<Desc/Clms Page number 1>
, Pour;"Filé de verre fabriqué à partir de manchons de
EMI1.1
'filaments entrecroisas 1;f OR oe-- 4à W étirée soue - 1 01../.1" ornte tubula,re j>oar e,n c3re fiZé," \ forme tubulaire W -::8 en faire un filé 4,
EMI1.2
--------------------------------¯.----------
Il est déjà connu de fabriquer des filés de verre par étirage à partir d'un feutre de fibres ou de filaments entrecroisés, obtenus d'abord sur des tambours d'étirage et d'enroulement. suivant un brevet antérieur N 412.804 de la Demanderesse en y découpant des bandes et ensuite en rendant parallèles les fils de ces bandes par étirage mécanique ou pneumatique. Le filé provenait donc immédia- tement d'une mèche présentant substantiellement la forme et la structure d'un ruban ou bande, qui était ensuite tordu.
<Desc/Clms Page number 2>
Suivant la présente invention on utilise, pour le filage, en particulier les fuseaux, corps ou bobines lé- gèrement coniques réalisées suivant la demande de brevet antérieure ? 428.379 déposé en Italie le 14 Mars 1938 par la Demanderesse, du fait que la mèche est étirée non pas en partant d'une bande plane mais au contraire d'un corps tubulaire, en étant prélevée à l'étirage sur tout le pourtour du bord du tube, en commençant précisément du côté du bord le plus étroit du tronc du cône, c'est-à- dire à partir de sa petite base,
Ce filé présente comme caractéristique une plus gran- de uniformité, un meilleur entrelacement des fibres élé- mentaires, du fait que aussitôt après l'étirage et tout en étant rendues suffisamment parallèles,
ces fibres res- tent superposées avec un certain dessin d'entrecroisement qui existait déjà dans le corps tubulaire de départ. Le filé résultant présente, dans une certaine mesure, la structure intime d'un filé à point de départ tubulaire réalisé sur une machine à tresser,
Suivant l'invention dans le filé de verre ainsi obtenu, on peut insérer, immédiatement pendant sa forma- tion, un noyau ou âme constitué par un fil de type quel- conque, en fibre textile, en métal ou autre, Le filé en soi-même n'a pas besoin d'un retordage particulier et l'on prévoit par suite de le livrer dans le commerce, tel qu'il sort de l'étirage, sans exclure cependant la posai- bilité de le retordre.
Ce nouveau filé permet aussi de réaliser le filage continu, à la sortie même du four et de la filière, mais en passant toujours par un état intermédiaire de strati- fioation à fibres croisées sur le tambour d'étirage ou autre organe équivalent, pour passer ensuite, après l'é-
<Desc/Clms Page number 3>
tirage mécanique ou pneumatique, à l'enroulement immédiat du filé sur une bobine ou tambour, sana avoir à interrom- pre la continuité du filé,
L'invention prévoit encore la possibilité de recueil- lir les filaments en bourre à l'intérieur d'un tube fixe, c'est-à-dire non rotatif, et en outre de reoueillir la mèche à l'intérieur d'un autre tube fixe, non rotatif, ou sur une bobine fixe, au moyen d'un bras rotatif,
en vertu de la réaotion produite par l'air oomprimé sortant d'un tuyau qui amène la mèche sous l'action de l'air sortant de l'ajutage ou l'injecteur,
L'invention vise également la possibilité d'équili- brer la puissance de production de la ou des filières et la puissance d'absorbtion et de débit de l'injeoteur, et aussi d'équilibrer ce débit aveo la capacité de travail de l'organe qui dépose la mèche autour du corps demma- gasinage.
Les dispositifs servant à assurer cet équilibre fonctionnent d'une façon automatique,
Enfin l'idée d'insérer un noyau ou âme dans le filé à point de départ tubulaire, pendant que celui-ci se for- me, est utilisée, suivant l'invention, pour insérer un conducteur éleotrique en aluminium, en cuivre ou autre; et dans un cas particulier, l'on prévoit de disposer sue- oessivement à l'intérieur du tube donnant naissance au filé des oourbes de natures différentes; par exemple d'a- bord une couche isolante, puis plus à l'intérieur une couche de matière conductrice et enfin à l'extérieur une couchede matière isolante qui peut aussi constituer un apprêt ou finissage, le tout en utilisant toujours l'ac- tion d'entraînement de l'air aspiré et refoulé par l'a- jutage ou injeoteur.
Les dessins annexés représentent quelques formes de
<Desc/Clms Page number 4>
réalisation données & seul titre d'exemple.
La fig,l montre la formation de la couche tubulaire de fibres ou filaments de verre entrecroisés, déposés sur une âme tubulaire portée par le mandrin de la machi- ne d'étirage,
La fig.2 représente le processus de formation du filé tubulaire par étirage réalisé au moyen d'un injec- teur, en formant en même temps la mèche à partir de tout le pourtour du bord du corps tubulaire placé maintenant sur le mandrin de la maohine de filage.
La fig.3 montre le procédé de filage du filé tubu- laire réalisé par étirage mécanique au lieu d'étirage pneumatique,
La fig,4 représente un schéma général de formation du filé à point de départ tubulaire, obtenu en étirant la partie provenant du bord d'un fuseau de fibres de verre croisées.
La fig.5 représente un schéma de filage en oontinu du filé à point de départ tabulaire en le prenant sur le cylindre même sur lequel a été déposée la fibre de verre.
La fig.6 montre une variante de réalisation de la fig.5.
La fig.7 montre un système d'entraînement graduel, vers l'extrémité de dépouille de la couche des fibres formées sur le tambour d'enroulement, composée en tout ou en partie de bandes mobiles sans fin qui toutes se déplacent aveo leur couohe extérieure vers la dite ex- trémitéa
La fig.8 montre une vue en perspective de la fig,7,
La fig.9 montre en perspective une installation
<Desc/Clms Page number 5>
entière de filage en oontinu, réalisée en même temps que l'étirage, en traversant la phase olassique d'enroule- ment croisé sur un tambour,
La fig.10 représente ùn détail de l'objet de la fig. 9.
La fig.11 montre une autre installation de filage en continu, qui utilise le dépôt des filaments en bourre à l'intérieur d'un cylindre fixe, c'est-à-dire non ro- tatif.
La fig.12 et la fig.13 représentent une coupe trans- versale du corps rotatif des filières,
La fig.14 est une coupe axiale partielle du cylin- dre fixe et de l'organe d'équilibrage.
La fig.15 représente un schéma du montage du sys- tème rotatif sur un long tube d'acier en porte à, faux sur une charpente,
La fig.16 montre une coupe démonstrative du mode dtengrênement des pignons qui transmettent le mouvement aux barres d'entraînement.
La fig.17 montre une vue par en dessus des organes qui engrènent pour obtenir la rotation des barres en sens inverse l'une par rapport à l'autre.
La fig.18 montre l'engrênement des pignons de toutes les barres, de telle sorte qu'elles tournent alternative- ment en des sens inverses.
La fig.19 montre un arrachement du feutre obtenu avec les empreintes qui se forment à l'intérieur du man- ohon des fibres de verre, au moyen desquelles se produit l'avancement de ce manohon de fibres déposées sur le tambour pendant l'étirage.
La figo20 montre un détail de l'extrémité du tam- bour d'enroulement suivant la fig.9, c'est-à-dire qu'elle montre le corps lisse de sortie de forme cylindro-ogivale
<Desc/Clms Page number 6>
La fig.21 montre le détail du système d'équilibrage de l'enroulement de la mèche sur la bobine, aveo mouve- ment à réaction de fluide, dans l'installation telle que représentée sur la fig.9..
La fig.22 représente un détail, à plus grande é- ohelle, du système qui introduit par injection un noyau ou âme liquide dans l'assemblage tubulaire, et du sys- tème distributeur et équilibreur de la mèche dans un cy- lindre fixe (installation telle que celle de la fig.ll).
En se référant particulièrement aux figurée du des- sin, on voit en 1 le corps oonique monté sur un noyau qui est lui aussi légèrement conique; en 2 l'ajutage ou injeoteur qui dépose sur le oône vertical 3, la mèche 7' tirée du cône de fibres de verre 7, qui est formé par le dépouillement du bord du corps 1, @@multanément sur tout le pourtour dudit corps monté sur la machine de filage (fig.2).
Suivant la fig.3, du oône 7, au moyen de rouleaux 4, 5 on étire le filé à point de départ tubulaire 7" qui est enroulé directement sur le tambour 6,
La fig.4 permet de distinguer la formation du filé tubulaire dans lequel peut être inclus en même temps un noyau en fil métallique 8 qui reste incorporé dans le filé tubulaire 7" pendant l'opération mime de filage, avec étirage soit pneumatique, soit mécanique, L'avantage de ce procédé est évident, du fait qu'on peut insérer direc- tement des câblée conducteurs dans la gaine tubulaire de filaments de verre, par exemple des conducteurs en cuivre ou en aluminium, sans qu'il soit besoin de recourir à une machine à tresser, et cela au coure même de l'opération de filage.
<Desc/Clms Page number 7>
Sur la fig.5, on veut montrer oomment, avec le nou- veau filé tubulaire, il est possiblede prévoir le fila- ge en continu, par le moyen du dépôt entrecroise des Si bres de verre, mais sans interruption entre l'opération d'étirage et celle du filage, On suppose que, par un moyen quelconque approprié, la couche déposée sur le cy- lindre d'enroulement 8 se déplace graduellement vers la droite en utilisant la légère conicité du cylindre d'é- tirage, de filage: le cylindre sert donc en même temps aux deux fins; étirage et filage, oelui-ci étant réalisé de préférence aveo un ajutage ou injecteur, Dans la par- tis gauche se réalise l'étirage et dans la partie droite du cylindre se réalise le filage.
Sur la fig.6, la partie 9 du cylindre, servant à l'étirage, est séparée par un bossage M de la partie 10 de ce cylindre, laquelle partie 10 sert de départ au filage, o'est-à-dire qu'elle représente le commencement du corps de transformation 7 en forme de cône, pour l'é- tirage réalisé par exemple pneumatiquement au moyen d'un ajutage d'injection tel que 2.
Dans cette forme de réa- lisation, les conicités 9, 10 sont étudiées de façon que le bossage M provoque naturellement le glissement vers la droite de toute la couche de bourres de filaments entrecroisés, au fur et à mesure que cette couche devient suffisamment épaisse,
Sur la fig.7, l'avancement vers la droite est effec- tué par des bandes sans fin N ,N' qui par leurs faoes extérieures se dirigent vers la droite, c'est-à-dire dans le sens des flèches x, x' en entraînant graduellement la couche des fibres entrecroisées vers la droite, où l'a- jutage 2 forme le cône 7 d'étirage,
Dans la partie gauche 12 des bandes s'effectue le dépôt entrecroisé des fibres et dans la partie 12' se
<Desc/Clms Page number 8>
réalise au contraire le prélèvement par effet d'étirage pneumatique.
Dans la fig.8, les mêmes parties sont représentées schématiquement; 13, 13' sont deux autres côtés consti- tuée eux aussi par des bandes droites dirigées dans le même sens vers la droite. Ils peuvent cependant être éga- lement lisses et légèrement en retrait, ou bien ils peu- vent être aussi pourvus de bandes mobiles,
Sur la fig.9, on a représenté une installation com- plète pour l'étirage et le filage en continu des fibres de verre, mais elle pourrait en principe être également utilisée pour d'autres bourres obtenues artificiellement en partant d'autres matières premières qui ne soient pas du verre.
Sur cette figure, 11' est un axe constitué de préfé- rence par un tube d'acier laminé sans soudure, et d'é- paisseur relativement faible, emboîté solidement par son extrémité de gauche dans un logement prévu dans la oolon.. ne 14. Celle-ci possède une large base en fonte 15 qui peut s'étendre vers la gauchee sur une distance suffisante pour garantir la stabilité de la maohine; 16 est un an- neau monté à glissement sur l'axe creux 11' et auquel correspond, à l'extrémité opposée de cet axe, un autre anneau 17 lui aussi monté à glissement sur l'axe creux à l'extrémité libre de ce dernier. Les deux anneaux sont reliés entre eux par des barres 18,19 parallèles et pou- Tant tourner dans les dite anneaux.
Les barres 18 portent en relief un filetage hélicoïdal a. arêtes arrondies; les barres 19 comportent le même filetage et de même pas, mais de sens inverse à celui prévu sur les barres 18, le tout de manière que les barres 18 alternent avec les barres 19.
<Desc/Clms Page number 9>
Les barres 18 portent des pignons 18t et les barres 19 portent des pignons 19; ceux-ci sont plus larges que les pignons 18', et tous les pignons 18' et 19' alternés en- grênent tous entre eux, et en mime temps tournent sur une roue dentée interne 17 (fig.18), reliée à une poulie qui est mise en rotation par une courroie 22;
celle-ci à son tour est commandée par l'intermédiaire d'un changement de vitesse 26 qui sert à régler la vitesse de rotation des barres 18, 19 par rapport à la rotation imprimée à leur ensemble par l'anneau-poulie 16 commandé, au moyen des courroies 23, 24 par le moteur 25 qui aotionne ainsi, par l'intermédiaire du dit changement de vitesse 26, la oourroie 22,
La filière 27 est montée sur un petit four susoepti- ble de mouvements d'oscillation.
Le cône 7" de transfor- mation du filé de verre est entraîné par l'éjecteur 2'; 28 est un cône externe de guidage; 29 est un manchon ser- vant de tiroir de réglage de la pression pneumatique et il est pourvu d'ouvertures 30 ; 31 est un petit tube de guidage de la mèche, communicant avec la sortie de l'aju- tage 2' de telle sorte que la pression entraîne la mèche 7 jusqu'à l'extrémité 37 du tube 32 qui représente un prolongement du tube 31.
Au moyen de roulements à billes, le tube 32 peut tourner autour du tube 31 et présente en outre deux cou- des 34, 35 qui permettent de l'amener (en dehors de l'axe) à tourner autour de la bobine 38. La rotation est impri- mée au tube 32 par l'air comprimé même qui transporte la mèche, du fait que la dernière portion de ce tube, avant la sortie 37, est coudée en direction perpendiculaire au
<Desc/Clms Page number 10>
plan diamétral correspondant qui passe par l'axe de la bobine 38, Le mouvement de rotation se réalise par un phénomène de réaction bien connu.
La tension de la mèche 7 sur la bobine 38 est réglée par la pression même de l'air; 33, 33' sont les roulements à billes qui facilitent la rotation du tube 32, lequel peut être abaissé et relevé au moyen d'un mécanisme approprié en vue de réaliser une distribution régulière de la mèche. Sur la plateforme 39, susceptible de pivoter, sont placées les trois bobi- nes 38, 38', 38" qui peuvent être amenées à tour derôle dans la position voulue pour être chargées avec la mèche au moyen du tube 32 tournant autour de la bobine à charger.
Sur la fig.10, 40 est un moroeau de feutre déposé sur les barres 18, 19. Le dépôt de filaments de verre en bourre réalise au moyen de la longue filière 27, animée d'un mouvement alternatif. Au fur et à mesure que le feu- tre 40 se dépose, c'est-à-dire se forme sur le tambour rotatif, les barres 18,19 tournent en direction opposée et le transportent vers la droite. Dans cette réalisation, la mèche est assujettie ainsi à un tordage qui correspond à la rotation de la structure, ou équipage, formée par les pièces 16, 17, 18, 19. Le oône extérieur 28 est monté à. pivotement sur le corps de l'ajutage au moyen de paliers à billes 41'; 41 est le cône interne qui sert à guider et à lisser à l'intérieur le filé dirigé vers l'ajutage.2'.
Pour obtenir éventuellement aussi un apprêt ou fi- nissage de la mèche, on prévoit un tube d'amenée 43, dont la portion 43' pénètre dans le récipient 44, Le tuyau 31 présente des perforations au travers desquelles le liquide d'apprêt, aspiré dans le récipient 44 vient arros'er la mèche 7' ; 45 est un dispositif permettant de lever et
<Desc/Clms Page number 11>
surveiller à la hauteur voulue, le tambour d'enroulement.
Grâce à cette installation, il est possible de pas-' ser direotement de l'étirage oontinu (toujours en passant par la formation intermédiaire d'un oylindre à fibres entrecroisées) au bobinage de la mèche légèrement tordue,
Cependant la mèche tubulaire n'a pas besoin en gé- néral de torsion, et l'on peut prévoir que toutes les pièces mentionnées ci-dessus qui se trouvent après la sortie de l'ajutage 2', soient disposées sur le même axe que le tambour d'enroulement et tournent dans le même sens et à la même vitesse,
En se référant particulièrement à la fig,ll qui représente une installation pour le filetage continu, en partant immédiatement de la formation des fibres: 46 est un tube fixe de diamètre relativement grand et ayant son axe placé verticalement;
47 est un corps creux pivotant, qui porte les filières 48, 48t, 48", 48'", disposées radialement et avec des orifices ménagés sur des plans inclinés par rapport au rayon correspondant.
Sur les fig.12, 13, faute d'espaoe, les bras aont courts, mais les filières peuvent se trouver en réalité à l'extrémité de bras relativement longs, de façon à empêcher que les filaments en bourre émis par la fi- lière puissent arriver à toucher les bras de la filière voisine; 49 est le four ou un récipient dans lequel le verre se trouve à l'état liquide; 50 est un canal fixe annulaire qui met en communication étanche le corps creux 47 avec le réoipient 49, tout en permettant au corps 47 de tourner solidairement avec l'arbre creux 47' aooouplé directement ou indirectement au rotor du moteur 68.
A travers l'arbre creux 67' passe le conduit 59 qui com- munique aveo le récipient 52 contenant, par exemple,
<Desc/Clms Page number 12>
du métal en fusion, tandis qu'un tuyau 60 communique avec le récipient 51 et contient, par exemple, une masse fondue par la chaleur d'une matière électriquement iso- lante. Le feutre est déposé par les filières à l'inté- rieur du tube 46, à sa partie supérieure. La bague 61 engagée sur le pourtour du roulement à billes 62, assure un mouvement d'oscillation axiale à la pièce 47, avec ses filières, de sorte que les fibres de verre se trou- vent déposées avec entrecroisement à l'intérieur du tu- be 46.
Afin que le feutre 40 soit régulièrement trans- porté vers le bas, au fur et à mesure qu'il se forme, on prévoit les bandes sans fin 70, 70', 70", qui passent à travers des ouvertures du tube 46 (fig.14) et qui sont guidées par des rouleaux rotatifs avec vitesse réglable de sorte que leurs faces du coté intérieur soient conti- nuellement dirigées d'en haut vers le bas.
On pourrait aussi éviter l'emploi des bandes 70, 70' en laissant le feutre descendre par gravité et en prévoyant un faible évasement conique vers le bas du tube 46; 53 est une tôle en forme de calotte avec tige 58 terminée par une surface oonique 57, qui sert de soupape par rapport au siège 56 de l'ajutage d'injecteur 2a; 54 est le ressort s'appuyant sur le plan 55 qui repousse vers le haut la bride supérieure de la calotte 53, lorsque l'ajutage 2a entraine le feutre 40 sans que oelui-oi touche la tôle 53.
Dans ces conditions, l'aspiration produite sur le feutre est diminuée du fait que l'air pénètre aussi entre 56, 57 et non pas seulement à travers l'injeoteur proprement dit (figll). Lorsque, au contraire, l'injeoteur n'attire pas suffisamment le feutre 40, celui-ci s'appuie sur la oa- lotte 53 et, en comprimant le ressort 54, @ fait adhérer
<Desc/Clms Page number 13>
la surface conique 57 à la surface 56. Alors l'aspira- tion produite par l'ajutage devient plus forte.
De cette manière on équilibre fonctionnellement, avec une auto- maticité parfaite, la puissance de débit de l'ajutage et celle des filières 48, 48', 48", 48"'; 63 est un tube in- férieur fixe, c'est-à-dire non rotatif de même que le tube supérieur 46 n'est pas rotatif non plus.
La mèche qui peut passer à travers un tube semblable à celui re- présenté sur la fig.9, avec aspersion appropriée d'apprêt et d'isolant électrique, est distribuée par un moyen ana- logue sur les parois internes du tube 63; les bandes sans fin 64,65, verticales, entraînent la mèche vers le bas, au fur et à mesure qu'elle se dépose en couches sous l'ef- fet de la force oentrifuge, à l'intérieur du tube 63; la bande sans fin 66 est inclinée tandis que la bande sans fin 67 est horizontale et transporte la mèche déjà enrou- lée en forme tubulaire en plusieurs couches vers l'endroit d'utilisation ou d'emmagasinage.
Sur la fig.11 la mèche est représentée suivant une seule couche en spirale, mais bien entendu aveo un mouvement approprié oscillatoire du tube 32a elle pourrait être disposée avec entrecroisement.
On peut aussi utiliser un genre d'oscillation composée d'une grande oscillation dans laquelle joue une petite oscillation, pour donner de la consistance au tube formé par la mèche, sans besoin de reoourrir à des noyaux ou âmes intérieures; ici s'applique aussi à la stratification intérieure dans le tube supérieur 46, Tandie que le filé se forme, par la bouche 60' du tube 60, jaillit par effet d'aspiration, un liquide le long de la parois interne du cône de transformation 40,
Ce jet peut être, par exemple formé d'une matière' éleotriquement isolante ; au contraire en 59' il peut jaillir
<Desc/Clms Page number 14>
un métal en fusion comme par exemple de l'aluminium qui fond à basse température, amené par le tuyau 59.
Si la matière d'aspersion en 60' est aussi un bon ieolant, il est possible de préserver le filé de verre du contact direct avec le métal. Tout dépend des facteurs: point de fusion du métal, de la matière isolante et du verre, et plus particulièrement de la quantité de ohaleur qui est susceptible de se transmettre de l'une à l'autre matière.
Sur les fig.12 et 13 on voit l'allure du jet de fibres en bourre débitées par les filières en les fai- sant tourner dans un sens plutôt que dans l'autre.
Le système de filage continu représenté sur la fig.ll présente le grand avantage de pouvoir oontenir aussi des noyaux ou âmes de toute nature et de toute composition quelconques à l'intérieur de l'assemblage tubulaire formant le filé, dans la mesure où le permet la température à laquelle le verre peut résister, en partant de solutions liquides ou bien de masses fondues par la chaleur et cela sans qu'il faille prévoir des installations onéreuses. On peut bien entendu introduire un fil métallique en cuivre ou en aluminium déjà. tréfilé, dans le filé de verre, en le déroulant même d'une bobine spéciale placée plus haut, étant donné le coefficient de conducibilité électrique plus particulièrement élevé que possède le métal tréfilé.
Le corps de la filière peut être disposé de façon à être facile à inspeoter, en le soulevant hors du tube 46, afin de pouvoir vérifier la condition de fonctionne- ment des orifioes de filage.
Le débit ininterrompu des filières est garanti non seulement par la pression hydrostatique mais aussi par
<Desc/Clms Page number 15>
la force oentrifuge avec laquelle le verre est projeté.
La direction des jets de filaments en bourre, c'est-à-dire leur inclinaison par rapport au rayon du tube 46, est une résultante de la vitesse périphérique moyenne de la fi- lière et de la force centrifuge calculée diaprés la dis- tanoe radiale de la filière ainsi que de la pression hydros- tatique du verre dans le corps central 47 des filières,
La fig.15 montre aussi schématiquement le montage du corps allongé qui doit remplacer le tambour, monté au moyen de paliers de roulement sur l'arbre creux en acier 11', fixe, porté par la pharpente 14',
En se référant particulièrement aux fig.16 et 17, on voit clairement le système qui permet d'obtenir des rota tions en sens opposée, des barres oontigues 18, 19,
pour- vues de deux filetages hélicoïdaux à pas contraire. Les pignons 19' engrènent aveo la roue 17 tandis que les pi- gnons 18@ engrènent seulement aveo les engrenages respec- tifs 19' comme on le voit aussi clairement sur la fig.18.
La vitesse périphérique ou angulaire des engrenages 17 peut être modifiée à l'aide du ahangement de vitesse 26 (fig.29) et par ce moyen, on est à même de faire varier la vitesse d'avancement du feutre.
La fig.19 montre un morceau de feutre 40 aveo des empreintes intérieures 71, 72 déterminées par le pas de vis des barres 18,19. Ces empreintes peuvent être effa- cées lorsque le feutre 40 passe sur la tôle conique lisse 41 (fig.20) disposée à l'intérieur du tube 46 et fixée au tuyau 59. La fig,.21 montre le système distributeur de la mèche sur la bobine en différentes positions (haute et basse) de débit; elle est aussi une illustration de détail de l'installation représentée sur la fig.9.
<Desc/Clms Page number 16>
Sur la fig.22 on a représenté le système distribu- teur de la mèche appliqué à une installation suivant la fig.11. Cette fig. 22 montre, à plus grande échelle, com- ment à la sortie 59' du tube 59 débouche la matière qui est enrobée de la matière isolante 51' provenant du réci- pient 51, qui à son tour est enrobée dans le filé à point de départ tubulaire 7'. On réalise ainsi directement le filé tubulaire, garni intérieurement d'une ou plusieurs couches de matières différentes, dont ohacune a un rôle particulier, en vue d'obtenir un conducteur isolé par une gaine extérieure, par exemple, de vernis à la baké- lite et par une deuxième gaine extérieure en fils de verre.
Toutes les applications mentionnées ne se limitent pas seulement aux filés de verre, mais elles concernent aussi bien d'autres filés susceptibles d'être obtenus au moyen de filières. Les divers éléments qui se trouvent avant et après l'ajutage à l'injecteur, dans les instal- lations représentées sur les fig.9 et 11, peuvent être interverties.
L'invention ayant été décrite à seul titre indicatif et nullement limitatif, il va de soi que des très nombreu- des modifications peuvent être apportées à ses détails sans s'écarter de son esprit,
REVENDICATIONS.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.