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Perfectionnements aux machines à papier.
Cette invention est relative aux machines à papier du genre dans lequel, comme dans une machine à table, ou machine Fourdrinier, ou dans une machine à forme ronde, ou à tambour de formation à vide, une toile métallique de formation sans fin se mouvant en avant de la partie de la ma- chine qui forme le papier passe autour d'un rouleau ou cylin- dre coucheur (ou sur un cylindre coucheur et autour d'un rouleau de retour ou actionné qui se trouve à un certain écartement en avant du cylindre coucheur) et revient alors à la partie de la machine qui forme le papier, et du genre dans lequel une feuille mouillée de papier, entraînée par la
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partie supérieure de la toile de formation et ayant été partiellement déshydratée pendant qu'elle se trouve sur cette toile, est transférée automatiquement et d'une façon continue,
par une action d'aspiration, de la face de dessus d'une partie de la toile de formation située en avant d'un plan vertical passant par l'axe du cylindre coucheur à un feutre de presse sans fin, qui l'amène à des cylindres de presse placés au delà et à un certain écartement du cylindre coucheur,un de ces cylindres de presse, au moins, étant un cylindre d'aspiration à l'aide duquel la feuille de papier humide subit une déshydratation supplémentaire.
Une machine à papier de ce genre est décrite et représentée dans le brevet anglais N 365.373 du 20 Février 1931. Dans cette machine, la presse, comprenant deux cylin- dres à vide superposés dont chacun comporte intérieurement une boîte d'aspiration ou caisse à vide inférieure et une boite d'aspiration ou caisse à vide supérieure, et un cylin- dre supérieur ordinaire ou lisse, est disposée au-dessus d'une partie de la toile de formation qui va d'un cylindre coucheur à un cylindre de retour ou d'entraînement, le cylindre à vi- de inférieur étant situé directement au-dessus et très près de ladite partie de toile;
et un premier feutre de presse est disposé pour se mouvoir directement au-dessus de ladite partie de toile et au-dessous du cylindre à vide inférieur, de sorte qu'une feuille de papier humide transportée par la toile métallique de formation est transférée automatiquement et continuellement de cette toile au feutre par le vide créé dans la boite à vide stationnaire inférieure que contient le cylindre à vide inférieur et est entraînée vers le haut, puis ramenée d'avant en arrière à travers la zone de serrage cons- tituée entre les deux cylindres à vide,
le vide créé dans A
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la boîte à vide inférieure du cylindre à vide supérieur ayant alors pour effet de la transférer du premier feutre à un second feutre de presse par lequel elle est conduite entre le cylindre à vide supérieur et le cylindre supérieur ordinaire, chacun des passages entre les cylindres contribuant à déshydrater la feuille.dont l'eau exprimée est évacuée par les boîtes à vide supérieures que contiennent les cylin- dres à vide respectifs.
Avec une disposition de presse de ce genre, lors- qu'il devient nécessaire de remplacer la toile métallique de formation, on est obligé d'abaisser le cylindre de retour ou d'entraînement ou de le ramener, en le faisant rouler, vers le cylindre coucheur, ce qui entraîne habituellement l'u- tilisation d'un équipement de service coûteux et d'un équi- pement interne supplémentaire. En outre, il faut que le cylindre à vide inférieur de la presse soit muni intérieure- ment de la boite à vide inférieure stationnaire, ce qui entraîne la construction d'un cylindre à vide plus gros et plus coûteux que celui dont on aurait autrement besoin,, et l'installation pour supporter la presse d'une charpente ou de montants lourds et compliqués qui gênent le rempla- cement de la toile de formation.
De plus, avec.une telle disposition de presse -et de feutres, il n'est pas possible d'amener la face toile de la feuille de papier humide transférée, au contact du cy- lindre supérieur nu pour éliminer les marques de fils métal- liquès laissées sur le papier, et il en résulte que le nom- bre de sortes de papier qui peuvent être fabriquées à l'aide d'une presse et de feutres de ce genre est limité.
La présente invention est relative à des per-
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fectionnements apportés aux machines à papier du genre sus- mentionné et a pour objet d'éviter les graves inconvénients d'ordre pratique susmentionnés et, en même temps, de permet- tre à une feuille de papier partiellement déshydratée d'être transférée d'une meilleure façon que jusqu'à ce jour, par une action d'aspiration, de la face de dessus de la partie avant de la toile de formation de la machine, après son passage sur la partie supérieure du cylindre coucheur, à un feutre de presse et, de là, conduite entre-des cylin- dres de presse de telle manière qu'elle y subit une déshy- dratation supplémentaire et qu'elle est conditionnée d'une manière avantageuse en vue d'un traitement subséquent.
Le conditionnement de la feuille de papier humide s'obtient en retournant la feuille dans son passage à travers la pres- se, ceci ayant pour effet que des fibres de papier qui font inévitablement saillie sur la face toile de la feuille ainsi que la matière de charge qui est passée sur cette face toi- le de la feuille pendant que celle-ci reposait sur la toile métallique, sont repoussées à l'intérieur de la feuille.
Une machine à papier du genre susmentionné, établie suivant l'invention, est caractérisée par le fait que la presse, composée d'un ou plusieurs cylindres à vide, et d'un ou plusieurs cylindres ordinaires, est disposée à quelque distance et au-delà de la partie de formation avant supérieure de la toile métallique de la machine et du cylindre coucheur, et qu'il est prévu, associés à la toile de formation, au cylindre coucheur et à la presse, un feutre de presse sans fin, et un cylindre de transfert à vide déplaçable, qui est placé au-dessus du dit feutre, et au-dessus et près de celle des parties supérieures de la toile de formation qui s'étend au-dessus, ou le cas échéant, au-delà, de la partie supérieure
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du cylindre coucheur, et qui est indépendante de la presse, et destinée à transférer d'une façon continue,
par une action d'aspiration, une feuille de papier partiellement déshydratée, de la toile de formation au feutre de presse, qui l'amène à la presse dans laquelle elle est soumise à une nouvelle déshydratation, et, en même temps, conditionnée. Le cylindre de transfert à vide peut être actionné par le feutre ou par un mécanisme de commande à vitesse variable, de façon que sa vitesse soit synchronisée avec celle de la toile de formation et du feutre.
La presse peut affecter des formes diverses et être établie en une ou plusieurs sections; et le cylindre de trànsfert à vide indépendant, et le feutre associé à ce cylindre, peuvent être placés dans diverses positions par rapport à la partie avant de la toile de formation c'est-à- dire la partie située au-delà du cylindre coucheur, et de laquelle une feuille de papier humide doit être transférée au dit feutre.
En outre, les cylindres de presse et le ou les feutres de presse peuvent être disposés de diverses manières, pour permettre au côté toile d'une feuille de papier humide tranférée d'être amenée au contact d'un cylindre de presse lisse dans son passage à travers la presse, de façon que les marques des fils métalliques, laissées sur le papier, puissent être éliminées par calandrage, et de façon que la feuille de papier puisse, si on le désire, être ainsi ca- landrée ou laissée sur une ou chacune de ses faces préparatoi- rement au traitement subséquént.
Sur les dessins annexés:
Les figures 1 à 9 inclus représentent à titre d'exemples par des vues en élévation schématiques, diverses n
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façons dont l'invention exposée ci-dessus peut être réa- lisée dans la pratique, dans des machines à papier de di- vers genres.
Dans l'exemple de la figure 1, 1 est la toile mé- tallique de formation d'une machine à papier, qui peut,par exemple, être une machine Fourdrinier, ou à table plate, .ou une machine à papier à forme ronde, ou à tambour de forma- tion à vide, l'extrémité avant de cette toile métallique passant sur un cylindre coucheur 2, et autour d'un cylindre de retour 3, qui peut être un cylindre commandé, de sorte qu'une longueur flexible la de la toile métallique de for- mation est suspendue entre les deux cylindres. Si la machine à papier était une machine Fourdrinier, le cylindre coucheur 2 serait un cylindre coucheur à vide, comme représenté.
Si la machine à papier était une machine à forme ronde, la toile métallique de formation 1 serait entraînée par la forme ron- de ou tambour de formation à vide, et le cylindre coucheur 2 pourrait être un cylindre non perforé ordinaire. La presse comprend trois cylindres superposés 4, 5 et 6, qui reposent les uns sur les autres et sont disposés, comme représenté, à quelque distance de la toile métallique de formation et des cylindres 2 et 3, pour permettre à la toile d'être fa- cilement enlevée des dits cylindres 2 et 3, et remplacée lorsque cela devient nécessaire, sans que la presse fasse obstacle à cette opération.
Le cylindre de presse inférieur 4 est un cylindre à vide, actionné positivement, il est mu- ni intérieurement d'une seule boïte à vide stationnaire 7, d'un genre connu, disposée à sa partie supérieure, et s'é- tendant vers l'arrière à partir du côté d'entrée de la zône de serrage constituée entre ce cylindre de presse 4:, et le cylindre de presse adjacent 5. Le cylindre de presse 5,
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qui est aussi un cylindre à vide, et actipnné positivement, est muni intérieurement de boites à vide stationnaires, supérieure 9 et inférieure 8, dont l'inférieure 8 est une boite de transfert à vide, disposée sur le côté de sortie de la sus-dite zone de serrage et dont la supérieure 9 est située sur le côté d'entrée de la zone de serrage entre les cylindres 5 et 6.
Le cylindre de presse supérieur 6 est un cylindre non perforé ordinaire qui peut recevoir libre- ment un mouvement de rotation du cylindre 5 et d'un feutre passant entre les cylindres 5 et 6, mais qui pourrait être actionné positivement. 10 désigne un cylindre de transfert à vide déplaçable indépendant, ce cylindre étant muni intérieu- rement, à sa partie inférieure, d'une boite à vide non ro- tative 11 et disposé au-dessus de la partie suspendue flexi- ble la;
de la toile de formation 1, entre les cylindres 2 et 3. 12 est un feutre de presse sans fin, qui passe au-dessous du cylindre de transfert à vide 10, de sorte que, lorsque la machine fonctionne, une feuille de papier humide est conti- nuellement transférée de la partie la de la toile 1, à la face de dessous du feutre 12, par le vide créé, d'une ma- nière connue, dans la boîte à vide 11 du dit cylindre de transfert à vide 10.
Ce cylindre 10 est monté, par exemple à l'aide de leviers à contre-poids, de telle manière qu'on puisse facilement le faire pivoter autrement ou mouvoir à l'écart de la toile de formation, lorsque cela devient né- cessaire, et de façon que, lorsqu'il occupe la position d'u- tilisation, il repose légèrement sur la partie suspendue la de la toile de formation, par l'intermédiaire du feutre 12 et de la feuille de papier humide reposant sur cette toile.
Ce rouleau 10 peut être entraîné par le feutre, ou être ac-
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tionné positivement ; et il peut être un cylindre à vide à chemise de caoutchouc, si on le désire.
Dans le présent exemple, le feutre de presse 12 passe vers le haut et vers l'avant, et arrive à la zone de serrage constituée entre les cylindres à vide 4 et 5, puis revient en arrière pour passer entre le cylindre à vide su- périeur 5 et le cylindre ordinaire 6, d'où il revient di- rectement, en passant autour de toute disposition convenable de rouleaux en feutre, d'un rouleau de guidage et d'un rou- leau tendeur, au cylindre de transfert à vide 10.
13 dési- gne un second feutre de presse sans fin, qui se meut vers le haut et vers l'avant avec le premier feutre 12 et passe avec celui-ci entre les deux cylindres à vide 4 et 5, puis directement vers l'avant, pour revenir, en passant autour de toute disposition convenable de rouleaux de feutre 14, d'un rouleau de guidage 14a et d'un rouleau tendeur 15, à la partie arrière du cylindre à vide 4, comme représenté.
La disposition est telle qu'une feuille de papier humide trans- férée de la partie la, de la toile de formation 1, au feutre de presse 12, par l'action de la boite à vide 11, que con- tient le cylindre de transfert à vide 10, est maintenue en- tre ce feutre et le second feutre de presse 13 et conduite entre les cylindres à vide 4 et 5, l'eau exprimée de la feuil- le comme résultat de ce passage étant évacuée par la boite à vide 7, qui est disposée à l'intérieur du cylindre à vide
4 et située à l'arrière de la ligne de serrage des cylin- dres.
Le second feutre 13 quitte alors la feuille pressée et partiellement déshydratée de papier, cette feuille étant maintenue contre le premier feutre de presse 12 par l'action d'aspiration créée dans la boite à vide inférieure 8 du
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cylindre à vide 5, ce à quoi contribue la pression de l'air extérieur, et est ramenée en arrière par ce feutre 12, pour être conduite au second passage constitué entre le cylin- dre à vide 5 et le cylindre supérieur 6.
Le feutre 12 quitte alors la feuille de papier, qui a été ainsi soumise à une nouvelle compression et à une déshydratation supplémentaire et qui est entrainée vers le haut par le cylindre supérieur
6, pour être déchargées vers l'avant par la partie supérieure du dit cylindre, comme indiqué en A, et conduite, en passant autour d'un rouleau de support 16, à un tambour de séchage 17.
L'eau exprimée de la feuille de papier dans ce second passa- ge est évacuée par la boite à vide supérieure 9 du cylindre à vide 5, et est ainsi enlevée sur le côté d'entrée de ce passage.
On voit que la feuille de papier a été retournée sens dessus- dessous à ce second passage, de sorte que l'eau est aspirée à travers la feuille, d'abord dans un des sens, au premier passa- ge, puis en sens inverse, au second passage, et que le côté toi- le de la feuille, lequel côté était initialement la face de dessous de cette feuille, devient la face de dessus au second passage, où les marques des fils métalliques que présente cette face sont calandrées et ainsi éliminées par le cylindre de presse ordinaire supérieur 6, cette face étant ainsi rendue lisse et régulière.
Dans la construction modifiée de la figure 2, l'en- semble du premier feutre 12 et de la feuille de papier humide transférée sur la face de dessous de ce feutre est conduit vers l'avant, en quittant le cylindre de transfert à vide 10, pour passer le cas échéant autour d'un rouleau inverseur 18, à la zone de serrage constituée entre les deux cylindres à vide 4 et 5, où elle est rejointe par le second feutre 13, l'ensemble des deux feutres et de la feuille de papier humide interposée
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passant alors entre ces rouleaux, où l'eau est exprimée de la feuille et évacuée par la boite à vide 7 située sur le côté d'entrée de la zone de serrage et à l'intérieur du cylindre à vide 4.
Après ce passage entre les rouleaux 4, 5, la feuille de papier est transférée du premier feutre 12 au second 13 par l'action de la boite de transfert à vide 8 du cylindre à vide 5 secondée par la pression de l'atmosphère extérieure, le feutre 12 revenant alors de ces cylindres au cylindre de transfert à vide 10. Le feutre 13 et la feuille de papier transférée reposant sur lui, passent alors vers le haut autour du cylindre à vide 5,- et entre ce cylindre et le cylin- dre ordinaire 6, où la feuille est soumise à une déshydrata- tion supplémentaire, l'eau exprimée étant évacuée par la boite à vide 9 disposée à l'intérieur du cylindre 5 sur le côté d'entrée du passage entre ces cylindres.
La feuille de papier, indiquée en A, est alors conduite, en passant sur un rouleau de support 16, à un tambour de séchage 17, le feutre 13 quittant cette feuille et revenant au passage en- tre les cylindres à vide 4 et'5.
Dans la variante de la figure 3, la presse est divisée en deux sections, dont chacune comprend deux cylin- dres superposés, la première comprenant un cylindre à vide inférieur 4 et un cylindre ordinaire supérieur 6, et la seconde comprenant deux cylindres de presse ordinaires 4a et 6a. Le cylindre 4a pourrait d'ailleurs être un cylindre à vide, si on le désire.
Dans cette dispositon, la feuille de papier humide est transférée, comme dans les autres disposi- tions, par le cylindre de transfert à vide 10, de la toile de formation 1 au feutre 12 qui la conduit, le cas échéant après l'avoir fait passer autour d'un cylindre inverseur 18, à la zone de serrage constituée entre le cylindre à vide
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4 et le cylindre ordinaire 6, et entre ces cylindres, sans l'aide d'un second feutre, l'eau exprimée de la feuille étant évacuée, comme précédemment, par la boîte à vide 7 du cylindre à vide 4.
Le feutre 12 revient alors au cylindre de transfert à vide 10, laissant la feuille de papier A libre d'être entraînée vers le haut par le cylindre ordinaire 6, puis conduite vers l'avant autour d'un rouleau de support 19, et, conjointement avec un second feutre 13, entre les deux cylindres 4a et 6a, dont l'un est un cylindre commandé.
Le feutre 13 quitte alors la feuille de papier A, qui passe sur un rouleau de support 16 et se rend à un tambour de séchage 17. Dans cette disposition, le côté toile de la feuille de papier humide entre en contact avec le cylindre de presse ordinaire 6 avant que cette feuille ait subi aucune compression et ait été en partie déshydratée par son passage entre des cylindres presseurs, ce qui est avantageux en ce sens que les marques des fils métalliques de cette feuille peuvent être éliminées d'une manière plus efficace dans ce premier passage et que la face de dessous, ou côté toile, est en outre améliorée par le couchage des fibres et de la charge.
En faisant ensuite passer la feuille de papier partiellement déshydratée entre les deux cylindres 4a, 6a, cette feuille se trouve calandrée sur ses deux faces, ce qui la conditionne utilement pour les usages auxquels elle est destinée.
Les figures 4, 5 et 6 représentent des dispositions semblables à celles des figures 1,2 et 3, respectivement, excepté que le cylindre de retonr 3, servant à ramener la toile de formation, est supprimé et que cette toile passe au-dessus et au-dessous du cylindre;2, qui peut être un cy- lindre à vide, comme représenté, ou un cylindre ordinaire et
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qui est actionné ; le cylindre de transfert à vide dépla- çable 10, sur lequel passe le feutre 12, est disposé de façon qu'il repose légèrement sur la partie supérieure du dit cylindre 2, au delà de la partie supérieure de ce cylindre et de la partie adjacente de la toile de formation 1 et de la feuille humide de papier reposant sur cette toile, afin que la toile ne soit pas détériorée.
A cet effet, le cylindre de transfert à vide 10 peut être garni d'une chemise de caoutchouc percée de trous qui coïncident avec ceux de la virole métallique du cylindre; ou bien, ce cylindre peut être monté pour reposer élastiquement sur la toile de forma- tion ou être supporté par des dispositifs qui limitent le mouvement du dit cylindre vers la toile de façon qu'il n'exerce pas une pression élevée sur cette toile.
La figure 7 montre une autre disposition dans laquelle la presse est divisée en deux sections. La première section comprend un cylindre à vide inférieur 4, comportant intérieurement des boîtes à vide inférieure. 7a et supérieure 7, quoique la boite inférieure 7a puisse être supprimée dans . botte inférieure certains cas, et un cylindré supérieur ordinaire 6 ; et la seconde section comprend un cylindre à vide inférieur 5a, muni intérieurement de bottes à vide inférieure 8a et supé- rieure 9a, et un cylindre supérieur ordinaire 6a, la boite à vide inférieure 8a du cylindre à vide 5a étant destinée à se comporter à la façon d'une boite de transfert à vide.
Le cylindre de transfert à vide déplaçable 10 est destiné à reposer, par l'intermédiaire du feutre 12 et de la feuille de papier humide, sur la partie suspendue la de'la toile mé- tallique de formation 1 allant du cylindre 2 au cylindre la; et le feutre 12, auquel une feuille de papier humide est
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transférée automatiquement par le cylindre 10, comme précé- demment, est entraîné de façon à passer au-dessous du cy- lindre à vide 4 de la première section et entre ce cylindre et le cylindre ordinaire y associé 6, pour remonter ensuite au contact de la partie inférieure du cylindre à vide 5a de la seconde section, près de la boîte de transfert à vide 8a que contient ce cylindre,
où elle est rejointe par un second feutre 13 et où la feuille de papier pressée et par- tiellement déshydratée est transférée du premier feutre 12 au second 13 par le vide créé dans la dite boite de transfert à vide 8a. Le feutre 12 quitte alors la feuille de papier et revient au cylindre de transfert à vide 10, la feuille res- tant libre d'être entraînée vers le haut par le feutre 13, puis vers l'avant, de façon à passer entre le cylindre à vide 5a et le cylindre ordinaire 6a, le feutre 13 transpor- tant cette feuille, qui a subi une compression et une déshy- dratation supplémentaires, sur une certaine distance vers l'avant, comme 'indiqué en A, puis la laissant libre de con- tinuer son chemin, le cas échéant entre des cylindres de calandrage (non représenté), jusqu'à un tambour de séchage, le feutre 13 revenant alors au cylindre à vide 5a.
Dans cet exemple, le côté toile de la feuille de papier humide entre directement en contact avec le cylindre ordinaire 6, ce qui élimine ou uniformise les marques de fils métalliques que présente ce côté, en calandrant celui-ci, et couche les fibres superficielles; et la position de la feuille est renversée au second passage, de sorte que la face opposée de cette feuille est calandrée par le cylindre ordinaire 6a.
De plus, l'eau est exprimée de la feuille de papier par le cylindre de presse 6 et évacuée par la boite à vide 8 du cylindre à vide 4, de même qu'elle est exprimée par le cylin-
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dre de presse 6a et évacuée par la boite à vide 9a du cylindre à vide 5a.
La figure 8 montre une disposition semblable à celle de la figure 7, excepté que le cylindre de retour 3 ramenant la toile de formation 1 est supprimé et que le cylindre de transfert à vide 10 et son feutre 12 n'exercent qu'une faible pression sur la partie supérieure du cylindre 2 par l'intermédiaire de la toile 1 et de la feuille de papier humide qu'elle supporte. Le cylindre 2 peut être un cylindre coucheur. à vide commandé.
Les dispositions représentées par les figures 1 et 4 dans lesquelles une feuille de papier humide est maintenue entre deux feutres'12 et 13 dans son passage entre les cylindres à vide 4 et 5, conviennent spécialement en vue de leur application à une machine à papier servant à fabriquer le papier mince tel que le papier de soie.
Les dispositions représentées par les figures 3, 6, 7 et 8 conviennent en vue de la fabrication de beaux papiers dont les deux faces doivent être parfaitement calandrées.
Les dispositions représentées par les figures 2,5, 7 et 8 conviennent pour les machines à papier à grande vitesse.
Lorsqu'on désire appliquer des marques, telles que des marques d'eau, sur la feuille de papier, on peut le faire avantageusement à l'aide d'un rouleau marqueur agissant sur la feuille directement après son premier passage à travers la presse, comme représenté en M sur les figures 3 et 6, étant donné qu'on peut alors obtenir des marques très distinctes. Un rouleau marqueur peut aussi agir sur la feuille de papier après que cette feuille a subi son second passage et qu'elle est par conséquent devenue-moins
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humide, comme représenté en M' sur les figures 1 et 4, lorsqu'on désire que les marques ne soient pas aussi appa- rentes.
Il est nécessaire que la toile de formation 1 et le feutre sans fin 12 se meuvent à la même vitesse, ou à une vitesse relative constante, afin qu'une feuille de papier humide puisse être transférée continuellement et régu- lièrement, c'est-à-dire sans risque de rupture, de la toile de formation au feutre, par l'action d'aspiration du cylin- dre de transfert à vide 10. A cet effet, il importe de faire en sorte que le cylindre de retour ou le cylindre coucheur (notamment celui de ces deux cylindres qui est commandé et qui entraîne la toile), et le cylindre de presse à vide commandé inférieur 4, qui entraîne le premier feutre, tour- nent à la même vitesse périphérique, ou à une vitesse rela- tive constante. On connaît des mécanismes à vitesse variable ou de synchronisation de vitesse, permettant de réaliser ces résultats.
Des dispositions convenables de mécanismes de ce genre, sont décrites dans la demande de brevet anglais du 21 Juin 1935, N 17.901/35.
Les cylindres de presse à vide ont, jusqu'ici, ordinairement été faits de bronze et non garnis, afin de pré- senter des surfaces dures au feutre. Toutefois, lorsque la presse est composée de deux cylindres à vide superposés 4 et 5 et d'un cylindre supérieur ordinaire 6, comme dans les exemples précédemment décrits au sujet des figures 1, 2, 4 et 5, on peut munir le cylindre à vide médian (ou supérieur) 5 (figure 9) d'une chemise de caoutchouc 20 dont la partie externe, au moins, est faite d'un caoutchouc dense mais flexible, cette chemise pr,ésentant un grand nombre de trous
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radiaux qui coïncident avec ceux de la virole métallique du cylindre.
L'application d'une chemise de caoutchouc pour le cylindre à vide 5 est spécialement avantageuse, étant donné qu'on obtient ainsi, conjointement avec le cylin- dre à vide inférieur 4 et le cylindre ordinaire supérieur 6, deux zones de compression élastique ou flexible entre les trois cylindres, en n'utilisant qu'un seul cylindre de travail à chemise de caoutchouc. On peut aussi munir le cylindre à vide inférieur 4 d'une chemise de caoutchouc analogue à celle du cylindre à vide supérieur 5, mais ceci ne sera usuellement pas nécessaire.
La chemise de caoutchouc 20 du cylindre à vide supérieur 5 peut être rectifiée de temps à autre, par exemple lorsqu'il devient nécessaire de renouveler la surface de travail de ce cylindre, et ceci diminue évidemment le dia- mètre du cylindre. Pour qu'on soit sûr que les deux cylindres à vide 4 et 5 tournent néanmoins en tout temps à la même vitesse périphérique, il est nécessaire de prévoir pour ces cylindres un mécanisme à vitesse variable, ou synchronisant, indiqué en 21 et 22 (figure 9), ce mécanisme pouvant être de tout type connu ou convenable. Une construction de mécanisme du type épicyclique de ce genre, convenant pour le but envisagé, est décrite dans lé brevet belge N 415.922 du même demandeur, ayant pour titre: "Perfectionnements aux presses pour les machines à fabriquer le papier".
On voit que, dans chacune des dispositions précé- demment décrites, la feuille de papier sera retournée sans dessus-dessous dans son passage à travers la ou les presses, et que, à l'exception des dispositions des figures.2 et 5, le côté toile de la feuille entrera en contact avec un cy-
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lindre de presse ordinaire, et ce, soit au premier passage, soit au second, pour assurer l'élimination des marques des fils métalliques de cette face.
REVENDICATIONS ---------------------------
1. Machine à fabriquer le papier du genre spécifié, caractérisée en ce que la presse, composée d'un ou plusieurs cylindres à vide, et d'un ou plusieurs cylindres ordinaires, est disposée à quelque distance et au delà de la partie de formation avant supérieure de la toile métallique de la machine et du cylindre coucheur et il est prévu, associés à la toile de formation, au cylindre coucheur et à la presse, un feutre de presse sans fin, et un cylindre de transfert à vide déplaçable, qui est placé au-dessus du dit feutre, et au-dessus et près de celle des parties supérieures de la toile de formation qui s'étend au-dessus, ou le cas échéant au delà, de la partie supérieure du cylindre coucheur, et qui est indépendante de la presse, et destinée à transférer d'une façon continue,
par une action d'aspiration, une feuille de papier partiellement déshydratée, de la toile de formation au feutre de presse, qui l'amène à la presse dans laquelle elle est soumise à une nouvelle déshydratation, et, en même temps, conditionnée.
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