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GUIDON ARTICULE .
La présente invention se rapporte aux guidons pour véhicules sur lesquels chacune des poignées est fixée sur un bras articulé pivotant autour d'un axe, ce bras possédant pl usieurs positions de verrouillage qui permettent de changer la place des poignées dans l'espaoe pendant la marohe comme à l'arrêt du véhicule à conduire ou à manoeuvrer.
Conformément à l'invention, la commande des verrous d'immobilisation des bras articulés portant les poignées se fait par des mécanismes dont les organes de commande sont placée à portée de la main de l'usager, la manoeuvre se faisant sans que l'on cesse de tenir les poignées en main; les organes de commande des verrous ainsi que les leviers de freins, débrayage, commande d'avertisseur, ou autres organes nécessaires à la condui- te du véhicule, et qu'ils comportent généralement., sont maintenus ensemble ou partiellement dans une orientation fixe par rapport
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aux poignées dans toutes les/positions que celles-ci peuvent occuper, ceci automatiquement au moyen de mécanismes approp- rias ou directement à la main.
Les méoanismes d'orientation des bagnes mobiles sont dans certaines réalisations, organisés pour faire varier cette orientation suivant la position du bras articulé.
Les mécanismes pour la commande des verrous des bras articulés ainsi que les verrous sont internes ou externes aux guidons.
Les commandes des mécanismes peuvent se faire par leviers, gâchettes, bagues tournantes ou tout dispositif ana- logue,
Dans certaines réalisations des formes particulières sont données aux bras articulés et à la potence portant les articulations, ces dernières pouvant être montées sur billes et munies d'amortisseurs élastiques.
Cette invention est applicable particulièrement aux bicyclettes et tandems, ainsi qu'à tout antre véhicule terrestre, aquatique ou aérien nécessitant l'emploi d'un guidon pour la manoeuvre ou la conduite.
La description qui va suivre en regard des dessins annexés donnés à titre d'exemple fera bien comprendre de quelles manières l'invention peut être réalisée.
La Fig.l est une vue en coupe d'un bras articulé d'un guidon avec dispositif de verrouillage du bras, la commande du verrou étant faite par câble souple sous gaine, sor la poignée est une bague mobile portant la commande du verrou et un levier de frein, cette bague est orientée automatiquement.
La Fig.2 est une vue en élévation correspondant à la Fig,l et montrant le dispositif d'orientation de la bague mobile,
La Fig.3 est une vue en coupe montrant une variante de commande de verrou avec câble souple sous gaine.
La Fig,4 est une vue en coupe d'une commande de verrou avec levier extérieur.
Les Fige.5 et 6 représentent un exemple de verrou
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racial commandé par câble souple.
La. Fig.7 représente un exemple de montage élastique d'articulation.
La Fig.8 est un exemple d'articulation à rattrapage de jeu.
La Fig.9 est un exemple de rattrapage de jeu sur un piston de verrou.
La Fig.10 est une vue en élévation d'un guidon avec dispositif d'orientation de la bague mobile constitué par une tringle, un des bras articulés étant représenté dans ses diverses positions.
La Fig.11 est une vue en plan avec coupe dans la Fig.l montrant an. détail une commande de verrou interne au guidons la forme d'un bras mobile et de la potence, l'articulation sur billet
Les Fige.la à 14 montrent en détail certaines parties de la Fig.ll.
La Fig.15 est une ooape montrant un montage différent d'une partie de la potence de la Fig.ll.
La Fig.16 est une coupe montrant un mode d'exécution d'une commande par levier du verrou d'un bras mobile.
La Fig.17 montre une variante de commande de verrou par bague tournante.
La Fig.18 montre une: variante de verrouillage de la bague orientable portant les organes de conduite.
Les Figs.1 et 2 représentent une première forme de réalisation de l'invention constituée par un dispositif qui met la commande du verrou à portée de la main de l'usager sans qu'il ait besoin de quitter la poignée pour la manoenvre; l'orientation de la gâchette de commande du verrou et da levier de commande d'un fretta reste toujours la même par rapport à la poignée, quelle que soit la position que celle-ci occupe.
A l'extrémité de la pièce 1, liée à la potenoe cen- trale du guidon, est fixée une pièce 2 traversée par un axe 3; la bras mobile 4 est appliqué par la vis 5 oomprimant un ressort 6 contre la pièce- 2, dans un logement cylindrique du bras mobile
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4 coulisse un piston 7 dont l'extrémité vient s'engager dans un trou fait dans 2; il y a autant de trous sur 2 qu'on aura choisi de positions pour le bras mobile; le piston 7 est poussé par an ressort 8 intercalé entre le bras 4 et un levier à bascule 10 articulé sur un axe 9; le levier 10 a son extrémité formant four- che pour entraîner le piston 7;
Le dégagement du verrou 7 s'opère par la traction exécutée par l'index sur la gâchette 17, cette gâchette oscille autour d'un axe 18 porté par une pièce 19 ; sur la gâchette en 20 est fixé un câble souple; 21 qui passe dans une gaine souple 22 dont une. extrémité est fixée sur le support de gâchette 19 et l'autre extrémité sur le levier 10; l'antre ex- trémité du oâble est retenue par une vie creuse 23 formant ten- deux de réglage en la vissant sur le bras 4.
Quand on appuie sur la gâchette, on tire sur le câble , l'autre extrémité du câble étant fixe. la gaine par réaction pousse sur l'extrémité du levier.10 qui entra±ne par une fourche le piston 7 ; on peut alors faire tourner le bras mobile autour de l'axe 3, en lâchant la gâchette, le ressort 8 la rappelle à sa position de repos en même temps que le verrou 7 est poussé dans le logement pratiqué dans 2,
Pour que la gâohette de oommande du verrou resté tou- jours dans la même position par rapport à la poignée, l'axe 3 est immobilisé par une goupille 24 sur la pièce fixe 2. une gorge 25 est creusée circulairement sur la tête de l'axe 3 ; dans cette gorge s'appuie un câble souple 26 qui passe ensuite dans une gorge de même diamètre 27 de la bague 28 tournant folle sur le tube de poignée 29;
cette bague s'appuie d'une part contre le bras mobile 4 et est maintenue sur letube 29 par une bague vis- sée ou soudée 30; les deux extrémités du câble 26 sont réunies par soudure, par vis creuse, écrou et contre-écrou comme en 31, ou par un ressort de tension 32; de plus, un tendeur peut être ajouté pour rattraper le jeu, comme représenté sur la Fig.2.
33 est un petit bras oscillant autour d'un axe 34 porté par 4; à l'extrémité de 33, un galet à gorge 35 porte sur le oâble; la bras 33 est poussé par un ressort 36 fixé sur 4 ; surle câble,
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deux goupilles sont soudées; l'une, 37, s'engage dans un trou de l'axe 3, l'autre, 38, dans un trou de la bague 28.
On voit sur la Fig.2, dans les trois positions 4=. 4a, 4b, que peut occuper par verrouillage le bras 4; la goupille 37 restant fixe sur l'axe 3, la goupille 38 produit la rotation de la bagne 38, la goupille occupe les trois positions 38, 38a, 38b, et la pièce porte-gâchette 19 qui est fixée sur la bague 38 occupera les trois positions 19, 19a, 19b, la gâchette 17 reste donc dans l'espace toujours dans la même position par rapport à la poignée.
Sur le support de gâchette 19 est fixé un levier de frein 29 articulé sur un axe 40 différent de l'axe 18 de la gâchette, mais ces deux axes peuvent aussi être confondus; le câble et la gaine 41 vont vers le frein.
En choisissant deux diamètres différents pour les gorges 25 et 27 des deux pièces 3 et 38, on fait ainsi varier dans un sens ou dans l'autre l'inclinaison du porte-gâchette 19 par rapport à la poignée; tout autre mécanisme donnant un résul- tat analogue peut être appliquer tel que, par exemple,, un para- llèlogramme ou un train épicycloidal de pignons.
Sur la bague 28, un trou: cylindrique reçoit une bille 42 poussée par un ressort 43 fixé à 28, ce qui empêche tout battement de 28 sur le tube 29. Sur la tube 29, des pointeaux sont faits pour reoevoir la bille aux positions fixes du bras articula, un carter 44 recouvre le mécanisme d'orientation du porte-gâchette.
Le câble 26 de commande de la rotation de la bague 28 peut être supprimé, la rotation de cette bague se faisant indé- pendamment à la main, les pointeaux reoevant la bille 42 servant seuls à immobiliser la bague 28 aux différentes positions.
La Fig.3 montre un autre dispositif de commande de verrou avec câble sous gaine; la pièce 45 porte l'axe 46 et le
48/ bras mobile 47;le l evier articulé sur un palier 49 fixé sur 47 porte, fixé à son extrémité, an câble 50, travaillant par trac- tion, le verrou 51 est appuyé par une fourche du ressort 52, la
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gaine 53 du câble est fixée au carter 54 ou sur toute autre pièce fixée à 47.
Quand on tire sur le câble 50, les talons 55 du levier soulèvent leressort 52 qui entraîne par sa fourche leverrou 51.
La Fig.4 montre un dispositif de commande de verrou par gâchette formant levier; les pièces 45, 47, 48, 49, 51, 52, 55 sont les mêmes que sur la Fig.3; la gâchette est montée sur un support fixé sur une bague mobilecomme décrit aux figures 1 et 2; la gâchette est articulée sur un axe 58; à son extrémité, un talon 59 soulève le levier 48 pour dégager le verrou 51 ; le talon 59 de la gâchette agit sur l'axe ab ou près de cet axe qui est celui de la poignée et en même temps l'axe de rotation de la bague 60 sur laquelle est fixé le porte-gâchette; on voit ainsi que , quelle que soit l'orientation du porte-gâchette,le talon 59 du levier de gâchette pourra toujours agir sur le lavier 48.
Les Figs.5 et 6 représentent un système de verrou ra- dial à commanda par câble souple; la partie fixe 41 porte goupil- lé sur elle l'axe 62 et, tournant sur cet axe, le bras mobile 63 dans lequel conlisse un piston poussé par un ressort 65, l'extré- mité du piston 64 s'engage pour le verrouillage du bras mobile 63 dans les logements pratiqués dans la pièce 66 qui est rendue solidaire de la partie fixe 61, comme il sera expliqué plus loin au sujet de la Fig.7. La manoeuvre du verrou se fait par trao- tion sur le câble 67 par la gâchette 68 qui oscille autour de l'axe 69 ;
lecâble 67 passe sur les poulies 70 et 71 qui sont disposées de telle façon que , quelle que soit l'orientation du bras mobile 63 dans l'espace, la longueur entre les points d' attache du oâble 67 d'une part sur le piston 64, et d'antre part sur la gâchette 68, soit sensiblement la même.
La douille mobile 72 qui porte le pupport 73 de gâ- chette et de frein est plus longue que la même pièce déjà décri- te dans les exemples précédents; la moitié de la poignée 75 y est fixée ; la douille 72 est retenue sur le tube 76 par la bague 77; sur l'extrémité du tube 76 est collée l'autre moitié de poignée
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78; ce dispositif permet de serrer plus particulièrement dans la main la demi-poignée 75 quand on appuie sur la gâchette et que l'on effectue le changement de position du bras mobile 63 et . d'autre part, de serrer plus particulièrement dans la main la demi-poignée 78 pendant la marche du véhicule.
Une variante du dispositif peut être réalisée en rendant la poignée toute entière solidaire du tube 76 ou de la douille 72.
La Fig,7 représente en coupe suivant l'axe cd de la Fig.5; un système amortisseur de vibrations et de secousses est utilisé pour la liaison entre le bras mobile 63 de la Fig.5 et la partie fixe 61. La pièce 66 peut tourner à frottement doux sur l'axe 62; elle porte les logements 79 pour l'extrémité du piston 64 ; sur impartie saillante 80, deux ressorts puissants 81 servent de liaison entre 66 et 61; dans le cas d'un guidon de cycle, les secousses dues à la mauvaise route seront amorties par rapport aux poignées ; le système amortisseur à ressorts peut être remplacé par un bloc de caoutchouc encastré dans 61, dans le centre duquel l'extrémité 80 de la pièce 66 vient se loger ; tout autre système amortisseur peut être employé.
Les axes d'articulation des bras mobiles sur les par- ties fixes peuvent comporter divers systèmes de rattrapage de jeu ainsi,d'ailleurs, que les pistons des verrous.
La Fig.8 représente un rattrapage de jeu sur l'axe d'articulation d'un bras mobile; le bras fixe 82 porte, goupillé par 83, l'axe 84; dans le bras fixe 82 et autour de l'axe 84 se loge une rondelle conique 85 fendue suivant une génératrice; dans le bras mobile 86, une rondelle identique 87 s'appuie sur l'axe par sa partie cylindrique ; une entretoise cylindrique 88 est appuyée sur la rondelle 87 par -le serrage du boulon 89 qui com- Prime le ressort 90 à l'aide du chapeau 91 ; le ressert peut être supprimé; la rondelle 88 serait alors appuyée directement par le chapeau 91, le jeu entre ces deux pièces étant réduit à rien.
Tout autre système d'axe à rattrapage de jeu peut être employé.
La Fig.9 représente un rattrapage de jeu sur le piston d'un verrou ; dans le bras mobile 98 s'engage la partie conique
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d'une douille 93 qui est fendue suivant une génératrice; la partie extérieure est filetée; une goupille 94 empêche 93 de tourner dans 98; par le serrage, on règle le frottement du piston 96 ; à la partie supérieure de 93, un écrou 97 portant une partie conique épousant la contre-partie de 93 règle le frottement de l'autre extrémité de la douille sur le. piston 96.
Tout autre système de rattrapage de jeu peut être employé.
Les Fige 10 et Il représentent la réalisation d'un guidon conforme à l' invention dans lequel le dispositif d'orien- tation des bagtzes mobiles est réalisé à l'aide de tringles et la commande des verrous des bras articulés est faite par les 'bagnes tournantes; les mécanismes des verrous et leur commande sont internes au guidons la potence et les bras articulés ont des formes particulières et les articulations sosnt montées sur billes.
La potence centrale a la forme d'une fourche dont les branches 101 et 102 forment un tout rigide avec, d'une part, le tube plongeur 103 qui s'engage dans la direction du cycle, et les parties 104 portant les articulations des bras mobiles 105; pour des raisons de fabrication, la tige verticale 103 peut être séparée; la potence porte alors une partie 106, représentée en traits mixtes, qui vient coiffer le haut du tube 103, l'assem- blage se faisant par le serrage du boulon plongeur de fixation au cycle ou par tout autre moyen de serrage donnant un résultat équivalent ou par soudure.
Entre les joues de la partie 104 de la potence, une pièce 107 qui porte les ouvertures nécessaires au logemant du verrou 108 dans les différentes positions que peut occuper le bras mobile; cette pièce 107 est d'une part centrée par rapport à l'axe d'articulation 112 par les collerettes des ouvettes porte-billes 109 qui sont emboîtées dans la partie 104 de la potence et, d'autre parte elle est immobilisée par lavis de pression 110 qui est accessible par le trou 111.
L'immobilisation de la pièce 107 peut être faite par un piston à ressort logé dans la partie 104 ou par tout autre système d'arrêt équivalent, ainsi que par montage élastique
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comme il est indique sur la Fig.7.
L'axe fileté 112 reçoit deux cônes 113 venant s'appu- yer contre les billes 114. Le bras 105 porte des ouvertures 115 de largeur égale au diamètre de l'axe 112, ce qui permet de le mettre en place après avoir monté et réglé le roulement à billes de l'axe. Les joues intérieures de la ohappe du bras 105 portent sur les cônes 113 de l'axe et ont un léger jeu avec la partie
104 de la potence.
Le bras 105 est retenu sur l'axe 112 par les éorous 116 de forme spéciale; ils portent une partie oentrée sur le: trou. du bras 105 e una collerette venant coiffer un épaulement cylindrique du bras 105. Les cônes et les écrous de retenue du bras mobile peuvent être freinés pour éviter les desserrages par an des moyens connus pour cet usage et non-re- présentés sur le dessin : rondelle à ergot, etc...
Le piston 108 de verrouillage du bras mobile 105 qui peut avoir toute autre forme que celle représentée sur le dessin, coulisse dans une bague 117 et le bouchon 118. fixé au bras ; un ressort 119 le pousse dans la position de ver- rouillage du. bras mobile. Sur une collerette 120 faisant corps avec le piston 108 est attaché un câble 121 qui passe sur un gui- de 122 avant de s'engager à l'intérieur du tube de poignée 123.
La poignée 123 et le bras 105 sont constitués par deux parles droites se raccordant suivant un angle. la partie 105 dépassant vers l'extérieur. comme représenté sur la Fig.ll, ou inversementµ la partie 123 pouvant dépasser vers l'avant du cycle et la partie 105 venant se raccorder sur elle.
Sur le tube 123 peut tourner une bague 124 dont la portée contre l'épaulement du tube 123 se fait à frottement lisse ou. sur des billes 125; sur la bague 124 est monté un support de levier de frein 126, ou tout autre organe, qui pourrait ne faire qu'une pièce avec 124.
Une bagne 127 portant deux encoches en forme de cames diamétralement opposées et dont le détail est donné par la!; Fig.
18 peut tourner dans les deux sens sur la bague 124; la butée se fait contre la collerette 128 de cette dernière, à frottement lisse on sur des billes 129,
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Une bague extérieure 130 recouvre la bague à cames 127 à laquelle elle est liée.
Une bague 131 fixée au tute 123 retient l'ensemble qui vient d'entre décrit.
Un axe 132 traverse le tube 123 et peut coulisser dans les rainures longitudinales 133 de ce dernier, il traverse aussi les bagues 124 et 127 en passant dans les ouvertures 134 de 184 et 135 de 127; les extrémités de l'axe viennent buter à l'inté- rieur de la bague 130 qui la maintient en place.
L'axe 132 passe aussi dans un trou de la pièce 136 qui est filetée à son extrémité -inférieure pour recevoir une vis creuse 137 servant au réglage de la tension du câble 121 ; un contre-écrou 138 immobilise 13"/ ; un ressort 139 s'appuie d'une part sur l'axe 132 et sur une bague 140 fixée au tube de poignée 123; une poignée 141 est fixée comrne à l'ordinaire sur le tube 123.
Une tringle 142 est articulée d'une part sur l'oreille de la bague 124 par un axe 143, et d'autre part sur un axe 144 fixé à la partie 104 de la potence. Cette tringle 142 forme avec le bras mobile 105 un parallélogramme dont les axes d'articula- tion sont, d'une part : 145, l'axe du bras articulée 144, l'axe de la tringle fixé à la potence, et, d'autre part 146, l'axe de la poignée, 143, l'axe de la tringle fixé à la bague mobile 124.
Le fonctionnement du dispositif est le suivant : suppo, sons le bras articulé dans la position horizontale représentée en traits pleins sur la Fig.10; pour changer la position, le conducteur, tout en maintenant la poignée 141 serrée dans la. main, fera tourner dans un sens ou dans l'autre, en la saisissant par exempleentre le pouce et l'indexa la bague 130 qui entraîne la pièce came 127 par les dents 147; les parties inclinées 148 de 127 agissent sur l'axe 132 qui, étant guidé par la rainure 133 du tube 123, se déplacera vers le bas de la figure; l'axe 132 quitte l'encoche centrale 149 de la bague 124 qui est ainsi déverrouillée et devient libre de tourner autour du tube 123;
en continuant à tourner la bague 130, l'axe 132 se déplace toujours
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le long de la poignée jusqu'à ce qu'il vienne btiter sur les flancs 150 de 127. Pendant son déplacement* l'axe 132 comprime le ressert 139, entraîne la pièce 136 qui, par l'intermédiaire de la vis 137, tire sur le câble 121 qui sort le verrou 108 du logement de la pièce 107; le bras mobile 105 devient libre de tourner autour de l'axe 112, on petit le déplacer vers le haut ou vers le bas jusqu' aux butées (non-représentées sur le dessin) ou s'arrêter dans des positions intermédiaires, celles-ci dépendant du nombre de loge- méats faits dans la bague 107 pour recevoir le piston 108.
Vers le haut, les pièces occupent les positions portant l'indice (A) et vers le bas* les positions portant l'indice (B); on voit, suivant, la figure, que la pièce 126 reste orientée dans l'éspace.
A fin de course, quand on libère la bague 130, les organes sous l'effort des ressorts reprennent leur place primi- tive, la bagne 124 se trouve verrouillée par l'une des encoches latérales 149.
Si on veut avoir une inclinaison différente de la pièce 124 pour chaque position du bras mobile,, on peut l'obtenir en faisant des entre-axes inégaux aux diverses parties formant le parallèlogramme d'orientation, ou en laissant les entre-axes égaux et en donnant des positions inégales aux différentes enco- ches 149 de verrouillage de 124; la tringle 142 doit être alors de longueur variable . ce qui peut s'obtenir par des procédés décrits suivant les figures 14.
La variation d'entre-axes est permise en (A) par l'ova- lisation de l'oeil 151; en (B) - par le coulissement de la partie 152 à l'intérieur de 153, le déplacement étant limité par la course d'une goupille 154 fixée à 152, dans les rainures 156 ou par tout autre dispositif équivalent; un ressort 155 tend tou- jours à séparer les deux pièces; en (C)- par le coulissement de la douille 157 goupillée par 158 sur 159 ; à l'intérieur du tube 160 sur lequel est goupillé 161, deux ressorts 162 et 163 agis- sent de part et d'autre de la douille 157.
En supprimant la tringle 142 de la Fig.ll, la bague
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124 peut être orientée à la/main; les flancs 164 ,figure 13, servent de butées pour limiter la rotation.
La Fig,15 montre une variante de la partie tenant l'articulation du bras mobile de la figure 11. L'extrémité de la potence est constituée par une partie cylindrique 165 soudée ou faisant corps avec l'extrémité de la fourche 101; la pièce 166 s'engageant dans la partie 165 y est maintenue par une vis 167 et l'orientation sur le tube 165 peut être obtenue en enga- geant l'ergot 168 lié à 166 dans l'un des cran@ portés par 165, ou par tout autre système équivalent : dents radiales, par exem- ple, sur toute la périphérie des parties en contact des pièces 165 et 166.
La Fig.16 montre en coupe un mode d'exécution de leviers de commande de verrou à l'intérieur du bras mobile, ces leviers remplaçant le câble et son système de commande représen- té sur la Fig.ll. Les organes de commande de l'axe 132 ne sont pas représentés, la manoeuvre est la même que oelle décrite pour la figure 11.
A l'intérieur de la poignée 123 est goupillée par 169 la pièce 170 qui supporte, articulé en 171, un levier 172 qui forme fourche pour s'appuyer de chaque coté du verrou 108 sur la collerette 120 ; en 173 est articula sur le levier 172 une tringle 174 dans laquelle vient passer l'axe de commande 132; un ressort 175 repousse toujours vers la position de verrouilla- ge l'axe 132. Le guidage latéral de l'axe 132, au lieu d'être fait dans le logement du tube, peut être fait dans la pièce 170, le trou de passage dans le tube étant plus large.
La Fig.17 montre une variante de commande de verrou : le bras articulé est composé de deux tubes, 105 et 123; le piston 108 porte une goupille 108 bis contre laquelle vient s'appuyer une pièce 176 traversée par le- piston ; un câble 121 s'appuie sur un secteur 177 (qui peut être remplacé par un galet ou un uide fixe) qui peut tourner sur l'axe 178 fixé dans le tube 123; à l'extrémité du câble, une pièce 179 est traversée par l'axe 132;
à l'intérieur du tube peut coulisser une pièce 180 traversée
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d'une part par l'axe 132 et guidée'/par les rainures 181 sur les extrémités du ressort 182 et portant un ergot 183 passant avec jeu dans le trou 185 du tube 123 et qui vient s'engager dans les crans 184 de la bague 124 extérieure au tube de poignée et qui porte les organes de conduite (frein, avertisseur, etc...)
La pièce 186 forme came, comme indiqué sur la Fig.12, mais ne possède qu'une seule partie ouverte 135 et elle tourne directement sur le tube, La bague 130 entraîne 186 par les encoe ches placées à. la partie inférieure ou par tout autre dispositif analogie. Les encoches 184 sont recouvertes par letube 187.
Une rondelle 188 appuie sur les extrémités du ressort 182 et retient l'ensemble en place, La manoeuvre des organes est la même que celle décrite pour la Fig,ll, La bague de commande 130 peut por- ter une ou plusieurs oreilles 189 sur lesquelles on peut appuyer par exemple, aveo le; pouce pour la faire tourner, Tout autre système de bague ou de poignée tournante peut être appliqué, La. Fig.18 montre une variante de verrouillage de la bague orientable porte-organes de conduite.
La bague porte-frein 190 orientable à la main porte un petit levier à bascule 191 pivotant sur l'axe 192 porté par le support de frein: ce levier est poussé par le ressort 193 et le bec 194 vient s'engager dans les encoches 195 faites dans la collerette 196 du. bras articulé.
La bagne 190 au lieu d'être immobilisée en rotation par un verrou comme celui décrit ou par tout autre système donnant un résultat équivalent peut être montée sur un système de fric- tion ou sur une matière plastique, caoutchouc, par exemple, in- terposée entre la bague et le tube porte-poignée; ce moyen suffi-. sant par lui-même à maintenir la bague orientée dans la position ohoisie sur le tube 123.