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BREVET D'INVENTION Procédé et dispositif pour marger des feuilles en imprimerie.
Cette invention concerne le margeage de feuilles pour l'impression en plusieurs couleurs et d'autres -applications dans lesquelles une feuille doit être placée avec précision en vue de son margeage.
Dans les dispositifs automatiques de margeage de feuilles connus, la mise en place correcte de la feuille est effectuée en amenant deux bords contigus de la feuille contre des butées. Il est de pratique usuelle de rogner ces deux bords avant emploi de façon qu'ils soient
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exactement perpendiculaires. On obtient par ce moyen un cadrage satisfaisant, c'est-à-dire une mise en coïncidence bien exacte dans l'impression en plusieurs couleurs englobant plus d'une opération d'impression, pourvu que l'humidité du papier reste constante.
Dans certains procédés, l'humidité du papier varie et il en est en particulier ainsi dans certains genres d'impression en taille douce dans laquelle le papier est volontairement humecté avant l'emploi. Ceci a pour résultat de changer notablement les dimensions pour lesquelles une tolérance a été prévue lorsque les surfaces d'impression sont préparées. Malheureusement, ce changement dans les dimensions varie quelque peu d'une feuille à l'autre, en rendant impossible la mise en coïncidence exacte par les moyens mécaniques ordinaires.
Si la feuille était mise en coïncidence par des repères antérieure et latéraux de la manière usuelle, les variations de coïncidence augmenteraient progressivement de la jonction des côtés rognés au coin opposé et ainsi, pour cette application particulière, le type connu de margeur de feuilles automatique serait sans utilité.
Jusqu'à présent, dans la pratique, ces feuilles humectées devaient être margées à la main. Elles comportent des repères de margeage près du centre de la feuille et la machine comporte un nombre égal (habituellement deux) de points de repères sur lesquels les feuilles sont posées par un oeil. Par ce moyen, la variation dans les dimensions entre une feuille quelconque et une feuille courante est répartie uniformément autour du centre de la feuille, en réduisant ainsi la mesure maximum dans laquelle deux impressions ne coïncident pas entre elles à moins de la moitié de ce qui en résulterait si les feuilles étaient mises en place par leurs bords.
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Jusqu'à présent on n'a pas utilisé de procédé automatique de margeage de feuilles à repères de margeage à la place de bords.
La présente invention a pour but de créer un procédé et un dispositif perfectionnés pour placer avec précision des feuilles à des repères de margeage au lieu de bords, ce qui fait que la plus grande précision de cadrage assurée par le procédé de margeage usuel à la main peut être obtenue d'une manière complètement automatique, en permettant d'obtenir un plus grand débit pour tout procédé dans lequel le margeage des feuilles à des repères de margeage est exigé pour assurer des résultats efficaces.
L'expression "impression en couleurs" utilisée ici englobe tout procédé dans lequel une feuille reçoit plus d'une impression autre que sur une machine en plusieurs couleurs utilisant un seul cylindre d'impression.
Selon la présente invention, dans un procédé de margeage de feuilles dans lequel les feuilles sont mises en concordance avec des repères de margeage placés sur elles, de façon que toute erreur dans le cadrage due à l'humidité ou à une autre cause soit répartie autour d'un point prédéterminé sur la feuille, le cadrage ou mise en concordance des feuilles est effectué en plaçant la feuille automatiquement à des repères de margeage placés sur elles par des éléments placés sous le contrôle de dispositifs photo-sensibles influencés par lesdits repères de margeage .
L'invention englobe aussi un procédé de mar geage de feuilles munies de repères de margeage à partir d'une pile sur un cylindre d'impression pour l'impression en couleurs, dans lequel, pendant le margeage des feuilles placées en position pour être attaquées par les pinces du cylindre d'impression, chaque feuille est placée par des éléments
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commandés par des dispositifs photo-sensibles influencés par lesdits repères de margeage.
L'invention s'étend à un procédé de margeage de feuilles les amenant en coïncidence avec un cylindre d'impression pour l'impression en couleurs, et qui consiste à munir les feuilles de repères de margeage disposés dans deux lignes s'entrecoupant et à actionner un dispositif déplaçant et réglant la positidn des feuilles sous la commande de dispositifs photo-sensibles influencés par lesdits repères de margeage.
Selon l'invention, le procédé d'amenage ou margeage de feuilles à partir d'une pile de feuilles consiste à effectuer un margeage ou une mise en concordance préliminaire des feuilles sur un ou des bords par un dispositif mécanique usuel comprenant des repères antérieur et/ou latéraux, puis à mettre ensuite les feuilles automatiquement en concordance avec des repères de margeage placés sur elles en utilisant un mécanisme sous la commande de dispositifs photo-sensibles disposés pour être influencés par lesdits repères de mar geage.
Chaque feuille comporte,de préférence, trois repères de margeage placés dans deux lignes s'entrecoupant sensiblement perpendiculaires aux bords de la feuille, deux de ces repères de margeage étant placés dans une ligne transversale à la direction de déplacement de la feuille et le troisième repère de margeage étant disposé dans une ligne placée dans cette direction de déplacement, puis le margeage ou mise en concordance automatique est effectué sous la coimnande de trois dispositifs photo-sensibles placés pour être actionnés par lesdits repère de margeage.
L'invention englobe aussi un appareil pour la mise en oeuvre des procédés indiqués, qui comporte des dispositifs photo-sensibles, un mécanisme déplaçant et réglant la position de feuilles et un dispositif comprenant des
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relais électriques sous la commande de ces dispositifs photo-sensibles pour actionner ledit mécanisme déplaçant les feuilles et réglant leur position.
L'invention va être décrite ci-après, à titre d'exemple, en regard des dessins schématiques annexés, dans lesquels :-
La figure 1 est un plan d'une feuille munie des repères de margeage.
La figure 2 est une vue en perspective représentant l'appareil d'amenage et de margeage selon l'invention.
La figure 3 est un schéma du circuit électrique pour l'appareil représenté dans la figure 2.
La figurer 4 est un plan partiel représentant une variante du dispositif servant à arrêter le mouvement d'une barre de margeage placée sous la commande d'un dispositif photo-sensible.
La figure 5 est une élévation latérale partielle correspondant à la figure 4.
La figure 6 est un schéma montrant la disposition de circuit du dispositif photo-sensible et de ses accessoires.
Comme le montre la figure 1, chaque feuille 1 est munie de trois repères de margeage 2, 3, 4. Afin d'atteindre le but proposé, qui est de marger au centre 5 de la feuille, ces repères de margeage sont imprimés de manière à se' placer dans des lignes s'entrecoupant qui sont sensiblement perpendiculaires aux côtés de la feuille, deux repères de margeage 2, 3 étant placés dans une ligne perpendiculaire à la direction de déplacement indiquée par la flèche et le troisième repère de margeage 4 étant placé dans l'autre ligne se trouvant dans la direction de déplacement et, de préférence, près du bord postérieur de la feuille.
Les repères de margeage peuvent être disposés en lignes s'entrecoupant en tout autre point désiré dans
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la feuille, par exemple au centre d'un dessin se trouvant sur la feuille ou devant être imprimé sur elle, afin de répartir toute erreur de cadrage autour de ce point aussi symétriquement que possible.
Pour retirer les feuilles une à une d'une pile 6 et les transporter vers les pinces 7 disposées sur le cylindre d'impression 8, on peut utiliser tout type connu de mécanisme.
Comme le montre la figure 2, trois systèmes éclairants 9,10, 11 sont associés respectivement à trois dispositifs photo-sensibles 12, 13, 14 montés de façon à être excités par le passage des repères de margeage respectifs 2, 5, 4 en relation avec eux.
Lorsqu'une feuille est distribuée à la table de margeage, aux rubans ou autres dispositifs utilisés pour transporter la feuille dans la position de margeage, elle peut se déplacer légèrement de travers. Les deux dispositifs photo-sensibles 12, 13 sont placés de façon que, lorsqu'ils sont tous deux actionnés par les repères de margeage respectifs 2, 3, une feuille est placée correctement en ce qui concerne le déplacement vers la position de margeage. Les dispositifs 12, 13 commandent des électroaimants 15,16 commandant à leur tour des pinces 17, 18 respectivement, tandis que le dispositif 14 actionne un électro-aimant 19 ou autre dispositif pour arrêter le mouvement d'une barre de margeage transversale 20.
Ainsi, lorsque les trois dispositifs photo-sensibles 12, 13, 14 ont été actionnés par les repères de margeage respectifs 2, 3, 4, la feuille est correctement placée pour son aménage au cylindre d'impression et toute erreur qui peut exister dans le cadrage par suite d'une dilatation ou d'une contraction inégale des feuilles se trouve répartie d'une manière égale autour du milieu 5 ou d'un autre point préalablement choisi.
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Dans l'appareil/représenté dans la figure 2, les @ dispositifs photo-.sensibles 12, 13, 14 sont commandés par la lumière transmise et, pour cette raison, des fenêtres transparentes ou de simples ouvertures 21a, 21b, 21c respectivement sont ménagées dans la table 21. Les systèmes éclairants 9, 10, 11 et les dispositifs photo-sensibles
12, 13, 14'sont montés mobiles sur des barres, de préfé- rence avec réglage à vis ou micrométrique, afin que leur pôsition puisse être réglée avec précision. Des relais
22, 23, 24 et des amplificateurs 12a, 13a,14!,mentionnés ci-après,sont représentés comme étant montés sur une table qui sera normalement placée sous le margeur mais qui est représentée séparément sur le dessin pour plus de clarté.
De même, des interrupteurs rotatifs 25, 26, 27, mentionnés ci-après, seraient normalement montés sous couvercle au- dessous du margeur mais, sur le dessin, ils sont repré- sentés sur un c8té pour plus de clarté; ils sont montés sur l'arbre 28, mais isolés de cet arbre, qui est muni d'une roue à chaîne 28a, entraînée par la chaîne 29, arrivant d'un pignon 30 monté sur un arbre du margeur.
Lorsque l'arbre 1 se trouve dans la position correcte pour le margeage au cylindre d'impression 8, les repères de margeage 2, 3, 4 interceptent ou réduisent notablement chacun l'éclairage tombant sur le dispositif photo-sensible respectif 12, 13, 14. Ce changement est utilisé de façon connue pour commander les relais 31, 32, 33 (Fig.3) par l'intermédiaire des amplificateurs 12a, 13a, 14a respec- tivement. Pour ces relais 31, 32, 33, on préfère utiliser des tubes de décharge à vapeur commandés par grille en raison de leur fonctionnement extrêmement rapide.
Si la feuille arrive avec les repères de margeage
2, 3 "hors de cadrage", l'un des repères, par exemple le repère 2, arrive au dispositif photo-sensible 12 en faisant fermer tout d'abord son relais associé 31. Ce dernier
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excite la bobine 15 én faisant tomber la pince 17 et en lui faisant maintenir an bord du papier contre la barre de traction de margeage transversal 20. En même temps, la bobine 22c actionnant le relais 22 est excitée en fermant les contacts 22a, 22b. La fermeture des contacts 22b fournit de la force à la bobine 22c par l'Interrupteur 35 et le dispositif de contact rotatif 26, ou les deux, de sorte que si l'un ou l'autre de ces dispositifs se trouve dans la position de fermeture, le relais 22 reste fermé malgré l'ouverture des contacts 31.
Au commencement du fonctionnement, l'interrupteur 35 est ouvert et le dispositif de contact 26 est fermé. Sous l'action de rubans, dont deux 36, 37 sont représentés comme étant entraînés par des rouleaux 38, 39, la feuille tourne autour de la pince 17. Lorsque la ligne reliant les repères de margeage 2 et 3 devient parallèle à l'axe du cylindre d'impression de la machine d'imprimerie, le repère de margeage 3 excite le dispositif photo-sensible respectif 13, commandant le relais 32, qui excite l'enroulement 16, en amenant la pince 18 à maintenir la feuille, ce qui empêche efficacement un nouveau déplacement par rapport à la barre de margeage transversale 20. En même temps, la bobine 23c du relais 23 est excitée et ferme les contacts 23a et 23b.
Les contacts 25b fonctionnent de la même manière que les contacts 22b du relais 22 pour empêcher la desexcitation du relais 23 lors de l'ouverture du relais 32, pourvu que les contacts 26 ou 35 soient fermés.
Les deux contacts 22a et 23a sont maintenant fermés et ainsi la force est appliquée au relais 33, qui auparavant avait été incapable de fonctionner et qui, ainsi, n'avait pas été affecté par le passage d'une partie quelconque du dessin sur, ou du bord de la feuille 1 au-dessus du dispositif photo-sensible destiné à coopérer avec le repère de margeage 4.
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Le fonctionnement d'une came 41 amène maintenant la barre de tirage transversale 20 à se déplacer dans le sens de la flèche sous l'action du ressort 20a, la barre 20 entraînant la feuille 1 avec elle. Lorsque la feuille est correctement placée pour le margeage, le repère de margeage 4 actionne le dispositif photo-sensible 14, en fermant le relais 33 et en excitant la bobine 19 pour empêcher un nouveau mouvement de la barre 20. Cet effet peut être assuré, par exemple, en utilisant une pièce 20b en matière magnétique, insérée dans la barre 20, ou en établissant la barre 20 en matière magnétique pour qu'elle coopère avec un électro-aimant fixe, les bobines 19 fonctionnant à la manière du mandrin magnétique connu.
Le margeage ou mise en place de la feuille est maintenant complet et la feuille est prête à être amenée dans la presse, mais il s'écoule en général un court intervalle de temps avant que les pinces 7 du cylindre d'impression soient dans la position correcte pour la recevoir. Pendant cette période, elle est maintenue fixe, mais la came 41, qui est entraînée à partir de la presse, continue à se mouvoir en rendant lâche la timonerie qui lui est associée, ce qui fait qu'un ressort 42 est en mesure de séparer le levier 43 du bras 44 portant le galet de came et d'effectuer ainsi la fermeture de l'interrupteur 35.
Pendant la totalité des opérations précédentes, l'interrupteur rotatif 25, qui est accouplé mécaniquement au mécanisme imprimeur, tout comme les interrupteurs 26 et 27, est disposé pour maintenir la distribution de courant aux relais 31 et 32. A l'instant où le cylindre d'impression 8 est prêt à recevoir la feuille 1, l'interrupteur 25 coupe le circuit allant aux relais 31 et 32 et à leurs bobines associées 15 et 16, en élevant les armatures 17 et 18, puis en libérant ainsi la feuille devant être serrée par les pinces 7 du cylindre d'impression 8. A ce moment, les
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interrupteurs 35 et 26 sont fermés.
Ainsi les relais 22 et 23 sont maintenus fermés, en maintenant le relais 33 et sa bobine associée 19 excitée, ce qui empêche le relâchement de la barre de margeage transversale 20 et évite le mouvement subit de cette barre ou de son mécanisme associé et son arrêt subit lorsque le mou précédemment mentionné est absorbé. A part son effet nuisible sur le mécanisme, ce mouvement tendrait à changer la position de la feuille pendant qu'elle est attaquée par les pinces 7 et il nuirait à la précision du margeage. Des dispositifs redresseurs 22d, 23d sont insérés dans les conducteurs arrivant des relais 31, 32 aux bobines de rèlais 22c, 23c, de sorte que, lorsque les relais 31, 32 sont ouverts, les bobines 17, 18 ne sont pa@s maintenues excitées par du courant arrivant des contacts 22b, 23b.
Pendant l'opération de mise en place, l'interrupteur rotatif 27 a fourni du courant à la bobine 45 du relais 24, en maintenant les contacts 46 fermés. Les contacts 46 sont agencés pour déclancher à l'ouverture le margeur et/ou la presse et ils peuvent par exemple être mis en série avec la bobine sans tension du démarreur du moteur électrique entratnant la presse d'imprimerie. A l'instant où se produit l'ouverture des relais 31 et 32 pour permettre l'amenage ou margeage de la feuille, ou juste avant, l'interrupteur rotatif 27 coupe le circuit arrivant du contact 27a et relie l'enroulement 45 du relais 24 par le contact 47 à la jonction du relais 33 et à l'enroulement 19.
Si, pour une raison quelconque, l'une des opérations précédentes n'avait pas été effectuée convenablement et si par conséquent la feuille 1 n'était pas convenablement mise en concordance, un ou plusieurs des contacts 22a, 23a ou 33 seraient ouverts et le courant allant à la bobine.45 du relais 24 serait interrompu en causant l'arrêt de l'appareil. Cependant, si toutes les opérations ont été
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correctement effectuées, les contacts 22a, 23a et 33 sont fermés et maintiennent le courant sur le relais 24, puis la machine continue à fonctionner. Très peu de temps après, cet interrupteur 27 @$mène l'enroulement 45 directement à l'entrée de la ligne d'amenée de force, de sorte que la distribution de courant au relais 24 n'est pas interrompue lorsque la bobine 19 est privée de courant.
Si le mécanisme de déclenchement fonctionne, une remise en marche, après correction de l'erreur, peut être assurée par un interrupteur 48 pour court-circuiter l'interrupteur rotatif 27 ou par un dispositif mécanique fonctionnant pour maintenir les contacts du relais 24 fermés jusqu'à ce que le fonctionnement normale soit repris. Un dispositif redresseur 47a peut être inséré, comme représenté, pour empêcher toute possibilité que l'interrupteur 27 fournisse du courant directement à partir du conducteur positif pour exciter la bobine 19.
La feuille 1 est maintenant serrée par des pinces 7 du cylindre d'impression 8 et est prise dans la presse d'imprimerie,
La came 41 continue sa révolution et à peu près à la limite de son mouvement, l'interrupteur rotatif 26 s'ouvre en laissant la continuité du circuit dépendante de l'interrupteur 35. Lors de la demi révolution de retour, quand la came 41 a absorbé le lâche existant dans son mécanisme associé, l'interrupteur 35 est ouvert et coupe le courant allant aux relais 22 et 23, puis ouvre ainsi les contacts 22a, 22b, 23a, 23b et le relais 33, en réarmant cette partie du mécanisme et en relâchant le serrage exercé sur la barre 20 sans causer de trouble ou secousse dans le mécanisme e en permettant également à la came 41 de ramener la barre 20 à l'extrémité de départ de sa course pour un autre fonctionnement.
Peu après que l'interrupteur 35
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s'est ouvert, l'interupteur rotatif 26 le court-circuite de nouveau pour fournir du courant à cette partie de l'appareil pour le fonctionnement suivant.
L'interrupteur rotatif 25 est agencé de façon à ne pas fournir de nouveau du courant aux relais 31 et 32 jusqu'après que le bord antérieur de la feuille suivante ait passé les dispositifs photo-sensibles 12 et 15 pour éliminer toute chance d'action erronée due au changement dans l'éclairage effectué sur eux à l'instant où ils sont passés par le bord de la feuille.
Des absorbeurs de capacité à résistance 49,50 peuvent être intercalés, comme le montre la figure 3, pour réduire au minimum la formation d'étincelles au contact de l'interrupteur.
Il peut être désirable d'agencer le dispositif pour obtenir un alignement mécanique préalable de la feuille, par exemple sur un bord ou sur deux bords adjacents perpendiculaires, afin de réduire l'étendue du mouvement nécessitée par la partie de l'appareil commandécpar les dispositifs photo-sensibles. Cet alignement mécanique peut être effectué de façon connue et il est particulièrement avantageux lorsqu'on travaille avec des feuilles de papier humides qui rendent difficile d'avoir une pile convenablement redressée, c'est-à-dire une pile dans laquelle deux bords adjacents de chaque feuille sont placés dans les deux mêmes plans verticaux s'entrecoupant.
L'alignement mécanique préalable permet aussi de réaliser des disposions simples pour l'aménage ou margeage, lorsque cela est désiré, de feuilles ne portant pas de repères de margeage, quand une coïncidence précise n'est pas nécessaire, par exemple'lorsque des feuilles dites perdues sont margées au cours du réglage de la presse d'imprimerie.
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Comme le montre la figure 2, les feuilles amenées de la pile 6 par un mécanisme de construction usuelle sont conduites aux pièces de margeage 51,52 et une barre de margeage latérale 53 est ensuite amenée à se déplacer, le dispositif de doigt élastique 53a serrant la feuille et la tirant sur un organe de margeage latéral 54, en effectuant ainsi la mise en coïncidence mécanique de la feuille par ses bords. La feuille est alors prête à être mise en coïncidence aux repères de margeage conune précédemment décrit et les organes de margeage intérieurs 51, 52 sont amenés à soulever et dégager la feuille quï descend de la table 21 sur les rubans 36, 37.
Une variante du procédé peur arrêter le mouvement longitudinal de la barre 20 fait application du principe de l'embrayage à rouleaux représenté dans les figures 4 et 5. Deux rouleaux 55 et 56 sont montés avec leurs axes verticaux, un de chaque côté de la barre 20, dont les guides 57, 58 sont évidés, comme représenté, pour ménager une ouverture à chaque rouleau, l'ouverture étant plus petite que le diamètre du rouleau à une extrémité et plus grande à l'autre. Des ressorts 59 et 60 tendent à presser les rouleaux vers l'extrémité étroite des ouvertures, mais un plus fort ressort 61 agissant par un levier 62 articulé en 62a empêche ceci de se produire.
Des butées réglables, qui ne sont pasreprésentées, limitent le mouvement du levier 62 à la très petite mesure nécessaire soit pour maintenir les rouleaux hors de contact simultané avec la barre 20, et les guides 57,58, soit pour dégager les rouleaux suffisamment pour les amener à produire ce contact simultané.
L'excitation de la bobine 19 actionne l'armature 19a de façon à amener le levier 62 à dégager les rouleaux 55,56 qui, sous l'action des ressorts 59,60, serrent ensuite, la barre 20 qui se déplace dans la direction de la flèche (Fig.4)."
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La bobine 19 est maintenue excitée pendant le mouvement de la came 41 l'écartant de la barre 20 et également pendant la course de retour, de sorte que le dégagemen t de la barre 20 est produit par la came 41 absorbant le "mou" dans son mécanisme associé et appliquant finalement une pression sur la barre 20 lorsqu'elle se libère automa- tiquement malgré que la bobine 19 soit encore excitée.
L'interrupteur 35 peut être supprimé dans ce dispositif et l'interrupteur rotatif 26 peut être agencé pour couper la continuité du circuit pendant une très courte période à la fin de la course de retour de la barre 20, dit desexcitant ainsi les relais 33, 22 et 23, puis en réarmant le mécanisme pour le fonctionnement suivant.
Le dispositif photo-sensible et ses accessoires peuvent être identiques pour chacun des trois jeux utilisés et leur disposition est bien connue en elle-même.
La disposition représentée dans la figure 6 est destinée au fonctionnement avec une source de courant continu qui doit être différente de celle du reste de l'appareil. Le dispositif photo-sensible 12, 13 et 14 peut être une cellule photo-électrique du type à émission, soit à vide, soit rempli de gaz et il peut comporter une amplification par émission secondaire à partir d'électrodes à miroir de façon connue, si on le désire, les électrodes et l'appareil auxiliaire prévus pour produire ce dernier résultat n'étant pas représentés.
En outre, le dispositif photo-sensible monté dans ce système de circuit peut être du type photo-conducteur, tel par exemple qu'une mince pellicule de sélénium étendue sur du verre entre des électrodes en or, comme décrit dans le brevet anglais n 284.942 du Dans chaque cas, le dispositif photo-sensible peut être considéré du point de vue du fonctionnement du circuit
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comme une résistance dont la valeur diminue à l'éclairage.
Selon la disposition normale, c'est-à-dire avec des repérés de margeage plus foncés et/ou plus opaques que le papier, le dispositif photo-sensible subit une diminution d'éclairage lorsque son repère de margeage agit sur lui.
Ainsi, sa résistance est augmentée et la différence de potentiel entre la ligne mise à la terre et la jonction du conducteur au dispositif photo-sensible et à la résistance 63 est accrue. Cette pulsation positive passe par le condensateur 64 à la grille de la triode 65, qui l'amplifie et la fait apparaître dans son circuit anodique sous la forme d'une pulsation négative qui est passée au primaire du transformateur 66. Le secondaire est monté de façon que cette pulsation soit appliquée sous la forme d'une pulsation positive par la résistance 67 sur la grille d'un tube à décharge à vapeur ou à gaz, commandé par grille, c'est-à-dire le relais 31, 32 ou 33. La résistance 67 est insérée pour limiter le courant de grille pendant la période de conduction du relais 31, 32, 33.
Pour le potentiel anodique appliqué sur lui, le curseur de résistance 68 est réglé de façon que la grille soit suffisamment négative par rapport à la cathode pour maintenir le tube normalement à un état non conducteur.
Cependant, lorsque la pulsation positive arrive, cette sollicitation négative est surmontée et le tube devient conducteur, puis il n'est plus contrôlable par son électrode-grille, c'est-à-dire qu'il reste conducteur jusqu'à ce que le circuit anodique soit coupé. La résistance 69 et le condensateur 70 sont destinés à désaccoupler la distribution au dispositif photo-sensible, puis la résistance 71 et le condensateur 72 servent à remplir la même fonction pour la distribution anodique à la lampe 65. La résistance 73 est la dispersion de grille assurant
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un trajet conducteur de la grille à la cathode de la lampe 65 et la résistance 76 produit une action de grille négative, la résistance 75 et les condensateurs 75a, 76a fonctionnent comme dispositifs de desaccouplement de la façon connue.
Les résistances 77 et 78 constituent un diviseur de tension branché sur l'alimentation, la ligne mise à la terre étant reliée à leur jonction, en permettant ainsi d'obtenir une action de grille négative pour le relais 31, 32 ou 33 par réglage du coulisseau sur la résistance 68. Une bobine de self 79 et un condensateur 80 servent à éliminer les irrégularités de la distribution.
Il est évident que l'invention n'est pas limitée à la forme de réalisation particulière décrite dans ce qui précède et que le mécanisme de margeage ou réglage de position commandé par les dispositifs photo-sensibles peut être modifié de diverses manières. Par exemple, au point où les pinces électromagnétiques maintiennent la feuille contre la barre de margeage transversale, cette barre peut être munie de parties rotatives afin de faciliter le pivotement de la feuille autour de l'une ou l'autre desdites pinces comme décrit dans ce qui précède. En outre, les pinces peuvent elles-mmes être munies de parties d'extrémité pivotantes ou bien elles peuvent être rotatives d'une autre manière.
Les dispositifs photo-sensibles peuvent être actionnés par de la lumière réfléchie, et ces dispositifs photosensibles et/ou les systèmes d'éclairage peuvent comporter des systèmes de lentilles appropriés associés avec eux.
Au lieu d'être plus foncés ou plus opaques que la matière de la feuille, les repères de margeage peuvent être plus clairs ou moins opaques, dans quel cas chaque repère de margeage augmente l'éclairage sur le dispositif photosensible associé et ses connexions de circuit peuvent être modifiées de façon convenable.