise     auxiliaire 25.

    



       'Un    plateau de     pression        12a    du frein est.  adapté à glissement dans l'organe extérieur  du frein 12 et (comme le montre également  la     fig.    3) des saillies     12b    de ce plateau pres  seur du frein s'engagent dans des encoches  correspondantes créées dans l'organe exté  rieur 12 du frein, de telle sorte que le plateau  presseur du frein est également empêché de  tourner.  



  Un plateau presseur     2a    de     l'embraz        age    est  adapté d'une manière analogue dans l'organe  extérieur 2 de     .l'embrayage,    de façon à tour  ner     avec    le volant 1.  



  Le plateau     pr        esseur        2a    de l'embrayage et  le plateau presseur     12a    du frein sont pourvus  d'anneaux vissés 2ç et     12r    respectivement,      chacun de ces anneaux étant pourvu d'enco  ches dans le bord pour l'aetionnement par  une clé, et également d'un certain nombre clé  trous espacés dont l'un est en prise avec un  plongeur à ressort 19 en vue du calage. Ces  anneaux vissés sont réglés en position pour  fournir le     mouvement    axial désiré des pla  teaux presseurs sous l'effet du mouvement  normal de basculement dut levier à fourche 17  et du mouvement axial correspondant du  manchon changeur 16.  



  Le manchon     changeur    vient en prise di  rectement avec l'anneau 12c vissé dans l'an  neau presseur 12a cru frein. L'anneau 2c vissé  dans le plateau presseur 2a de l'embrayage,  pièces qui tournent normalement toutes cieux,  est en prise avec le manchon changeur par  l'intermédiaire d'un palier de butée anti  friction 20.  



  Le mouvement de retour des plateaux  presseurs 2a et 12a est effectué par un plon  geur à ressort 21. agissant sur cles saillies 2b  et 12b.  



  Comme on le voit à la fig. 1, un ressort de  frein 22, ancré clé faon réglable en 22a, agit  sur le levier clé fourche 17 qui, par le méca  nisme déjà décrit, amène l'organe intérieur  de frein constitué par le disque 11 à être  serré entre le plateau presseur de frein 12a et  la surface plate adjacente de l'organe exté  rieur de frein 12, le frottement qui en est la  conséquence agissant pour arrêter l'arbre 7  (si celui-ci est en rotation lorsque le frein est  appliqué) et     pour    le maintenir stationnaire.

    Au même moment, avec le levier 17 dans la  position d'arrêt représentée à la fig. 1, le  manchon changeur étant déplacé vers le frein,  le plateau presseur d'embrayage 2a sous l'ac  tion de ses plongeurs à ressort 21 est déplacé  de faon correspondante vers le frein, de  sorte que l'organe d'embray age intérieur 10  est exempt de pression axiale et n'est pas  actionné.  



  Le mouvement d'une bielle 23 dans la di  rection de la flèche (fig. 1) fait que le le  vier 17 bascule dans la même direction et,  au cours de ce mouvement, le frein est  d'abord relâché et l'embrav age est ensuite    engagé, tandis que, par suite de ce mouve  ment, le ressort clé frein 22 est étendu davan  tage.  



  Inversement, lorsque la bielle 23 est re  lâchée, le ressort de frein 22 fait basculer le  levier 17 dans la direction opposée et, au  cours de ce mouvement, l'embrayage est  d'abord dégagé et le frein est ensuite appli  qué. Lorsque le levier à fourche 17 est dans  sa position médiane, le frein est dégagé, mais  l'embrayage n'est pas encore en prise.  



  Le réducteur de vitesse nécessaire clé l'ar  bre primaire actionné par moteur jusqu'à  l'arbre coudé du métier (ou un autre arbre  actionné du     métier)    consiste clé préférence en  un mécanisme clé vis sans fin enfermé, suivi  d'une paire de roues droites, auquel cas l'ar  bre de vis sarns fin devient l'arbre secondaire  représenté à la fig. 1.  



  Dans la forme d'exécution représentée, le  carter 13 portant les paliers pour l'arbre pri  maire et enfermant le volant, l'embrayage et  le frein, est boulonné à la boîte d'un méca  nisme clé vis sans fin 24 en alignement axial  avec l'arbre 7 de la vis sans fin. Le moteur  5 et la boîte du mécanisme cle vis sans fin,  cette dernière avec le carter boulonné     sur    elle,  sont montés sur la plaque d'assise auxiliaire        5    qui, il     soir    tolu', peut coulisser sur une pla  que clé semelle 26 du métier à l'extrémité de  commande du métier, comme le montrent les       fig.    4 et 5.  



  L'arbre<B>27</B> de la     toue    clé vis     sans    fin est  prolongé vers un châssis     extrême        28    du mé  tier et, sur cet arbre est calé un     pignon    droit       29    qui     eilgrèlle    avec une roue droite 30 calée  sur l'extrémité saillante de l'arbre coudé<B>31</B>  du métier, lequel est.     pourvu        d'uil    palier       extérieur    32 monté     directement    sur la plaque  de semelle 26 du métier.

      Pour que le métier puise être facilement       réglé    de façon à marcher à sa vitesse optima,  on a pris (les mesures pour faciliter le     rem-          placement    cru     pignon    29 par lui autre     a@-ant     un nombre différent clé dent, auquel cas la  distance au centre de la roue droite est     ré,lée     convenablement par glissement de la plaque           d'assise    auxiliaire 25 le long de la plaque de  semelle 26 en alignement parallèle au châssis  d'extrémité 28 (lu métier.

   Lorsque les centres  cles roues droites ont été correctement réglés  clé cette manière, la plaque d'assise auxiliaire  25 est boulonnée à la plaque de semelle 26  chu métier, comme on l'a indiqué aux points  25a, où la plaque d'assise est pourvue de  pattes de boulonnage fendues. Des bandes  de guidage sont de préférence prévues,  comme on l'a indiqué en 26a aux fig. 2 et 5,  pour maintenir la plaque d'assise et la plaque  cde semelle en alignement relatif correct, et  on a prévu également un réglage à vis, repré  senté en 26b aux fig. q et 5, comme moyen de  réglage et clé conservation de la distance cen  trale correcte pour les roues droites.  



  L'arbre de roue de vis sans fin 27 est  pourvu d'un palier extérieur 27a porté par  la plaque d'assise auxiliaire 25, de manière  à se mouvoir avec celle-ci.  



  Le mécanisme de commande et d'arrêt  décrit ci-dessus est normalement command  par     l'actionnement    à la main d'une longue  tige de commande 35 s'étendant sur toute la  largeur du métier le long de la barre d'appui.  Cette tige de commande est articulée à un  levier de mise en marche et tous deux sont  maintenus clans leur position de marche par  calage au moyen d'un levier     brisé    primaire  contenu dans la     tringlerie    reliant le levier de  démarrage au levier à fourche pour actionner  l'embrayage et le frein.

   L'arrêt automatique  est réalisé par le déclenchement d'un levier  brisé secondaire ou d'une paire de leviers  brisés également contenus     dans        -cette        tringle-          rie;

      lors de ces actions de déclenchement,- le  <B>ressort.</B> de frein chargé agit presque instan  tanément pour dégager l'embrayage et appli  quer le frein, action au cours de laquelle la  longue tige de commande et le levier de     dé-          inarrage    restent. stationnaires dans leur posi  tion clé marche, avec ce résultat avantageux  due l'effet de retardement très appréciable  provoqué par leur inertie dans les construc  tions connues est entièrement éliminé et que,  par conséquent, le temps pris pour amener le    frein en action est réduit de faon correspon  dante et très appréciable.  



  Au moyen du dispositif décrit comprenant  l'embrayage et le frein agissant sur un arbre  marchant normalement à la vitesse du moteur  électrique     utilisé    pour commander le métier,  en combinaison avec cette action de déclen  chement pratiquement instantanée du levier  secondaire pour effectuer le dégagement clé  l'embrayage, et ensuite l'application du frein,  toutes les pièces mobiles du métier sont arrê  tées, et     cela    en une courte période de temps  correspondant à environ 30  ou moins de la  rotation de l'arbre coudé et.

   sans choc nuisi  ble, tandis que le moteur continue alors à       actionner    l'arbre primaire avec le volant, l'or  gane extérieur de l'embrayage et le plateau       presseur    de l'embrayage, -dont l'énergie accu  mulée aide le moteur à amener le métier très  rapidement à sa vitesse normale de     marelle     lorsque l'embrayage est de nouveau engagé.  



  On voit aux     fig.    6a,     7a    et     8a    que la longue  tige de commande horizontale 35 est reliée  par pivot à la longue branche     36a    du levier  36 de mise en marche, qui a la forme d'un  levier coudé. Ce levier pivote en<B>36e</B> sur une       console    37 boulonnée au châssis d'extrémité  28 à l'extrémité de commande du métier.

    Lorsque le levier de démarrage est attiré au  moyen de la tige de commande vers le châssis  d'extrémité, une saillie 36d bute finalement  contre une vis d'arrêt     38b    portée par la con  sole 37, le levier de démarrage étant alors  dans la position de marche représentée à la       fig.        8a,    dans laquelle son bras court     36b     s'étend approximativement horizontalement  vers le     châssis    d'extrémité 28.  



  Un levier de transmission 39, également en  forme de levier coudé, pivote en<B>39e</B> sur le  châssis d'extrémité du métier. La branche  horizontale     39a    de ce levier de     transmission     s'étend vers l'extérieur à partir du châssis et  son extrémité externe est reliée par une     trin-          glerie    à la bielle 23 et au levier de fourche 7.7  qui actionne l'embrayage et le frein. L'extré  mité supérieure de son bras vertical 39b est  sensiblement dans l'alignement horizontal du  pivot 36e du levier de démarrage et est relié      au bras horizontal 36b du levier 36 par denx  bielles 40 et 41 qui sont articulées ensemble  en 40b pour former un levier brisé secondaire  ou la paire de leviers brisés mentionnés plus  haut.  



  Le poids propre des bielles 40 et 41 tend  à les maintenir dans leur position de     calage     représenté aux fig. 7a et 8a et alors le pivot  central 40b est juste en dessous d'une ligne  droite passant par les deux pivots d'extrémité  36b et 39b, l'action de calage étant limitée  par une vis d'arrêt finement réglable 410a.  



  Le ressort de frein 22 (fig. 1) agissant  par l'intermédiaire de la bielle 23 et relié par  ladite tringlerie à la bielle verticale 31 qui  est reliée au levier de transmission 39 et  actionnée par celui-ci, agit pour maintenir la  paire de leviers brisés     sous        compression    et,  par conséquent, dans la position calée,     comme     on l'a décrit ci-dessus, et, en conséquence,  pendant tout le fonctionnement à la main de  la tige de commande 35 dans des buts nor  maux de démarrage et d'arrêt, cette paire de  leviers brisés agit comme une simple bielle de  compression reliant le bras court 36b du le  vier de démarrage au bras vertical 39b du le  vier de transmission.

   Lorsque, par conséquent,  la tige de commande est déplacée à la main  avec son levier de démarrage, à partir de leur  position d'arrêt représentée à la fig. 7a, le bras  court 36b bascule vers le bas approximative  ment jusqu'à l'horizontale, tandis que par  suite de la paire de leviers brisés calée 40 et  41, agissant alors comme une simple bielle de  compression, le bras vertical 39b du levier de  transmission est déplacé de force vers le  châssis d'extrémité du métier et son bras  horizontal 39ra est, par conséquent, soulevé, de       telle    sorte que, contre la traction     antagoniste     d n ressort de frein 22, le frein est d'abord  dégagé et l'embrayage est alors mis en prise  pour mettre en marche le métier.

   Lorsque le  levier de démarrage achève ce mouvement et  que la saillie 36d bute contre la vis d'arrêt  réglable 38b, son bras court     36a    forme un ca  lage à levier brisé (le calage primaire men  tionné plus haut) en combinaison avec la  paire de leviers brisés calée 40 et 41 qui agit    encore comme une simple bielle de compres  sion et, en conséquence, le levier de     dénmar-          rage    est calé dans la position de marche con  tre la traction du ressort de frein, comme le  montre la fig. Sa.  



  Le mouvement à la main initial de la tige  de commande 35 dans la     direction    opposée dé  verrouille ce levier brisé primaire et alors le  ressort de frein agit pour ramener les pièce  ou pour contribuer au retour manuel dles  pièces dans la position d'arrêt, représentée à  la fig. 7a, de sorte que le métier est arrêté.  



  Lorsque les pièces sont calées dans leur  position de marche, comme on l'a décrit     ci-          dessus    et représenté à la fig. Sa, le ressort de  frein peut être autorisé à dégager l'embrayage  et à appliquer le frein très rapidement par  déclenchement de la paire de leviers brisés  calée 40 et 41, action de déclenchement au  cours de laquelle la tige de commande 35 et  le levier de démarrage 36 restent complète  ment stationnaires dans leur position de     mar-          elie,    tandis que,     comme    le montre la     fig.        fi@\,     la paire de leviers brisés déclenchée se replie  vers le haut en permettant ainsi au ressort. de  frein d'agir de la.

   manière décrite ci-dessus.  



  Cette paire de     leviers    brisés, après avoir  été déclenchée automatiquement pour arrêter  le métier, est facilement ramenée dans la po  sition calée par le simple retour manuel de la  tige de     commande    35 avec le levier de démar  rage 36 attenant     vers    la position d'arrêt re  présentée à la     fig.        7a    et, au cours de ce mou  vement, les bielles 10 et     .11    constituant le le  vier brisé se redressent et     ensuite,    à     cause    de  leur propre poids, reprennent la- position ca  lée en préparation pour le démarrage du  métier.  



  Dans certains cas, la     longue    tige de com  mande 35 peut être     supprimée    et le     levier   <B>(le</B>  démarrage 36 peut être pourvu     d'une    poignée  pour le fonctionnement direct à la main.  



  La.     tringlerie    intermédiaire reliant le le  vier de fourche 17 à la branche     horizontale          39u,    du levier de transmission peut prendre  n'importe quelle forme appropriée, telle que  celle représentée aux     fig.        -1    et 5 où la bielle 23  (reliée au levier de fourche 17,     comme    on l'a      représenté aux fig. 1 et 2) passe à travers un  trou de l'extrémité de la plaque d'assise auxi  liaire 25 et est reliée par pivot et de façon ré  glable à un levier 33 qui pivote lui-même en  33x.

   Un ressort de compression chargé 23a, est  disposé à l'extrémité externe de la bielle 23,  (le façon à amortir la prise de l'embrayage et  à rattraper une légère usure des surfaces de  friction de l'organe intérieur 10 de l'em  brayage. La longueur effective de la bielle  23 est réglée au moyen d'écrous de calage 23b  lorsque la position de la plaque d'assise 25 est  modifiée pour répondre à une dimension dif  férente du pignon 29 adapté à l'arbre '27. Le  levier 33 est alors relié par une bielle hori  zontale 33a à un levier 33b fixé à un arbre  basculant 33c, tandis qu'un levier 33d, égale  ment fixé à cet arbre basculant, est relié par  une bielle verticale 34 an bras horizontal 39a  du levier de transmission 39.  



  Le levier brisé secondaire ou la     paire    de  leviers brisés 40 et 41, décrit ci-dessus, peut  être déclenché automatiquement dans le cas  où la navette n'entre pas dans sa boîte et  ouvre le serre-navette au moment voulu, de  telle sorte que, comme on l'a décrit déjà,  toutes ces pièces du métier, y compris le bat  tant, sont amenées à l'arrêt par le frein de  friction en une très courte période de temps  correspondant à environ 30  ou moins de la  rotation de l'arbre coudé, le battant s'étant  déplacé d'un peu plus due la première moitié  de son mouvement vers l'avant, ce qui dis  pense de l'emploi et supprime les inconvé  nients chu mécanisme usuel de couteau et bu  toir comme moyen direct pour arrêter le  mouvement vers l'avant du battant.  



  Dans la forme d'exécution représentée  pour obtenir cet arrêt automatique du métier,  une légère tige d'arrêt 42 (voir fig. 9, 10 et  10a) montée sur le battant 43 et commandée  par un ressort 44 et des leviers tâteurs 45 des  tinés à reposer contre les serre-navettes 46  (le la boîte de navettes de la     manière    usuelle,  est pourvue d'une légère lame de couteau 4 7  qui est articulée librement sur la tige d'arrêt  42 près de l'extrémité de commande du métier.  



  Le couteau 47 est supporté et sa position    angulaire est ainsi commandée par un taquet  réglable 48 fixé à la tige d'arrêt le long du  couteau. Lorsque le battant se meut vers  l'avant et qu'aucune des boîtes ne contient  une navette, le couteau 47 est destiné, en un  point approprié dans le mouvement du bat  tant vers l'avant, à rencontrer et à déplacer  un levier de déclenchement 50 (voir fig. 8a  et 8b) pivotant sur un axe vertical sur une  traverse d'appui 28a près du châssis d'extré  mité 28 à l'extrémité de commande du métier.  



  Si, au contraire,     pendant    le mouvement  du battant vers l'avant, la navette entre dans  la boîte de navette, au moment voulu, le     serre-          navette    46 à l'avant de la boîte est ouvert et,  comme le montrent les pointillés à la, fig. 10,  le levier tâteur 45 reposant sur celui-ci fait  basculer la tige d'arrêt 42 avec le taquet 48  fixé sur celle-ci, avec ce résultat que l'extré  mité antérieure du couteau 47 est abaissée de  façon à passer en dessous du levier de     déclen-          elicinent    50 sans venir en prise,     auquel    cas le  métier continue son mouvement.  



  Le levier de déclenchement 50 pivotant en  <B>50e</B> est pourvu, comme le montrent les     fig.        6@     et 8<B>'</B>, d'un court bras     50a    qui est relié par  une courte bielle horizontale 51 à une patte  ou à un bras     41a    solidaire de la bielle 41 du  levier     secondaire    mentionné, de telle manière  que lorsque le battant 43 se meut vers l'avant  et que pour la raison mentionnée (ou pour  toute autre raison amenant le couteau à être  maintenu relevé dans sa position de prise), le  couteau 47 rencontre et déplace le levier de  déclenchement 51, la première partie de ce  déplacement sert, au moyen de la bielle 51,

   à  déverrouiller et à déclencher la paire de le  viers brisés 40 et 41     (comme    le montre la       fib.        6\i),    ce qui arrête le métier par l'action  de retardement du frein avec. le battant dé  placé d'un peu plus que la première moitié  de ce mouvement vers l'avant, ce qui     empê-          elie    les détériorations de la chaîne, du     ros    et  de la. navette dans le cas où cette     dernière     reste dans le pas.  



  Le déplacement angulaire des     deux    bielles  40 et 41 l'une par rapport à l'autre fait. bas  culer le levier de déclenchement 50 hors du      trajet du couteau 47, comme le montrent les  fig. 6a et 6b; dans cette position, le levier de  déclenchement ne forme pas obstruction à la  libre oscillation du couteau avec la tige d'ar  rêt et ses leviers tâteurs pendant     l'initirodue-          tion    subséquente à la main d'une navette dans  une     des    boîtes vides,     préparatoirement    à la  remise en marche du métier.  



  Après que la paire de leviers brisés a été  ramenée dans sa position calée, de la ma  nière décrite plus haut, et que la tige de com  mande est de nouveau amenée dans la position  de marche pour faire démarrer le métier, la  bielle 51 amène le levier de déclenchement 50  à     retourner    par basculement dans sa position  active représentée aux fig. 8a et 8b.  



  Le couteau 47 peut être maintenu abaissé  contre le taquet 48 par un ressort 47a pour  faire en sorte que le couteau suive le mouve  ment angulaire rapide du taquet vers le bas.  



  Le couteau 47 pourrait être fixé directe  ment à la tige d'arrêt 42, ce qui supprimerait  le taquet 48.  



  L'action automatique d'arrêt décrite     ci-          dessus    dans le cas où la navette n'entre pas  clans la boîte de navette au moment voulu  peut en outre être rendue dépendante de  l'une quelconque d'un certain nombre de  fourches à trame, espacées convenablement le  long du battant et supportées par celui-ci,  décelant l'absence de trame clans le pas au  moment ou un peu avant le moment où la na  vette doit normalement entrer dans une boîte,  auquel cas le couteau de la tige d'arrêt est  retenu dans sa position supérieure ou d'enga  gement (même si la navette pénètre convena  blement dans la boîte au moment voulu) et,  par l'aetionnement du levier de déclenche  ment, effectue l'arrêt rapide du métier,  comme on l'a décrit phus haut.  



  Dans la forme d'exécution représentée,  deux fourches à trame sont espacées sur le  battant, à une distance de chaque extrémité  égale à environ un tiers de la     largeur    du  l'os. Ces deux fourches à trame sont     action-          irées    en même temps par une came 31a  (fig. 15) montée sur l'arbre coudé 31 du    métier, de la manière particulière décrite     ci-          après.     



  Si l'on se rapporte aux fig. 11, 11a, 12, 13  et 14, chaque fourche de trame consiste en  une tête ou bossage 52 pivotant en 53c sur un  montant 53 fixé à la face antérieure da bat  tant 43, ce bossage présentant des dispositions  pour serrer dans celui-ci ou sur celui-ci une  ou plusieurs branches en fil métallique 54 qui  s'avancent du bossage vers le ros. La soie de  la navette et le battant sont pourvus dune  fente pour     former    un renfonceraient en face  de     chaque    fourche, de la manière usuelle re  présentée en 43a.  



  A mi-distance de sa longueur, le bossage  52 a la forme d'un cliquet de poussée dont  le nez 52a s'avance vers le battant et oscille  vers le haut et     vers    le bas en     même    temps que  les branches de fourche, mais à un rayon plus  petit.  



  Du même côté que le cliquet saillant, le  bossage de fourche     est.    également pourvu d'un  bras court 52b au moyen duquel la fourche  est mise en oscillation     positivement,    et égale  ment d'une patte     52d    pour la fixation d'un  ressort léger 55 dont l'extrémité inférieure  est ancrée de façon réglable au montant ou à  un autre dispositif approprié, de préférence  à l'extrémité antérieure<B>57a</B> d'un levier 57.  



  Un arbre basculant léger 56, au moyen du  c,uel les deux     fourches    sont mises en oscilla  tion en     synchronisme,    est. supporté dans des  paliers     53a.    montés sur le battant en     dessous     clé la tige d'arrêt 12, ces paliers faisant     partie     clé préférence du     montant    53. En face clé cha  que montant, l'arbre 56 porte un levier 57  en saillie vers l'avant, dont l'extrémité anté  rieure 57a est articulée et. reliée clé     facon    ré  glable à l'extrémité inférieure d'une bielle 58,  le pivot     ayant    seulement. un jeu de fonction  nement ordinaire.

   L'extrémité supérieure de  cette bielle possède un trou allongé qui s'en  gage autour d'une broche     52c    fixée dans le  bras court     52b    du     bossage    de fourche. Ce trou  allongé correspond à un mouvement libre du       bossage    et clés     bra.nelies    clé fourche 51 d'envi  ron 10  et son action est     représentée    aux       fim.        12a,        13a    et     1-la.         L'arbre basculant 56 est mis en oscillation  par la came 31a de l'arbre coudé 31 du métier  (fig.

   15), le mouvement d'un levier 31b sui  veur de came étant transmis à l'arbre 56 par  une bielle 31c, un levier coudé 31d, une bielle  31c et un levier à fente 59. Le mouvement de  retour de ces leviers et bielles est effectué  par un ressort énergique 31f qui sert à main  tenir un galet du levier suiveur en contact  avec le profil de came. Un ressort 58a,  <B>î</B> avec  adapté à lextrémité inférieure de chaque  bielle 58, agit     comme    échappement à. ressort  dont le but est d'empêcher des détériorations  aux     pièces    dans le cas où le mouvement posi  tif de descente de chaque fourche serait gêné,  par exemple par la navette.  



  Par action de la came 31a, les fourches 54  restent abaissées dans leur enfoncement     43a     pendant le battage et lorsque le battant re  vient en arrière elles sont soulevées positive  ment d'un angle d'environ 60  pendant le  temps où la navette doit normalement entrer  dans le pas, comme le montrent les fig. 14 et  15. Comme on le voit à la fig. 74a, l'extrémité  inférieure du trou allongé de l'extrémité supé  rieure de la bielle 58 rencontre la broche 52c  pendant le mouvement de montée de la  fourche.  



  Les fourches restent dans cette position  soulevée jusqu'à ce que la navette ait atteint  la seconde des deux fourches en comptant à  partir de l'extrémité de lancement; à ce mo  ment, les deux fourches sont positivement et  très rapidement abaissées, les ressorts d'échap  pement 58a mentionnés se comprimant en cas  d'obstruction dangereuse, en surmontant ainsi  facilement la résistance par frottement offerte  à ce mouvement de fourche par une chaîne  forte et dense, jusqu'à la position représentée  à la fig. 11a, appelée dans la suite la position  de détection, dans laquelle les branches de  fourche 54 sont parallèles au fil de trame for  mant le pas inférieur, et     juste    en dessus et  en dehors de celui-ci.

   Comme le montre la       fig.        1.211,    les broches 52e dans les bras de  fourche     52b    sont en prise avec     l'extrémité    su  périeure des trous allongés des bielles 58 pen  dant ce mouvement de descente positif des    fourches jusque dans leur position de détec  tion. Lors de l'achèvement de ce mouvement,  le     ;galet    de came agit sur une partie de repos  du profil de came.  



  Les fourches     dans    leur position de détec  tion étant juste en dessus et en     dehors    du pas  inférieur et à cause des trous allongés dans  les extrémités supérieures de leurs bielles de  commande actuellement stationnaires, sont       mécaniquement    libres de descendre sous l'effet  de la traction de leurs légers ressorts 55,     d'un     nouvel angle de 10" environ, auquel cas les  broches<B>52e</B> descendent jusqu'à l'extrémité  inférieure des trous allongés.

   Les fourches  descendent de cette manière à moins que  chaque fourche soit indépendamment     soute-          inle    clans la position de détection par le fait  (lue ses branches sont effectivement suppor  tées par la trame qui, si elle est présente, em  pêche le mouvement de descente, comme le  montre la     fig.    12.  



  Les fourches sont d'un poids aussi léger  que possible compatible avec la. solidité     né-          eessaire,    de telle manière que lorsque la trame  est absente, leur mouvement de descente en  dessous de la position de détection (repré  senté aux     fig.    13 et     13a)    se     produit.    automati  quement instantanément sous l'action du léger  ressort 55 adapté à chaque fourche.

   Comme  on le décrira dans la suite, la position occupée  par les fourches 54 et leurs     cliquets    associés       52a    immédiatement après que ceux-ci ont. été  abaissés positivement jusqu'à la position de  détection, et avant le moment ou exactement  au moment où la navette doit normalement  entrer dans la boite, détermine si le métier  doit. continuer son mouvement ou doit être  arrêté     automatiquement    de la. manière décrite  plus haut.  



  Si l'on se reporte aux fi-. 11 et     11a,    la lé  gère tige d'arrêt 42 décrite précédemment est  pourvue d'un manchon tubulaire 60 qui est  libre de tourner sur la tige d'arrêt et indé  pendamment de celle-ci lorsque c'est néces  saire. La, longueur de ce manchon est telle  qu'il s'étend depuis le couteau 47, articulé  librement sur la. tige d'arrêt 42 à l'extrémité  de commande du métier, jusqu'au montant le      plus     éloigné    des deux montants 53 des     four-          elhes    de trame.

   A l'extrémité de commande, 'le  manchon porte le taquet réglable 48 qui sup  porte le couteau 47 et commande sa position  angulaire d'une manière semblable à celle  déjà décrite, tandis qu'on a fixé à l'autre  extrémité du manchon un levier ou un bras  61 qui vient en prise avec un levier corres  pondant 62 fixé à la tige d'arrêt 42. Ces  deux leviers sont maintenus en contact par  un ressort d'échappement     62a,    et de cette  manière le manchon 60 tend normalement à.  basculer en synchronisme avec la tige d'ar  rêt 42. L'action de ces leviers et de leur res  sort de liaison est représentée aux fig. 12b'  et 13b.  



  En continuant à se reporter aux fig. 11 et  11a, on voit qu'on a fixé au manchon 60, en  face de chaque montant de fourche et en ali  gnement avec chaque cliquet de fourche, un  levier vertical 63, l'extrémité     supérieure    64  (le chacun de ces leviers étant réglable en  hauteur et     destinée    à venir en prise avec  l'extrémité du cliquet de fourche associé 52a  lorsque ce dernier descend en     dessous    de la  position de détection, comme le montre la  fig. 13, par suite de l'absence de trame.  



  Lorsque la tige d'arrêt 42 bascule sous  l'action de son ressort 44, par suite du fait  que ses leviers tâteurs 45 se meuvent pour se  poser sur les serre-navettes 46 de boîte vide,  comme cela se produit immédiatement     lorsque     la navette est lancée, la tige d'arrêt fait bas  culer, au moyen des leviers 61, 62, le man  chon 60, de sorte que le taquet 48 fixé sur  celui-ci se soulève et élève le couteau dans sa  position d'engagement, tandis qu'en même  temps les leviers verticaux 63 basculent en  arrière (vers la face frontale du battant),  clans une position représentée aux fig. 11a et  13, qui permet, leur mouvement de retour sui  vant l'action des cliquets de fourche de trame.  



  Lorsque la tige d'arrêt 42 bascule dans la  direction opposée par suite de ce que la na  vette entre dans la boîte après avoir traversé  le métier, le manchon 60 subit un     bascule-          ment    correspondant, de façon à abaisser le ta  quet et le couteau vers sa position de déga-    lgement, pourvu qu'an moment où la navette  entre clans la boîte, les deux foutrelhes et leurs       cliquets        52a    soient soutenus dans leur posi  tion de détection par suite du fait que les  dents de fourche 54     reposent    sur la trame  présente dans le pas.

   En pareil cas, comme le  montre la fig. 12, les extrémités supérieures  64 des leviers verticaux 63 passent librement  sous les cliquets (le     fourche        52u    sans obstruc  tion par ceux-ci et le métier continue à mar  cher. Pendant ce fonctionnenment normal, le  manchon 60 et la tige     d'arrêt    42     basculent        cii-          semble,    de même que les leviers 61 et 62,  comme le montre la fin. 12<B>'</B>.  



  Dans le cas toutefois où la     duite    est     dérec-          tueuse    ou absente et dans le cas de la, descente  en dessous de la position de détection de l'un  ou L'autre des deux cliquets (ou des deux     cli-          quets),    le levier vertical 63 conjugué subit  une     obstruction    et, avec le manchon 60, il     est     maintenu stationnaire lorsque la tige d'arrêt  42 bascule par suite de ce que la     navette    entre  dans la boîte, comme le montre la fin-. 13.

   Le  taquet 48 fixé au manchon 60, ainsi empêché  de basculer, maintient le couteau 47 clans sa  position supérieure ou     d'eti--agement,    avec ce  résultat que le métier est promptement. arrêté  de la manière décrite, alors que le battant a  effectué un peu     phis    que la première moitié  de son mouvement vers l'avant.  



  Pendant le fonctionnement, le manchon  reste stationnaire, tandis due la     tige    d'arrêt  bascule à l'intérieur de celui-ci, et le     levier     61 reste stationnaire, tandis que le levier 62  bascule avec la tige     d'arrêt,    ce mouvement  relatif des leviers en question amenant le     res-          sort        62a    à se comprimer     davantage,        comme    le  montre la     fig.    13<B>'</B>.

   Cet. échappement à ressort  agit, par     conséquent,    pour empêcher des dété  riorations aux pièces, provoquées lorsque la  tige d'arrêt bascule à. cause de l'entrée de la  navette dans la boîte, alors que le manchon  est maintenu fixe par un cliquet de fourche  qui descend par suite de l'absence de     duite.     Les détails de cet échappement à ressort peu  vent être modifiés si on le désire, pour faire  usage d'un ressort de torsion à. la     place    du  ressort de compression représenté,      Le couteau 47 peut être maintenu abaissé  contre<B>le</B> taquet 48 par le ressort 47a, comme  on l'a déjà décrit avec référence à la fig. 10a.

    Avec le même effet général, le couteau peut  être fixé à l'extrémité du manchon 60, ce qui  supprime le taquet si on le désire.  



  On comprendra que le métier est arrêté       automatiquement    au cours de son mouvement  vers l'avant et avec le     ros    à une distance  appropriée de la chute du tissu, pour éviter  les détériorations provoquées par une na  vette enfermée et également bien avant  qu'une duite lancée clé façon défectueuse soit  battue dans le tissu (comme le montre la  fig. 17) à moins que:  1  La navette pénètre dans la boîte au  moment normal durant la rotation clé l'arbre  coudé ou dans la tolérance admissible, et  2  Les deux fourches découvrent, indépen  damment, la présence de trame dans le pas au  moment ou un peu avant le moment où la  navette pénètre dans la boîte.  



  On n'a représenté à la fig. 11 qu'un seul  montant de fourche de trame, et un second  montant identique sera habituellement inter  calé entre celui représenté et la lame 49 de  l'extrémité de commande du battant, ces deux  montants étant espacés, comme on l'a décrit  plus haut.  



  Bien que la forme d'exécution représentée  ne comprenne que deux fourches de trame,  on peut prévoir des formes d'exécution pré  sentant un plus grand nombre de ces fourches  suivant les besoins ou les préférences. Des  mesures sont prises pour régler la came 31a  sur l'arbre coudé 31, de façon que le mouve  ment de descente des fourches vers la position  de détection puisse commencer     aussitôt    que  possible, mais évidemment sans gêner le pas  sage de la navette.  



  La fig. 16 est un diagramme typique des  temps de fonctionnement pour le mécanisme  d'arrêt d'une forme d'exécution constituée  par un métier large. Les positions centrales  d'avant et d'arrière du bouton de manivelle  sont indiquées respectivement en     F(_'.'    et     BC.     Avec l'arbre coudé tournant normalement  dans la direction représente par la flèche,    les fourches de trame commencent, le moue e  nrent     vers    le haut en a et l'achèvent en     d.    Le  lancement se produit en.     ')    et.

   la navette entre  clans le pas en c, dépasse la     première    fourche  de trame cri e et la seconde fourche de trame  en f, alors que les fourches clé trame commen  cent leur mouvement rapide et positif vers le  bas et arrivent à la position de détection en       g.    La navette entre normalement dans la boîte  en h, mais si elle ne le fait pas, le couteau 47  vient en contact avec le levier de déclenche  nient 50 en i, avec ce résultat. que l'embrayage  est dégagé et que le frein est appliqué       approximativement    en ,j, de sorte que l'arbre  coudé est amené à l'arrêt en k.  



  Même si la navette pénètre dans la boîte  de la. manière normale en h, mais si une ou  plusieurs des fourches de trame décèlent  l'absence de trame dans la période     g    à h, le  couteau rencontre le levier de déclenchement  en<I>i</I> et l'arbre coudé est arrêté en     k.     



  Les positions<I>a, d, f</I> et     g    sur la came     31a.,     représentées à la fi-. 15,     correspondent    aux  positions marquées de façon analogue à la.       fig:    16.  



  Lorsque le battant a été arrêté dans son  mouvement vers l'avant avec toutes les autres  pièces mobiles du métier, par suite de ce que  la navette n'entre pas dans la boîte au mo  ment voulu et/ou par suite de l'absence de  duite décelée par une ou plusieurs des four  ches de trame de la manière déjà décrite, le  battant peut être renvoyé dans sa position  vers l'arrière et l'arbre coudé peut en même  temps avoir son mouvement renversé avec ses  pièces entraînées en même temps, clé façon à       réouvrir    le dernier pas dans lequel le défaut  s'est produit, ce qui .facilite la réparation de  la trame et/ou les autres réglages nécessaires       préparatoirement    à la continuation du tissage.  



  Si l'on se reporte à la     fig.    17, on voit que  le battant 43 est porté par de multiples lames  49, pivotant en 65, qui sont mises en oscilla  tion par l'arbre coudé 31 par l'intermédiaire  de     tringleries    comprenant une bielle 66 en  prise avec un bouton de manivelle     31g,    un  bras radial 67 et une bielle 68. Toutes ces  pièces, y compris le battant, sont représentée,      dans la position qu'elles occupent lorsque  l'arbre coudé a été arrêté automatiquement de  la manière décrite ci-dessus.  



  chaque lamne 49 est attaché un ou plu  sieurs longs ressorts 69 dont les     extrémités     postérieures sont ancrées de façon appropriée  au bâti du métier en 69a. Ces ressorts sont  réglés de façon à exercer une traction vers  l'arrière sur le battant lorsque ce dernier est  à fond vers l'arrière, traction qui augmente  dans une certaine mesure suivant les dimen  sions des ressorts, lorsque le battant se meut  vers l'avant.  



  Après que le battant a été arrêté dans son  mouvement vers l'avant, un mouvement par  tiel de la tige de commande 35 (ou bien si  une tige de commande n'est pas employée, de  la     poignée    de démarrage équivalente) libère  le frein sans mettre en prise l'embrayage, ce  qui permet aux ressorts 69 de ramener le bat  tant clans sa position arrière, on à peu près,  et au cours de ce mouvement l'arbre coudé 31  et toutes les pièces actionnées en même temps  ont leur mouvement renversé, avec ce résultat  que le dernier pas clans lequel le défaut s'est  produit (et qui a amorcé     l'arrêt    automatique)  est réouvert.  



  Un effet analogue peut être obtenu par la  fixation de poids 70 à des bras 71 s'étendant  vers l'arrière des lames 49 du battant et  portés par celles-ci, nmais l'inertie supplémen  taire de ces poids est un inconvénient dans  une certaine mesure, plus particulièrement au  point de vute de l'arrêt rapide du mouvement  du battant vers l'avant. Cette objection n'est  pas grave toutefois dans le cas de métiers très  larges qui fonctionnent nécessairement à des  vitesses relativement basses. Cette objection  lne s'applique pas à l'emploi, décrit plus haut,  de ressorts qui, par conséquent, peuvent être  appliqués à des métiers marchant plus rapi  dement dans le but spécifié.  



  Les fig. 18 à 24 montrent les moyens que  présente le métier représenté pour arrêter les  pièces mobiles du métier si l'une ou l'autre  série ou les deux séries de boîtes de navettes  mobiles se coincent pendant leur mouvement  de changement.         Sur    ces figures, les pièces indiquées par  des chiffres correspondent aux pièces indi  quées par les mêmes chiffres aux fig. 1 à 17,  les pièces indiquées par des lettres minuscules  se rapportent à des pièces d'un mécanisme  connu de boîtes et d'éclappement de sûreté;  les pièces indiquées par des lettres majuscules  sont celles     constituant    1e     mécanisme    pour  arrêter les pièces     mobiles    du métier si les  boîtes se coincent.  



  On voit aux fig. 18 à 22 que la tige a  qui est actionnée par le mécanisme usuel sé  lecteur de boîte (non     représenté    )est reliée de  faon réglable au bras     inférieur        fendu    hl  d'un levier de secteur     b.    Ce dernier levier  est destiné à basculer librement sur un axe  fixe c qui est supporté de Façon appropriée  dans le bâti d'extrémité ''8     dli    métier et par  un montant d.  



  Un levier de boîte e, qui est     égaleraient.     libre de basculer sur cet axe, est normalement  mis en basculeraient par le levier de secteur et  en phase avec celui-ci au     moyen    de l'échappe  ment de sûreté représenté, lorsque ce dernier  vient en prise.

   Le     bras    postérieur  &  du levier  de boîte     e    est relié par pivot, de façon régla  ble, à. une bielle f dont l'extrémité inférieure  est établie de façon     appropriée    pour la liaison       à=    l'élévateur de boîte (non représenté), par  lequel le mouvement d'oscillation angulaire       du    levier de boîte     e    est     transmis    aux boîtes de  navette portées par le battant de la manière  usuelle. Les lames du battant     pivotent    en 65.  



  La périphérie du secteur     V    ou du bord  supérieur du levier du secteur     b    est pourvue  d'un renfoncement,     b\    de contour approxima  tivement semi-circulaire, ce     renfoncement    ve  nant normalement en prise avec     lui    gale  d'échappement     h    porté par un levier d'échap  pement g qui est articulé     librement    sur     une     broche     e     fixée dans le bras antérieur     ci    du  levier de boîte.

   Le galet     d'échappement    h,       ponté    par la broche hl fixée clans le levier       d'échappement,    est pressé dans la cavité du  secteur au     moyen        d'un    ressort. réglable i qui  s'étend entre le levier     d'échappement    et le le  vier de boîte de la manière représentée.

        Comme le montre la fig. 18, cet échappe  ment est     normalement    en prise et le mouve  ment de la tige a dans la direction indiquée  par la flèche oblige les trois leviers, à savoir:  le levier de secteur b, le levier d'échappement  g et le levier de boîte c à basculer tout d'une  pièce sur     L'axe    c, de sorte que les boîtes de  navette sont abaissées. Le mouvement de la  tige en sens inverse amène les boîtes de na  vette à se soulever, comme le montre la fig.19.  



  Les fig. 18, 19 et 20 montrent seulement  deux positions angulaires des leviers de trans  mission de mouvement des boîtes, correspon  dant à une série de boîtes ayant seulement  deux compartiments, mais le mouvement peut  être adapté au fonctionnement de boîtes à  trois, quatre compartiments ou plus.  



  Si le mouvement positif des boîtes est gêné  par une navette ou un lanceur mal placé, la  surcharge résultante à laquelle le mécanisme  est ainsi soumis amène le galet d'échappement  h à être refoulé vers le haut et hors du ren  foncement b3 du secteur, de la manière repré  sentée à la fig. 20, ce qui déconnecte le levier  (le boîte e du levier de secteur b.  



  Le levier d'échappement     g    est prolongé à  l'avant de son pivot e3 et forme une pédale g1  par laquelle le galet d'échappement h petut  être retiré à la main de son renfoncement  pour déconnecter ces leviers, comme cela peut  être nécessaire lorsque le métier est station  naire. Ce bras de pédale est en outre pourvu  d'une vis de réglage g2 mise en position de  façon à buter contre une patte el du levier de  boîte c. Lorsque le galet h est complètement  retiré de sa cavité     b3,    auquel cas la continua  tion du mouvement vers le bas de la pédale  fi' soulève le bras c2 du levier de boîte e et  provoque le soulèvement des boîtes de navette,  ce qui facilite le dégagement d'une navette  coincée ou tout autre réglage nécessaire.  



  le déplacement automatique en question  chu galet d'échappement h par rapport à sa  cavité     b3,    c'est-à-dire hors de son rayon d'ac  tion normal pendant que le métier est en  marche, est provoqué par des moyens méca  niques de forme convenable pour déclencher  le levier brisé secondaire ou la paire de leviers    brisés comprenant les bielles 40 et 41 et     polir     arrêter ainsi rapidement. le métier, comme on       1.'a    indiqué     plus    haut.  



  Ces liaisons mécaniques sont représentées  aux     fig.    21,     21a,    22 et 23, sur lesquelles un le  vier tâteur  < 4 pivote en Al sur une console     r13     fixée à l'arbre c. L'extrémité extérieure     A3     du levier tâteur A est destinée à venir en  prise avec un galet de déclenchement B monté  sur la broche hl et, par conséquent, en aligne  ment. axial avec le galet d'échappement.     h.     L'extrémité externe     A3    du levier tâteur A est.

    déployée et cambrée du côté inférieur, comme  le montrent les     fig.    21, 21a, de façon que le  galet de déclenchement B puisse, pour n'im  porte quelle position dans son mouvement an  gulaire normal     autour    de l'axe c, soulever  l'extrémité externe     A3    du     levier        tâteur    dans  le cas où le galet d'échappement     h    est refoulé  hors de son renforcement de commande b3.  



  Ce mouvement. du levier tâteur A est  transmis à un arbre basculant E par une  bielle verticale     C    qui relie l'extrémité interne  A' du levier tâteur à un bras Dl, en saillie  vers l'avant, d'un levier D fixé à l'extrémité  adjacente de l'arbre basculant. On a fixé à  cet arbre un     doigt    F qui est destiné à venir en  prise avec un bras de chute T s'étendant vers  le bas à partir du levier de déclenchement<B>50.</B>  Le doigt F possède une patte F' en saillie  vers l'arrière, à laquelle est attachée l'extré  mité d'un ressort     F2    dont l'autre extrémité est  ancrée au bâti du métier en     F  .     



  L'arbre basculant E, qui est - supporté  dans des paliers des bâtis intermédiaires et  d'extrémité du métier, s'étend jusqu'à l'autre  extrémité du métier où un autre levier sem  blable à D est fixé à l'arbre basculant, ce le  vier étant actionné d'une manière correspon  dante pour faire basculer l'arbre dans le cas  où l'échappement de mécanisme de boîte situé  à cette extrémité se dégage     automatiquement.     



  Le ressort FI agit pour maintenir l'arbre  basculant E dans sa position de préparation  (représentée aux     fig.    22 et 23) dans laquelle  l'extrémité supérieure du doigt     F        est    tout  près du bras tombant T ou en contact avec le  bras tombant du levier de déclenchement 50      llorsque ce dernier est dans sa position de  fonctionnement normal représentée), et en  même temps, les extrémités cambrées A3' des  leviers tâteurs A reposent sur leurs galets de  déclenchement B à chaque extrémité du  métier.  



  Si pour la raison mentionnée ou pour  toute autre raison le galet d'échappement h  est refoulé hors de son renfoncement, de telle  faon que le rayon effectif de sa broche     W     par     rapport    au centre de l'axe c est ainsi  augmenté, ce déplacement est partagé par le  galet de déclenchement B monté coaxialement,  qui fait basculer le levier tâteur A. et, par les  liaisons décrites, fait basculer l'arbre E dans  la direction indiquée par la flèche recourbée  de la fig.

   23, et pendant ce mouvement angu  laire le doigt     F    agit sur le bras de chute T  et fait     tourner    le levier de déclenchement 50  autour de son axe vertical 50c, avec ce résul  tat qu'au moyen de la liaison par bielle 51, le  levier brisé secondaire comprenant les bielles  40 et 41 est déclenché et ces bielles font entre  elles un angle, comme représenté en fig. 6a,  tandis que le levier coudé 39 bascule et que  son bras     39a    est abaissé     sous    la traction du  ressort de frein agissant au moyen de la bielle  34, de sorte que l'embrayage de commande  est dégagé et que le frein est appliqué comme  on l'a décrit précédemment.  



  Le métier est ainsi arrêté automatique  ment et promptement si l'échappement de  sûreté du mécanisme de boîte se dégage à  l'une ou l'autre extrémité ou aux deux extré  mités simultanément. En pareil cas, le galet  d'échappement h est, déplacé suffisamment  vers la position représentée à la fig. 20 pour  que le galet de déclenchement B, déplacé de  façon correspondante, actionne le levier de  déclenchement A, et déclenche le levier brisé  secondaire.

   A la fig. 20, le levier de boîte e a  été enrayé très tôt dans son mouvement et le  levier de secteur g a continué son mouve  ment jusqu'à environ la moitié de son     bascule-          ment    normal, ce qui correspond à ce que les  manivelles se trouvent dans leur position cen  trale antérieure lorsque le battant est dans  sa position la plus avancée.    Si l'on se reporte à la fig. 24 qui est un       diagramme    de réglage par     rapport    au temps,  typique pour un large métier, les boïtes de  navette commencent à changer en I et sont  normalement changées à moitié pour la posi  tion centrale antérieure de manivelle FC. Les  boites achèvent normalement leur changement  en IV.

   Le lancement suivant se produit en V,  après quoi la navette entre dans le     pas    en VI  et arrive dans la boîte opposée en VII.  



  Si le mouvement des boîtes de navette  pendant leur changement est     soumis    à une  obstruction, le galet d'échappement h est dé  placé (comme à la fig. 20) et le levier brisé  secondaire est ainsi déclenché en FC, action  pour laquelle l'embrayage est dégagé et le  frein est appliqué pleinement en II. L'arbre  coudé s'arrête dans les limites II à IV,     c'est-          à-dire    bien avant que le lancement suivant  doive se produire en V.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Métier à tisser avec moyens de commande et d'arrêt, caractérisé par -Lui volant, un em brayage à friction et un frein à friction, le volant et un organe de l'embrayage étant montés sur un arbre primaire actionné par un moteur électrique à la même vitesse que celle dii moteur, le second organe de l'embrayage et un organe du frein étant montés sur un arbre secondaire en aligriernent axial avec l'arbre primaire, le second organe du frein étant fixe, un changeur commun pouvant cou- ,
    lisser sur l'arbre secondaire entre l'embrayage et le frein et servant à dégager le frein et à mettre en prise l'embrayage et vice versa, de manière que l'arbre secondaire puisse être embrayé à l'arbre primaire entraîné par mo teur et être actionné par celui-ci, le frein étant d'abord dégagé, ou bien inversement, de manière à débrayer l'arbre secondaire et à l'arrêter promptement par l'enga ;eurent du frein sous l'action d'un ressort chargé.. SOUS-REVENDICATIONS 1.
    Métier à tisser suivant la. revendication, caractérisé en ce que l'ornane fixe du frein est solidaire d'un carter entourant le volant, l'embrayage et le frein. 2. Métier à tisser suivant la sous-revendi cation 1, caractérisé en ce que ledit chan geur est constitué par un manchon monté sur l'arbre secondaire, de façon à tourner avec celui-ci, mais à coulisser longitudinale ment sur celui-ci, le second organe de l'em brayage et le premier organe du frein étant fixés sur ce manchon dans des positions telles que lorsque les organes de l'embrayage sont en prise, les organes du frein sont dégagés et vice versa. 3.
    Métier à tisser suivant la sous-revendi cation 2', caractérisé par un ressort tendant à déplacer le manchon clans la direction met tant en prise les organes du frein et dléga- géant les organes clé l'embrayage. 4l. Métier à tisser suivant la sous-revendi cation 3, caractérisé par un mécanisme réduc teur entre l'arbre secondaire et l'arbre condé du métier. 5.
    Métier à tisser suivant la sous-revendi cation 4, caractérisé par un mécanisme tâteur (le trame relié aux moyens actionnant le man chon sur lequel sont montés l'organe d'em brayage mobile et l'organe de frein mobile, par l'intermédiaire d'une tringlerie telle que lorsque le mécanisme tâteur entre en action, le manchon est déplacé de façon à dégager l'embrayage et à appliquer ensuite le frein. 6.
    Métier à tisser suivant la sous-revendi cation 5, caractérisé en ce qu'un levier de démarrage du métier est relié au manchon coulissant par une tringlerie dans laquelle une paire de leviers brisés primaire et une paire de leviers brisés secondaire sont disposées, la paire de leviers brisés primaire retenant le le vier de démarrage clans la position pour la marche normale du métier, la paire dle leviers brisés secondaire étant destinée à être déclen chée par des moyens commandés par le mé- eanisme tâteur clé trame pour permettre au ressort agissant sur le manchon de déplacer ce dernier afin clé dégager l'embrayage et appliquer le frein lorsque le mécanisme tâteur de trame entre en action. 7.
    Métier à tisser suivant la sous-revendli- cation 6, caractérisé par des moyens pour dé- elencher la seconde paire de leviers brisés lorsque la navette n'entre pas dans la boîte de navette. 8. Métier à tisser suivant la sous-revendi cation 7, caractérisé par une tige d'arrêt, com mandée par un ressort, qui est montée clé façon à pouvoir tourner sur le battant du métier et porte une lame de couteau articulée sur lui et dont la position angulaire est com mandée par un taquet réglable, également monté sur la tige d'arrêt, des leviers tâteurs portés par la tige d'arrêt reposant sur le serre-navette de la boîte,
    de telle manière que ces leviers font basculer la tige d'arrêt à cha que mouvement vers l'avant du battant si le serre-navette de la boîte est ouvert par la pression d'une boite de navette, un levier de déclenchement relié à un or gane de la paire de leviers brisés secondaire étant en prise avec le couteau pour déverrouiller la paire (le leviers brisés, dégager ainsi les organes d'em brayage et mettre en prise les organes de frein lorsque la tige d'arrêt n'est pas basculée par les leviers tâteurs par suite du fait qu'il n'y a pas de navette dans la boîte. 9.
    Métier à tisser suivant la sous-revendi- cation 8, comprenant des boîtes clé navette du type mobile, caractérisé par des moyens par lesquels la paire de leviers brisés secondaire est déclenchée pour provoquer l'arrêt du mé tier si la. boîte de navette se coince pendant son mouvement clé changement. 10.
    Métier à tisser suivant la sous-revendi- cation 9, caractérisé en ce qu'une tringlerie mécanique est disposée entre un échappement de sûxeté du mécanisme de boîte et la paire de leviers brisés secondaire, de telle manière que lorsque l'échappement de sûreté vient en fonctionnement, le levier brisé est déelenehé, l'embrayage est. dégagé et le frein est appliqué. 11. Métier à tisser suivant la sous-revendi- cation 1, caractérisé en ce que l'organe fixe du frein fait partie du carter.
    1\'. Métier à tisser suivant la sous-revendi- cation 1, caractérisé en ce que l'organe fixe du frein est fixé au carter.
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