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MACHINE PERFECTIONNEE POUR LE SCIAGE DES PIERRES
La présente,invention a pour objet une machine perfec- tionnée pour le sciage des pierres (calcaires, marbres, granits, ardoise et autres)..,
Ces machines sont généralement constituées par un cadre porte-lames, animé d'un mouvement alternatif, par manivelle et bielle. Dans leur état aotuel, elles présentent de graves incon- vénients et notamment les suivants:
Les lames sont peroées, vers chacune de leurs extrémi- tés, d'un trou destiné à leur fixation au cadre, au moyen d'axes ou d'ergots. Ce mode de fixation oblige à utiliser des lames re- lativement épaisses et larges, pour éviter les ruptures au voisi- nage des trous. De plus, il ne permet pas d'assurer aux lames une tension uniforme, et leur Centre est toujours plus tendu que leurs bords.
Ce défaut s'accentue aveo l'usure des lames, usure qui est assez rapide, étant donné que les lames, dépourvues de dents, ne peuvent travailler qu'en coopération avec un abrasif (sable, gre- naille d'acier ou autre).
Le cadre doit être établi pour supporter la tension des lames, qui est proportionnelle à leur section. Etant donné la for- te section des lames usuelles, le cadre doit être très robuste, et devient par suite très lourd. Son inertie augmentant en consé-
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quence, on ne peut dépasser 80 à 120 allées et venues de la scie, par minute, dans les meilleures conditions.
D'un autre côté, le cadre porte-lames descend au fur et à mesure que le sciage s'effectue. Il en résulte que l'angle d'attaque de la bielle varie. Cet angle arrive à prendre des va- leurs pour lesquelles de violentes réactions se manifestent à certaines vitesses.
La machine suivant l'invention est exempte de ces incon- vénients.
Le dessin annexé en représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution.
Les fig. 1 et 2 montrent, respectivement en élévation et en plan, le mode de fixation d'une lame.
La fige 3 indique, en élévation, un autre mode de fixa- tion des lames.
Les fig. 4 et 5 montrent, la première en plan, la secon- de en élévation, une variante des fig.l et 2.
La fig. 6 représente, en élévation, un autre mode de fi- xation des lames.
La fige 7 est une vue d'ensemble de la machine, en élé- vation.
La fige 8 est la vue en plan correspondante.
La fig. 9 est une coupe verticale, suivant IX-IX de la fig.8. @
La fig. 10 est une coupe analogue, suivant X-X de la fig. 8.
Suivant l'invention, les lames sont fixées à leur cadre au moyen de tirants auxquels leurs extrémités sont attachées par des moyens ne nécessitant pas de perforation. On peut alors uti- liser des lames plus minces, dont la tension est moindre que celles des lames épaisses habituellement employées. Il en résul- te que le cadre peut lui-même -être allégé en conséquence. La diminution de l'épaisseur des lames se traduit également par une économie de la matière travaillée, puisque les traits de soie sont eux-mêmes plus étroits,
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D'autre part, la tension des lames est bien uniforme, et ce seul fait permet d'augmenter dans de très larges propor- tions le rendement des machines à acier.
On peut de plus utiliser, pour constituer les lames, des métaux mieux appropriés au sciage, sans avoir à oraindre; comme avec les lames usuelles, des ruptures près des trous.
A chacun des tirants peuvent s'attacher une ou plusieurs lames. On peut aussi disposer les lames en zig-zag entre les ti- rants.
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Suivant les fig.1 et 2, le tirant%'forme, à une extrémi- té, une fourche 2, qui reçoit un axe 3, embrassé par une lame double 4. L'autre extrémité du tirant est percée d'une mortaise, en vue du passage d'un coin 5 de tension.
D'après la fig.3, l'extrémité de la lame 4, repliée sur elle-même, passe dans une fente qui est ménagée dans une tige transversale 6. Elle est retenue dans ce logement par une goupil- le 7, logée dans le pli de la lame.
Suivant la variante des fig. 4 et 5, l'axe 3 a un profil concave, au lieu d'être cylindrique comme dans les fig.l et 2.
D'après la fig.6, le tirant forme un crochet de forme courbe.
Tel que représenté par les fig.7 à 10, l'arbre de com- mande 8 de la soie et son moteur 9 sont portés par un chariot 11, dont les roues 12 roulent sur des rails 13. A l'avant et à l'ar- rière de ce chariot sont disposées des butées 14 à ressort 15, amortissant dans les deux sens les mouvemen ts du chariot. Cette disposition donne plus de douceur à la marche de la machine et permet d'augmenter sa vitesse.
Le moteur 9 est fixé sur un bâti 16, pourvu de paliers pour l'arbre 8. Celui-ci porte la poulie centrale d'attaque 17 et, à ses extrémités, deux plateaux-manivelles 18, qui action- nent, chacun, une bielle 19, articulée au cadre porte-lames 20.
Les efforts sur l'arbre 8 sont ainsi équilibrés et le fonotion- nemant du cadre porte-lames est rendu plus sûr. Les articulations des bielles sont de préférence à billes ou à rouleaux.
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Une extrémité du bâti 16 s'articule à des coulisseaux
21, guidés entre des montants 22, et actionnés simultanément le long de ces montants par un dispositif de vis sans fin 23, reliées par des engrenages d'angle 24. L'autre extrémité du bâti 16 repose sur un rouleau 85. On peut ainsi déplacer l'arbre 8 en hauteur, pour lui faire suivre les mouvement, verticaux du cadre porte-lames.
Celui-ci est suspendu, par des biellettes 26, à des barres trans- versales, telles que 87. Les extrémités de ces barres sont fixées à des coulisseaux 28 (fig.10), déplaçables le long de montants 29, au moyen de vis sans fig. 30 reliées par des arbres à engrenages d'angle
31.
Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à ce qui est décrit et représenté, mais peut donner lieu à des variantes.
REVENDICATIONS
1) Une machine à scier les pierres, caractérisée en ce que les lames sont réunies à leur cadre par des moyens n'exigeant pas leur perf oration.
2) Une machine suivant 1, dans laquelle l'arbre de commande du cadre porte-lames est monté sur un chariot roulant, disposé entre des ressorts amortisseurs.
3) Une machine suivant 1, dont le cadre porte-lames est attaqué par deux bielles, une vers chaque extrémité de l'arbre de commande.
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