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BREVET D'INVENTION au nom de : Ramon. BALMES SOLANAS " Perfectionnements aux mécanismes étireurs de mèches texti- les pourvus de cylindres à aiguilles ".
La présente invention est relative aux mécanismes étireurs de mèches textiles dans lesquels on fait passer la mèche de fibres entre un cylindre cannelé et un cylindre dont la surface est recouverte de pointes ou d'aiguilles. Dans les mécanismes de cette sorte, le cylindre inférieur est pourvu de rainures ou est cannelé, ce qui fait qu'il présente un profil analogue à celui d'une roue dentée, et le oylindre supérieur a ses aiguilles disposées en lignes longitudinales séparées de la même distance que les rainures du cylindre inférieur, de telle manière qu'au cours de la rotation les aiguilles s'introduisent au fur et à mesure dans les rainures du cylindre inférieur.
Afin de produire ce mouvement on prévoit à l'une des extrémités du cylindre supérieur, ou à ses deux extrémités, des pignons dentés qui engrènent avec les cannelures du cylindre inférieur. La mèche
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passe entre les deux .cylindres et est saisie par les aiguilles , de telle manière que ce mouvement de la mèche à travers les aiguilles produise un effet de peignage qui parallélise les fibres et permet d'obtenir un meilleur étirage.
Dans de tels mécanismes étireurs pourvus de cylindres à aiguilles, il se présente cet inconvénient que, à la suite du fonctionnement prolongé du mécanisme,quelques petites fibres qui se détachent de la mèche s'introduisent entre les aiguilles du cylindre à aiguilles, bourrant ainsi ce cylindre et entravant, et même parfois rendant impossible, son bon fonctionnement.
L'objet de la présente invention est un perfectionnement apporté à ces mécanismes étireurs pourvus de cylindres à aiguilles , par le moyen duquel on évite le bourrage du cylindre à aiguilles, car les petites fibres qui pourraient se loger entre les aiguilles en sont continuellement enlevées et détachées.
Ce perfectionnement consiste à prévoir, autour du cylindre à aiguilles, un nettoyeur constitué par une pièce comprenant une série de tringles ou fils de fer parallèles et séparés les uns des autres d'une distance égale au pas ou écartement entre les lignes d'aiguilles du cylindré. Ce nettoyeur est disposé de manière qu'il entoure le cylindre à aiguilles afin que, sur la ligne de tangence entre le cylindre à aiguilles et le cylindre cannelé inférieur, les tringles ou barres du nettoyeur aillent se loger au fond des creux restant entre les lignes d'aiguilles, la mèche passant entre le nettoyeur et le cylindre inférieur, mais qu'une fois cette ligne de tangence dépassée dans le sens du mouvement de la mèche,
les tringles ou barres du nettoyeur s'écartent peu à peu du fond des creux existant entre les lignes d'aiguilles jusqu'à ce qu'elles sortent complètement de ces creux en entrainant avec elles toutes les fibres qui s'étaient interposées entre les aiguilles.
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De préférence, conformément à l'invention, le nettoyeur est constitué par une pièce cylindrique en forme de cage d'écureuil comprenant deux anneaux extrêmes entre lesquels une série de tringles ou barres sont disposées suivant les génératrices du cylindre et écartées les unes des autres d'une distance correspondante. La cage, ou cylindre creux, que forme ce nettoyeur a un diamètre supérieur à celui du cylindreà aiguilles et quand ce dernier tourne, les lignes d'aiguilles qui engrènent avec les tringles ou barredu nettoyeur obligent celui-ci à tourner et, grâce à la différence entre les diamètres, les tringlessortent au fur et à mesure des espaces compris entre les aiguilles.
On peut aussi construire le nettoyeur sous forme de chaîne sans fin, dont les chaînons portent les tringles ou barres et qui est guidée, dans son mouvement, de façon appropriée pour qu'au point de tangence entre le cylindre à aiguilles et le cylindre cannelé inférieur les @ tringles restent logées dans les espaces existant entre les lignes d'aiguilles, mais qu'elles s'en séparent ensuite, écartant ainsi les fibres de la mèche.
Sur le dessin annexé on a représenté à titre d'exemple, un mécanisme étireur pourvu d'un cylindre à aiguilles,auquel a été appliquée la présente invention.
La fig. 1 est une coupe transversale de l'ensemble du mécanisme .
La fige 2 montre, à beaucoup plus grande échelle, un' détail du cylindre à aiguilles, avec le cylindre cannelé inférieur et le nettoyeur interposé antre les deux .
La fig. 3 est une vue en perspective de ces mêmes éléments :
La fig. 4 enfin, est un détail analogue à celui de la fig. 2, représentant la variante dans laquelle le nettoyeur est construit en forme de chaîne.
Le mécanisme étireur représenté à titre d'exemple sur
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la figure 1 comporte : une paire de cylindres alimentaires ou cylindres d'entrée de la mèche, paire formée par un cy- @ lindre inférieur 1, cannelé, et un cylindre supérieur 2,àeee la surface est recouverte de pointes ou aiguilles; une paire de cylindres intermédiaires 3,4; une paire de cylindres de glissement 5,6; enfin, une paire de cylindres d'étirage final du cylindres délivreurs 7, 8.
La paire de cylindres alimentaires est constituée par un cylindre inférieur 1 (qui, comme on le voit avec plus de détails sur les figures 2 et 3, est cannelé ou pourvu de rainures de la même façon que s'il s'agissait d'une roue dentée) et par un cylindre supérieur 2 qui est recouvert, sur la partie utile de sa surface, d'aiguilles 21 disposées en lignes suivant les génératrices du cylindre, ces lignes d'aiguilles étant écartées les unes des autres de la même distance ou pas que les rainures du cylindre 1. Les cylindres supérieurs 2 sont construits de préférence par paires et à chaque extrémité d'une paire est monté un pignon denté 21, dont les dents correspondent aux lignes d'aiguilles 21, et qui engrène avec la denture ou cannelure du cylindre in- férieur 1.
De cette manière on obtient avec certitude un mou- vement exact du cylindre supérieur 2, de telle sorte que les aiguilles 21 s'introduisent dans les rainures du cylindre in- férieur 1. Les pignons 20 fixent l'écartement entre les deux cylindres de telle manière que les aiguilles 21 n'arrivent pas à toucher le fond des rainures 5, dans le but d'éviter que lesdites aiguilles ne se détériorent. La mèche 10 passe entre les cylindres 1 et 2 et les fibres sont retenues par les aiguilles; quand elles sont étirées par les cylindres intermédiaires 3, 4 elles glissent entre les aiguilles et il se produit ainsi un effet de peignage qui contribue à paral- léliser les fibres.
Conformément à la présente invention, afin d'éviter que les aiguilles 21 ne se bourrent avec les petites fibres qui
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se détachent de la mèche, on prévoit autour du cylindre à aiguilles 2 un nettoyeur qui est désigné dans son ensemble sur la figure 1 par le chiffre 9.
Dans la forme de réalisation de l'invention représentée sur les figures 1 à 3, le nettoyeur 9 est constitué par deux anneaux extrêmes 90, 91 et par une série de tringles ou lamelles 92 fixées à ces anneaux dans le sens des génératrices du cylindre et écartées les unes des autres d'une distance égale au pas existant entre les dents du pignon 20 et entre les lignes d'aiguilles 21. L'ensemble forme une sorte de cage d'écureuil, de diamètre supérieur à celui du cylindre,et que se place autour de celui-ci,de telle manière que les lignes d'aiguilles 21 passent dans les espaces restant entre les tringles 92 et pénètrent dans les rainures du cylindre inférieur 1, comme on le voit en détail sur les figures 2 et 3.
Le nettoyeur 9 joue donc le rôle d'une roue, avec denture à fuseaux engrenant par sa partie intérieure, et reste tangent au cylindre 2 sur la part qui correspond à la ligne de tangence avec le cylindre 1, mais s'en écarte sur tout le reste de la circonférence . Quand les cylindres 1, 2 se mettent à tourner dans le sens indiqué par les flèches sur la figure 2, les tringles 92 du nettoyeur lesquelles, ou point de tangence, sont logées au fond des creux formés entre les lignes d'aiguilles,sortent peu à peu de ces creux, jusqu'à ce qu'elles sortent complètement hors de portée des aiguilles, et dans ce mouvement elles écartent des aiguilles toutes les fibres de la mèche 10; on évite ainsi d'une façon efficace le bourrage du cylindre 2 et l'on assure le bon fonctionnement du mécanisme.
Dans la variante d'exécution représentée sur la figure 4, le nettoyeur est constitué par une chaîne 93 de largeur correspondant à la longueur des lignes d'aiguilles 21 du cy- lindre 2 et dont les chaînons portent, fixées sur eux,les
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tringles ou barres 92 ou sont constitués par ces tringles elles-mêmes articuléesleur extrémité d'une manière appro- priée.
Cette chaîne 93 s'applique autour du cylindre à aiguil- les 2 de telle manière que ces tringles 92 s'introduisent dans les creux restant entre les lignes d'aiguilles,et elle est guidée de façon appropriée par un cylindre 11 disposé de telle sorte qu'il oblige la chaîne à s'écarter du cylindre 2 une fois la ligne de tangence avec le cylindre inférieur 1 est dépassée , grâce à quoi les tringles 92 obligent toutes les fibres de la mèche à sortir des lignes d'aiguilles, Le fonctionnement de ce nettoyeur à chaîne est donc semblable à celui du nettoyeur des figures 2 et !3 qui a été décrit ci- dessus.
Il va de soi que la disposition des autres éléments du mécanisme étireur peut varier à volonté et différer de la disposition représentée sur la figure 1.
REVENDICATIONS.
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1. Mécanisme étireur de mèches textiles pourvu @ d'un cylindre dont la surface est recouverte de pointes ou ai- guilles disposées en lignes longitudinales, caractérisé par l'application , autour de ce cylindre, d'un nettoyeur consti- tué par une pièce comportant une série de tringles ou barres parallèles les unes aux auttes et éloignées d'une même distan- ce ou pas que les lignes d'aiguilles du cylindre, de telle sorte que les tringles s'introduisent entre les lignes d'ai- guilles,et que, quand le cylindre tourne,ces tringles s'é- cartent peu à peu des aiguilles , en séparant d'entre ces aiguilles toutes les fibres de la mèche.