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BREVET D'INVENTION PERFECTIONNEMENT AUX MATELAS A RESSORTS ET ANALOGUES
La présente invention se réfère à un mode de fabrication des matelas à ressorts et analogues, ayant pour but de simplifier les opérations et de réduire ainsi le temps à leur consacrer, sans nuire à l'aspect de l'article fini.
Z cet effet, les bords du dessus de l'enveloppe du matelas sont réunis aux bords correspondants des côtés de cette enveloppe par une couture à grands points, qui se trouve ensuite dissimulée dans un bourrelet, formé autour de la face supérieure du matelas par de grands points diagonaux, réunissant à la base de ce bourrelet, le dessus et les côtés de l'enveloppe du matelas.
Suivant l'invention, les bords des côtés de l'enveloppe du matelas sont oousus à grands points, à une certaine distance des bords correspondants du dessus de cette enveloppe, la partie débordante étant ensuite rabattue par dessus la couture, et son bord, fixé par les grands points diagonaux de la base du bourrelet. De préférence, la liaison du dessus de l'enveloppe avec
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les côtés de celle-ci est faite par l'intermédiaire d'un passepoil logé dans une nervure marginale creuse de l'enveloppe et laissant dépasser deux pattes auxquelles on coud à grands points les bords du côté de l'enveloppe.
Le dessin annexé représente à titre d'exemple une forma d'exécution de ce genre.
La fig. 1 montre, en perspective, le matelas terminé.
La fig. 2 est une coupe à plus grande échelle, suivant II-II de la fig. 1.
La fig. 3 montre à plus grande échelle encore, une partie de la précédente.
La fig. 4 est une vue en perspective, avec coupe partiel- le, à une échelle intermédiaire.
Le matelas est confectionné, ainsi qu'il est connu, en étalant un rembourrage de base 10, constitué par une matière de garnissage quelconque, dans une enveloppe qui comporte un fond 11 et des cotés 12. Ces derniers sont doublés d'une toile 12', avec interposition d'une couche de matière de garnissage et une ou plusieurs piqûres. On recouvre le rembourrage de base d'une couche de feutre ou de toile 13, sur laquelle on vient poser la carcasse de ressorts 14. On coud la doublure 12', à grands points, à l'arête inférieure et à l'arête supérieure correspondantes de la carcasse.
Celle-ci est ensuite recouverte d'une couche de feutre ou l'équi- valent 15, sur laquelle on étale un second rembourrage 16, après quoi l'on fixe le dessus 17 de l'enveloppe. C'est dans la manière de fixer le dessus que réside ltinventiôn.
Le dessus 17 de l'enveloppe peut constituer une partie entièrement distincte du reste de l'enveloppe. Il peut aussi être relié au reste de l'enveloppe par un de ses côtés. Suivant le cas, on aura donc à fixer aux cotés de l'enveloppe les quatre bords du dessus ou trois seulement de ces bords.
On voit sur les fig. 2, 3 et 4, à une certaine distance du bord du dessus 17, une bande d'étoffe 18 pliée dans sa largeur, ou passepoil, pouvant faire partie d'une nervure creuse 19, créée par la couture 20. La première des opérations que comprend la
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fixation du dessus 17 est la couture du bord supérieur des côtés 12 de l'enveloppe au passepoil 18, par de grands points 21. Les parties débordantes 17a du dessus de l'enveloppe sont ensuite rabattues contre les côtés 12 de l'enveloppe, pour dissimuler la couture 21. On coud ensuite ces parties 17a vers leur bord, par des grands points diagonaux 22, traversant les côtés 12 de l'en- , veloppe, le rembourrage supérieur 16 et le dessus 7 de l'enveloppe, en-deçà de la nervure creuse 19.
Cette couture à points diagonaux 22 a pour effet de comprimer le rembourrage supérieur 16 pour former un gros bourrelet 116. Les bords des parties débordantes 17a du dessus de l'enveloppe sont soustraits à la vue au dessous de ce gros bourrelet. Celui-ci est donc obtenu en même temps que l'on fixe les bords du dessus de l'enveloppe. Outre que ce bourrelet dissimule les bords du dessus de l'enveloppe, il retient un boudin de rembourrage 116 le long des arêtes de la oarcasse de ressorts. La couture diagonale 22 est de préférence exéoutée à points noués, de manière à éviter que les points ne filent si l'un d'eux venait à céder (fig.4).
Un bourrelet analogue 110 est formé le long des arêtes inférieures du matelas, pour la symétrie et pour couvrir les arêtes inférieures de la carcasse de ressorts. Ce bourrelet 110 peut être obtenu par les mêmes moyens que l'autre. Au lieu de fixer les parties marginales du fond 11 de l'enveloppe .aux côtés de celle-ci par l'intermédiaire de la nervure creuse 119, on peut aussi constituer les côtés de l'enveloppe par des prolongements du fond de oelle-oi. La nervure creuse 119 ne sert alors qu'à améliorer l'aspect du matelas.
Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à ce qui est décrit et représenté, mais peut donner lieu à des variantes. Ainsi, les ressorts marginaux de la oaroasse peuvent être plus bas que ceux du reste de cette carcasse, afin de permettre d'augmenter la grosseur des bourrelets, ce qui présente des avantages. La liaison du dessus de l'enveloppe aveo les côtés de celle-ci pourrait être réalisée par tout moyen approprié, comme par exemple un sergé, un
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galon, etc.. ou même être faite directement par une piqûre à grands points.
REVENDICATIONS
1) Perfectionnement au mode de fabrication des matelas à ressorts et analogues, suivant lequel les bords du dessus de l'enveloppe du matelas sont réunis aux bords correspondants des cotés de cette enveloppe, par une couture à grands points, qui se trouve ensuite dissimulée dans un bourrelet formé autour de la face supérieure du matelas, caractérisé en ce que l'on coud les bords des cotés de l'enveloppe à une certaine distance des bords correspondants du dessus de cette enveloppe, la partie débordante étant ensuite rabattue par dessus la couture, et son bord fixé par les grands points diagonaux de 'la base du bourrelet.
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