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Procédé et machine pour conformer dea tubes ou des récipients.
Cette invention concerne un procédé et une machine pour conformer des tubes ou des récipients et a trait en premier lieu à la conformation ou au façonnage d'objets en tôle mince en exerçant une pression sur eux à l'endroit ou aux endroits à conformer, galber ou façonner.
Un but important de l'invention est de fournir une machine ou un appareil grâce auquel des tubes ou des récipients pleins étirés ou emboutis sans soudure puissent
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être conformés, galbés ou repoussés avec une égale facilité même par une main d'oeuvre non spécialisée, et grâce auquel des tôles comparativement dures ou comparativement douces puissent être travaillées également bien.
L'invention prévoit grosse modo un appareil pour conformer, galber ou façonner des tubes ou des pièces devant constituer des récipients comprenant un outil et un disposi- tif d'application de pression à déplacement relatif, un dispositif pour imprimer un mouvement radial à ce dispositif applicateur de pression au cours de l'opération de façonnage, enfin un dispositif commandant ledit mouvement radial.
Plus particulièrement, la machine ou l'appareil que prévoit l'invention comprend un dispositif de maintien de la pièce, un outil pourvu d'organes applicateurs de pres- sion pouvant se mouvoir radialement pour établir le contact avec la pièce et exercer la pression sur sa paroi intérieure, enfin un dispositif pour réaliser simultanément un mouvement longitudinal ou axial relatif entre l'outil et la pièce.
Dans le repoussage ou l'emboutissage des- tubes ou récipients en métal sans joints c'est-à-dire d'un seul tenant, on a éprouvé jusqu'ici des difficultés considéra- 1 bles pour effectuer le travail de façon rapide et satisfaisante; et pour éviter que le joint n'éclate ou ne s'affaisse. En utilisant une machine conforme à l'invention, dans laquelle une rotation relative en combinaison avec un mouvement longitudinal ou axial relatif sont assurés entre l'outil et la pièce, on façonne ou emboutit avec certitude l'objet sans aucun joint. Il est important également lorsqu'on façonne un pareil objet que cet objet soit effectivement supporté à l'une ou l'autre extrémité ou aux deux extrémités intérieurement et, dans certains cas, extérieurement.
Une caractéristique de l'invention réside également dans le fait que la. pression est exercée sur l'objet en.
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cours de façonnage en des endroits espacés tout autour du pourtour de cet objet. Si l'on considère la machine pré- vue par l'invention selon un autre aspect, elle englobe une poupée formant porte-outil, un dispositif pour fixer à ce porte-outil la pièce tubulaire à façonner, un outil disposé de façon à être monté concentriquement dans le porte- outil et pourvu de plusieurs organes-applicateurs de pression mobiles radialement pour venir en contact avec la pièce tubulaire en des endroits espacés, enfin un dispositif gaur imprimer un mouvement de rotation et/ou de translation longitudinale relatif entre ladite pièce et l'outil.
Ainsi, par exemple, si l'outil tourne à l'intérieur de la pièce à emboutir, les organes applicateurs de pression sont chassés vers l'extérieur par la force centrifuge ou autrement et exercent une pression vers l'extérieur sur le pourtour inté- rieur de la pièce en des endroits espacés circonférentielle- ment. Comme il a été dit plus haut, il est désirable de prévoir un dispositif pour assurer un mouvement longitudinal relatif entre l'outil et la pièce. Grâce à l'usage de la machine que prévoit l'invention, il devient possible de fagpnner des cannelures longitudinales dans une pièce tubu- laire ou un récipient en empêchant la poupée et l'outil d'effectuer un mouvement de rotation relatif mais en créant un mouvement longitudinal relatif entre eux lorsque les organes applicateurs de pression sont projetés.
Ainsi qu'on le comprendra aisément, si l'appareil doit être utilisé de cette manière, il est nécessaire de prévoir des moyens ppur projeter de façon positive les organes applicateurs de pression.
Une caractéristique subsidiaire de l'invention réside dans un outil expandeur ou dilateur destiné à confor- mer ou façonner des pièces tubulaires en tale qui comprend une tête, et plusieurs organes applicateurs de pression
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montés dessus selon une série circonférentielle pour se déplacer jusqu'à une position exposée. Ces organes applica- teurs de pression sont constitués, de préférence, par des billes, bien que des galets ou rouleaux ou même des organes non-rotatifs tels que des pistons plongeurs ou des plateaux puissent trouver leur place ici.
Il est désirable que les organes applicateurs de pression soient disposés de manière à être déplacés vers l'extérieur par la force centri- fuge lors de la rotation de l'outil bien qu'à titre de varian- te ou au surplus des moyens puissent être prévus pour comman- der ou régir le mouvement vers l'extérieur.
Pour la facilité de la compréhension et de la réalisa- tion industrielle de l'invention, elle va d'ailleurs être décrite en détail en regard des dessins annexés, dans les- quels :
La figure I est une vue en plan d'une réalisation de la machine que prévoit l'invention.
La figure 2 en est une vue en coupe à plus grande échelle.
La figure 3 est une vue en élévation de face d'une autre réalisation de cette machine également conforme à l'invention.
La figure 4 en est une vue en élévation latérale.
La figure 5 est une vue en coupe montrant l'outil utilisé dans la machine.
La figure 6 est une vue à l'envers d'un embrayage que comporte la machine.
La figure 7 est une vue en plan d'un support de serrage de l'outil monté sur la machine représentée dans les figs. 4 et 5, mais pouvant être utilisé dans toute autre machine conforme à l'invention.
La figure 8 est une vue de détail de cette machine.
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Les figures 9 et IO sont des vues en coupe longitudinale de deux formes d'outil conformes à l'invention.
La figure II est une vue en section droite d'une autre forme d'outil.
Les figures 12 et 13 sont des vues en perspective montrant deux pièces façonnées par les outils représentés respectivement dans les figures 10 et 11.
Les figures 14, 15 et 16 sont des vues en coupe longitudinale pratiquée à travers d'autres outils.
La figure 17 est une vue en coupe de l'outil que montre la fig. 16.
La figure 18 est une vue mettant en évidence l'appli- cation d'une came rotative dans la machine.
La machine représentée comprend un socle ou banc 10 sur lequel est montée une sorte de poupée ou têtière désignée dans son ensemble par 11 ( fig. I) et qui peut coulisser pour être rapprochée ou éloignée d'un outil 12 destiné à emboutir ou repousser la pièce. La monture de la poupée et de l'ou- til comprend rationnellement deux barres horizontales paral- lèles 13, 14 convenablement supportées à leurs extrémités par dès flasques 15 etI6. Le porte-outil est formé de deux joues 17, 18 placées transversalement entre les barres 13, 14 et qui portent le dispositif de mise en place exacte de la pièce tubulaire 19 à repousser ou emboutir. A la joue 17 sont fixés des manchons 2021 filetés extérieurement que traver- sent les barres 13, 14. La joùe 18 est pourvue, de même, de manchons analogues 22, 23.
Les manchons correspondants qui ceinturonnent chaque barre de support sont reliés par un manchon moleté vissé sur eux, de telle sorte qu'en faisant tourner ces manchons moletés 24, 25 ( qui sont pourvus de préférence d'écrous de blocage) on peut régler les dimensions du porte-outil pour faire face à des pièces de longueurs
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différentes.
La joue 18 c'est-à-dire celle qui est la plus proche de l'outil est percée d'un orifice livrant passage à l'outil qui s'engage dans la pièce à repousser ou emboutir, et elle est munie d'un accessoire comprenant, d'une part, un mandrin saillant 26 destiné à recevoir dans son évidement une des extrémités de la pièce et à empêcher cette même extrémité de se dilater et, d'autre part, un anneau ou collier de serrage flexible 27 faisant saillie et étudié pour se loger dans ladite extrémité de la pièce pour l'empêcher de se dérober pendant l'opération de repoussage.ou emboutissage.
L'autre joue 17 du porte-outil est munie d'un accessoire assez semblable à celui qui vient d'être décrit mais cet accessoire est supporté par l'extrémité d'un manchon 28 monté pour pouvoir tourner sur un bossage 29 faisant saillie centralement par rapport à cette joue 17. Une liaison par goujon et fente inclinée est prévue entre le bossage 29 et le manchon 28. Ce dernier porte une manette 30, ce qui permet, en faisant tourner ce manchon, de rapprocher ou éloigner l'accessoire de celui qui a été men- tionné en premier lieu, de manière à faciliter l'insertion ou le dégagement de la pièce. Ces accessoires sont, de préfé- rence, amovibles. Il est prévu avec la machime un certain nombre de pareils accessoires interchangeables ayant divers diamètres.
On a indiqué qu'il est préférable de travailler sur des pièces ouvertes à leurs extrémités. A ce stade, il est de pratique courante de rabattre une extrémité de la pièce tandis que l'autre ( qui recevra ensuite le fond) est simple- ment rebordée vers l'extérieur ou vers l'intérieur. C'est cette extrémité ainsi rebordée qui se loge dans l'accessoire réglable de la machine. Afin d'empêcher la pièce de tourner pendant qu'elle est soumise à l'emboutissage, le pourtour intérieur du mandrin est moleté ou autrement rendu rugueux de façon à venir
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en prise avec le bord de l'extrémité rebordée. Mais l'une ou l'autre extrémité peut se loger de cette manière.
Le porte-outil peut être déplacé le long des barres de support 13, 14 au moyen d'une denture 31 formant crémaillère taillée dans une tige 32 qui fait saillie par rapport à lui centralement aux barres de support 13, 14 et d'un pignon 33 engrenant avec cette crémaillère. Le mouvement transversal peut être soit automatique, soit commàndé à la main.
Au milieu de la distance séparant les barres de support 13,14 et coaxialement à la poupée est monté un outil repousseur ou emboutisseur 12 destiné à être entraîné en rotation de toute manière convenable. Cet outil est constitué par une tête pourvue de plusieurs organes applicateurs de pression étudiés pour se déplacer vers l'extérieur et pour venir en contact avec l'intérieur de la pièce à emboutir en des endroits circonférentiellement espacés et par là même pour exercer la pression dirigée vers l'extérieur qui est nécessaire pour repousser ou emboutir cette pièce.'Suivant une réalisation simple de cet outil, les organes applicateurs de pression sont constitués par trois ou un plus grand nombre de billes d'acier 34 montées de manière à être chassées vers l'extérieur sous l'action de la force centrifuge,
ces billes étant logées dans des trous ou alvéoles 35 percés radialement dans la tête de l'outil. Des moyens sont prévus pour limiter leur mouvement vers l'extérieur quand elles atteignent une position pour laquelle elles font légèrement saillie au-delà du pourtour de la tête de l'outil.
Toutefois, dans le cas d'un mutil de faible diamètre, si la force centrifuge se révèle insuffisante pour produire la pression nécessaire vers l'exté- rieur sur la pièce à emboutir, un dispositif mécanique peut être utilisé pour chasser impérativement les billes vers l'exté- rieur. A cet effet, la tête de l'outil comprend, suivant la réalisation constructive représentée dans la fig. 2, deux bagues concentriques ;la bague externe 36 est chanfreinée sur
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son bord interne tandis que la bague interne 37 est chanfreinée sur son bord externe de façon à constituer une gorge en V dans laquelle est logée la couronne de billes 34 et contre laquelle elles sont pressées par un collier 38 taré par un ressort placé à l'extrémité de l'outil.
Par conséquent, si l'on déplace la bague interne 37 le long de l'outil, les billes 34 sont pressées vers l'extérieur ; lecollier 38 cède à ce moment pour leur permettre de bouger. Ce mouvement de la bague interne 37 est assuré par une tige ou broche de commande 39 qui s'étend axialement à travers l'arbre 40 de l'outil et qui à son extré- mité saillante est attaquée par une came ou un organe analogue commandé de toute manière convenable. Diverses formes d'outils que prévoit l'invention seront décrites ci-après .
La tige de commande 39 qui traverse l'arbre 40 de l'outil dans le sens de sa longueur peut être commandée par une came 41 mobile transversalement à la machine. A cet effet, cette came 41 peut être assujettie à un organe de commande flexible tel qu'une chatne 42 s'étendant depuis un point 43 de fixation à la poupée, parallèlement à la barre de support 13 et passant autour d'une poulie 44 assujettie à lui et transversale- ment à la came, de là autour d'une poulie semblable 45 montée sur l'autre barre de support 14 puis parallèlement à la barre qui se trouve vers la poupée, autour d'une poulie fixe 46 et revenant à la poupée.
Grâce à ce montage, le mouvement de la poupée dans une direction provoque un mouvement transversal de la came 41 dans une certaine direction tandis que le mouvement de la poupée dans la direction inverse provoque un mouvement inverse de la came. Des moyens sont prévus facultativement aux points d'assujettissement de la chaîne 42 pour régler sa longueur mtile, si besoin est, comme représenté.
Une butée d'arrêt réglable 47 est prévue pour détermi- ner le mouvement de la poupée ou têtière vers la gauche. Des.
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butéea d'arrêt réglables 48,49 sont prévues, de même, pour déterminer son mouvement vers la droite. Au surplus, des moyens sont prévus pour régler la came 4I en la rapprochant de la poupée, de telle façon qu'après, que la pièce a été façonnée selon un certain contour et une certaine largeur par le mouvement transversal de la came 41, celle-ci puisse être réglée, à nouveau en la rapprochant de la poupée puis, par un autre mouvement transversal, amenée à emboutir ou repousser la pièce pour lui donner une largeur ou un diamètre encore plus grand.
La came 41 se meutle. long d'un coin incliné 50 adossé à un taquet 51 à inclinaison semblable monté sur le bâti de la machine. Il- en résulte que, par un simple réglage longitudinal du coin 50, on peut pousser la came 41 vers la poupée ou lui permettre de s'en écarter. Ce réglage est effectué en moyen d'une manivelle 52 fixée sur la tige d'arrêt 49 et pour- vue d'une clavette. 53 attaquant un taquet réglable 54 monté sur le coin 50. Le mouvement de cette manivelle 52 vers le bas pour obliger la came 4I à se rapprocher de la poupée est limité par une équerre d'arrêt 55.
Ainsi qu'on le comprend, si après que la pièce 19 que montre la fig. 2 a été emboutie selon le diamètre représenté, on règle la came 41 pour emboutir la pièce suivant un plus grand diamètre par un deuxième mouvement transversal de la poupée, les billes de pression 34 seront repoussées vers l'exté- rieur, de sorte qu'il y aura risque que la pièce ne soit coupée entre ces billes et le bord du manchon externe monté sur la poupée et recevant la pièce. Aussi bien, en même temps que la came 41 est réglée-, est-il désirable d'écarter légèrement la poupée de l'outil..
C'est pourquoi la tige d'earrêt 49 que fait tourner la manivelle 52 porte un clabot à rampe 57 qui attaque un clabot à rampe correspondant 58 ménagé sur le bâti de la machine, de telle sorte que, quand on fait tourner la mani- velle 52, la tige d'arrêt 49 est déplacée vers la gauche en
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provoquant un mouvement correspondant de la poupée. La tige d'arrêt 49 est sollicitée vers la droite par un ressort 56.
Si un mouvement de rotation relatif s'effectue entre la pièce et l'outil ( comme ceci peut être le cas si l'arbre 40 de l'outil est actionné par un moteur figur.é en 59) tandis qu'un mouvement longitudinal relatif s'opère entre l'outil et la pièce, cette dernière est emboutie ou repoussée cylindri- quement. Si, par ailleurs, il n'y a pas de rotation relative entre l'outil et la pièce, les billes 34 ou autres organes applicateurs de pression qui se trouvent dans l'outil creusent des cannelures longitudinales ou des évidements semblables sur la pièce, comme le montrent par exemple les figs. 12 et 13.
Dans les figs.3 et 4, la machine est dans l'ensemble similaire à celle qui est représentée dans les figs. I et 2 mais elle est agencée pour aller et venir verticalement, la tê- tière III étant montée pour coulisser par rapport à des barres verticales 113 et 114. L'arbre porte-outil 140 est actionné par un moteur 159 étudié pour entraîner, par l'intermédiaire d'une botte 60 renfermant un engrenage, un vilebrequin 61. Sur celui-ci est monté un maneton 62 relié par une bielle réglable 63 à la têtière, de façon que cette dernière soit animée mécaniquement d'un mouvement alternatif. La têtière est munie rationnellement de contrepoids 64. Le va-et-vient est commandé par une pédale de débrayage 65 reliée par une tringle 66 à un palonnier 67.
Les détails de l'embrayage sont représentés' dans les figs. 4 et 6 . Le moteur 159 entraine l'arbre 61 au moyen d'une poulie folle 68 munie d'un plateau d'embrayage à clabots 69. Sur l'arbre 61 est calé un plateau d'embrayage cor- respondant 70 soumis à l'action d'un ressort et pourvu d'une rampe 71 ( fig. 6). Normalement les deux plateaux d'embrayage 69, 70 sont en prise. L'arbre 61 est donc relié au moteur.
Mais quand on appuie sur la pédale de débrayage, un arbre de comman- de 72 bascule sous l'action du palonnier 67 et smène un doigt 73
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monté sur lui dans la portée de la rampe 71..au cours de sa rotation, cette rampe vient heurter le doigt 73, de sorte que le plateau d'embrayage 70 est écarté du plateau d'embrayage conjugué 69 et que l'arbre 61 ainsi que la têtière sont mis à l'arrêt. de
L'arbre 139 de commande/l'outil est actionné par une came I4I qui est déplacée transversalement dans le sens horizontal sur une piste 74 au moyen d'une chaîne d'entraîne- ment 142 pendant le va-et-vient de la têtière. Cette came est montée sur un chariot à roulettes constitué par des membrures supérieure et inférieure 150 et 151 en forme de coins.
La membrure supérieure 150 est munie d'une denture de rochet ou d'une crémaillère 75, de sorte qu'elle peut être déplacée le long de la membrure inférieure 151 par un pignon 76 et que la came 141 peut être ainsi soulevée et abaissée sur le chariot.
Une variante de montage du chariot porte-came est représentée dans la fig. 8. Ici le chariot porte-rame est constitué par des membrures supérieure et inférieure 150' et 151' en forme de coins. La chaîne 66 est reliée à un levier 88 pouvant pivoter sur la membrure inférieure ISI et relié lui-même à un pignon 89 engrenant avec une crémaillère ou une denture de rochet 90 prévue sur la membrure supérieure 150'. Le mouvement du levier 88. est limité par des butées 91. Grâce à ce montage, au début du mouvement transversal de la têtière dans l'un ou l'autre sens, la membrure supérieure 150' coulisse entre la came 141' et la membrure inférieure 151',en sorte que la came est par là même soulevée ou abaissée avant que ne commence son mouvement transversal.
Une came rotative peut être d'ailleurs substituée à la came à translation telle que 41, I4I ou 141'. Une construction comportant une came rotative est représentée dans la fig. 18. Ici la came 120 est fixée à un disque plasé à une extrémité d'un bras porte-came 121 dont l'ex- trémité opposée est reliée par une biellette 122 à une barre 123
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assujettie à la mâchoire porte-pièce. Cette barre 123 est guidée en vue de son mouvement longitudinal dans le bâti de la machine.
Pendant le mouvement de va-et-vient du porte pièce, un mouvement d'oscillation est imprimé au bras porte-came 121, ce qui a pour effet de faire osciller ou tourner partiellement la came 120. La bosse de cette came est placée et dessinée de façon à transmettre le mouvement axial requis à la tige ou broche cen- trale de commande 139. La came peut posséder deux bosses 124 et 124' disposées de telle sorte qu'une bosse agisse sur un des mouvements de la broche 139 de commande de l'outil tandis que 1'autre bosse agit sur son mouvement de @etour. Une vis de réglage 125 implantée à cheval dans la barre 123 permet à la came et au porte-pièce d'être calés l'un par rapport à l'autre dans les conditions propres à assurer un bon travail.
Dans certains cas, il est désirable d'assujettir fermement la pièce 19 à la têtière au moyen d'un dispositif de blocage agissant simultanément pour immobiliser les deux extrémités de la pièce ou pour les libérer. Un montage conve- nable est représenté dans les figs. 3, 5 et 7. Le dispositif comprend un bout mâle interne 127 et un anneau 81 portant un deuxième anneau 82 sur lequel est monté à son tour un anneau segmentaire 83 dont la face externe est biseautée. Autour de cet anneau segmentaire 83 est placée une couronne 84 dont le pourtour interne est biseauté selon la même conicité que l'anneau segmentaire 83. Les segments constitutifs de celui-ci sont déplaçables radialement sur des boutons &5 mobiles dans des fentes 83'.
La couronne externe 84 est mobile verticalement sur des boutons 84' malgré la résistance exercée par des ressorts 82' portés par l'anneau 82. Lorsqu'on fait tourner le manchon 28 au moyen de la manette 30 de manière à bloquer le sommet de la pièce 19, le mouvement de descente imprimé à ce manchon 28 se transmet par les bras pendants 86 de façon à les abaisser par pression. Pendant ce mouvement, la face biseautée de la couronne 84 coopère avec celle de l'anneau segmentaire. 83 et déplace les
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segments de cet anneau vers l'intérieur pour immobiliser le fond de la pièce 19.
Quand on déplace la manette 30 dans la direction opposée, les ressorts 82' soulèvent la couronne 84 et permettent à l'anneau segmentaire 83 de se mouvoir'vers l'extérieur sous l'influence des ressorts 87 et de libérer le fond de la pièce. Le dispositif de blocage de la pièce qui vient d'être décrit est porté avantageusement par le bâti de la machine sur des ressorts de compression 181 ou des éléments amortisseurs équivalents. Des broches ou des organes en tenant lieu sont prévus pour assurer la bonne mise en place du porte-pièce.
Une forme d'outil convenant aussi bien à la machine verticale qu'à la machine horizontale est représentée dans la fig. 5. La tête 112 de l'outil est fendue diamétralement pour recevoir plusieurs chariota 77 disposés diamétralement et dont chacun porte à son extrémité externe une bille ou un galet rotatif 78 qui est ici représenté de forme ovale.
Les chariots 7.7 diamétralement opposés sont reliés par un organe flexible tel qu'une chaîne 79 qui passe par-dessus l'extrémité durcie 39' de la tige de commande 39 et sous de petites poulies telles que 80. Il en résulte que le mouvement d'élévation relatif de la tige 39 limite l'amplitude de pro- jection des organes applicateurs de pression 78 sous l'action de la force centrifuge et peut servir à les faire revenir sur eux-mêmes.
La fig. 9 représente un outil étudié de manière que la projection des organes applicateurs de pression 34 sous l'action de la force centrifuge soit commandée ou que leur projection et leur rappel soient effectués par des moyens mécaniques. A ces effet, ces organes. 34 affectant ici la forme de bi-lles sont montés dans des pistons plongeurs 91 convenablement disposés dans des alvéoles radiales de la tête de l'outil. La tige de commande 39 qui est maintenue mais
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peut coulisser à l'intérieur de l'arbre 40 de l'outil,est pourvue d'un certain nombre de dents divergentes 92 passant à travers des percées des pistons plongeurs 91, de façon que ce soit le réglage longitudinal relatif de cette tige 39 dans l'arbre 40 qui détermine la position radiale des organes applicateurs de pression 34.
Dans la construction représentée dans la fig. 10, les organes applicateurs de pression 34 sont, ici encore, montés dans des pistons plongeurs 91 logés dans la tête de l'outil mais ils sont sollicités vers l'intérieur par des ressorts 93. Leur projection vers l'extérieur est déterminée par un renflement 94 de forme convenable que présente l'extré- mité de la tige de commande 39. Cet outil est particulièrement approprié quand la pièce est empêchée de tourner par rapport à lui, de façon à donner naissance à des cannelures, comme le montre la fig. 12. Grâce à cet outil, une came telle que 4I imprimant un mouvement de va-et-vient est superflue puisque la partie 94 peut être empêchée d' aller et venir avec l'ou- til.
Au lieu d'une pièce cannelée, on peut obtenir une pièce pourvue de renflements plus ou moins plats formant des pans comme le montre la fig. 13. Il suffit d'utiliser l'outil représenté par la fig. II. Cet outil est dans l'en- semble similaire à celui que montre la fig. 10 mais au lieu de comporter des billes 34, il possède des galets ou rouleaux 95.
Dans l'outil que montre la fig. 14 se trouvent plusieurs leviers 96 pivotant dans sa tête 97 et formant les ¯organes applicateurs de pression. Les extrémités d'attaque 95' de ces leviers sont normalement contractées au moyen d'un ressort de compression 97' ; elles sont dilatées au moyen d'un manchon 39' pouvant coulisser longitudinalement à l'outil sous la commande de la tige 39. Les extrémités d'attaque 96' des leviers 96 peuvent être garnies de petits galets rotatifs.
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Il est parfois désirable de façonner un bourrelet ou un renflement annulaire dans ou à l'extrémité de la pièce, la forme désirée étant représentée en pointillé dans la fig. 15. A cet effet, les organes applicateurs de pression 98 sont guidés pour pouvoir coulisser dans des fentes radiales ou diagonales 98' formant guides forées ou autrement prati- quées dans la tête. Des leviers équilibreurs 99 pivotent en 100 vers leurs extrémités supérieures dans des évidements ou logements ménagés longitudinalement dans la tête ; les extrémités supérieures de ces leviers 99 sont reliées par des articulations à rotule avec les organes coulissants 98 servant à appliquer la pression.
Quand on fait tourner la tâte, la force centrifuge qui est engendrée projette vers l'extérieur les extrémités inférieures tarées des deux le- viers 99. Ce mouvement est inverse au-dessus des pivots. 100, de .sorte qu'il tire vers l'intérieur les organes 98 mobiles radialement. Les extrémités des organes 98 qui sont dirigées vers l'extérieur sont tirées vers l'intérieur dans le diamètre de la tête de l'outil et viennent refouler la tige de-poussée 39. Quand l'outil a été inséré dans la pièce sur la distance requise, la tige 39 est refoulée vers l'avant par une came, comme décrit plus haut. Les organes applicateurs de pression 98 sont ainsi poussés vers l'extérieur radialement au delà du diamètre de la tête. L'amplitude de ce mouvement vers l'extérieur dépend du profil de la came.
Les parties des organes 98 qui attaquent effectivement la pièce peuvent être cons- tituées avantageusement par de petits galets ou par des élé ments équivalents montés pour pouvoir tourner à l'extrémité de ces organes.
Un outil permettant de profiler une pièce telle qu'un. récipient à côtés ou pans multiples est représenté dans les figs. 16 et 17. Dans cet outil, les billes 34 sont dépla- cèes autour d'une piste ou couronne ayant la même forme que la
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section de la pièce. Ce mouvement leur est imprimé par une roue d'engrenage IOI montée sur un axe 102 pouvant tourner à l'intérieur de l'arbre fixe 40 de l'outil. La piste est constituée par des membrures 103 et 104 biseautées respec- tivement à l'intérieur et à l'extérieur et dans lesquelles les billes sont maintenues au moyen d'une plaque 105 soumise à la poussée d'un ressort.
Le rayon d'action de chaque bille varie progressivement sous l'effet du déplacement de la membrure interne I03 longitudinalement à la membrure externe grâce à un palier de butée 106 et à la tige de commande 39.
Cet outil n'a pas besoin de devoir tourner par rapport à la pièce. Seul l'arbre I02 est rotatif. vn conçoit que n'importe lequel des outils repré- sentés dans les figs. 2, 5, 8, 9, 10, II, 14, 15, 16 et 17 peut trouver son emploi dans chacune des machines décrites.
Revendications.
I/ Machine ou appareil pour conformer, galber ou façonner des tubes ou des récipients, comprenant un dispositif main- tenant la pièce et un outil agissant sur elle, et caracté- risé en ce qu'un ou plusieurs organes applicateurs de pression sont associés de manière à pouvoir se déplaceravac l'outil, un dispositif Leur imprimant un- mouvement radial, et un dispositif commandant ce mouvement au cours de l'opération de façonnage.