FR2652750A1 - Dispositifs pour tendre et pour bloquer les cordes d'une raquette. - Google Patents

Abstract

L'invention a pour objet des dispositifs pour tendre et pour bloquer les cordes d'une raquette. Un dispositif selon l'invention comporte un corps creux 8 qui délimite une cavité cylindro-conique 9 dans laquelle coulisse un piston 13 portant à l'avant une pince de blocage élastique 12 d'une corde 5 qui pénètre dans la cavité par un alésage 12 ayant une extrémité conique 9a. Le piston 13 est poussé vers l'avant par un ressort 14. Il est solidaire d'une goupille 18 qui coulisse dans des fentes 17 du corps creux et qui est fixée à un manchon 16 qui entoure le corps creux. L'extrémité arrière du corps creux est obturée par un bouchon 10 auquel est fixé un film ou un câble de traction 11. Une application est la mise en tension et le blocage des cordes des raquettes de tennis.

Description

La présente invention a pour objet des dispositifs pour tendre et pour bloquer les cordes d'une raquette. notamment d'une raquette de tennis ou de raquettes similaires utilisées par exemple pour les jeux de badminton ou de squash.

Les raquettes de tennis ou similaires comportent un réseau de cordes entrecroisées qui sont tendues en travers d'un cadre.

Selon un mode de réalisation, chaque corde est tendue séparément. Pour cela une des extrémités est fixée par un organe de blocage sur l'un des côtés du cadre. L'autre extrémité est enfilée à travers une ouverture ménagée dans le côté opposé du cadre. Elle est tendue à la valeur désirée puis bloquée au moyen d'une pince fendue qui a été enfilée préalablement sur la corde. Les cordes peuvent être tressées, c'est-à-dire entrecroisées lors de leur montage sur le cadre. Avantageusement, elles peuvent faire partie d'un réseau préfabriqué de cordes entrecroisées qui peuvent être montés entre deux feuilles à la périphérie desquelles rayonnent les extrémités des différentes cordes.

Pour tendre individuellement les cordes, on utilise habituellement des machines à corder professionnelles qui sont des machines fixes comportant un tambour qui est entraîné en rotation par un moteur ou manuellement. On enroule une extrémité de la corde à tendre autour de ce tambour en faisant plusieurs tours morts autour du tambour ce qui nécessite une surlongueur de chaque corde d'environ 20 à 30 cm qui est sectionnée après la mise en tension et qui constitue donc une perte importante de matière.

Un objectif de la présente invention est de procurer de nouveaux dispositifs pour tendre individuellement chaque corde d'une raquette qui nécessitent une faible surlongueur de corde de l'ordre de 2 à 3 cm seulement.

Un autre objectif de la présente invention est de procurer des dispositifs de préhension de chaque corde qui peuvent s'adapter sur des machines à corder professionnelles ou qui peuvent faire partie d'un nouveau dispositif portatif utilisable en tous lieux.

Un autre objectif est de procurer des moyens de blocage des cordes dans une raquette.

Les objectifs de l'invention sont atteints au moyen d'un dispositif qui comporte un premier corps creux qui délimite une cavité cylindrique ayant une extrémité avant conique ; un piston qui coulisse dans ladite cavité cylindrique ; et une pince élastique de blocage qui est fixée à l'avant dudit piston et qui a une extrémité avant conique qui coopère avec l'extrémité avant conique de ladite cavité pour maintenir ladite pince élastique fermée sur une corde et il comporte en outre des moyens pour déplacer ledit piston vers l'arrière de ladite cavité cylindrique afin d'ouvrir ladite pince de blocage et des moyens pour déplacer vers l'arrière ledit premier corps creux afin de tendre une corde lorsque ladite pince de blocage est fermée sur ladite corde.

Selon un mode de réalisation préférentiel les moyens pour déplacer le piston dans la cavité cylindrique comportent au moins une fente longitudinale découpée dans ledit corps et au moins une goupille qui est fixée radialement au dit piston et qui coulisse dans ladite fente, des moyens pour repousser ladite goupille vers l'arrière et un ressort qui repousse ledit piston vers l'avant.

Selon un premier mode de réalisation un dispositif selon l'invention comporte en outre un manchon qui entoure ledit premier corps creux et qui est relié audit piston par ladite goupille de sorte qu'il est possible de déplacer axialement ledit manchon par rapport au dit premier corps creux pour déplacer ledit piston dans ladite cavité.

Selon un deuxième mode de réalisation un dispositif selon l'invention comporte des moyens pour déplacer ledit premier corps creux qui comportent un vérin composé d'un second corps creux cylindrique délimitant une chambre, d'un deuxième piston qui coulisse dans ladite chambre, d'une source de fluide sous pression alimentant ladite chambre, d'un ressort de rappel dudit deuxième piston et d'une tige qui relie ledit piston audit premier corps creux.

L'invention a pour résultat de nouveaux dispositifs pour tendre et pour bloquer les cordes d'une raquette de tennis ou similaire. Ces dispositifs présentent l'avantage de permettre de saisir et de tenir l'extrémité de chaque corde en nécessitant une surlongueur réduite à quelques centimètres ce qui réduit les pertes de matière.

Un autre avantage des dispositifs selon l'invention réside dans le fait qu'ils peuvent être intégrés dans un petit appareil de cordage portatif qui peut être utilisé en tous lieux pour remplacer ou pour retendre les cordes d'une raquette sous une tension déterminée.

La description suivante se réfère aux dessins annexés qui représentent sans aucun caractère limitatif des exemples de réalisation de dispositifs selon l'invention.

La figure 1 est une coupe transversale du cadre d'une raquette de tennis.

La figure 2 est une coupe partielle selon Il Il de la figure 1.

La figure 3 représente deux demi-coupes d'un premier mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention par deux plans axiaux orthogonaux.

La figure 4 est une vue d'ensemble d'un appareil portatif de tension des cordes.

La figure 5 est une coupe axiale selon IV IV de la figure 3.

La figure 6 est une coupe axiale partielle, à plus grande échelle de l'extrémité avant de l'appareil selon la figure 4.

Les figures 1 et 2 représentent le cadre 1 d'une raquette de tennis dans lequel sont ménagées des ouvertures la , lb, ic pour le passage des cordes 5. On place dans chaque ouverture un oeillet creux 3, de forme légèrement conique sur l'extrémité duquel on a engagé un guide fil 4 et dans lequel on engage une pince fendue 6 de forme conique comportant un alésage axial dont une extrémité comporte des stries périphériques 6a.

On enfile l'extrémité d'une corde 5 dans une ouverture la, lb, lu... puis dans une pince fendue 6 elle-même engagée dans un oeillet 3 et dans un guide fil 4. De plus, le dispositif de fixation comporte une bande support 2, qui comporte des trous régulièrement espacés, le pas entre ces trous étant égal au pas entre les ouvertures la, lb, lu... de la raquette.

Les pinces peuvent être livrées montées dans les trous de la bande support 2.

La bande support 2 est légèrement déformable ce qui permet d'adapter au besoin le pas entre les trous qu'elle porte au pas entre les ouvertures la, lb, lc de la raquette.

Les guides fils 4 assurent la tenue des pinces 6 dans les oeillets creux 3 et ils permettent de faciliter l'introduction de l'extrémité de chaque fil dans une pince grâce à un alésage évasé et de guider la pince pendant qu'elle est insérée dans une ouverture la, lb, lc. . -
On voit sur les figures 1 et 2 que la bande support 2 se loge dans la rainure située à la périphérie externe du cadre 1 de la raquette.

La figure 1 représente la pince en position non serrée.

Le problème à résoudre est de saisir l'extrémité libre de chaque corde 5, de tendre celle-ci à une tension déterminée et, d'enfoncer ensuite la pince fendue 6 dans l'oeillet 3 de façon telle que les stries 6a pénètrent dans la corde. Après quoi, on relâche l'extrémité libre de la corde 5 et on coupe le bout de corde qui dépasse à l'extérieur du cadre.

On connait des machines à corder qui comportent un tambour sur lequel on enroule l'extrémité libre de la corde en formant plusieurs tours morts ce qui nécessite pour chaque corde une surlongueur de 25 à 30 centimètres pour permettre de réaliser la mise en tension d'où une perte de corde de l'ordre de 50 %.

L'objectif de la présente invention est de procurer des dispositifs qui permettent d'éviter cette perte de corde.

La figure 3 représente deux demi-coupes par deux plans axiaux perpendiculaires d'un premier mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention qui est actionné manuellement pour saisir l'extrémité libre de chaque corde 5 et qui permet de relier celle-ci au tambour d'une machine à corder fixe au moyen d'un câble de traction qui s'enroule sur le tambour de la machine.

Les cordes 5 peuvent être des cordes individuelles qui sont tressées pendant leur mise en place dans le cadre avant de les tendre ou bien des cordes qui font partie d'un tamis pré-tressé.

On a représenté sur la partie gauche de la figure 2 une coupe transversale du cadre 1 d'une raquette passant par l'axe de l'un des canaux la. On a également représenté l'extrémité libre d'une corde 5 sur laquelle est engagée une pince fendue 6 qui est elle-même engagée dans un oeillet disposé dans le canal la.

Le bout de corde qui dépasse à l'extérieur du cadre de la raquette a une longueur de l'ordre de 2 à 3 cm qui suffit pour le saisir. Ce bout de corde est engagé dans un dispositif de préhension 7 selon l'invention.

Le dispositif de préhension 7 comporte un corps cylindrique creux 8 qui est traversé par un alésage axial cylindro-conique 9.

L'extrémité avant de l'alésage 9 c'est-à-dire l'extrémité qui est située à proximité du cadre de la raquette comporte un cône 9a évasé vers l'extérieur pour faciliter l'introduction de l'extrémité de la corde 5 dans l'alésage. L'extrémité arrière de l'alésage 9 est obturée par un bouchon fileté 10 qui est vissé dans l'extrémité filetée de l'alésage et qui est donc solidaire du corps 8.

Un câble ou un film de traction 11 est fixé au bouchon 10 et permet de relier celui-ci au tambour d'une machine fixe de cordage sur lequel le câble 11 s'enroule.

L'alésage axial comporte une partie cylindrique qui s'étend entre le bouchon 10 et un alésage conique 9b qui converge vers l'avant et qui est relié au cône évasé 9a par un petit alésage cylindrique 12 ayant un diamètre supérieur à celui des cordes 5.

L'alésage cylindrique 9 contient une pince élastique 12 de préhension des cordes qui est par exemple une pince fendue longitudinalement. La pince 12 est montée sur un piston 13 qui coulisse dans la partie cylindrique de l'alésage 9 et qui est poussé vers l'avant par un ressort 14 qui prend appui sur le bouchon 10.

L'extrémité avant de la pince 12 comporte des becs 12a dont les surfaces externes sont coniques et convergent vers l'avant.

La figure 3 représente un mode de réalisation dans lequel une pièce rapportée 15 qui délimite un cône est placée à l'extrémité avant de l'alésage conique 9b. En variante cette pièce 15 pourrait être supprimée.

Le dispositif 7 comporte en outre un manchon cylindrique 16 qui entoure le corps creux 8 qui peut coulisser à l'intérieur du manchon 16. Le corps 8 comporte deux fentes longitudinales 17 diamétralement opposées à travers lesquelles passe une goupille 18 qui est fixée radialement audit piston 13 et qui relie celui-ci au manchon 16.

Le fonctionnement est le suivant.

Au repos le ressort 14 repousse le piston 13 et la pince 12 vers l'avant et les becs coniques 12a de la pince sont appuyés contre la pièce conique 15 qui maintient la pince fermée. La figure 3 représente cette position. On fait coulisser manuellement le manchon 16 par rapport au corps 8 dans un sens tel que le piston 13 est entraîné vers l'arrière en comprimant le ressort 14. La pince 12 recule à l'intérieur de l'alésage 9 et elle s'ouvre en reprenant sa forme initiale.

On engage alors la pince sur l'extrémité libre d'une corde 5 qui pénètre à l'intérieur du cône 9a, de l'alésage cylindrique 12, de la pièce 15 et des becs de la pince. Après quoi on relâche le manchon 16 de sorte que le ressort 14 repousse vers l'avant le piston 13 et la pince 12 qui se referme sur l'extrémité libre de la corde 5 qui est bloquée solidement dans la pince. Au moyen de la machine de cordage fixe on tire sur le câble 11 qui fait reculer l'ensemble du dispositif 7 et qui applique à la corde 5 une tension déterminée.

Après quoi, à l'aide d'un poussoir manuel on enfonce la pince conique 6 dans l'oeillet 3 jusqu'à ce que la pince 6 soit serrée sur l'oeillet. A ce moment, la corde est fixée au cadre de la raquette. On manoeuvre à nouveau manuellement le manchon 16 vers l'arrière pour ouvrir la pince 12 et le bout de corde qui était tenu par le dispositif 7 se trouve libéré. Il ne reste plus qu'à sectionner le bout de corde qui dépasse du cadre.

Les figures 4 et 5 représentent respectivement une vue externe et une coupe axiale d'un dispositif portatif selon l'invention destiné à tendre l'une après l'autre les cordes d'une raquette, par exemple d'une raquette de tennis 1.

Ce dispositif comporte un vérin composé d'un corps cylindrique 21 dans lequel coulisse un piston 22 équipé d'une tige 23. Le repère 24 désigne la chambre du cylindre dans laquelle un fluide sous pression contenu dans un réservoir annexe peut être admis par l'intermédiaire d'une valve d'admission 29. Le repère 33 représente un ressort de rappel du piston 22 qui a une action antagoniste à celle du fluide comprimé envoyé dans la chambre 24.

Le repère 34 représente une chape qui prolonge le corps du cylindre et qui est composée de deux branches reliées entre elles par des entretoises 34a, 34b.

Le repère 26 représente un poussoir creux qui est supporté par l'entretoise 34a dans laquelle il peut coulisser. Un ressort 35 repousse le poussoir 26 vers le haut.

Le repère 25 représente un levier articulé autour d'un axe 25a et prolongé par un doigt 36 qui prend appui sur une collerette 26a entourant le bord supérieur du poussoir 26.

Le repère 32 représente des tampons en caoutchouc par l'intermédiaire desquels les extrémités de la chape 34 prennent appui sur le cadre de la raquette 1 de part et d'autre d'un canal 2 dans lequel on a représenté une pince de blocage 6 engagée sur une corde 5.

On voit sur la figure 4 une vis 27 qui sert à tarer une soupape d'échappement du gaz comprimé envoyé dans la chambre 24 et à régler la tension appliquée aux cordes. Le repère 28 représente un manomètre. Le repère 30 représente la soupape d'échappement.

La figure 6 représente une coupe à plus grande échelle du dispositif de préhension de l'extrémité des cordes qui se trouve placé à l'extrémité de la tige 23 et à l'intérieur du poussoir 26 du dispositif selon la figure 4. On retrouve sur cette figure l'extrémité de la tige 23 du vérin, le poussoir creux 26 comportant une collerette 26a et le ressort 35 qui prend appui sur l'entretoise 34a et sur la collerette 26a. On voit que le poussoir 26 a la forme d'un corps cylindrique creux dont le fond comporte un prolongement 26b qui est percé d'un petit alésage axial 37 pour le passage d'une corde 5.

Les autres parties de la figure 6 qui sont analogues à celles de la figure 3 et qui remplissent les mêmes fonctions sont désignées par les mêmes repères sur les figures 3 et 6.

Ainsi on retrouve sur le dispositif de la figure 6 un corps creux 8 qui délimite une cavité axiale cylindro-conique 9 qui contient un piston 13 solidaire d'une goupille 18 et une pince élastique 12 portant des becs 12a ayant une surface externe conique qui coopère avec un logement conique situé dans une pièce d'usure 15 insérée dans l'extrémité avant de la cavité 9. Le corps creux 8 est vissé à l'extrémité de la tige 23. I1 comporte deux fentes longitudinales 17 diamétralement opposées dans lesquelles la goupille 18 coulisse.

Le fonctionnement est le suivant.

Dans la position de repos représentée sur la figure 6 la tige 23 est poussée vers le bas par le ressort de rappel 33 et la goupille 18 est appuyée contre l'entretoise 34b. Le ressort 14 est comprimé et l'extrémité avant 12a de la pince 12 n'est pas engagée dans la pièce conique 15. La pince 12 est donc ouverte. On engage l'extrémité d'une corde 5 dans la pince.

On envoie ensuite un fluide sous pression dans la chambre 24 qui repousse le piston 22 vers le haut en comprimant le ressort 33. Le corps creux 8 suit le mouvement du piston tandis que la goupille 15 est maintenue appuyée contre l'entretoise 34b par l'action du ressort 14. L'extrémité avant 12a de la pince 12 pénètre dans l'embout conique 15 et la pince 12 se bloque sur la corde 5.

Le piston 22 continue à monter en entraînant avec lui le corps creux 8 et la pince ce qui a pour effet de mettre la corde en tension.

Cette tension est réglée au cours d'une phase d'étalonnage préalable au cours de laquelle on règle la vis de tarage 27 pour que la soupape s'ouvre automatiquement par une pression déterminée lue sur le manomètre 28 qui correspond à la tension voulue.

Après quoi, on fait basculer le levier 25 de telle sorte que le doigt 36 s'appuie sur la collerette 26a et repousse le poussoir vers le bas.

La partie en saillie 26b du poussoir s'appuie alors sur la pince de blocage 6 et fait pénétrer celle-ci dans le canal du cadre de la raquette en bloquant la corde. On coupe ensuite l'arrivée de fluide au vérin et on ouvre la vis d'échappement 30 de sorte que le piston 22 est repoussé vers le bas par le ressort 33 et le dispositif revient à la position représentée sur la figure 5 où la pince 12 est ouverte ce qui libère le bout de corde en excès qui est ensuite coupé.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Dispositif pour tendre et pour bloquer les cordes d'une raquette caractérisé en ce qu'il comporte un premier corps creux (8) qui délimite une cavité cylindrique (9) ayant une extrémité avant conique (9b) ; un piston (13) qui coulisse dans ladite cavité cylindrique (9) ; et une pince élastique (12) de blocage qui est fixée à l'avant dudit piston (13) et qui a une extrémité avant (12a) conique qui coopère avec l'extrémité avant conique (9b) de ladite cavité pour maintenir ladite pince élastique (12) fermée sur une corde (5) et il comporte en outre des moyens pour déplacer ledit piston vers l'arrière de ladite cavité cylindrique (9) afin d'ouvrir ladite pince de blocage (12) et des moyens pour déplacer vers l'arrière ledit premier corps creux (8) afin de tendre une corde (5) lorsque ladite pince de blocage (12) est fermée sur ladite corde.

2. Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que lesdits moyens pour déplacer ledit piston (13) à l'intérieur de ladite cavité cylindrique (9) comportent au moins une fente longitudinale (17) découpée dans ledit corps et au moins une goupille (18) qui est fixée radialement au dit piston (13) et qui coulisse dans ladite fente, des moyens pour repousser ladite goupille vers l'arrière et un ressort (14) qui repousse ledit piston (13) vers l'avant.

3. Dispositif selon la revendication 2 caractérisé en ce qu'il comporte en outre un manchon (16) qui entoure ledit premier corps creux (8) et qui est relié audit piston (13) par ladite goupille (18) de sorte qu'il est possible de déplacer axialement ledit manchon par rapport au dit premier corps creux pour déplacer ledit piston (13) dans ladite cavité (9).

4. Dispositif selon la revendication 3 caractérisé en ce que l'extrémité arrière dudit premier corps creux (8) est obturée par un bouchon (10) qui est relié par un câble de traction (11) au tambour d'une machine de cordage fixe.

5. Dispositif portatif selon la revendication 2 caractérisé en ce que les moyens pour déplacer ledit premier corps creux comportent un vérin composé d'un second corps creux cylindrique (21) délimitant une chambre (24), d'un deuxième piston (22) qui coulisse dans ladite chambre (24), d'une source de fluide sous pression alimentant ladite chambre (24), d'un ressort (33) de rappel dudit deuxième piston (22) et d'une tige (23) qui relie ledit deuxième piston audit premier corps creux (8).

6. Dispositif selon la revendication 5 caractérisé en ce que ledit corps cylindrique est prolongé par une chape comportant deux branches (34) reliées entre elles par des entretoises (34a, 34b) et ledit dispositif comporte un poussoir creux (26) qui coulisse dans un alésage axial de l'une des dites entretoises (34a) et qui est maintenu en place par un ressort (35) et ledit premier corps creux (8) est engagé à l'intérieur dudit poussoir et ladite goupille (18) vient en appui sur l'entretoise supérieure (34b).

7. Dispositif selon la revendication 6 caractérisé en ce qu'il comporte en outre un levier (25) qui pivote autour d'une articulation (25a) portée par ladite chape (34) et qui est prolongé par un doigt (36) qui prend appui sur le bord supérieur dudit poussoir creux (26), lequel comporte une partie en saillie (26b) qui prend appui sur une pince de blocage (6) et fait pénétrer celle-ci dans son logement afin de bloquer ladite corde (5) en tension.

8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 5 à 7 en ce que ledit vérin est équipé d'un manomètre (28) et d'une soupape d'échappement (30) équipée d'une vis de tarage (27) qui permet de régler la tension des cordes.

9. Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que les moyens de blocage de l'extrémité de chaque corde (5) sur le cadre (1) de la raquette comportant des pinces coniques fendues (6) qui sont engagées chacune dans un oeillet creux (3) et dans un guide fil (4).

10. Dispositif selon la revendication 9 caractérisé en ce que lesdites pinces coniques fendues (6) sont livrées montées sur une bande support (2) qui est ensuite appliquée dans la rainure située à la périphérie externe du cadre de la raquette.