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Les machines encore généralement employées pour scier le mar- bre et les pierres, se composent d'une ou plusieurs lames fixées à un ca- dre de scie auquel on communique un mouvement de va-et-vient, pendant qu'il est amené à engager la matière à scier.
Les lames de scie ont les bords inférieurs lisses : le sciage est effectué en versant un mélange d'eau et de sable sous les lames pen- dant leur mouvement en avant et en arrière avec lequel elles attaquent la pierre sous une pression appropriée. Ce sont donc les particules de sable qui effectuent le sciage proprement dit par leur friction contre le bloc, dans le trait de scie.
Ge procédé est compliqué et exige beaucoup de temps. En outre, il faut que le fond de la rainure produite par la scie soit horizontal ou presque.
La machine suivant le brevet belge n 468.003, emploie des lames pourvues de dents en métal dur et leur mouvement permet aux dents d'effectuer la coupe pendant le déplacement dans un sens seulement, tandis que dans l'autre sens les lames sont maintenues dégagées du bloc.
Cette machine permet d'atteindre des rendements industriels très élevés. De plus, par le fait que le versement de sable dans le trait de soie n'est plus nécessaire pendant l'opération de sciage, une telle machine permet d'effectuer celui-ci sous n'importe quelle inclinaison, aussi bien verticalement que horizontalement.
Lorsque le sciage est effectué verticalement suivant le brevet belge n 468.003 le cadre se déplace horizontalement, afin de maintenir les lames engagées avec le bloc pendant que le cadre effectue son mouvement vertical de va-et-vient.
Il a cependant été trouvé que le sciage sur un plan vertical peut être effectué en pratique d'une manière plusapprooriée si c'est, au contraire, le bloc qui est amené à engager les lames pendant qu'elles effectuent leur mouvement de va-et-vient sur un plan vertical fixe, cela en employant un dispositif permettant au plan de sciage de croiser perpendiculairement le plan où se trouve le bloc de marbre ou de pierre, et dans lequel la course de travail des lames s'effectue de haut en bas en utilisant la force de gravité comme composante.
Le but de l'invention est partant de fournir un cadre à plusieurs lames, pouvant scier sur un plan vertical, dans lequel toutes les difficul- tés s'opposant au sciage dans ces conditions, sont surmontées.
La nouvelle machine présente des avantages considérables. En effet, dans les machines à scier normales, qui effectuent le sciage sur un plan horizontal, la longueur des lames et par conséquent celle du cadre ,déterminent la longueur maximum du bloc que l'on peut scier. En pratique, la longueur des lames ne peut pas dépasser 4-4,5 mètres (et parfois moins, suivant le type de lames, y compris les lames à dents).
La machine suivant l'invention permet au contraire de scier des blocs ayant une longueur indéfinie, puisque seulement les mesures de hauteur et de largeur sont déterminées par les mesures intérieures du cadre, Comme ces mesures, dans les blocs que l'on obtient en pratique, ne dépassent jamais m. 2x2, le cadre et les lames suivant l'invention ont des dimensions réduites par rapport aux cadres et aux lames employésactuellement, les poids des parties en mouvement soun plus petion et l'ensemble de la machine est plus petit et plus stable, à tel point qu'il est possible de scier des blocs ayant des volumes plus grands à cause de leur longueur plus grande.
En outre, en réglant le mouvement du cadre de façon à effectuer la course de travail de haut en bas, la force de gravité permet de réduire l'énergie mécanique requise par le mouvement du châssis de soie.
Un mode d'exécution de l'invention, est décrit ci-après avec référence aux dessins annexés dans lesquels:
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Figure 1 représente une élévation de côté de la machine à scier;
Figure 2 une vue de face;
Figure 3 une vue en plan;
Figure 4 une vue en plan prise environ à la moitié de la hauteur de la scie.
Figure 5 montre une partie de la lame de scie avec les trajets parcourus indiqués en pointillé.
Comme montré dans les figures 1-4, l'appareil comprend quatre montants ou piliers verticaux 1,1', 2,2' (en fer, fonte, béton armé, ou autresmatières convenables) placés deux à deux sur les cotés de l'axe du plan de sciage.
Sur les quatre piliers s'appuie une charpente en fer qui raccorde et soutient les mécanismes qui impriment le mouvement au châssis de scie.
Une source d'énergie appropriée 3, par l'intermédiaire de courroies, de chaînes, ou de réducteurs, imprime une rotation à l'arbre 4, soutenu par deux supports fixés à la charpente supérieure. Les bouts de l'arbre portent deux gros volants 5 et 5 ' sur lesquels deux manetons 6 et 6' (un. par volant) sont fixés à l'extérieur excentriquement près du moyeu. Ces deux manetons impriment un mouvement alternatif de va-et-vient à deux bielles métalliques 7 et 7' qui leur sont réunies et qui, par leur autre extrémité agissent sur le cadre, par l'intermédiaire de deux pivots 8 et 8', placés au milieu des deux jambages du cadre.
Le cadre est constitué par deux jambages (en fer, en fonte, en acier ou autre matière appropriée) qui, comme spécifié, portent chacun en leur milieu et sur le côté extérieur, un pivot, et sont reliés à leur extrémités par deux plaques en acier boulonnées, de façon à laisser entre eux une fenêtre permettant le passage et le serrage des tirants qui soutiennent et tendent les lames.
Aux quatre cotés du cadre sont pivotées quatre petites bielles 10, 10' et 11, 11' dont l'autre extrémité est reliée à quatre fourches 12, 12' et 13, 13' fixées à leur tour à quatre tiges horizontales guidées 14, 14' et 15 , 15', auxquelles un mouvement synchronisé de va-et-vient est im- primé par quatre excentriques actionnés au moyen d'arbres, de chaînes, ou d'engrenages, ou de courroies, par la rotation de l'arbre principal qui actionne le chassis de scie.
Les différents points du cadre sont par conséquent soumis à deux mouvements simultanés., dont l'un pendulaire sur le plan vertical, et l'autre alternatif de va-et-vient, celui-ci également sur le même plan vertical.
La composante desdeux mouvements (le second desquels est réglable) donne une trajectoire ovoïdale plus ou moins aplatie, qui permet à la lame d'effectuer la course de travail en s'engageant dans le bloc avec une pénétration graduelle le long d'une courbe douce, et de revenir dégagée de la pierre.
De l'eau sera versée d'une manière appropriée sur le bloc près des traits de scie,pour les maintenir constamment arrosés. Il est à remarquer que, comme on l'a déjà dit, étant donné que le sciage a lieu dans la phase d'abaissement du cadre, une partie de la force nécessaire pour la coupe est donnée par le poids du cadre et des lames.
Pour compléter le cycle , c'est-à-dire pour rehausser le cadre jusqu'à son point mort supérieur, le travail du moteur est aidé par les deux volants convenablement équilibrés auxquels sont pivotées les bielles motrices.
Il résulte de l'exposé ci-dessus que le cadre oscille dans une position fixe, si bien qu'il faut (contrairement à ce qui arrive dans les machines à scier normales, où les lames sont amenées à engager le bloc)
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que le bloc soit amené lui-même à la rencontre des lames. Ce but est atteint moyennant un wagonnet porte-blocs 18 qui, sous l'action d'un motovariateur réglable ou d'un autre dispositif approprie quelconque, peut communiquer au bloc tout avancement désiré jusqu'au maximum. permis par l'action de sciage deslames.
Le wagonnet roule au moyen de roues sur deux rails prismatiques 19, 19' qui ne lui permettent pas de mouvements latéraux et qui sont placés entre les deux couples de piliers dans le sens transversal à l'axe de sciage. Puisque le bloc, pour etre scié en tables, doit croiser le cadre et que ce croisement doit avoir lieu en gardant le bloc appuyé sur le wagonnet, il faut que celui-ci permette le mouvement des lames à travers le plan dans lequel le bloc s'appuie.
Suivant le mode d'exécution préféré et illustré dans les dessins annexés, le wagonnet selon l'invention est constitué par un châssis résistant 20 portant à l'intérieur au moins quatre roues. Ce châssis contient le cadre porte-lames, et il peut par conséquent rouler horizontalement dans un sens perpendiculaire au plan de sciage, tout en permettant le mouvement vertical des lames.
Le bloc est soutenu par une série de fers plats 21, alignés, qui peuvent être déplacés suivant les nécessités et qui sont tendus entre les petits côtés du châssis, Ils forment une grille dont les vides correspondent aux lames en mouvement et partant aux coupures qu'elles tracent dans le bloc,
Naturellement d'autres solutions sont possibles, telle que par exemple celle de placer avant et après le cadre porte-lames deux tapis roulants, dont le premier approche le bloc des lames et l'autre, synchronisé avec le premier dans son mouvement longitudinal, reçoit les tables sciées: ou celle d'avoir recours à une double série de rouleaux roulant autour d'axes fixes.
RESUMA
1. Machine à scier la pierre et les matières analogues suivant le brevet belge n 468.003 dans laquelle le sciage est effectué dans un plan vertical.
2. Machine à scier suivant 1, dans laquelle la course de travail des lames est effectuée de haut en bas.
3. Machine à scier suivant 1 et 2 dans laquelle le sciage est effectué dans un plan vertical fixe, et les blocs à scier sont amenés à engager les lames dans un sens perpendiculaire aux lames elles-mêmes.
4. Machine à scier suivant 1, 2 et 3 dans laquelle l'alimentation des lames est effectuée au moyen d'un wagonnet en forme de grille, qui permet aux lamesde scie de croiser le plan d'appui du bloc, ou au moyen d'un système de tapis roulants ou de rouleaux, ou de tout autre dispositif similaire, qui transporte le bloc dans un sens horizontal perpendiculairement au plan de sciage, et qui l'abandonne avant qu'il ne vienne en contact avec les lames, en recevant ensuite la partie sciée et en provoquant son avancement hors du cadre.
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