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Perfectionnements aux embrayages à friction.
Cette invention est relative aux embrayages à. friction destinés notamment à tre employés entre le moteur et l'arbre de transmission d'une automobile.
Les nouvelles caractéristiques décrites ci-après concernent notamment l'application aux embrayages d'un ressort d'embrayage du type Belleville.
Un but de l'invention est d'améliorer le fonctionne- ment de ce genre d'embrayage.
Un autre but est d'assurer un maximum de rendement, \de durabilité et de facilité de commande et une fabrication à @ -
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bon marché.
L'invention concerne aussi des perfectionnements de détail apportés au montage des éléments d'un tel embrayage utilisant le ressort Belleville.
L'invention est représentée à titre d'exemple sur les dessins annexés où:
Fig. 1 est une coupe transversale suivant la ligne 1-1 d'une forme d'exécution d'un embrayage utilisant le mécanisme perfectionné;
Fig. 2 montre la même forme d'exécution en élévation, certaines parties étant arrachées et représentées en coupe;
Fig. 3 est une vue obtenue en regardant de la ligne 3-3 de la fig. 1;
Fig. 4 est une coupe d'un détail, montrant un moyen de relier la partie intérieure du ressort d'embrayage au collier de débrayage;
Fig. 5 est une vue dans le plan de la ligne 5-5 de la fig. 1;
Fig. 6 est une vue en perspective d'un détail employé pour l'assemblage du ressort d'embrayage et du collier de débrayage;
Fig. 7 est une vue en élévation montrant une variante de la liaison à entraînement pour le plateau de serrage;
Fig. 8 est une coupe de la forme d'exécution de l'invention, représentée sur la fig. 7 ;
Fig. 9 est une coupe correspondant à la fig. 8, mais montrant une variante de la liaison entre l'organe en- trafneur et le plateau de serrage;
Fig. 10 est une coupe analogue d'une autre variante de liaison ;
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Fig. 11 est une coupe transversale d'une variante de la,-liaison entre le ressort et le couvercle du volant;
Fig. 12 est une vue en élévation du dispositif de la fig. 11;
Fig. 13 est une vue correspondant à la fig.ll, montrant une variante du dispositif de liaison;
Fig. 14 est une vue en élévation du dispositif représenté sur la fig. 13;
Fig. 15 est une coupe d'une autre variante de la liaison entre le couvercle et le ressort d'embrayage;
Fig. 16 est une vue analogue à la fig. 4, mais montrant une variante d'un ressort reliant élastiquement le ressort d'embrayage principal au collier dé débrayage ;
Fig. 17 est une vue en élévation du dispositif représenté sur la fig. 16 ;
Fig. 18 est une vue de côté, partie avec arrachement et en coupe, d'un embrayage comportant un couvercle ou bottier de forme modifiée;
Fig. 19 est une vue en élévation de la forme d'exécution de l'invention représentée sur la fig. 18, et
Fig. 20 est une coupe faite sensiblement suivant la ligne 20-20 de la fig.19.
Considérant en premier lieu la forme d'exécution représentée sur les figs. 1 à 5, on notera que le chiffre de référence 21 désigne l'arbre à manivelles du moteur. Cet arbre à manivelles comporte une bride 23 à laquelle est fixé au moyen d'organes d'assemblage 25 un volant 27 de toute forme appropriée. Le chiffre de référence 29 désigne les organes d'assemblage servant à fixer au volant un couvercle ou bottier 31. Un arbre de transmission 33 traverse le couvercle 31 et fait saillie dans l'enceinte constituée par le volant
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et le couvercle. L'arbre de transmission 33 est disposé coaxialement à l'arbre 21 du moteur et il peut y être guidé comme indiqué en 35.
Sur l'arbre de transmission 33 est monté un moyeu 37 calé angulairement auquel est fixé un plateau entraîné 39 portant toutes garnitures de friction appropriées ou connues 41.
43 est un plateau de serrage agencé pour se déplacer axialement en vue de serrer entre lui-même et la face du volant, le plateau entraîné. Comme d'ordinaire, le plateau de serrage est construit pour tourner conjointement avec le volant. Pour transmettre le couple d'entrafnement du volant au plateau de serrage, celui-ci est creusé de plusieurs encoches ou guides 45 recevant des saillies d'entraînement 47. Ces saillies peuvent avantageusement traverser la partie périphérique du couvercle et y être fixées de toute manière appropriée. Les encoches du plateau de serrage sont évidemment conformées de manière à permettre un mouvement axial du plateau de serrage se rapprochant et s'écartant de la position de serrage de l'embrayage.
Sur les figs. 7 et 8 est représentée une deuxième disposition au moyen de laquelle la rotation du volant et du couvercle peut 'être transmise au plateau de serrage. Dans cette forme d'exécution de l'invention, le volant 27' et le couvercle 31' sont fixés l'un à l'autre à l'aide d'organes d'assemblage appropriés 49. Des rivets appropriés 53 servent à fixer des plaques 51 au couvercle 31' du volant. Si on le préfère, on peut fixer ces plaques au couvercle 31' de toute autre manière appropriée, par exemple par soudure. Les plaques 51 sont conformées avec des languettes 55, ces languettes entrant dans des encoches 45' du plateau de serrage 43'.
Il est clair que la rotation du volant et du couvercle se transmet
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par les languettes 55 au plateau de serrage sensiblement de la même manière que ce mouvement est transmis par les saillies 47 dans la forme d'exécution décrite ci-dessus.
Sur la fig. 9, le bottier 31" est conformé avec des languettes solidaires 55' entrant dans des encoches 45' du pla- teau de serrage 43', cette forme d'exécution étant sous d'autres rapports analogue à celle de la fig. 8.
La fig.10 montre encore une variante. Dans cette forme d'exécution de l'invention, une languette 57 est rabattue de la paroi du boîtier 31. Cette languette entre dans une encoche 45 du plateau de serrage et sert à maintenir en position et à entraîner ce plateau.
Le ressort à employer pour cet embrayage a la forme d'un anneau bombé ou cône 59. Son bord périphérique extérieur attaque le plateau de serrage à l'endroit désigné par le chiffre de référence 61. Le ressort est percé d'une série d'ouvertures 63 disposées en cercle, conformées de manière à entourer des rivets ou goujons 65 portés par le bottier ou couvercle 31.
A leurs extrémités .éloignées du couvercle, les rivets comportent des têtes 67. Ils comportent aussi des épaulements 69 prenant appui sur le couvercle. Du c6té intérieur des trous 63 du ressort sont percées des fentes radiales 71 formant entre elles une série de doigts élastiques 73. Deux bagues continues 75 et 77 entourent la série de goujons 65, une bague étant disposée entre le res- sort 59.et les têtes 67 et l'autre bague étant située entre le ressort 59 et le couvercle 31 près de l'épaulement 69. Des éléments estampés 79 sont enfilés sur certains des goujons 65, ces éléments estampés étant disposés entre le ressort 59 et la bague 77. Ils sont retenus en place par les goujqns qu'entourent leurs ouvertures.
Les éléments 79 sont conformés comme représenté sur la fig.1, leurs extrémités extérieures @
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étant accrochées dans des cavités 81 du plateau de serrage afin qu'un mouvement axial de la périphérie du ressort 59 écarte positivement du plateau entrafné 39 le plateau de serrage. Sur ceux des goujons qui ne portent pas d'éléments 79 sont effilées des rondelles d'espacement 83 dont l'épaisseur est la même que celle des éléments 79 et qui sont conformées de manière à espacer le ressort 59 de la bague 77. Il est à noter que le ressort 59 a une forme bombée ou conique lorsqu'il n'est pas sous tension. Il n'est percé d'aucune ouverture dans la région comprise entre son contact avec le plateau de serrage et son contact circulaire avec le couvercle, défini par les goujons 65.
Lors de son montage dans l'embrayage, on aplatit un peu le cône et on bande le ressort de manière qu'il exerce une pression sur la bague 77 et, par réaction, sur la périphérie du plateau de serrage 61. Pour faire cesser la pression, on bande le ressort supplémentairement en le serrant contre la bague 75. Ceci a pour effet de faire cesser la pression sur le plateau de serrage. En pivotant ainsi autour de la bague 75, le bord extérieur se déplace vers la droite (Fig.l) et l'élément estampé 79 déplace positivement le plateau de serrage et lui fait lâcher prise avec le plateau entrafné.
On peut employer d'autres dispositifs pour relier entre eux le ressort et le couvercle. Au lieu d'un goujon 65, la Fig. 11 montre un crampon 85 en tôle d'acier comportant une patte 87 destinée à attaquer la bague 75. Il comporte aussi un épaulement 89 pour prendre appui sur le boîtier ou couvercle 31, et l'extrémité du crampon poinçonné est fendue et élargie en 91 pour le tenir fixé de manière sûre sur le couvercle.
La fig. 13 représente une légère variante du dispositif pour fixer le ressort par rapport au couvercle 31. Le couvercle comporte une patte 93 qui fait corps avec lui. Cette
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patte attaque la bague 75 par l'intermédiaire d'un bout relevé 95.
Encore une autre variante est représentée sur la fig.15. Dans cette forme d'exécution, le couvercle est conformé avec un bourrelet 97 disposé de manière à attaquer le ressort 59. Le bourrelet procure une petite surface arrondie comme surface de portée pour'le ressort. Il est aussi prévu une bague 99 comportant un rebord 101 à bord arrondi pour venir en contact avec le ressort. Plusieurs pattes 103 sont rabattues en dehors du bottier 31 et elles traversent des ouvertures du ressort et de la bague intérieure 99. Les extrémités intérieures des pattes 103 sont bifurquées pour attaquer la bague 99, comme représenté.
Pour produire le desserrage de l'embrayage, on peut faire coulisser dans la direction du volant un collier de débrayage 105 sous l'action de l'extrémité bifurquée 107 d'un levier de débrayage ordinaire. Une bague de portée continue 109 faite en fil d'acier attaque les extrémités intérieures du ressort 59 d'un côté, et un collier 111 est en contact avec l'autre face de la bague. Le collier 111 comporte des pattes de localisation 113 orientées axialement et entrant dans des ouvertures du collier de débrayage 105. Il comporte aussi des pattes 115 (voir fig.l) faisant saillie entre quelques-uns des doigts du ressort 59. Ces pattes servent à maintenir les colliers 105 et 111 dans la position angulaire correcte l'un par rapport à l'autre et par rapport au ressort 59. Pour retenir assemblés entre eux ces divers éléments,il est prévu une pièce estampée élastique.
Cette pièce comporte un.rebord annulaire 117 attaquant les doigts du ressort et des doigts axiaux 119 traversant l'ouverture centrale du ressort et entrant dans l'ouverture centrale du collier 105 où des doigts
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radiaux 121 prennent appui contre des ouvertures du collier 105.
Comme équivalent du ressort se composant des parties 117, 119 et 121, on peut employer un ressort à boudin double comme celui représenté sur les figs. 16 et 17. Dans cette forme d'exécution de l'invention, une jonction 123 entre les deux boudins espacés 125 attaque une partie crochue 127 du collier de débrayage 105'. Les extrémités des boudins sont coudées et portent contre la face arrière du ressort principal de l'embrayage, comme indiqué en 129. Dans ce cas on emploie la même bague 109 et le même collier 11 que ceux décrits ci-dessus.
Les figs. 18, 19 et 20 montrent une autre variante.
Dans cette forme d'exécution, le couvercle 131 n'est pas de forme hexagonale, mais de forme carrée. Grâce à la forme carrée, il n'y a pas de déchets quand on découpe le couvercle dans une tôle de largeur appropriée. Le flan est embouti sous forme d'une cuvette de manière à pouvoir y loger la partie entraînée de l'embrayage et il est fixé au moyen de quatre organes d'assemblage 133 aux quatre angles du carré. On enlève de petits éléments triangulaire 137 à raison d'un élément par angle. La perte totale de matière se limite à ces quatre petits éléments triangulaires et la matière servant à la fabrication du couvercle est ainsi utilisée très avantageusement.
La partie arrondie du couvercle peut être encochée de manière à constituer des languettes 139 destinées à s'engager dans des encoches 140 du plateau de serrage 141, de sorte que celui-ci tourne conjointement avec le volant. Le couvercle est représenté comme étant creusé d'échancrures 143 qui faci litent le refroidissement. Si on le désire, le plateau de serrage peut être conformé avec des ailettes 145 qui agissent
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comme un ventilateur et qui chassent l'air chauffé par le frottement des éléments de l'embrayage. Sous les autres rapports cette forme d'exécution de l'invention est pareille à celle décrite plus haut.