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Perfectionnements aux machines à papier.
Dans le brevet anglais N 365.373 du 20 février
1931,on a décrit une machine à papier comprenant une toile métallique de formation, un rouleau coucheur sur lequel passe la partie avant de cette toile, une presse disposée au delà et à un certain écartement du rouleau coucheur et comprenant trois rouleaux superposés, savoir un rouleau à vide inférieur, un rouleau à vide supérieur et un rouleau supérieur ordinaire, et deux feutres de presse,
la disposition @
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étant telle que le premier pressage au mouillé d'une 'feuille continue mouillée de papier formée sur la toile métallique a lieu après que cette feuille est passée sur le rouleau cou- cheur et a été transférée au premier feutre de presse par l'action d'une botte de transfert à vide située dans la partie inférieure du rouleau à vide inférieur de la presse.
Avec la construction de presse décrite, la feuille continue mouillée de papier qui est transférée au premier feutre de presse est conduite par celui-ci vers le haut et amenée à la zone de serrage constituée entre les deux rouleaux à vide, où elle est rejointe par un second feutre sans fin et passe ensuite avec les deux feutres à travers la dite zone de serrage, le premier feutre quittant alors la feuille continue mouillée de papier qui est transférée, par une botte de transfert à vide stationnaire disposée dans la partie infé- rieure du rouleau à vide supérieur, au second feutre, qui l'entraîne vers le haut en vue d'un premier passage entre le rouleau à vide supérieur et le rouleau presseur supérieur,
la feuille continue mouillée de papier étant partiellement déshydratée au premier passage et étant soumise à une déshy- dratation supplémentaire au second passage. La disposition est telle que la feuille continue mouillée de papier est re- tournée sens dessus dessous au premier passage et de nouveau retournée sens dessus dessous au second passage, de sorte que l'eau exprimée de la feuille continue est aspirée à travers la feuille dans un des sens, au premier passage, et dans le sens opposé, au second passage, ainsi qu'il est désirable.
Une disposition de ce genre est très satisfaisante pour produire de nombreuses sortes de papiers, mais la face de
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la feuille continue mouillée tournée vers la toile est située au-dessus et entre les deux feutres au premier passage et est située au-dessous au second passage, de sorte qu'elle ne vient à aucun moment au contact d'un rouleau de presse lisse susceptible d'exercer sur cette face une action de calandrage propre à éliminer efficacement les marques des fils métalliques.
Pour certaines classes ae papiers, il est toutefois désirable d'enlever les marques des fils métalliques de la feuille continue mouillée de papier, et ceci peut être effectué de la façon la plus efficace au premier pressage que subit la feuille après qu'elle a quitté le rouleau coucheur et qu'elle est ainsi encore à l'état mouillé. Jusqu'à ce jour, ceci n'avait pas été considéré comme possible. Un des buts de la présente invention est par conséquent de permettre la réalisation satisfaisante de ce résultat désirable.
A cet effet, dans une machine à papier établie suivant l'invention, il est prévu, en combinaison avec la toile métallique de formation de la machine, qui peut être de divers types, tels que le type Fourdrinier ou le type à cylindre de formation à vide, et avec un rouleau coucheur sur lequel passe la partie avant de la toile de formation, une presse disposée au delà du rouleau coucheur et comprenant deux rouleaux superposés, savoir un rouleau à vide inférieur et un rouleau ordinaire supérieur (c'est-à-dire non perforé) comportant intérieurement une boîte à vide stationnaire inférieure qui agit à la façon d'une boîte de transfert à vide et une boite à vide stationnaire supérieure qui agit à la façon d'une boite d'évacuation d'eau et d'air,
et un feutre de presse sans fin disposé de façon à se mouvoir vers l'avant entre la partie de la toile de formation qui s'étend vers A
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l'avant à partir du rouleau coucheur et la partie inférieure du rouleau à vide de la presse, puis vers le haut et à tra- vers la zone de serrage constituée entre le dit rouleau à vide et le rouleau supérieur ordinaire.
De cette façon, lorsque la machine fonctionne, une feuille continue mouillée de papier est continuellement transférée de la dite partie de la toile de formation au feutre, qui l'entraîne à son tour pour la faire passer, sans l'aide d'un second feutre sans fin, entre le dit rouleau à vide et le rouleau de presse supérieur ordinaire, où elle est retournée sens dessus dessous et où le côté toile de la feuille est soumis à l'action du rouleau supérieur lisse, qui en élimine les marques de fil métallique en la calandrant.
L'eau exprimée de la feuille continue et du feutre dans ce passage est évacuée par la boite à vide supérieure du rouleau à vide en raison de 1'action d'aspiration créée par cette boîte, ce à quoi contribue le passage d'air aspiré de l'atmosphère exté- rieure, ce qui effectue la déshydratation partielle de la feuille.
Une ou plusieurs paires supplémentaires de rouleaux de presse superposés et un ou plusieurs feutres de presse sup- plémentaires peuvent être associés aux susdits rouleaux et au susdit feutre de presse pour effectuer une nouvelle déshy- dratation de la feuille continue de papier partiellement déshy- dratée ou (et) pour la conditionner en vue d'un traitement subséquent.
Le dessin annexé représente schématiquement une partie d'une machine à papier établie suivant l'invention.
Dans cet exemple, 1¯ est-la toile métallique de formation d'une machine à papier, par exemple du type Four- @
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drinier ou du type à cylindre de formation à vide, toile dont la partie extrême avant'passe sur un rouleau coucheur actionné 2, puis autour d'un rouleau inverseur également actionné 3. de façon qu'il reste une partie la de la toile métallique suspendue entre les deux rouleaux.
Au-dessus et près de cette partie la de la toile est disposée une presse comprenant un rouleau à vide inférieur 4 et un rouleau or- dinaire supérieur 5, le rouleau à vide inférieur comportant intérieurement des boites à vide stationnaires inférieure 6 et supérieure.7 dont la première 6 constitue une boite de transfert à vide et dont la seconde ? est une boîte d'éva- cuation d'eau située sur le côté d'entrée du passage entre les deux rouleaux. Lorsque la machine à papier est du type Fourdrinier, leouleau coucheur 2 est un rouleau coucheur à vide qui comporte une boîte à vide stationnaire dans sa par- tie supérieure, comme indiqué en a. Lorsque le machine à papier est du type à cylindre de formation à vide, le rouleau 2 est un rouleau ordinaire entraîné par la toile.
Dans l'exemple représenté, on a prévu, à une certaine distance de la presse 4-5, une seconde presse, analogue à la première, qui comprend un rouleau à vide inférieur 8 et un rouleau ordinaire supérieur 9, le rouleau à vide comportant inté- rieurement des boites à vide stationnaires inférieure 10 et supérieure 11, analogues aux boîtes à vide 6 et 7 du rou- leau à vide 4 de la première presse et jouant les mêmes rôles.
Dans ce cas, le premier feutre sans fin 12, entraînant la feuille continue de papier partiellement déshydratée à sa sortiedentre le rouleau presseur à vide 4 et le rouleau supérieur ordinaire 5, arrive contre la partie inférieure
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du rouleau à vide 8 de la seconde presse, puis revient, en passant autour de rouleaux de feutre 13, d'un rouleau tendeur 14 et d'un rouleau de guidage !4a, au premier rouleau de presse à vide 4.
15 désigne un second feutre de presse sans fin s'étendant entre la partie inférieure du rouleau à vide 8 de la seconde presse et la partie adjacente du premier feutre de presse 12, avec la feuille continue de papier partiellement déshydratée reposant sur lui, ce feutre s'élevant alors pour passer entre le rouleau à vide 8 et le rouleau supérieur ordinaire associé 9 et revenant de là, en passant autour de rouleaux de feutre 16, d'un rou- leau tendeur 17 et d'un rouleau de guidage 17a, au dit rou- leau à vide 8.
La disposition est telle que, après qu'une feuille mouillée de papier transportée par la toile de formation 1 est passée par-dessus le rouleau coucheur 2. où elle est partiellement déshydratée et où ses fibres élémentaires sont couchées ou raffermies par l'action d'aspiration du rouleau, si un rouleau coucheur à vide est utilisé, cette feuille arrive à la partie inférieure du rouleau à vide 4 de la première presse, où la boite de transfert à vide 6 de ce rouleau la transfère continuellement au premier feutre de presse 12, qui la fait passer entre le rouleau à vide 4 et le rouleau supérieur ordinaire associé 5.
Comme il res- sort de la disposition décrite, ce qui était précédemment la face inférieure de la feuille continue mouillée de pa- pier devient la face supérieure de cettefeuille au moment où celle-ci atteint avec le premier feutre 12 la zone de serrage entre les rouleaux 4 et 5 de la première presse, où les marques des fils métalliques, s'il en existe, seront élimi- n
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nées d'une manière efficace par l'action de calandrage du rouleau supérieur ordinaire 5, l'eau exprimée de la feuille et du feutre étant évacuée par la botte à vide 7 qui, comme on l'a dit précédemment, est située sur le côté d'entrée de ce passage.
La feuille continue mouillée de papier, partiellement déshydratée et calandrée, est alors amenée par le premier feutre de presse 12 à la partie infé- rieure du rouleau à vide 8 de la seconde presse, où elle est rejointe par le second feutre de presse 15 auquel elle a été transférée par le premier feutre 12 par l'action de la boite de transfert à vide 10 du rouleau à vide 8 de la seconde presse, ce second feutre l'entraînant, sans l'aide du premier feutre 12, de façon à la faire passer entre le rouleau à vide 8 et le rouleau ordinaire 9, qui lui font subir une nouvelle déshydratation, l'eau exprimée étant évacuée par la boîte à vide supérieure 11 située sur le côté d'entrée du passage.
En quittant la seconde presse 8, 9, la feuille continue de papier, partiellement déshydratée et indiquée en A, est conduite par le brin supérieur du feutre 15 à des séchoirs faisant partie de la machine. On remarquera que l'évacuation de l'eau exprimée de la feuille continue de papier s'effectue à travers la feuille et le premier feutre 12 dans un des sens, au premier passage, et s'effectue en sens inverse à travers -La feuille et le second feutre 15, au second passage, ce qui est avantageux pour la formation de la feuille.
La première presse 4-5 peut être disposée près d'une partie quelconque de la longueur de la toile de formation 1 après le passage de cette toile sur le rouleau coucheur 2. La feuille continue de papier partiellement @
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déshydraté A peut, à sa sortie de la seconde presse, être transférée directement aux séchoirs ou être conduite par le second feutre 15 à travers une troisième presse, ou presse lisseuse (non représentée), composée de deux rouleaux lisses superposés et à l'aide de laquelle ses deux faces peuvent être calandrées, ce qui en complète le conditionnement avant son passage aux séchoirs.
Il est nécessaire que la toile de formation 1 et le feutre sans fin 12 auquel la feuille continue mouillée de papier est transférée de cette toile par l'action d'as- piration de la boite de transfert à vide inférieure que contient le rouleau à vide 4 se meuvent à la même vitesse, afin que la feuille mouillée de papier soit transférée de la toile au feutre d'une manière continue et satisfaisante.
A cet effet, il importe que celui des rouleaux 2 ou 3 qui est actionné positivement et le rouleau de presse à vide 4 tournent à la même vitesse périphérique. On connaît des dispositions de mécanismes à vitesse variable ou synchroni- sants permettant de réaliser ce résultat. Des dispositions convenables de mécanismes de ce genre sont décrites et représentées dans la demande de brevet anglais n 17.901 du 21 juin 1935.
REVENDICATIONS.
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