CH331611A - Procédé d'usinage d'une pièce d'ouvrage et appareil pour l'exécution du procédé - Google Patents

Description

  Procédé d'usinage d'une pièce d'ouvrage et appareil pour l'exécution du procédé    La présente invention concerne un procédé  d'usinage d'une pièce d'ouvrage et un appareil  pour l'exécution du procédé.  



  Dans une pièce d'ouvrage supportée rigi  dement en plus d'un point, des tensions inter  nes sont libérées par suite de l'enlèvement de  métal. Si l'on désire effectuer une finition  mécanique de la pièce d'ouvrage à un haut  degré de précision, il est nécessaire de desserrer  les pinces maintenant la pièce, avant d'effectuer  les tailles finales de finition pour permettre le  mouvement relatif des fibres constituantes de  la matière, en relâchant ainsi ces tensions. Les  pinces ou mors sont ensuite ramenés en prise  et l'opération d'usinage est achevée.  



  Pendant l'usinage de longues pièces minces,  telles qu'une aube de turbine ou de compres  seur d'un turbomoteur à gaz, par rotation de  cette pièce par rapport à un outil coupant rota  tif, par exemple une fraise, une meule ou une  roue abrasive, il est préférable d'entraîner la  longue pièce mince depuis les deux extrémités  en serrant ces dernières dans deux mandrins  portés par les deux broches porte-pièce co  axiales entraînées synchroniquement.

   Cepen  dant, des tensions internes sont libérées dans  une pièce de ce genre par suite de l'enlèvement  de métal et, avant d'effectuer les tailles finales  de finition, il serait avantageux d'être en me  sure de libérer une extrémité de la pièce d'ou  vrage de la commande, de manière que cette    extrémité de la pièce soit libre de se tordre ou  de tourner par rapport à l'autre extrémité et de  relâcher ainsi les tensions subies. Avant l'achè  vement de l'usinage, il serait alors nécessaire  de relier de nouveau cette extrémité de la       pièce    d'ouvrage à la commande dans la nou  velle position qui a été prise sans la forcer de  revenir à sa position     première.     



  Le but de la présente invention concernant  un procédé et un dispositif est notamment le  relâchement des tensions internés provoquées  dans une pièce en cours d'usinage, par exemple  par un mécanisme servant à faire tourner la  pièce d'ouvrage par rapport à un outil compor  tant deux broches porte-pièce coaxiales     entrai-          nées    en synchronisme et qui portent deux  mandrins destinés à serrer les extrémités oppo  sées de la pièce.  



  Dans le cas de certaines pièces d'ouvrage,  il se produit aussi au cours de l'usinage de la  pièce, outre les efforts de torsion, d'importants  efforts latéraux ; l'invention permet de relâcher  les tensions internes provoquées par ces efforts.  Lorsqu'on sait au préalable dans quelle direc  tion     l'extrémité    de la pièce d'ouvrage se  déplace latéralement lorsqu'elle est libérée, il  suffit pour relâcher les tensions de serrer une  extrémité de la pièce d'ouvrage dans un man  drin ne comportant que deux mors à faces  parallèles, les extrémités de la pièce d'ouvrage  étant serrées dans les mors dans une position      préalablement agencée par rapport auxdits  mors, telle que, lors du desserrage des mors du       mandrin    pour relâcher les tensions,

   l'extrémité  de la pièce d'ouvrage se déplace     parallèlement     aux faces des mors et, lors de la fermeture de  ces derniers, l'extrémité de la pièce d'ouvrage  se trouve serrée dans la nouvelle position  qu'elle a prise et n'est pas repoussée à sa posi  tion première. Cependant, pour tenir compte  du cas général dans lequel la direction dans  laquelle l'extrémité de la pièce d'ouvrage se  déplace pour relâcher les tensions n'est pas  connue, des moyens sont prévus pour permet  tre le déplacement des mors d'un mandrin en  bloc perpendiculairement à l'axe de rotation  de la pièce d'ouvrage.  



  L'invention a pour objet un procédé d'usi  nage d'une pièce d'ouvrage qui consiste à  entraîner la pièce en rotation depuis deux de  ses extrémités serrées rigidement, à usiner la  pièce tout en maintenant le serrage rigide des  deux extrémités et l'entraînement en rotation  depuis ces deux extrémités et qui est carac  térisé en ce qu'on interrompt l'usinage en cours,  qu'on libère une extrémité de la pièce d'ou  vrage, tout en     maintenant    le serrage rigide de  l'autre extrémité et l'entraînement en rotation  depuis cette autre extrémité serrée, la libération  de l'une des extrémités permettant à la pièce  d'ouvrage de se déformer et à l'extrémité libé  rée de se déplacer sous l'action des tensions  développées dans la pièce pendant l'opération       d'usinage,

      ces tensions pouvant ainsi se relâ  cher sans qu'on arrête la rotation de la pièce  en cours d'usinage, puis qu'on resserre l'extré  mité libérée dans sa position déplacée tout en  maintenant le serrage rigide de cette autre  extrémité et l'entraînement en rotation à par  tir de cette autre extrémité serrée et qu'on con  tinue l'entraînement en rotation en faisant       tourner    la pièce d'ouvrage à la fois depuis  ladite autre extrémité serrée et ladite extré  mité resserrée pour la continuation de l'usi  nage.  



  L'invention a en outre pour objet un appa  reil pour la mise en     oeuvre    du procédé qui  précède comprenant des dispositifs montés en  face l'un de l'autre pour serrer deux des extré-    mités opposées de la pièce d'ouvrage, deux  broches porte-pièce coaxiales présentant des  liaisons d'entraînement avec les dispositifs de  serrage de la pièce et des moyens pour faire  tourner synchroniquement les broches     porte-          pièce,    qui est caractérisé en ce qu'il comprend  en outre des organes de commande pour fermer  et ouvrir sélectivement, pendant la rotation des  broches porte-pièce,

   l'un des dispositifs de  serrage de la pièce d'ouvrage et pour débrayer  pendant ladite rotation la liaison d'entraîne  ment agissant entre ce dispositif de serrage et  sa broche porte-pièce.  



  Dans une     variante,    on dispose un joint  universel permettant le déplacement latéral du  joint du dispositif de serrage mentionné     ci-          dessus.     



  Des formes de réalisation du procédé et  de     l'appareil    que concerne l'invention sont  décrites, à titre d'exemples non limitatifs, dans  ce qui suit, à l'aide des dessins annexés.  



  La     fig.    1 est une élévation latérale, en  partie arrachée et en partie en coupe, montrant  le mécanisme de support et d'entraînement de  la pièce d'ouvrage.  



  La     fig.    2 est une coupe verticale du man  drin supérieur représenté à la fi-. 1.    La     fig.    3 est une coupe verticale schéma  tique d'une variante du mandrin.    La construction représentée au dessin com  porte un dispositif pour supporter et faire tour  ner une pièce d'ouvrage relativement longue et  mince, telle que l'ébauche d'une aube de com  presseur ou de turbomoteur à gaz, dans une  machine-outil, pour fraiser ou meuler cette  ébauche.  



  Suivant la     fig.    1, une broche porte-pièce  supérieure 1 est montée pour tourner dans des  paliers convenables 2 et 3 supportés par le  bâti 4 de la machine et une broche     porte-          pièce    inférieure 5 est montée     coaxialement    à la  broche     porte-pièce    supérieure 1 dans des  paliers convenables 6 et 7 également supportés  par le bâti 4 de la machine. Des roues dentées  8 et 9, entraînées depuis un arbre commun 10,  sont clavetées respectivement sur la broche      porte-pièce supérieure 1 et la broche     porte-          pièce    inférieure 5, ces broches étant ainsi  entraînées en synchronisme.  



  L'extrémité supérieure de la broche     porte-          pièce    inférieure 5 est munie d'un écrou à colle  rette 11 destiné à fixer un mandrin 12 sur la  broche 5 pour serrer l'extrémité inférieure de  l'ébauche à usiner. Une tige 14 coulissant     axia-          lement    est montée dans la broche inférieure 5  pour actionner les mors du mandrin.  



  La broche supérieure 1 est constituée par  un manchon dont l'alésage est élargi à l'extré  mité supérieure pour former un cylindre 15.  Cette extrémité supérieure de la broche 1 est  également établie pour recevoir sur elle de  façon interchangeable un gabarit 16 et une  came 17 pour régler la position de la fraise  rotative (non représentée) au cours de l'opéra  tion d'usinage.  



  Un manchon porte-mandrin 18 est monté  de façon à pouvoir coulisser     axialement    dans  la broche porte-pièce 1 et comporte une extré  mité supérieure de plus grand diamètre formant  un piston 19 destiné à coulisser dans le cylin  dre 15. L'extrémité inférieure du manchon 18  présente un alésage conique 18a dans lequel est  destinée à     s'emboiter    une extrémité 20a de  forme conique correspondante d'un mandrin  supérieur 20. Ce mandrin est maintenu en  place dans l'extrémité du manchon 18 au  moyen d'un écrou de serrage 21     portant    contre  deux pattes diamétralement opposées formées  sur le corps du mandrin.

   Le manchon 18 est  également approprié à être bloqué en place par  rapport à la broche porte-pièce 1 au moyen  d'un manchon conique concentrique et d'un  écrou de serrage coopérant 22. Après desser  rage de cet organe de blocage, on peut dépla  cer le manchon 18 par rapport à la broche  porte-pièce 1 pour régler la distance entre le  mandrin supérieur et le mandrin inférieur en  l'adaptant à des ébauches de longueurs diffé  rentes, au moyen de fluide sous pression, tel  qu'air comprimé introduit dans le cylindre 15  au moyen d'un     canal    23 relié par des orifices  transversaux, d'une gorge annulaire usinée  dans la surface de la broche 1, d'un presse-    étoupe annulaire 24 et d'un obturateur de com  mande (non représenté).  



  Le mandrin supérieur 20 mentionné ci-des  sus comporte des moyens pour permettre de  relâcher les efforts développés dans l'ébauche,  qui sont actionnés par abaissement d'un tirant  25 (voir en particulier à la     fig.    2) faisant saillie  du sommet de ce mandrin supérieur 20. Pour  abaisser le tirant 25, une tige de piston tubu  laire 26 est montée de façon à pouvoir cou  lisser dans le manchon 18.  



  A son extrémité supérieure, la tige 26 porte  un piston 27 destiné à coulisser dans un cylin  dre 28 formé à l'intérieur du piston 19, tandis  que l'extrémité inférieure de cette tige tubu  laire 26 est munie d'un bouchon 29 portant  une butée 30 destinée à porter sur l'extrémité  du tirant 25. La tige de piston 26 est retenue  dans sa position supérieure inactive normale  au moyen d'un ressort hélicoïdal de compres  sion 31 portant à une extrémité sur le dessous  du piston 27 et à l'autre extrémité sur un épau  lement formé dans l'alésage du manchon 18.  



  Le piston 27 est destiné à être repoussé  vers le bas pour produire     l'actionnement    du  tirant 25, par du fluide sous pression introduit  dans la partie supérieure du cylindre 28 à tra  vers un second presse-étoupe 32, des orifices  transversaux comprenant l'orifice 33 percé  dans la tige de piston tubulaire 26 et un alé  sage axial pratiqué à travers la tête du piston.  



  En se référant maintenant à la     fig.    2, on  voit que le mandrin supérieur 20 comporte un  corps tubulaire principal présentant une extré  mité tronconique 20a qui s'emboîte, comme  précédemment mentionné, dans un alésage  tronconique correspondant 18a de l'extrémité  inférieure du manchon 18. Ce corps principal  du mandrin 20 présente un alésage cylindrique  34 dans lequel est monté un ressort de com  pression hélicoïdal 35.     L'extrémité    inférieure  de l'alésage 34 est fermée par un chapeau  vissé 36 et une extrémité du ressort 35 porte  sur ce chapeau 36.

   L'autre extrémité du ressort  35 porte, par l'intermédiaire d'une butée à bille  37, sur la tête d'un manchon de réglage de  pression 38, dont le corps coulisse dans un  autre alésage de la partie supérieure 20a du      mandrin 20. Le tirant 25 précédemment men  tionné passe par un alésage axial du manchon  38 et également par un alésage axial du cha  peau 36. L'alésage du manchon 38 présente un  diamètre un peu plus grand que celui du tirant  25 de     forme    générale cylindrique, sauf sur une  partie se trouvant à l'extrémité supérieure qui  présente un taraudage correspondant au file  tage de l'extrémité supérieure du tirant 25.

    L'extrémité supérieure du manchon 38 est éga  lement conformée avantageusement à l'exté  rieur comme un écrou six pans classique pour  permettre de visser le manchon 38 sur le file  tage du tirant 25, afin de     faire    varier la pres  sion exercée par le ressort 35 qui, comme  décrit ci-après, est la force amenant les mors  du mandrin à serrer la pièce d'ouvrage. Un  écrou de blocage 39 est prévu pour maintenir  le réglage du manchon 38.  



  Les mors du mandrin sont constitués par  un mors plein 40 de forme générale cylindrique  présentant un tenon 40a, s'emboîtant étroite  ment dans     l'extrémité    de l'alésage 34 et égale  ment un épaulement 40b destiné à     porter    con  tre la face     d'extrémité    du corps du mandrin 20.

    Les surfaces en prise de l'épaulement 40b et la  face d'extrémité du corps du mandrin consti  tuent en fait des disques de friction d'un  embrayage dans lequel le corps du mandrin  représente la broche, le ressort 35 est le ressort  d'embrayage et le tirant 25 est la tige     d'action-          nement.    L'embrayage ainsi constitué représente  une commande     dégageable    pour le mors plein  40 par le corps du mandrin 20.  



  Le mors plein 40 est maintenu en place  par une bague fendue de retenue 41 et un  écrou 43. L'extrémité inférieure 25a du tirant  25 présente une section rectangulaire. Cette  extrémité inférieure rectangulaire du tirant 25  est destinée à coulisser dans une fente rectan  gulaire correspondante pratiquée dans le mors  plein 40. Un mors mobile 45, qui comporte un  bras de levier 45a s'étendant dans une fente  25b formée dans l'extrémité rectangulaire infé  rieure du tirant 25, est monté sur un pivot 44  dans un logement ménagé dans le mors plein  40. L'extrémité inférieure avant 25b se termine  par     uné    rampe diagonale 46 destinée à porter    contre un côté du bras 45a.

   Comme le montre  la     fig.    2, la poussée de bas en haut du ressort  35 tendant à faire monter le tirant 25, fait  basculer, au moyen de cette rampe, le mors  mobile 45 autour de son axe 44 et lui fait ainsi  serrer l'extrémité de l'ébauche d'aube 13 placée  entre lui et le mors plein 40.  



  Lorsque l'extrémité de l'ébauche d'aube a  été serrée entre les mors 40 et 45, la continua  tion de la poussée produite par le ressort 35  agissant par l'intermédiaire du tirant 25 et du  mors mobile 45 repousse le mors plein 40 vers  le haut, ce qui a pour effet de pousser les sur  faces de l'embrayage venant en prise. La rota  tion de la broche porte-pièce supérieure 1 est  par conséquent transmise au moyen du man  chon 18 et du mandrin 20 aux mors 40 et 45.  



  En fonctionnement, pendant l'usinage d'une  pièce d'ouvrage montée dans les mandrins  supérieur et inférieur, qui est entraînée en rota  tion par ces derniers, lorsqu'on désire relâcher  des efforts qui peuvent avoir été développés  dans la pièce par l'enlèvement de métal de cette  dernière, on actionne une commande, soit à  la main, soit automatiquement pendant une  course de retour ou inactive de la fraise, pour  faire admettre de l'air comprimé ou un autre  fluide sous pression dans la partie supérieure  du cylindre 28. Comme on l'a précédemment  décrit, cela fait déplacer le piston 27 pour  abaisser le tirant 25, ce qui relâche l'action de  serrage du mors du mandrin et également la  pression exercée entre les surfaces d'em  brayage.

   L'extrémité supérieure de l'ébauche  ou pièce d'ouvrage est ainsi libérée pour per  mettre son mouvement, afin de relâcher les  efforts de torsion qui ont été développés dans  l'ébauche. La commande causant la distribution  du fluide sous pression dans le cylindre 28 est  alors de nouveau actionnée pour permettre au  piston 27 de revenir à sa position supérieure  originelle sous l'action du ressort 31. Le res  sort 35 du mandrin 20 produit ensuite un mou  vement de retour correspondant du tirant 25,  ce qui a pour effet que l'extrémité de l'ébauche  est de nouveau serrée par les mors du mandrin  dans toute nouvelle position qu'elle a prise, le      mors plein 40 tournant si nécessaire par rap  port au corps du mandrin 20 à cet effet.  



  La construction décrite ci-dessus est parti  culièrement appropriée pour l'usinage des ébau  ches d'aube de compresseur ou turbine pour  turbomoteur à gaz et, dans cette construction,  la commande en rotation principale pour  l'ébauche est effectuée par le mandrin inférieur,  le mandrin supérieur servant principalement à  maintenir l'ébauche. Cependant, on conçoit que  l'on peut facilement modifier si on le désire la  forme ou constitution des surfaces venant en  prise dans l'embrayage pour augmenter ou  diminuer l'effet d'entraînement du mandrin  supérieur. Le mandrin décrit est approprié à  serrer l'extrémité rectangulaire d'une aube de  turbine, mais en prévoyant plusieurs mors  mobiles, le mandrin peut être adapté pour ser  rer des pièces d'ouvrage présentant d'autres  sections.  



  Une variante du mandrin est représentée  à la     fig.    3, dans laquelle la construction est  analogue à celle représentée à la     fig.    2. Cepen  dant, le tirant ou tige     d'actionnement    25' est  muni, près de son extrémité inférieure, d'un  joint universel, constitué par une tête cylindri  que 47 retenue librement dans un logement 48.  Au-dessous du joint, l'extrémité     25d    du tirant  présente une section rectangulaire et coulisse  dans un trou rectangulaire du mors plein 40'.  Le mors plein 40' présente un épaulement     40b'     qui porte à friction contre la face d'extrémité  du corps du mandrin 20' pour former un  embrayage à friction.

   Le mors mobile 45', bas  culant dans le mors plein 40' au moyen de  l'axe 44' comporte un bras 45a', qui s'étend  dans la fente     25b'    de l'extrémité inférieure  rectangulaire du tirant 25' et qui est destiné à  attaquer la face diagonale 46'.  



  Le fonctionnement du mandrin modifié est  le même que celui du mandrin représenté à la       fig.    2, sauf que le joint permet aux mors de  flotter librement dans toutes les directions laté  rales en relâchant ainsi les efforts de torsion  lorsqu'on le désire.  



  Il est évident que les expressions   supé  rieur   et   inférieur   n'ont été utilisées dans  ce qui précède que' pour des raisons de com-         modité,    car il n'est pas indispensable que l'axe  de rotation des broches porte-pièce soit verti  cal dans la forme de réalisation représentée de  l'invention. En outre, on entend par tensions  internes les forces qui prennent naissance dans  la pièce, du fait de l'hétérogénéité de l'alliage  dont elle est constituée, afin d'assurer l'équi  libre de sa texture. Ces tensions internes, lors  qu'elles sont libérées par enlèvement de métal  pendant l'usinage, provoquent la déformation  de la pièce.

Claims (1)

1. REVENDICATION- I Procédé d'usinage d'une pièce d'ouvrage qui consiste à entraîner la pièce en rotation depuis deux de ses extrémités serrées rigide ment, à usiner la pièce tout en maintenant le serrage rigide des deux extrémités et l'entraî nement en rotation depuis ces deux extrémités, caractérisé en ce qu'on interrompt l'usinage en cours, qu'on libère une extrémité de la pièce d'ouvrage (13) tout en maintenant le serrage rigide de l'autre extrémité et l'entraînement en rotation depuis cette extrémité serrée, la libéra tion de l'une des extrémités permettant à la pièce d'ouvrage de se déformer et à l'extrémité libérée de se déplacer sous l'action des tensions développées dans la pièce pendant l'opération d'usinage,

   ces tensions pouvant ainsi se relâcher sans qu'on arrête la rotation de la pièce en cours d'usinage, puis qu'on resserre l'extrémité libérée dans sa position déplacée tout en main tenant le serrage rigide de cette autre extrémité et l'entraînement en rotation à partir de cette autre extrémité serrée et qu'on continue l'en traînement en rotation en faisant tourner la pièce d'ouvrage à la fois depuis ladite autre extrémité serrée et ladite extrémité resserrée pour la continuation de l'usinage.

   REVENDICATION II Appareil pour la mise en oeuvre du procédé suivant la revendication 1, comprenant des dispositifs montés en face l'un de l'autre pour serrer deux des extrémités opposées de la pièce d'ouvrage, deux broches porte-pièce coaxiales présentant des liaisons d'entraînement avec les dispositifs de serrage de la pièce et des moyens pour faire tourner synchroniquement les bro ches porte-pièce, caractérisé en ce qu'il com prend en outre des organes de commande (25 ou 25', 26, 27), pour fermer et ouvrir sélective ment, pendant la rotation des broches porte- pièce, l'un des dispositifs de serrage (40, 45 ou 40', 45')

   de la pièce d'ouvrage et pour débrayer pendant ladite rotation la liaison d'entraîne ment agissant entre ce dispositif de serrage et sa broche porte-pièce (1). SOUS-REVENDICATIONS: 1. Procédé suivant la revendication I dans lequel les extrémités opposées de la pièce d'ou vrage sont serrées dans des dispositifs de ser rage disposés en face l'un de l'autre, entraînés synchroniquement à partir de broches porte- pièce ayant des liaisons de commande avec les dispositifs de serrage, caractérisé en ce qu'on libère l'une des extrémités de la pièce d'ouvrage (13) en ouvrant les dispositifs de serrage (40, 45 ou 40', 45') qui la serrent, qu'on débraye la liaison d'entraînement entre le dernier dispositif de serrage (40, 45 ou 40', 45')

   et sa broche porte-pièce (1), qu'on resserre ensuite l'extré mité libre de la pièce d'ouvrage dans sa posi tion déplacée en refermant ce dernier dispositif de serrage (40, 45 ou 40', 45') sur l'extrémité libérée et qu'on rembraye la liaison d'entraîne ment de ce dernier dispositif de serrage (40. 45 ou 40', 45') avec sa broche porte-pièce (1). 2. Appareil suivant la revendication II, caractérisé en ce que les organes de commande '25 ou 25', 26, 27) sont actionnés par fluide sous pression et en ce qu'il comprend des moyens (32, 33) pour conduire du fluide au dispositif de commande pendant la rotation des broches porte-pièce. 3.

   Appareil suivant la revendication II, caarctérisé en ce que la liaison d'entraînement entre l'un (40, 45 ou 40', 45') des dispositifs de serrage de la pièce d'ouvrage et sa broche porte-pièce (1) comprend un embrayage (20, 40b ou 20', 40 b') permettant de débrayer la liaison d'entraînement. 4. Appareil suivant la sous-revendication 3, caractérisé en ce que les organes de com mande (25 ou 25', 26, 27) comprennent une tige d'actionnement d'embrayage (25 ou 25') pouvant être actionnée pour embrayer ou débrayer l'embrayage (20, 40b ou 20', 40 b'), puis fermer et ouvrir l'un desdits dispositifs de serrage (40, 45 ou 40', 45') de la pièce d'ou vrage. 5. Appareil suivant la sous-revendication 4, caractérisé en ce que la tige d'actionnement d'embrayage (25 ou 25') est monté de façon à pouvoir coulisser coaxialement à la broche.

   porte-pièce (1) qui entraîne le dispositif de serrage de la pièce d'ouvrage (40, 45 ou 40', 45') prémentionné. 6. Appareil suivant la sous-revendication 4, caractérisé en ce qu'un ressort (35) pousse constamment la tige (25 ou 25') d'actionnement de l'embrayage pour embrayer l'embrayage (20, 40b ou 20', 40b') et fermer l'un (40, 45 ou 40', 45') des dispositifs de serrage de la pièce d'ouvrage. 7.

   Appareil suivant la sous-revendication 6, caractérisé en ce que les organes de com mande (25 ou 25', 26, 27) comprennent un piston à mouvement alternatif (27) disposé co- axialement à la broche porte-pièce (1), cette broche entraînant l'un (40, 45 ou 40', 45') des dispositifs de serrage de la pièce, le piston étant mobile pour déplacer la tige (25 ou 25') d'actionnement de l'embrayage contre l'action du ressort (35), ce qui débraye l'embrayage (20, 40b ou 20', 40b') et ouvre celui des dispo sitifs de serrage mentionné (40, 45 ou 40', 45'). 8.

   Appareil suivant la sous-revendication 4, - caractérisé en ce que l'un (40, 45 ou 40', 45') des dispositifs de serrage de la pièce d'ouvrage est constitué par des mors, dont l'un (45 ou 45') est articulé par rapport à l'autre (40 ou 40'), le mors articulé ayant un bras de levier (45a ou 45d) pouvant être attaqué par la tige (25 ou 25') d'actionnement de l'em brayage. 9. Appareil suivant la sous-revendication 8, caractérisé en ce que le bras de levier (45a ou 45a') est attaqué par une rampe (46 ou 46') de la tige (25 ou 25') d'actionnement de l'em brayage. . 10.

   Appareil suivant la sous-revendication 4, caractérisé en ce que la tige (25') d'action- nement de l'embrayage comporte un joint (47, 48) permettant le déplacement latéral du dis positif de serrage mentionné (40', 45').