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" Matériaux de revêtement "
Ainsi qu'on le. 'sait, la plupart des matériaux utilisés pour la construction et plus particulièrement pour le revêtement des parois, toitures et terrasses des immeubles et ouvrages d'art, ainsi que des parois des locaux, véhicules, etc.., doivent, de préférence,
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être obtenus sous forme d'éléments constituant chacun un tout et fabriqués en usine ou atelier, ces éléments étant amenés sur le lieu de leur emploi et le travail effectué sur place se bornant à un travail de pose ou d'ajustage.
Les avantages de cette manière d'opérer sont trop connus pour qu'il soit besoin d'insister.
Ceci est encore plus exact lorsqu'il s'agit d'un revêtement obtenu par la combinaison de plusieurs matériaux et destiné à assurer l'étanchéité, cette combinaison devant être obtenue et réalisée d'une manière particulièrement soignée pour donner toute satisfaction.
L'invention a pour objet de tels éléments de revêtement susceptibles d'être montés et assemblés facilement sur place de toute manière désirable, chacun d'eux pouvant être fabriqué séparément en usine. Ces éléments sont basés sur l'utilisation d'une texture résistant à l'écrasement et au déchirement, rendue étanche et imputrescible par imprégnation totale, jusqu'à saturation, d'un bitume pur, de point de fusion approprié.
De telles textures imprégnées peuvent être utilisées en grandes feuilles et fixées directement sur les toitures ou parois qu'elles sont appelées à recouvrir et à protéger. Mais cette manière d'opérer présente d'eux inconvénients :
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D'une part, le matériau s'il est suffisamment résistant une fois mis en place, est, par contre, assez facile à détériorer par une manipulation brutale.
D'autre part, s'il donne une bonne résistance et s'il est parfaitement étanche et imputrescible, il est, par contre, d'un aspect peu esthétique.
Suivant l'invention, on évite ces inconvénients en utilisant, au lieu de la texture imprégnée, en grandes feuilles, des éléments de dimensions convenables constitués chacun par une feuille de la texture en question revêtue, sur une face ou sur les deux faces, d'une couche qui lui donne un meilleur aspect, qui la rend ininflammable, ou qui remplit ces deux buts à la fois.
Suivant l'invention, on peut recouvrir la texture sur une face ou sur les deux faces par une feuille .de métal aussi mince qu'il est possible de l'obtenir, ce métal étant par exemple de l'aluminium. Le métal est fixé à la texture étanche soit par collage, par exemple à l'aide d'une mince couche de bitume, soit par une pression énergique.
On obtient de cette manière un complexe que l'on fabriquera en usine avant son transport sur le chantier, qui aura toutes les qualités de la texture et qui aura, en plus, l'aspedt agréable d'une toiture métallique.
Si l'on désire rendre la texture ignifuge d'un seul côté, par exemple du côté intérieur, on la revêtira
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d'une couche extrêmement mince d'aluminium sur sa face extérieure et, sur sa face intérieure, d'un feutre, carton, ou papier d'amiante, ou de tout autre produit incombustible, en épaisseur convenable.
On pourra également remplacer ce revâtement incombustible, par un enduit de matière ignifuge (peinture, mortier, plaque).
Bien entendu, si on le désire, on pourra revêtir la texture de matière ignifuge ou ininflammable sur ses deux faces. Enfin, si l'on veut, à la fois, obtenir l'effet esthétique et l'action ignifuge, on pourra, sur une même face, superposer une couche d'amiante ou de matière analogue, et une couche extrêmement mince de métal.
Les matières qui revêtent la texture et principalement le métal peuvent être gaufrées ou porter des emboutis, ce gaufrage ayant pour but de rendre le métal moins fragile et surtout de rendre le métal absolument adhérent à la texture étanche. Il parachève ainsi l'effet du collage et empêche tout glissement relatif.
Les couches de revêtement de la texture peuvent, si on le désire, être serties sur le pourtour de chaque élément complexe, pour éviter soit que la tranche de l' élément offre l'aspect peu esthétioue de la texture bitumée, soit que cette tranche, laissée libre, ne puisse venir au contact d'une flamme.
Dans une variante, au lieu des ou en plus des couches précitées on adapte sur une des faces de l'élément une couche d'une matière susceptible de lui donner une
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rigidité telle que les supports du revêtement peuvent être largement espacés.
Sur les dessins annexés, on a représenté, schématiquement, à titre d'exemples, quelques modes de réalisation de l'invention.
La figure 1 représente une texture a revêtue sur ses deux faces d'une couche extrêmement mince d'aluminium b1 b2.
La figure 2 représente une texture bitumée a revêtue sur une des faces d'une couche d'aluminium extrêmement mince b1 et sur l'autre face d'une couche d'amiante d'épaisseur convenable c. Cette couche c pourrait être en une substance rigide : métal épais, ciment, fibre comprimée, etc...
Ce complexe peut également être constitué, comme on le voit sur la figure 3, par une simple couche de bitume, 4, de préférence armée au moyen d'une toile, d'un feutre ou d'une feuille de métal, 5, et recouverte sur une de ses faces d'une feuille métallique 3, en aluminium de préférence. On peut ajouter, sur l'autre face de la couche de bitume 4, une feuille métallique 3'.
On peut obtenir un complexe revêtu sur les deux faces en collant dos à dos deux complexes revêtus sur une seule face.
Les figures 4 et 5 représentent, respectivement, en vue de face et en coupe IV-IV, un élément constitué par
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une plaque formée d'une âme en texture bitumée a recouverte intérieurement d'amiante c et extérieurement d'une couche extrêmement mince de métal b1, cette couche pré- sentant des gaufrages, ainsi qu'on le voit sur le dessin.
Les figures 6 et 7 montrent, en coupe, un élément constitué essentiellement par une texture bitumée a recouverte intérieurement d'une couche d'amiante c et exté- rieurement d'une couche mince d'aluminium b1, la couche d'amiante étant relevée latéralement en c3 et la couche de métal étant rabattue en b3 de façon à protéger complètement les bords de la texture a.
Des complexes ainsi constitués peuvent avoir en plan toute forme voulue, en particulier celle de bardeaux.
Le bardeau représenté sur la figure 8 comporte dans l'un de ses coins, 20, dont le sommet est abattu, deux fentes opposées et d'égale longueur, 21, parallèles à la diagonale, 22.
La figure 9 représente le plan partiel schématique de pose de ce bardeau, la flèche H indiquant la direction du haut du toit et la flèche B la direction du bas du toit, Chaque bardeau est posé de façon que sa diagonale, 24, soit placée sur la ligne de plus grande pente du toit et il est cloué en deux points, 22, 23,situés sur la diagonale 22. Enfin, les bardeaux sont montés de façon que l'un des coins, P, situés sur la diagonale horizontale des deux bardeaux M et N voisins d'un bardeau R considéré
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s'engagent dans les fentes 21 de ce bardeau et que le coin 20 dudit bardeau recouvre le coin supérieur du bardeau S situé immédiatement au-dessous.
La figure 10 représente un plan de pose d'un bardeau, U, conforme à l'invention, à éléments multiples.
Chaque bardeau est composé d'une bande pleine, U1, à laquelle se raccordent des éléments, U2, séparés par des intervalles, U3
Ces bardeaux sont cloués en 6 sur les lattes habituelles que comporte la toiture et les clous sont recouverts par les éléments U2 de la rangée supérieure.
On obtient ainsi l'aspect d'une toiture exécutée au moyen d'ardoises de petites dimensions de forme courante.
La figure 11 représente, en coupe partielle. prise à un joint, une couverture exécutée au moyen du complexe conforme à l'invention, livré en rouleaux, que l'on déploie par bandes sur le lattis du tot. On a supposé, dans ce cas, que la texture n'est revêtue que sur une seule face. Pour exécuter la couverture, on place d'abord des bandes R'1, R"1 .... jointivement sur le lattis T du tôît, de façon qu'elles reposent sur ce lattis par leur revêtement de métal ou d'amiante 3, puis on les cloue sur le lattis en 30. On place ensuite d'autres bandes, identiques aux premières, R'2, R"2 ..... leurs joints coincidant avec ceux des bandes R'1, R"2 mais de manière que leur imprégnation de bitume adhère
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fortement en 2' à celle des bandes correspondantes R'1, R"1 .......
La feuille métallique 3 de ces bandes R'2, R"2 ..... se trouve ainsi à la partie supérieure du revêtement, en contact direct avec l'atmosphère. On place ensuite, sur les joints, des couvre-joints C en complexe identique à celui des bandes précitées.
On pourrait également, comme représenté sur la figure 12, alterner, à la poste, les joints des bandes R'1, R"1 ..... et ceux des bandes R'2, R"2 ..... Dans ce cas, on peut supprimer les couvre-joints C.
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"Coating materials"
As we do. 'Knows, most of the materials used for construction and more particularly for coating the walls, roofs and terraces of buildings and structures, as well as the walls of premises, vehicles, etc., should preferably
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be obtained in the form of elements each constituting a whole and manufactured in a factory or workshop, these elements being brought to their place of use and the work carried out on site being limited to fitting or adjustment work.
The advantages of this way of operating are too well known to require emphasis.
This is even more exact in the case of a coating obtained by the combination of several materials and intended to ensure tightness, this combination having to be obtained and produced in a particularly careful manner to give complete satisfaction.
The object of the invention is to provide such covering elements which can be easily mounted and assembled on site in any desirable manner, each of which can be manufactured separately in the factory. These elements are based on the use of a texture resistant to crushing and tearing, made waterproof and rot-proof by total impregnation, up to saturation, with a pure bitumen, with an appropriate melting point.
Such impregnated textures can be used in large sheets and fixed directly on the roofs or walls which they are called upon to cover and protect. But this way of operating has some drawbacks:
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On the one hand, the material, if it is sufficiently resistant once installed, is, on the other hand, fairly easy to deteriorate by rough handling.
On the other hand, if it gives good resistance and if it is perfectly waterproof and rot-proof, it is, on the other hand, not very aesthetic in appearance.
According to the invention, these drawbacks are avoided by using, instead of the impregnated texture, in large sheets, elements of suitable dimensions each consisting of a sheet of the texture in question coated, on one side or on both sides, d 'a layer which gives it a better appearance, which makes it non-flammable, or which fulfills both purposes at the same time.
According to the invention, the texture can be covered on one side or on both sides with a sheet of metal as thin as possible, this metal being for example aluminum. The metal is fixed to the waterproof texture either by gluing, for example using a thin layer of bitumen, or by forceful pressure.
In this way, a complex is obtained which will be manufactured in the factory before its transport to the site, which will have all the qualities of the texture and which will have, in addition, the pleasant asphalt of a metal roof.
If you want to make the texture fire retardant on one side only, for example on the inside, it will be coated
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an extremely thin layer of aluminum on its exterior face and, on its interior face, a felt, cardboard, or asbestos paper, or any other non-combustible product, of suitable thickness.
This incombustible coating can also be replaced by a coating of fire-retardant material (paint, mortar, plate).
Of course, if desired, the texture can be coated with a fire-retardant or non-flammable material on both sides. Finally, if it is desired, at the same time, to obtain the aesthetic effect and the fire-retardant action, it is possible, on the same face, to superimpose a layer of asbestos or similar material, and an extremely thin layer of metal.
The materials which cover the texture and mainly the metal can be embossed or have stampings, the purpose of this embossing is to make the metal less fragile and above all to make the metal absolutely adherent to the waterproof texture. It thus completes the effect of the bonding and prevents any relative sliding.
The coating layers of the texture can, if desired, be crimped around the periphery of each complex element, to avoid either that the edge of the element offers the unsightly appearance of the asphalt texture, or that this edge, left free, cannot come into contact with a flame.
In a variant, instead of or in addition to the aforementioned layers, a layer of a material capable of giving it a
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rigidity such that the coating supports can be widely spaced.
In the accompanying drawings, there is shown, schematically, by way of examples, some embodiments of the invention.
FIG. 1 shows a texture a coated on both sides with an extremely thin layer of aluminum b1 b2.
FIG. 2 represents a bitumen texture a coated on one side with an extremely thin aluminum layer b1 and on the other side with an asbestos layer of suitable thickness c. This layer c could be in a rigid substance: thick metal, cement, compressed fiber, etc.
This complex can also be constituted, as can be seen in FIG. 3, by a single layer of bitumen, 4, preferably reinforced by means of a canvas, a felt or a sheet of metal, 5, and covered on one of its faces with a metal sheet 3, preferably aluminum. It is possible to add, on the other side of the bitumen layer 4, a metal foil 3 '.
A complex coated on both sides can be obtained by gluing back to back two complexes coated on one side only.
Figures 4 and 5 show, respectively, in front view and in section IV-IV, an element consisting of
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a plate formed of a bituminous texture core covered internally with asbestos c and externally with an extremely thin layer of metal b1, this layer exhibiting embossing, as can be seen in the drawing.
Figures 6 and 7 show, in section, an element consisting essentially of a bituminous texture a covered on the inside with a layer of asbestos c and on the outside with a thin layer of aluminum b1, the asbestos layer being raised. laterally at c3 and the metal layer being folded down at b3 so as to completely protect the edges of texture a.
The complexes thus formed can have any desired shape in plan, in particular that of shingles.
The shingle shown in Figure 8 has in one of its corners, 20, the top of which is knocked down, two opposite slits of equal length, 21, parallel to the diagonal, 22.
Figure 9 shows the partial schematic laying plan of this shingle, the arrow H indicating the direction of the top of the roof and the arrow B the direction of the bottom of the roof, Each shingle is laid so that its diagonal, 24, is placed on the line of greatest slope of the roof and it is nailed at two points, 22, 23, located on the diagonal 22. Finally, the shingles are mounted so that one of the corners, P, located on the horizontal diagonal of the two M and N shingles next to a considered R shingle
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engage in the slots 21 of this shingle and that the corner 20 of said shingle covers the upper corner of the shingle S located immediately below.
FIG. 10 represents a plan of laying a shingle, U, according to the invention, with multiple elements.
Each shingle is composed of a solid strip, U1, to which elements, U2, separated by intervals, U3 are connected.
These shingles are nailed in 6 on the usual slats that comprise the roof and the nails are covered by the U2 elements of the upper row.
This gives the appearance of a roof executed using slates of small dimensions of standard shape.
FIG. 11 represents, in partial section. taken at a joint, a covering executed by means of the complex according to the invention, delivered in rolls, which are deployed in bands on the lath of the tot. It was assumed, in this case, that the texture is only coated on one side. To perform the roofing, we first place strips R'1, R "1 ... contiguously on the lath T of the sheet, so that they rest on this lath by their coating of metal or asbestos 3 , then they are nailed to the lath at 30. We then place other bands, identical to the first, R'2, R "2 ..... their joints coinciding with those of the bands R'1, R" 2 but so that their bitumen impregnation adheres
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strongly in 2 'to that of the corresponding bands R'1, R "1 .......
The metal foil 3 of these bands R'2, R "2 ..... is thus at the top of the coating, in direct contact with the atmosphere. Then, on the joints, joint covers C are placed. in a complex identical to that of the aforementioned bands.
One could also, as represented in FIG. 12, alternate, at the post office, the joints of the bands R'1, R "1 ..... and those of the bands R'2, R" 2 ..... In in this case, the joint covers C.