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Perfectionnements aux bigoudis
On sait que certains types de bigoudis destinés plus particulièrement à l'ondulation permanente des cheveux affectent approximativement la forme d'un crochet à bouton, c'est-à-dire qu'ils comportent un manche de préhension terminé par un crochet. Cette construction très simple présente plusieurs inconvénients, à savoir que lorsqu'on veut retirer le bigoudi de la mèche après le traitement, on doit le faire glisser dans la mèche dans le sens couverture du crochet; il en résulte que
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malgré- toute l'habileté dont on peut faire preuve, les cheveux sont toujours quelque peu accrochés au passage et tiraillés.
Au surplus, pendant l'opération, le crochet qui est destiné à tenir une extrémité de la mèche enroulée sur le bigoudi ne pince pas convenablement cette mèche et c'est à un fil ou à une ficelle rapportée, enroulée sur le bigoudi autour de la mèche que revient le rôle principal de tenir cette mèche en bonne position de fixation sur le bigoudi.
La présente invention remédie à ces inconvénients et permet de réaliser un bigoudi à manipulation rapide et sûre, accrochant fermement l'extrémité de la mèche pendant l'opération, mais ne tirant pas sur cette mèche au moment où, l'opération étant terminée, il s'agit de le retirer de la mèche ondulée.
Selon l'invention, le bigoudi, affectant approximativement la forme d'un crochet à boutons, présente, en combinaison, un manche en deux pièces réunies par un pas de vis, de façon qu'au moment où ce bigoudi doit être retiré de la mèche après l'opération d'ondulation, chaque pièce puisse être dégagée de la mèche dans des sens diver- gents,et des organes flexibles ou rabattables capables de serrer, de coincer ou de verrouiller l'extrémité de la mèche dans le crochet, ces organes pouvant consister en une pièce en forme d'anneau double de matière flexible et/ou souple, ou un bras articulé sur la tige du bigoudi dans le voisinage du crochet, dont l'extrémité vient s'engager ou se coincer dans une fente ad hoc dudit crochet,
un organe tel qu'un anneau de verrouillage coulissant capable de s'engager dans une encoche façonnée sur ce bras articulé
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assurant le verrouillage du bras sur le crochet fourchu en position de pincement de la mèche. En outre, une fente longitudinale traversant de part en part le manche, dans le voisinage immédiat de son extrémité de préhension, permet au surplus d'accrocher et décrocher la mèche de cheveux en un tour de main en pratiquant l'enroulement ondulateur côté racine et côté pointe du cheveu sur le même bigoudi.
L'invention va maintenant être décrite en regard du dessin annexé qui représente, à titre d'exemples non limitatifs, trois modes de réalisation de ce bigoudi per- fectionné.
Dans ce dessin:
Figures 1 représentent en perspective et en profil un tel bigoudi mais sans organes de serrage de l'extrémité de la mèche.
La figure 2 représente de profil le même bigoudi mais muni d'un dispositif amovible de serrage de l'extrémité de la mèche.
La figure 2a représente en plan le dispositif de serrage de la figure 2.
Les figures 3 représentent en perspective et en profil un bigoudi avec dispositif de serrage par bras articulé.
Si l'on se reporte tout d'abord aux figures 1, on voit que ce bigoudi perfectionné présente un manche en deux pièces 1, 2, séparables, emmanchées en position d'usage l'une sur l'autre par un pas de vis 3. L'extrémité du manche est au besoin aplatie comme figuré en 4, pour rendre le dévissage et la préhension plus commodes. Une fente lon- gitudinale l' traverse de part en part le manche 1 dans le voisinage immédiat de l'extrémité de préhension 4 pour les buts indiqués plus haut.
Lorsqu'il est nécessaire de retirer
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le bigoudi de la mèche /qui est entortillée dessus, on fait tourner le manche par son extrémité pour le dévisser de la tige à crochet 2, et on peut ainsi retirer ce manche dans un sens, et la partie portant le crochet 2 dans le sens opposé, en évitant ainsi d'accrocher les cheveux de la mèche avec le côté béant du crochet, comme cela se produirait s'il fallait tirer tout le bigoudi dans la direction du manche.
Pour serrer fermement l'extrémité de la mèche de cheveux 5 figurée en coupe par des petits points dans le crochet 2(fig.2), on peut disposer dans le voisinage de ce crochet, sur la tige di bigoudi, un dispositif du genre de celui représenté à titre d'exemple dans la figure 21. Ce dispositif est ici constitué par deux anneaux 6,6' rattachés l'un à l'autre par un raccord flexible 7. Ce dispositif peut être fait en fil de métal, ou matière flexible ou souple équivalente, ou par un enroulement de caoutchouc ou de fil textile ou élastique. L'un des anneaux 6 est passé sur la pointe du crochet, et vient s'appuyer centre le ressaut 8 prévu à cet effet à l'extrémité dudit crochet, tandis que l'autre anneau 6' est passé dans la tige 2 du bigoudi.
Pendant l'opération, le raccord 7 qui joint les deux anneaux serre la mèche de cheveux dans l'arrondi du crochet et il suffit d'un geste rapide de l'artiste capillaire pour la desserrer, en dégageant l'anneau 6 de la pointe à ressaut 8 du crocheta
En se reportant maintenant aux figures 3, on remarque que, dans ce troisième mode de réalisation, le cro- chet 2 est fourchu en 9, tandis que la tige du bigoudi pré- sente, dans le voisinage dudit crochet 2, une articulation 10 sur laquelle est monté un petit bras rigide 11, qui peut se mouvoir angulairement par rapport à l'axe du bigoudi, et vient se rabattre jusqu'à s'engager ou se coincer dans la fente 9 du crochet 2 pour y enserrer la mèche de cheveux.
Pour verrouiller ce petit bras rigide 11 en
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position 'de serrage de -la mèche, on a façonné vers le milieu de sa longueur une gorge ou encoche 12 dans laquelle vient se loger un anneau mobile 13. Pour enserrer la mèche, il suffit par conséquent de faire remonter l'anneau 13 avec le doigt, sur la tige 2, ce qui rabat le bras 11 sur le crochet fourchu 9 en pinçant la mèche, et de loger cet anneau 13 dans la gorge 12 du petit bras.
On conçoit qu'il sera possible, sans s'écarter de l'esprit de l'invention, d'imaginer des dispositifs de verrouillage équivalents et des organes susceptibles de maintenir les dispositifs de serrage par anneau double (figs. 2 et 2a ) ou simple (fig.3) sur la tige, afin ' qu'ils ne s@@@ désolidarisent pas du bigoudi et ne se perdent pas entre deux opérations. La tige 2 pourrait, à cet effet, présenter un ressaut (non représenté) capable d'interdire à ce ou ces anneaux de s'échapper par le côté effilé du bigoudi, c'est-à-dire par le côté portant le crochet.
REVENDICATIONS.
1. Bigoudi perfectionné, du type rappelant la forme d'un crochet à boutons, caractérisé en ce que sa tige est construite en deux pièces séparables fixées amoviblement l'une à l'autre par un pas de vis, l'extré- mité formant manche étant au besoin aplatie ou amincie pour faciliter la préhension et le mouvement de pivotement axial nécessaire au vissage ou au dévissage, sans toucher ni tirailler la mèche de cheveux tant pendant ce dévissage que lorsqu'on retire le bigoudi de la mèche.