BE414492A - - Google Patents

Description

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  "Procédé pour améliorer la stabilité à l'eau d'effets obtenus par des procédés mécaniques sur les textiles contenant de la   cellulose.**   
On sait qu'on peut obtenir des effets par des procédés mécaniques sur les textiles contenant de la cellulose; on peut obtenir ces effets par exemple par impression, le cas échéant avec emploi de chaleur, entre autre au moyen de calandres à   gaufrero   Des effets de ce genre ne sont toutefois durables que pour autant qu'ils n'entrent pas en contact avec de l'eau. Lorsque ces 

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 textiles gaufrés sont lavés ou qu'ils sont simplement exposés à la pluie ou   à   une forte humidité atmosphérique l'effet disparait plus ou moins complètement. 



   La demanderesse a trouvé qu'on peut améliorer de façon surprenante la stabilité à l'eau de ces effets, en transformant la cellulose en dérivés cellulosiques dont le gonflement par l'eau est moins élevé que celui de la cellulose initiale, et ceci dans une mesure telle que les effets restent stables non seulement dans une atmosphère humide pu à la pluie, mais encore au lavage à chaud, à la teinture et   à.   des traitements analogues. On obtient ainsi des résultats qu'on ne pouvait obtenir jusqu'à présent que d'une façon compliquée, par exemple par tissage. 



   Les effets rendus stables par le procédé de la présente invention peuvent être obtenus par n'importe quel moyen mécanique, par exemple par impression, gaufrage, pressage, repassage, etc.. 



     On   peut employer comme matières initiales pour le procédé de la présente invention les textiles formés soit de cellulose native de n'importe quelle espèce ou ayant subi n'importe quel traitement, par exemple de coton, de coton mercerisé, de ramie, de lin, de chanvre, etc., soit de cellulose régénérée telle que la viscose, la cellulose   cupro-ammoniacale,   la cellulose dénitrée, la cellulose qu'on obtient par précipitation de cellulose de solutions dans des sels d'ammonium quaternaires, soit de cellulose native et de cellulose régénérée, on peut aussi employer les textiles contenant de la cellulose native et de la cellulose régénérée, ou l'une des deux seulement, avec des fibres d'autre nature. 



  Les textiles qui entrent surtout en ligne de compte sont les tis-   sus et les articles de bonneterie ; pourcertains buts on peut   aussi partir des textiles en bourre ou sous forme de filés. Le 

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 matériel initial peut être traité aussi bien à l'état non teint   qu'à   l'état teint avec des colorants stables au traitement de la présente invention. 



   Pour la transformation de la cellulose en dérivés cellulosiques appropriés on peut employer n'importe quel procédé d'éthérification ou d'estérification de la cellulose dans lequel l'éthérification ou l'estérification a lieu sans modification de la structure fibreuse originale des textiles, dans lequel il ne se produit pas un gonflement trop prononce du matériel cellulosique et dans lequel on obtient comme produits finals des dérivés cellulosiques ne gonflant pas ou ne gonflant que très peu dans   l'eau,  
Dans les procédés d'estérification ou d'éthérification qui comprennent un traitement intermédiaire ayant pour effet le gonflement de la cellulose (par exemple un traitement dans une solution aqueuse), la production des effets doit avoir lieu après ce traitement.

   l'estérification ou l'éthérification elle-même peut être effectuée selon les procédés connus, dans des appareils propres à cet effet, au moyen d'agents acylants appropriés,   par/exemple   avec des anhydrides d'acides tels que les anhydrides de l'acide acétique, propionique, butyrique, valérique, isovalérique, monochloracétique, phtalique, ou avec des chlorures d'acides tels que le chlorure d'acétyle, de propionyle, de butyryle, de palmityle, de stéaroyle, de benzoyle, en présence ou l'absence de.catalyseurs alcalins, par exemple d'acétate de sodium, d'acétate de potassium, de catalyseurs neutres ou de catalyseurs acides tels que l'acide sulfurique, le chlorure de zinc, le sulfate de cuivre, et en présence ou en l'absence d'un dissolvant ou d'un diluant tel que le benzène, l'essence minérale, le xylène, le   chlorobenzène,

     le perchloréthylène, la pyridine, avec ou sans gonflement préalable du 

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 matériel, par exemple par traitement avec une base, un acide ou. une solution concentrée d'un sel ou au moyen d'agents d'éthérifi- cation appropriés tels que le chlorure de benzyle, à condition que dans tous ces traitements la structure fibreuse du matériel ini- tial ne soit.pas modifiée. 



   Lorsqu'on emploie des tissus comme matière initiale on opère avantageusement d'après le procédé   à   la continue. 



   Les parties cellulosiques du matériel obtenu diffèrent au point de vue tinctorial du matériel initial par le fait qu'elles ne possèdent plus d'affinité ou qu'une affinité très faible pour les colorants directs, les colorants à la cuve et les colorants au soufre, tandis quctelles peuvent être teintes plus ou moins fortement par les colorants pour rayonne à l'acétate. 



   Les exemples suivants illustrent la présente invention sans toutefois la limiter. 



   Exemple   1   
On imprègne un tissu de satin viscose ou de crêpe-satin avec une solution d'acétate de potassium à 50%, sèche, imprime sur le tissu un dessin fantaisie au moyen d'une calandre à gaufrer,puis on traite le tissu pendant 1/2 heure à 90 , avec une solution à 5% d'anhydride acétique dans de l'essence minérale. On sépare en- suite le tissu de la solution d'estérification par essorage ou par simple décantation, on le sèche en régénérant les produits vo- latils de la solution qui lui adhèrent encore, on le lave avec de   l'eau,   on le teint d'après un procédé usuel pour la rayonne à l'acé- tate avec un colorant pour rayonne à l'acétate et procède au finis- sage du tissu.

   L'effet d'impression   reyte   intact pendant toutes ces opérations; il est parfaitement stable   à   l'eau et au lavage. 



  On peut obtenir de façon analogue une imitation durable de crêpe en imprimant un taffetas de rayonne imprégné d'acétate de potas- sium et en acétylant ensuite.      

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  Exemple 2 
On passe un tissu de coton dans une calandre à imprimer et le traite ensuite pendant 3 heures à 50  avec 15 fois son poids d'une solution à 30% d'anhydride acétique dans de l'acide acétique glacial en présence de 1% (calculé sur le poids de la solution) de chlorure de zinc.   Apres   avoir éliminé la solution d'acétylation qui adhère au tissu on le lave avec de l'eau et on le sèche. L'effet imprimé est stable, même lorsque le tissu est ensuite teint ou lavé. 



   Exemple 3
On plisse un tissu de coton et on le presse à chaud , de façon à obtenir un plissé. Puis on traite le tissu pendant 1/2 heure à 80  avec 10 à 15 fois son poids   d'unsolution   à   10%   de chlorure de benzoyle dans de la pyridine, lave avec de l'eau et sèche. On obtient un plissé stable à l'eau. 



   REVENDICATIONS. 



  1. ) Un procédé pour améliorer la stabilité à l'eau des effets produits par des procédés mécaniques sur les textiles contenant de la cellulose, consistant à produire mécaniquement les effets voulus, puis à transformer la cellulose en dérivés cellulosiques dont le gonflement par l'eau est moins élevé que celui de la cellulose initiale, tout en maintenant la structure fibreuse originale. 

**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.

Claims (1)

1. 2. ) Ce procédé peut être caractérisé en outre par les points suivants pris ensemble ou séparément a) On traite le matériel textile contenant de la cellulose et sur lequel on a produit des effets par des procédés mécaniques, avec des agents acylants. b) On produit les effets par des procédés mécaniques dans un stade approprié du traitement acylant. <Desc/Clms Page number 6> c) On imprègne tout d'abord le matériel textile contenant de la cellulose au moyen de sels d'acides faibles avec des métaux alcalins, on produit les effets par des procédés mécaniques puis on traite le matériel textile avec l'anhydride d'un acide. d) On emploie des matières textiles formées de cellulose régénérée.

   3.) Les produits susceptibles d'être préparés suivant 1 et 2.