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Appareil automatique de vente à primes,
La présente invention a pour objet un appareil automatique à prépayement pour la vente sans surveillance d'articles courants, tels que bâtons de chocolat, paquets de cigarettes, etc. avec distribution automatique et distribution de primes de valeur mar- chande plus élevée que la pièce de monnaie introduite dans l'ap- pareil.
Le but de l'invention est de créer un appareil attractif qui ne demande de l'acheteur aucune adresse spéciale mais qui donne à celui-ci la chance de gagner une prime intéressante, parmi toute une série de primes exposées dans l'appareil et distribuées automatiquement, non pas suivant un ordre ou une fréquence déter- minés, mais uniquement suivant la position que prennent, sans règles ni contrôle, des organes lancés par un petit moteur élec- trique.
Essentiellement, l'appareil se présente sous la forme d'un meuble ou armoire deux corps superposés, le corps inférieur enfermant tout le mécanisme, tandis que le corps supérieur forme -
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vitrine dans laquelle sont exposées les primes, en colonnes jux- taposées, qui correspondent chacune à un point ; dans la tablette saillante du corps inférieur, apparaissent des chiffres portés par les jantes de deux tambours mis en mouvement par un petit moteur ; quand, à l'arrêt, les deux chiffres visibles sont par exemple les mêmes, l'acheteur a droit à une prime et plus préci- sément à la prime qui se trouve en bas de la colonne correspondant aux chiffres qui apparaissent (deux un, deux trois, etc. ). Cette prime est amenée automatiquement à une ouverture d'où on peut la retirer.
Bien que la distribution des primes soit due entièrement et uniquement au hasard, puisque les tambours à chiffres sont simple- ment lancés par le moteur, l'acheteur ne peut être frustré : il reçoit toujours automatiquement l'article normal vendu par l'ap- pareil, soit un bâton de chocolat dont la valeur marchande corres- pond au prix payé, et il court toujours la chance de recevoir, au lieu de cet article, une prime, un article de valeur plus im- portante, tout en étant à même de constater, avant de faire fonc- tionner l'appareil, la prime qu'il recevra éventuellement, puis- que chacune des colonnes de primes distribue les primes en commen- çant par le bas de la colonne.
Un tel appareil comporte,comme parties essentielles, outre le meuble : un mécanisme de prépayement déverrouillé par l'intro- duction d'un jeton de monnaie déterminé, ce mécanisme ramenant certaines pièces en position initiale ou armée et mettant en mar- che un compteur, un mécanisme d'horlogerie ou minuterie et un mé- canisme de commande en divers circuits électriques, un moteur électrique commandé par ce dernier mécanisme de commande et qui met en rotation, à vitesses différentes, les deux tambours à chif- fres, un mécanisme de blocage de ces tamboars dans une position centrée par rapport à une fenêtre, commandé par le mécanisme électrique, un autre mécanisme également commandé par ce mécanis- me électrique et qui, fonctionnant après l'arrêt des tambours,
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comporte des tâteurs coagissant avec les tambours pour,
suivant la position de ceux-ci, ou déclancher un distributeur automatique électrique de primes, bloquant en même temps le mécanisme dis- tributeur des articles normaux, ou bloquer ce distributeur de primes en permettant la manoeuvre du mécanisme distributeur d'ar- ticles normaux débloqué à ce moment par le mouvement du mécanisme de blocage des tambours.
Au point de vue réalisation pratique, l'appareil est de pré- férence conforme au dessin schématique annexé, qui en représente une forme exemplative, et dans lequel : fig.l est une perspective de l'appareil complet, fig. 2 est une vue en plan par le dessus du mécanisme général, fig. 3 est une vue de côté de ce mécanisme, en regardant vers la gauche de la fig.2, fig. 4 une vue de côté du même mécanisme, en regardant vers la droite de la fig.2, fig.5 est une vue de face de la fig.2, fig. 6 est une vue par le dessus de la crémaillère générale de commande, fig.7 est une vue perspective du mécanisme distributeur de primes, avec sa commande, fig. 8 est une vue de profil d'un des supports de primes, fig.9 à 12 donnent les détails du mécanisme distributeur d'articles normaux tels que bâtons de chocolat ou paquets de ci- garettes.
L'appareil est présenté sous forme de meuble-buffet compor- tant une partie inférieure 1 saillante, surmontée d'un corps 2 moins profond, qui forme vitrine pour l'exposition des primes à gagner. La partie inférieure 1 est entièrement close, et sa face supérieure 3 comporte uniquement une fente 4 pour l'introduction des pièces de monnaie et une fenêtre 5 recouverte par matière transparente, dans laquelle apparaissent les chiffres portés par la périphérie de deux tambours du mécanisme. Ce mécanisme est
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lui-même monté dans le corps 1, et ne comporte, comme parties saillantes, que la poignée de manoeuvre 6 et le bouton 7 par le- quel le consommateur fait sortir le bâton de chocolat ou autre marchandise.
La face avant du corps 1 comporte, vers le bas, une ouverture 37 terminant un couloir en arc de cercle qui aboutit aux mécanismes distributeurs de chocolat et de primes, à décrire plus loin, et qui recouvre et isole entièrement le mécanisme mo- teur qui va être décrit ci-après.
Ce mécanisme moteur comporte deux tambours ou cylindres 8-9 identiques, montés sur le même arbre, sous la fenêtre 5. Le cy- lindre 8 est calé sur l'arbre 10 rigidement supporté dans un car- ter 11 à fixer dans l'armoire 1 ; lecylindre 9 est fou sur l'ar- bre 10. Entre les moyeux de ces cylindres sont prévues des bagues de frottement 12 grâce auxquelles le cylindre 8, en tournant, entraîne, par frottement, le cylindre 9 ; réglage est tel que l'entraînement soit faible, c'est-à-dire que le rapport des vi- tesses des deux tambours soit de l'ordre de b à 1 par exemple, variable cependant suivant les résistances. L'arbre 10 porte une poulie à gorge 13 entraînée, par la courroie 14, à partir d'un petit moteur électrique 15 fixé au carter.
La poignée de mise en marche 6 termine une tige 16 à section carrée qui s'étend parallèlement à l'arbre 10 et est guidée dans le carter ; cette tige est soumise à l'action d'un fort ressort de rappel 17. Son mouve:nent de sortie (par traction sur le bouton 6) est normalement empêché par tout système quelconque (non re- présenté parce que connu sous de multiples formes) qui libère automatiquement ce verrouillage chaque fois qu'une pièce de mon- naie conforme a été introduite dans la fente 4. (Toute pièce de monnaie défectueuse est rejetée automatiquement, par un sélec- teur connu et non représenté, par la fente 18).
Dès que le ver- rouillage de la tige 16 est défais, et qu'on tire sur la poignée 6, le ressort 17 se tend ; un petit cliquet 19 pivotant sur la tige 16, glisse le long de la crémaillère fixe 20 et a pour but
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d'obliger à tirer à fond la poignée 6 : que le cliquet n'a pas dépassé la crémaillère, le ressort 17 ne peut agir, car ce cliquet se bloque dans les dents de la crémaillère.
Si au con- traire, on a tiré à fond, et qu'on lâche le bouton 6, le ressort 17 rappelle brusquement à sa position de départ (et de verrouil- lage) la tige 16 qui a accompli ses diverses fonctions qui sont, en ordre principal : ramener à la position de départ toutes les pièces du mécanisme moteur, libérer les tambours 8 et 9 et armer le mécanisme d'horlogerie et de contactage, ainsi qu'il apparaî- tra ci-après.
La tige 16 porte un doigt 21 qui attaque une crémaillère ho- rizontale 22 guidée et sollicitée par un ressort 23 à revenir à sa position initiale. Cette crémaillère attaque une roue dentée 24 d'un mécanisme d'horlogerie 25 dont le but est de régler la durée de contactage au circuit du moteur 15. Ce mécanisme d'hor- logerie peut également attaquer un mécanisme compteur vérifica- teur non représenté.
La crémaillère attaque d'autre part un pignon droit 26 calé en bout d'un arbre vertical 27 qui, traversant un plateau supé- rieur isolant 28, porte à son extrémité supérieure un plateau 29 en matière isolante. Ce plateau porte un petit axe excentré 30 sur lequel est calé un bras horizontal 31 qui, à son extrémité libre, en dehors du plateau 29, porte, librement pivotant, un doigt métallique 32. Le doigt 32 est normalement vertical (pesan- teur) et descend plus bas que le plateau 29. D'autre part, sous le plateau est fixé un bras métallique rigide 33 ; doigt fait saillie au-delà du plateau, un peu en arrière du doigt 32.
Sur le plateau isolant 28 est fixée une lame flexible 34, reliée à une borne du circuit moteur ; cette lame s'étend, concentriquement à l'arbre 27, au-dessus, mais sans contact, d'une autre lame 35 reliée à l'autre borne du circuit moteur. Les pièces décrites occupent la position de la figure 2, si, après avoir introduit une pièce de monnaie adéquate dans l'appareil, on tire la poignée-
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6, l'arbre 27 est mis en rotation dans le sens de la flèche fig.2 ; le plateau 29 tourne, le doigt 32 glissant simplement en pivotant sur la lame 34 sans l'abaisser.
La poignée 6 étant lâchée, l'arbre 27 détourne ; le doigt 32 vient en contact avec la lame 34, pivote mais est arrêté dans ce pivotement par le doigt 33 avec lequel il vient en contact ; de ce fait, la lame 34 est abaissée et vient s'appliquer sur la lame 35, fermant le circuit du moteur 15. Celui-ci lance le tambour 8 et par les ba- gues 12, le tambour 9. Le mouvement d'entraînement de rotation est maintenu tant que le doigt 32 n'a pas quitté la lame 34, la durée étant réglée par la tension du ressort 23 et par le méca- nisme d'horlogerie. A ce moment, le circuit du moteur est ouvert, et les tambours continuent à tourner par inertie.
L'arrêt des tambours de manière à assurer toujours le centra- ge des chiffres que porte leur périphérie dans la fenêtre 5, est réalisé comme suit.
Chaque tambour porte sur sa périphérie un même nombre de chiffres, par exemple 4 fois le chiffre 1, trois fois le chiffre 3, deux fois le chiffre 5 et une fois le chiffre 7. La partie du moyeu de chaque tambour située vers l'extérieur est dentée, et comporte un nombre de dents 38 égal au nombre de chiffres porté par le tambour (donc 10 dents dans l'exemple considéré). Dans le plan vertical de ces roues, et au-dessus de chacune d'elles, se trouve une barre 39-39' articulée en 40-40' à une extrémité, et reposant à l'autre extrémité sur une barre transversale commune 41, en traversant des guides fixes 42.
En son milieu, chaque barre 39-39' porte, par en-dessous, une dent pleine 43 qui peut venir s'engager entre deux dents consécutives 38 du tambour correspondant. La tringle 41 fait par- tie d'un parallélogramme articulé dont le côté 44 est fixe, tandis qu'un des petits côtés 45 se prolonge inférieurement par une par- tie 46 de courbure calculée. La tige 16 porte, a son extrémité interne, un bras 47 qui, en fait, est monté pivotant sur le doigt
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21 et est en forme d'angle aigu dont une branche est sensiblement verticale, tandis que l'autre se dirige vers la poignée 6 et traverse librement une lumière allongée verticale 48 pratiquée dans la paroi verticale antérieure du châssis du mécanisme. Ce bras 47 porte latéralement l'axe 49 d'un galet 50 situé dans le plan du parallélogramme articulé, en arrière de la branche 46.
Dans la position de la fig. 3, la tringle 41 est à sa position la plus basse, les dents des leviers 39-39' étant en prise avec celles des moyeux des deux tambours 8 et 9. Quand on tire sur la @ poignée 6, le bras 47 avance avec le levier 16, au travers de la lumière 48, et son galet 50, en appuyant sur la branche 46, fait pivoter celle-ci autour du pivot fixe 51, relevant la tringle 41 qui élève avec elle les deux barres 39-39', en dégageant les tambours. Dans ce mouvement, les barres 39-39' tendent les res- sorts 52 de rappel.
D'autre part, la barre 41 porte un axe horizontal 53 sur le- quel pivote un bras 54 articulé en b6 à la pièce mobile 55 d'un électro-aimant dont la bobine horizontale 55' est portée par le châssis. L'axe 53 est relié à l'axe 56 de l'articulation par un ressort 57. Une des bornes de l'électro est reliée à la masse, tandis que l'autre est reliée à la borne 58 fixée sur le plateau isolant 28. Cette borne est munie d'une lame flexible de contac- tage 59 qui peut venir en contact avec la borne 60, fixée sur le plateau 28, pour fermer le circuit de l'électro. Le plateau mobile 29 porte l'axe 61 d'un doigt ou bec 62 qu'un ressort 63 tend à maintenir dans la position de la fig.2.
Quand l'arbre 27 tourne sous la traction exercée sur la poignée 6, le doigt reste sans action sur la lame 59 mais, quand l'arbre 27 détourne, ce doigt, immédiatement après la fermeture du circuit du moteur 15, vient, en contact avec la lamelle b9, et l'applique momentanément contre la borne 60, pour la libérer ensuite. Ce contact ferme le circuit de l'électro, qui attire vivement sa pièce mobile et détermine ainsi la descente de la tringle 41 avec comme conséquence l'enga- gement de la dent inférieure des deux leviers 39-39' dans la den-
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ture des moyeux des tambours 8 et 9 et centrage exact des chif- fres de ces tambours sous la fenêtre 5.
On comprend que le bras 54 est à pivotement libre sur l'axe 53, c'est-à-dire qu'il com- porte une lumière allongée 63 traversée par cet axe, afin de per- mettre le déplacement axial de la pièce mobile 55 de l'électro.
Le plateau 17 porte en outre une borne 64 armée, comme la borne 58, d'une lamelle flexible 65 qui peut venir en contact avec la borne 66 reliée à un électro-aimant 67. Le contact entre les bornes 64 et 66, via la lamelle 65, pour fermer le circuit de cet électro, s'opère également par le doigt 62, lors du détour de l'arbre 27, après fermeture et rupture du circuit de l'électro 55'. Cet électro 67 est vertical, et sa pièce mobile 70, quand le courant est lancé, est attirée vers le haut et vient buter contre un levier horizontal 68 qu'elle fait pivoter vers le haut autour du pivot fixe 69. (Il est évident qu'il pourrait être pré- vu une liaison par axe et lumière entre le levier 68 et la pièce 70, tout comme pour l'électro 55').
Le levier 68 possède une dent inférieure 71, avec laquelle peut venir en prise un doigt 72 porté par un arbre horizontal 73 rotatif s'étendant sur toute la lon - gueur du mécanisme, transversalement à la tige 16. Au voisinage de la tige 16, cet arbre porte un bras 74 terminé par une fourche 75 entre les bras de laquelle passe le bras 47 avant de s'engager dans la lumière 48. Ce bras repose sur le fond de cette fourche et porte un crochet 76 qui, à un moment donné, quand il arrive presque à fond de course vers l'avant du mécanisme (traction sur la poignée 6) attaque une barre transversale 77 portée par les deux bras de la fourche 75.
L'arbre 73 est ainsi pivoté d'un cer- tain angle, suffisamment pour que son doigt 72, situé à son autre extrémité, relève le levier 68 à l'encontre de l'action du ressort de rappel 78, et s'engage dans la dent 71, bloquant ainsi le le- vier 68. Outre le ressort 78, il est encore prévu un ressort de rappel 79 agissant directement sur l'arbre 73.
L'arbre 73 porte, rigidement fixé sur lui, un cadre 80 dont
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le bras 81 parallèle à l'arbre s'étend devant quatre broches verticales 82-82' - 82"-82"', également écartées l'une de l'au- tre et solidaires chacune d'une tige horizontale 83-83'-83"-83"' disposée transversalement au bras 81. Ces tiges 83-83'-83"-83"' sont déplaçables longitudinalement dans des guides fixes, à l'in- tervention de ressorts 84 enfilés sur chacune d'elles. D'autre part, les deux tambours 8 et 9 sont creux et constitués avec un seul fond, les deux fonds étant sensiblement accolés. Dans chaque fond, il est percé un certain nombre de trous irrégulièrement répartis pour chaque fond, mais disposés suivant quatre rayons différents dans le cas où il y a quatre catégories de primes à distribuer.
Ainsi, chaque cylindre comporte dans l'exemple deux trous A sur un premier cercle central, deux trous B sur un deu- xième cercle, un trou C sur le 3e cercle et un trou D sur le 4e cercle, ces trous correspondant respectivement à des primes de valeur croissante. Ces trous peuvent être répartis en nombre quelconque et de toute façon quelconque, à la condition qu'il n'y ait pas deux trous sur le même rayon et que les rayons des cercles sur lesquels sont formés ces trous soient les mêmes pour les deux tambours. Les tiges 83-83'-83"-83"' sont écartées exactement comme les cercles concentriques sur lesquels sont tracés les trous et, normalement, quand les ressorts 84 sont bandés, les extrémités libres de ces tiges sont à peu près en contact avec le fond du tambour 8 le plus rapproché.
Si, au moment où les deux tambours sont arrêtés après ouverture du circuit du moteur 15, deux trous sont en regard - ce qui est indiqué au joueur par la correspondance des deux chiffres visibles de l'extérieur sur la périphérie des tambours - la prime correspondant à ces chiffres est gagnée. Pour la débiter, l'électro 67 soulève le levier 68, ce qui libère le doigt 72 et permet à l'arbre 73 - dé- placé au début par le bras 47 - de revenir à sa position première sous l'action des ressorts 78 et 79. Le bras 81 quitte lesbroches 82-82'-82"-82"' et les ressorts 84 agissent pour déplacer les ti- -
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ges 83-83'-83"-83"' vers le fond des tambours ; toutes ces ti- ges viennent frapper immédiatement le fond de 8, à l'exception de celle située en face des deux trous en regard ; cette tige s'engage au travers des deux trous.
Au-dessus des tiges 83 est fixée horizontalement au châssis une plaque isolante 85 en forme de peigne à cinq dents ; les quatre espaces entre les dents, qui se trouvent précisément au-dessus des broches 82 etc., sont re- couverts chacun par une lame flexible de contactage 86 fixée à la base du peigne à une barre 87 reliée électriquement à la masse.
Sous chacune des lames 86 et entre les deux dents voisines du peigne, est montée une pièce isolante 88, en forme d'équerre, qui, pivotant à son sommet sur un axe 89, est sollicitée par un petit ressort 90 à s'appliquer par sa branche horizontale sous la lame 86. Au-dessus de chaque lame 86 s'étend une lame rigide 91 91'-91"-91"' , chacune reliée à une borne d'un électro-aimant 92-92'-92"-92"' monté dans le corps supérieur 2 de la caisse de l'appareil.
Quand la barre 81 agit sur les broches 82, etc. elle pousse celles-ci vers les équerres 88, mais sans qu'il y ait contact entre ces pièces, le fond du tambour 8 limitant le déplacement des broches ; cependant, si une broche 82, etc. traverse les deux fonds des tambours (grâce à la juxtaposition à cet endroit de deux trous, comme exposé) la pièce 88 correspondante est atta- quée par sa broche 82 ; elle pivote, en relevant la lame flexi- ble 86 qui vient en contact avec la la:ne 91 correspondante, fer- mant ainsi momentanément le circuit de l'électro correspondant 92, etc. Pour que le contact entre les deux laines 86 et 91 dure assez longtemps pour permettre à l'électro 92 de remplir sa fonc- tion, il est prévu un léger frein au pivocement de l'arbre 73 lors de l'échappement du levier 68.
Ce frei peut être constitué par un bras 93, fixé radialement sur l'arbre 73 et articulé à la tige 94 du piston d'une petite pompe 95. La descente du piston de cette pompe est freinée par la résistance offerte à la sortie
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de l'air par un trou de faible diamètre. Tout autre dispositif de frein peut être appliqué.
La distribution des primes est réalisée par l'appareillage monté dans le corps supérieur 2 de la caisse. La face antérieure de ce corps est vitrée, pour laisser apparaître les primes. Celles- ci sont de quatre valeurs différentes, correspondant aux chiffres 1-1, 3-3, 5-5, 7-7 des tambours 8 et 9. De part et d'autre d'un étroit logement vertical central 96 pour les articles à vendre (tels que des bâtons de chocolat) sont formés de chaque côté deux - compartiments verticaux déterminés par de simples cloisons trans- versales 97.
Dans chacun de ces compartiments est montée une bande rigide 98, guidée verticalement dans des rainures pratiquées dans les cloisons 97. Chaque bande 98 s'étend sur toute la hauteur du corps 2, et peut descendre complètement dans le corps inférieur 1 dont le couvercle est découpé sous le corps 1. Chaque bande 98 porte, sur sa face visible, une série de pales ou plateaux 99 convena- blement écartés, et inclinés vers l'avant ; ces plateaux affleu- rent à peu près a une feuille transparente mobile ( de préférence flexible) 100 fermant le compartiment considéré du côté de la glace transparente qui forme la face du corps 2. Sur chaque plateau est posé une prime ou lot à gagner, l'ensemble des lots étant ainsi visible de l'extérieur, et ces lots se débitant en commençant par le bas, comrne il va être décrit.
Au dos de chaque bande rigide 98 est fixé un profil en U, 101, qui s'étend sur toute sa hauteur et dans les ailes duquel sont pratiquées des encoches 10-102' dont 1'écartèrent d'axe en axe correspond à la distance entre deux plateaux 99 consécutifs. Les encoches 102 d'une aile sont plus petites que celles 102' de l'autre aile, bien que les bords inférieurs de ces encoches soient au même niveau ; d'un côte du logement médian 96, ce sont les en- coches des ailes droites qui sont le plus petites tandis que de l'autre côté, ce sont les encoches des ailes gauches.
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Au niveau des encoches intérieures consi2ere aiors que l'appareil vient d'être rempli, il est monté une barre horizon- tale 103 s'étendant transversalement derrière les quatre profils 101. Sur cette barre sont montés quatre doigts 104-105-106-107 pivotant horizontalement chacun sur un pivot fixe 108. Chacun de ces doigts est soumis à l'action d'un électro 92-92'-92"-92"' y relié par bielle 109 munie d'une lumière allongée 110 qui-tra- verse la broche 111 portée par le doigt. Les doigts 104 et 105 sont pivotés à gauche par leur électro, tandis que les doigts 106-107 sont pivotés à droite. Le mouvement de pivotement est limité par butée 112. D'autre part, chaque doigt est soumis à l'action d'un ressort 113 qui agit en sens inverse de l'électro et, normalement, applique le doigt correspondant contre une bu- tée 114.
Le lancement du courant dans un électro 92, etc. déter- mine donc le pivotement à droite, puis à gauche du doigt, pour les doigts 106 et 107 et à gauche puis à droite pour les doigts 104 et 105.
Considérant le doigt 104, par exemple,celui-ci, dans la position normale, est appliqué par le ressort 113 contre la butée 114 et son extrémité libre 104' est engagée dans la pièce 101 qu'elle maintient fixe par la rencontre de cette extrémité avec le bord supérieur de la petite encoche 102 inférieure.
Si l'électro 92 correspondant fonctionne, l'extrémité 104', dépla- cée vers la droite, libère la dite encoche ; la bande 98 descend par son poids et celui des objets qu'elle porte, mais sa descente est limitée par la rencontre du bord supérieur de l'encoche in- férieure 102' avec le doig 104 ; le courant étant interrompu, le ressort 113 agit, ramenant le doigt 104 vers sa position ori- ginale : l'encoche 102' inférieure est libérée, la bande 98 des- cend mais, dès que la deuxième encoche 102 arrive en face de l'extrémité 104', celle-ci, sous l'action du ressort 113, échappe dans cetze encoche et vient arrêter la descente de la bande 98.
Cette bande a donc descendu exactement d'un cran, c'est-à-dire
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de la distance comprise entre deux plateaux 99. Le lot situé sur le plateau 99 inférieur, et qui était retenu, malgré la pen- te de ce plateau, par la bande flexible 100, est arrivé ainsi plus bas que cette bande, devant l'ouverture 115 pratiquée au sommet d'un couloir 116 ; il tombe forcément au travers de cette ouverture, dans le dit couloir, qui, comme il a été dit, est de forme courbe ou inclinée, recouvre par dessous tout le mécanisme contenu dans le corps 1 et aboutit à l'ouverture de dégagement 37 où le lot est repris. Le couloir 116 peut évidemment être dé- fendu supérieurement par un clapet de sûreté connu et non repré- senté.
Le mécanisme de distribution des articles à vendre, tels que des bâtons de chocolat, peut être d'un type quelconque, com- mandé par une pièce adéquate, telle que l'arbre 73. Dans l'exem- ple représenté, il est prévu cependant que le gain d'un lot ou prime ne peut s'ajouter à la réception d'un bâton de chocolat, ce qui nécessite un mécanisme spécial décrit ci-après.
Les articles normaux tels que des bâtons de chocolat 117 sont (fig.9 à 12) empilés dans la glissière ou rigole verticale 118 montée à la partie médiane de la vitrine 2 ; glissière est ouverte sur la face antérieure, pour laisser visible les bâ- tons 117. Le remplissage s'en effectue par exemple en ouvrant un petit volet vitré 119 prévu dans la face du corps 2, et en introduisant les bâtons par l'échancrure supérieure 120 de la glissière. La glissière s'étend à peu près jusqu'à la partie supérieure du couloir 116 ; elle est normalement obturée vers le bas par une pièce 121, susceptible de pivoter suivant la flèche 122 autour du pivot 123.
Cette pièce comporte une face supérieure plane sur laquelle repose la colonne de bâtons 117 ; à son bord longitudinal, cette face est munie d'un petit cylindre 124, librement rotatif, en saillie au-dessus de cette face. On comprend que si la pièce 121 est pivotée d'un certain angle dans le sens de La flèche 122, le
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cylindre 124 attaque le bord du bâton 117 inférieur et pousse celui-ci, sur la face supérieure dès lors inclinée de la pièce 121, ce bâton, ainsi libéré, tombant naturellement dans le cou- loir 116.
Pour faire osciller la pièce 121, il est prévu deux bras 125, fixés de chaque côté de cette pièce, et réunis entre eux par une traverse 126 et par une traverse supérieure 127 ; en- tre ces bras passe librement une tringle 128 qui s'étend parallè- lement à l'arbre 73, mais de l'autre côté des tambours 8 et 9.
Cette tringle 128 est reliée par pivot 129 à une tige 130 qui fait saillie hors du corps 1 du meuble et se termine par un bouton de traction 131. Un ressort 132 constitue organe de rappel de la tige 130 quand celle-ci a été tirée vers l'extérieur. Normalement, la tringle 128 repose sur la traverse 126 et attaque celle-ci par son bec 133 de sorte que la traction exercée sur le bouton 131 détermine dans ce cas le pivotement de la pièce 121. La tringle 128 passe d'autre part entre les bras d'un levier 134 commandé par le bouton terminal 135 d'un bras 136 calé sur un arbre 137 qui s'étend parallèlement à l'arbre 73, mais de l'autre côté par rapport aux tambours 8 et 9. Cet arbre porte un volet rigide 138 s'étendant sur environ la moitié du diamètre du tambour 9 et qu'un ressort tend à rapprocher du fond de ce tambour 9.
Quand une des tiges 83 etc; traverse deux trous en regard des tambours 8 et 9, donc quand une prime est gagnée, cette tige vient buter conire le volet, fait pivoter l'arbre 137 et détermine la levée du levier 134 qui, relevant avec lui la tringle 128, défait l'engagement entre celle-ci et les bras 125. Toute traction sur le bouton 131 reste dès lors sans effet sur la pièce 121, jusqu'à remise en état lors d'une nouvelle manoeuvre du mécanisme.
La tige 130 est guidée parallèlement à elle-même par les guides 139 fixes ; à sa face inférieure, elle est équipée de dents 140 avec lesquelles coagit le bec terminal d'un levier 141 pivotant en 142 et relié par la bielle 143 au levier 46. Les dents 140 sont telles qu'elles permet-Lent en tout cas le déplacement de
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la tringle 130 vers l'extérieur, tandis qu'elles peuvent venir en prise avec le bec du levier 141 pour un déplacement dans l'au- tre sens. 144 est une butée qui limite le déplacement vers l'ex- térieur de la tringle 130. Celle-ci est pourvue en outre, à sa face supérieure, d'une encoche 145 dans laquelle un ressort 146 tend à faire pénétrer l'extrémité d'une potence 147, pivotante en 148.
L'autre extrémité de cette potence est pourvue d'une broche 149 engagée dans une lumière allongée 150 terminant un levier 151 télescopique ; les deux parties de ce levier sont reliées par ressort 152 et ce levier s'articule lui-même au bou- ton 153 d'un petit bras 154 calé sur l'arbre 73.
Au départ,donc quand on introduit le jeton de monnaie dans l'appareil, le bouton 131 est dans la position sortie ; le levier 141 est maintenu en engagement avec une dent 140 et empêche la rentrée de la tringle 130. Le bec d'attaque de la potence 147 est relevé. Dès qu'on tire sur le bouton 6 (après prépayement) la tringle 143 entraînée par le mouvement décrit du levier 46, tire sur le levier 141 dont le bec quitte les dents 140 ; le ressort 132, tendu, peuz alors agir et ramène la tringle 130 vers l'intérieur pour mettre en prise le bec du levier 128 avec la traverse 126 des bras 125 ; à la fin du mouvement de rentrée, l'encoche 145 est venue se placer sous le bec de la potence 147.
Celui-ci, par le premier mouvement de l'arbre 73, s'est abaissé et est venu se poser sur la face supérieure de la tringle 130, sans parachever son mouvement de descente (à cause de sa rencon- tre avec 130) grâce au jeu de la lumière 150 et du ressort 152, mais, dès que l'encoche 145 est arrivée sous le bec de 147, celui-ci échappe (par le ressort 146) et tombe dans cette enco- che. Le bouton 131 reste donc encore bloqué, uand les tambours 8 et 9 se son% arrêtés et que l'arbre 73 exécute ensuite son deu- xième pivozement, comme décrit, la potence 147 pivote, son bec sort ae l'encoche 146 et le bouton 131 avec sa tringle 130, sont libres. On peut alors tirer sur ce bouton, pour faire tomber un
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article 117 dans le couloir 116 (sauf si, comme indiqué, une prime a été gagnée).
Une fois le bouton 131 tiré, il ne peut plus être repoussé, grâce au nouvel engagement entre le bec de 141 et les dents 140.
Si une prime a été gagnée, le joueur ne tire pas le bouton 131 qui reste ainsi, jusqu'à ce qu'on fasse à nouveau fonctionner l'appareil : dès qu'on tire sur le bouton 6, la tige 130 est- alors immédiatement bloquée par la potence 147.
REVENDICATIONS.
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1. Appareil automatique à prépayement, pour la vente, avec primes, d'articles courants tels que bâtons de chocolat, paquets de cigarettes, etc., caractérisé en ce qu'il comporte un méca- nisme quelconque déplaçable seulement après introduction dans l'appareil d'un jeton de monnaie déterminé, ce mécanisme fermant et ouvrant successivement trois circuits électriques, le premier pour un moteur qui lance deux tambours dont la jante porte des chiffres ou signes, le deuxième circuit pour un électro qui actionne des leviers bloquant les tambours, et le troisième cir- cuit pour un électro qui actionne des tâteurs coagissant avec les deux tambours et dont l'un , dans certaines conditions d'ar- rêt réciproque des tambours, peut fermer un quatrième circuit d'un électro qui commande un mécanisme distributeur de prises,
le mécanisme distributeur des articles courants étant d'un type quelconque, mais étant normalement bloqué pour être libéré uni- quement après fonctionnement de l'électro commandé par le troi- sième circuit électrique.