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" Perfectionnements aux machines servant à fabriquer les allumettes et munies de dispositifs pour le remplis- sage des boites ".
La présente invention concerne la fabrication des allumettes dans les machines continues à fabriquer lesallumettes du genre comportant des dispositifs permettant d'introduire les allumettes dans des bottes. On connaît des machines de ce genre établies pour distribuer dans les bottes un nombre fixe d'allumettes, ces machines ne permettant donc pas qu'un changement quelconque soit apporté à la quantité d'allumettes destinées à être introduites dans chaque botte. Un tel changement du nombre d'allumettes, o'est- à-dire du contenu de la botte peut, bien entendu, être effectué en transférant les allumettes de la machine à fabriquer les allumettes à des machines séparées servant à remplîmes bottes.
Toux tefois, cette manière d'opérer entraîne une dépense inutile de
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main d'oeuvre et. de plus. les machines à remplir de et genre ont l'anconvénient de ne pas remédier au fait que de grande écarte se produisent dans le nombre d'allumettes Introduites dana les boîtes individuelles, bien que le contenu moyen puisse être maintenu entre des limites raisonnables.
Il est,, par conséquent, désirable qu'on puisse obtenir dans l'opération de remplia.age non seulement toute moyenne constante désirée du nombre d'allumettes que oontiennent les bottes, mais aussi un nombre d'allumettes aussi égal que possible dans les bottes individuelles,
Suivant la présente invention, une solution très simple de oe problème peut être obtenu dans les machines à fabriquer les allumettes munies de dispositifs servant à remplir les bottes d'allumettes en réglant, avant l'éjection finale des allumettes finies, le degré de garnissage de la ohafne transporteuse d'allu- mettes de façon qu'il soit inférieur au maximum (100 %) et qu'il corresponde au. nombre désiré d'allumettes par botte dans chaque cas particulier.
Il en résulte apparemment que chacune des parties du transporteur sera plus ou moins incomplètement remplie d'allu- mettes au moment où elle atteindra la position d'éjection, le degré de vide ou de défaut de remplissage dépendant du nombre prédéterminé d'allumettes par botte. Cette caractéristique consistant dans le fait que le contenu de la botte est déjà détermine à l'avance dans la machine à. fabriquer les allumettes proprement dite, c'est-à-dire à un stade de la fabrication où les allumettes sont encore disposées individuellement et où l'on peut encore agir sur elles individuellement, rend possible une construction très simple et très sûre de ceux des dispositifs qui ont pour objet d'effectuer le réglage du contenu des bottes.
Le dispositif prévu pour transférer les allumettes du transporteur aux bottes à allumettes peut être établi pour exécuter la même opération pour
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tous les nombres d'allumettes désirés, et ce dispositif peut par conséquent être de tout genre connu .
Quelques modes de réalisation de l'invention sont représen'- tes dans les dessins annexés dans lesquels @
Fig. 1 représente schématiquement le principe de l'Invention.
Fig. 2 est une vue de côté d'une partie d'une machine à fabriquer les allumettes qui comporte un dispositif permettant de réaliser le procédé suivant l'invention.
Fig. 3a et 3b sont des vues en plan de quelques parties du mécanisme de garnissage .
Fig. 4 et 5 sont des vues de côté avec coupe verticale partielle des mêmes parties. fige 6 est une coupe verticale du mécanisme de garnissage.
Fig. 7 est une coupe verticale d'un dispositif servant à éjecter oertaines des tiges d'allumettes de la chaîne transporteuse
Fig. 8a et 8b représentent, à différents stades, une partie d'une barre transporteuse de la chaîne servant à transporter les allumettes.
Fig. 9 représente partiellement un dispositif de commande automatique servant à régir le garnissage de la chaîne transpor- teuBe.
Fig. 10 et 11 montrent des détails de ce dispositif de commande.
Fig. 12 est une coupe verticale d'un second mode de réalisation du @@canisme de garnissage ou d'insertion.
Dans la figure 1. 1 désigne une des barres perforées du transporteur d'allumettes. cette barre étant rep résentée à la position d'éjection. 2, 3, 4 et 21, 31,41, respectivement, sont des boîtes à allumettes ou mitres récipients destinés à recevoir une certaine quantité d'allumettes et placés, par exemple, sur une oourroie transporteuse qui les fait avancer pas à pas dans une
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direction parallèle aux barres de la chaîne transporteuse Basa l'exemple représenté,
le mouvement des bottes en travers de la chaîne transporteuse est supposée se faire en deux échelons et chaque botte reçoit par conséquent des allumettes à deux instants différents et dans deux positions différentes. Dans chaque position un certains nombre d'allumettes sont déposées dans chaque botte, et, dans l'exemple représenté, oe nombre est égal au nom- bre d'allumettes oontenues dans cinq rangées verticales de trous 5, chaque rangée comprenant quatre trous, Si tous les troua 5 du transporteur sont garnie d'allumettes, c'est-à-dire si le degré de garnissage est 100 %, ohaque botte recevra par conséquent 4 x 5 = 20 allumettes à.
chaque positions, c'est-à-dire que, dans ce cas, le contenu total de la botte aéra de quarante. Si. au lieu de cela,, cinq rangées verticales comprenant chacune cinq allumettes avaient été éjectées simultanément, le contenu de la botte aurait été de 2 x 5 x 5 = 50, etc. De cette façon il est possible d'effectuer un changement par échelons du contenu de la botte en ohangeant le nombre de rangées horizontales d'allumettes éjectées simultanément.
Toutefois, suivant l'invention, il est possible de faire varier le nombre d'allumettes d'une façon plus régulière en réglant convenablement par avance le degré de garnissage dans chaque groupe de rangées horizontales ou verticales 4 'allumettes destinées à une seule et même botte. De préférence, ce mode de réglage sera appliqué à une seule rangée verticale de chaque grou- pe, comme indiqué dans la figure 1, Dans la partie gauche de la barre 1 (fig. 1), deux allumettes manquent dans la cinquième rangée vertioale de chaque groupe. Par conséquent, le nombre d'allumettes éjectées dans la première position de réception des bottes est de 18, au lieu de 20.
Dans la partie droite de fig, 1, la cinquième--rangée verticale entière est dépourvue d'allumettes, le
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nombre d'allumettes éjectées simultanément dans ohaque groupe étant par conséquent de 16. Lorsque chaque botte a reçu des allumettes deux fois, elle contient par conséquent 18 +16 = 34 allumettes, Il est ainsi possible, simplement en faisant varier le garnissage d'une coule rangée verticale par groupe, d'obtenir tout nombre d'allumettes compris entre 40 et 32, On peut évidemment obtenir d'autres limites pour la variation en ohoisissant un nombre différent de rangées d'allumettes destinées à être éjecté es simultanément .
? Fige 2 montre la partie avant d'une machine à fabriquer les allumettes munie d'un dispositif permettant de réaliser le prooé. dé suivant l'invention. Les diverses parties de la machine sont montées sur un bâti 9 dont la partie arrière, non représentée sert de support au séoheur d'allumettes usuel,, Pendant leur transport à travers la machine, les allumettes sont portées par un transporteur sans fin 11 constitué, d'une manière connue, par des barres parallèles 10 (fig. 6) articulées les unes aux autres à leurs extrémités. Des paires de roues dentées 12, 13 et 14 oommuniquent à la chaîne transporteuse un mouvement d'entraînement intermittent ou degré par degré en synchronisme avec les opérations de la machine.
Dans le bâti 9 est monté horizontalement un arbre de commande 15 auquel la force motrice nécessaire est transmise de toute manière appropriée et qui est relié par des engrenages à un arbre parallèle 16. A l'une des extrémités de l'arbre 16 est fixé un pignon d'angle 17 engrenant avec un second pignon d'angle 18 monté sur un arbre longitudinal 19.
Cet arbre , monté dans des paliers 20, 21 fixés au bâti 9, est destiné à transmettre le mouvement aux divers dispositifs, non représentés dans les dessins, servant à effectuer le paraffinage, la trempage ou chimicage, eto' ainsi qu'aux deux paires de roues motrices 13
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et 14 actionnant la chaîne transporteuse, En vue de cette demi.. re commande, l'arbre 19 porte une came 22 engrenant avec des galets 23 portes par un plateau 24 qui est monté sur l'arbre 25 sur lequel sont montées les roues 13 (fig, 6), A l'aide, par exemple, d'une transmission à chaîne, l'arbre 25 est relié à un arbre 26 portant les roues 14.
Sur l'arbre 15 sont aussi montés deux excen- triques 27 reliés mécaniquement par des tiges d'excentriques 28 à une poutrelle d'insertion 29, de sorte que, lorsque l'arbre 15 tourne, cette poutrelle est animée d'un mouvement de va-et-vient.
Pour effectuer l'éjection des allumettes finies de la chaîne transporteuse, la machine est munie, d'une manière connue, d'une barre à aiguilles à mouvement de va-et-vient 30 portant plusieurs rangées d'aiguilles 31 et pouvant ainsi éjecter un nombre corres- pondant de rangées horizontales d'allumette. à chaque course, La.
barre à aiguilles 30 est portée par des coulisseaux 32' 33 et est reliée mécaniquement à un levier du premier genre 34 monté pour pivoter dans le bâti 9 et actionné à son extrémité inférieure par une came 35 montée sur l'arbre 16, Le rapport de la transmission à engrenage prévue entre les arbres 15 et 16 est tel que le nonbre de rangées d'allumettes éjectées à chaque course du méoanisme éjeoteur est égal au nombre de rangées d'allumettes insérées dans la chaîne transporteuse pendant: une période de temps oor= respondante, Il est préférable que l'engrenage de transmission en question soit variable, si l'on veut pouvoir faire varier le nombre d'allumettes entre de grandes limites.
Des plaques de guidage 60 fixées à une poutrelle transversale 61 sont disposées de façon à guider les allumettes éjectées tombant dans des réceptables 62 montés sur une bande transporteuse 63, @ A l'aide d'un dispositif non représenté, cette bande reçoit un mouvement d'avancement d'une distance correspondant à la moitié de la
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largeur de la chaîne transporteuse pendant les intervalles qui séparent les éjections consécutives, de sorte que chaque réoepta.. cle reçoit des allumettes à deux instants différents et dans deux positions différentes.
Après avoir quitté la position de réception située devant les transporteurs, les réceptacles avancent à une position de remplissage des bottes, située latéralement à la machine et où les lots ou groupes d'allumettes contenus dans les réceptacles sont transférés à un nombre correspondant de bottes à allumettes à l'aide de tout dispositif approprié. Les dispositifs de ce genre sont par eux-mêmes connus et n'on% par conséquent pas été représentés. Les allumettes éjectées des trous du transport teur Il pourraient évidemment aussi être recueillies directement par des bottes à allumettes portées par la bande transporteuse 63,
On peut régler le degré de garnissage de la chaîne transporteuse, suivant la présente invention, en omettant intentionnellement d'insérer des tiges d'allumettes dans certains trous des barres du transporteur.
A cet effet, le mécanisme d'Insertion ou de garnissage peut être établi de la façon représentée dans les figures 3 à 6, La poutrelle d'insertion susmentionnée 29 peut coulisser alternativement dans un sens et en sens inverse dans des glissières fixes 36. Sur cette poutrelle sont montées des plaques ou grilles horizontales 37 présentant des rainures 38 destinées à reoevoir des tiges 39 d'une trémie 40 placée au-dessus des grilles et à les guider pendant leur insertion dans les perforations des barres 10 du transporteur. Pendant cette insertion, les extrémités arrière des tiges sont en contact avec des dents portées par un peigne d'insertion verticalement mobile et faisant saillie à travers des ouvertures prévues au fond des rainures 38.
L'application d'un peigne d'insertion de ce genre est connue en soi et.,
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dans un but de clarté$, on ne l'a pas représentée dans les figures 3 à 6. Toutefois, celles des dents du peigne d'insertion qui correspondent à une rainure sur cinq des grilles sont supprimées et, à leur place, des aiguilles 41 sont mobiles longitudinalement dans les rainures en question, ces aiguilles étant fixées, à leura extrémités arrière. à deux barres ou plaques transversales 42 dont chacune correspond à la moitié de la largeur de la machine.
A leurs extrémités, les barres 42 ooulissent dans des guides 43 fixés rigidement au bâti 9, de sorte que ces barres sont mobiles alternativement dans un sens et en sens inverse dans la direction du mouvement de la poutrelle d'insertion 29, Sur leurs faces de desseus les barres 42 sont munies de saillies 44 destinées à buter contre des vis de réglage 45 montées sur la poutrelle d'insertion 29. Parallèlement aux barres 42 deux arbres 47 disposés suivant le même axe tourillonnent dans des paliers 49 montés sur le bâti 9. A chacun des arbres 47 sont fixés des bras 48 qui pé- hètrent par leur extrémité supérieure dans des ouvertures 46 prévues dans chacune des barres 42. A chacun des arbres 47 est en outre fixé un bras 50 dirigé vers le bas.
Un ressort 51 attaché au bâti 9 tend à faire tourner le bras 50 dans le sens des si guilles d'une montre, en regardant la figure 6. A son extrémité inférieure, le bras 50 porte un galet 52. Dans le bâti 9, est monté, en regard dulit galet un arbre horizontal 5S portant un disque-came 54 qui est interchangeable ou composé soit de plusieurs parties détachables,, soit de segments mutuellement dépla- çables. Le mouvement du bras 50, soumis à l'action du ressort 51,, est déterminé par l'action du disque-came 54 sur le galet 52.
L'arbre 53 et le disque-came 54 monté sur cet arbre reçoivent à l'aide d'un engrenage leur mouvement de l'arbre longitudinal 19, ce mouvement étant tel que le disque-came fait une rotation à
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chaque mouvement d'entraînement de la oourroie transporteuse 63 du mécanisme d'éjection. Pendant une partie de cette rotation le mouvement du bras 50 est presque complètement empêche par le disque-came 54, mais ce bras est libre de se mouvoir pendant une autre partiede la rotation .
Le fonctionnement du mécanisme d'insertion est le suivant :
Dans la position du disque-dame 54 représentée dans la fi- @ure 6, le ressort 51 oommunique au bras 50 ainsi qu'à l'arbre 47 et aux bras 48 une tendance à tourner dans le sens des aiguilles d'une montre, de sorte que les saillies 44 sont maintenues en contact avec les vis 45, Les grilles 37 et les aiguilles 41 occupent alors les positions mutuelles représentées dans les fi- fores 3a et 4, le réglage des vis 45 étant tel que les extrémi tés des aiguilles 41 affleurent avec les dents du peigne d'in'- sertion, Lors du mouvement d'avancement subséquent de la poutrel.
le d'insertion, les tiges reposant dans les rainures 38 à l'avant des dents et des aiguilles 41, respectivement, se trouvent poussées dans les trous de la chaîne plaoés en regard. Pendant le mouvement de retour subséquent de la poutrelle d'insertion. les aiguilles 41 sont contraintes à se mouvoir à l'unisson avec ladite poutrelle sons l'action du ressort 51 et,j'une manière connue, une nouvelle série de tiges descendent dans les rainures qui se trouvent à l'avant des aiguilles pour être introduites dans la chaîne transporteuse lors de la oourse suivante de la poutrelle d'insertion.
Dans ce cas, chaque rangée horizontale de trous reçoit par conséquent son nombre entier de tiges, Si la oame 54 oooupe une position telle que celle de fig, 2, elle arrête le mouvement du bras 50 ainsi que celui des aiguilles 41, Lorsque la poutrelle d'insertion occupe sa position externe, les divers -éléments occupent par conséquent les positions représen- tées dans les figures 3b et 5, les aiguilles 41 occupât
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entièrement les rainures correspondantes, ce qui empêche les tiges de pénétrer dans les rainures.
Lors de la course d'insertion suivante de la poutrelle 29, aucune tige n'est donc enfonoée dans les trous de la chaîne transporteuse?. En raison de la rotation de la came 54, le mouvement du bras 50, ainsi que celui des aiguilles 41, seront bien entendu alternativement empêchés et libres et, par le réglage ou le remplacement de ladite came, il est possible de déterminer cette fonction à volonté, ce qui rend possible de produire tout degré désiré de garnissage du transporteur.
Dans le mode de réalisation précédemment décrit du mécanisme d'insertion, il existe deux barres transversales indépendantes 42 dont chacune porte un groupe d'aiguilles 41 et est actionnée par un système de bras 48, 50 et le dispositif de commande y afférent. Cette double disposition est due au fait que chaque botte ou réceptacle à allumettes est destiné à recevoir des allumettes à deux instants différents de son parcours, alternativement d'une des moitiés de la chaîne transporteuse et de l'autre moitié., Dans le cas de chaînes transporteuses de grande largeur, 11 pourrait être déd@rable de permettre à chacune des bottes ou :
réceptacles de recevoir des allumettes trois ou quatre fois, le mécanisme d'insertion précédemment décrit étant alors muni d'un nombre correspondant de groupes indépendants d'aiguilles.
Le réglage du degré de garnissage de la chaîne transporteuse peut aussi tre effectué à l'aide d'un mécanisme d'insertion du genre de celui représenté dans la figure 12. Comme dans la cons- truction précédemment décrite, la grille 37, montée sur la poutrelle d'insertion 29, présente, au fond des rainures, des euvertures dans lesquelles pénètrent ries dente d'un peigne d'insertion 91.
Ces dents reçoivent un mouvement de monte-et-baisse, dune
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manière oonnue,, en synchronisme avec le mouvement de la poutrelle d'insertion 29 et, en raison de oe mouvement, sont destinées, pendant cha@ue course de la poutrelle d'insertion vers l'avant, à agir sur les tiges d'allumettes qui se trouvent dans les rainures, à l'avant des dents, ce qui effectue l'insertion des tiges dans la chaîne transporteuse.
Certaines des dents du peigne d'inséré. tion 91, par exemple une dent sur cinq, sont supprimées et, à la place des dents ainsi supprimées,, il est prévu une seconde série de dents 92 qui peuvent aussi être déplacées verticalement dans les ouvertures de la grille 37, quoique indépendamment du mouvement du peigne d'insertion ordinaire 91.
Dans la construction représentée, les dents 92 sont mobiles dans des rainures correspondantes prévues sur le côté vertical avant de la poutrelle d'insertion 29, ces dents étant montées sur des prolongements verticaux 93 fixés à une barre transversale 94 qui est à son tour mobile dans des glissières 95 prévues sur des consoles 96 assujetties rigidement sur la faoe de dessous de la poutrelle 29, A son extrémité, la barre transversale 94 est munie de pivots longitudinaux supportant des coulisseaux 97 montés pour coulisser dans des glissières 98 prévues sur des bras 99 montés sur l'arbre horizontal 47, A l'arbre 47 est aussi fixé un bras 100 portant à son extrémité libre un galet 101 qui coopère avec une oame rotative 54,
Avec le peigne d'insertion ordinaire 91 ooopère d'une manière connue un peigne nettoyeur 108 qui effectue un mouvement similaire; et une série d'aiguilles de nettoyage 107 sont aussi associées à la série distinote de dents 92, ces aiguilles étant mobiles dans des rainures prévues sur une des faces du peigne nettoyeur 108. Les aiguilles 107 sont fixées à une barre transversale 106 portée par des ooulisseaux verticaux 104 mobiles dans des ouvertures de guidage d'une poutrelle transversale 105, A leurs extrémités inférieures, les ooulisseaux 104 sont fixés à des tiges 103 reliées aux bras 99 par des pivots 102.
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Ce dispositif fonctionne de la façon suivante :Pendant le mouvement de va-et-vient de la poutrelle d'insertion 29, les ooulisseaux 97 se meuvent alternativement dans un sens et en sens inverse dans les glissières 98 des bras 99, Comme la position de la came 54 détermine celle des bras 99, les dents 92 reliées à la barre 94 sont soit disposées de façon à faire saillie audessus du fond des rainures, soit abaissées de façon à affleurer avec ce fond. Dans le premier cas, les tiges d'allumettes situées dans les rainures qui se trouvent à 1. avant des dent* seront in- aérées, mais, dans le second cas, aucune tige ne sera insérée dans les trous de la chaîne transporteuse 10.
De même la position en hauteur des aiguilles 107 est déterminée par la position du bras 99, et ces aiguilles jouent par conséquent le- même rôle que le peigne nettoyeur 108, c'est-à-dire nettoient les rainures d'éclats, tiges brisées, etc. susceptibles de rester dans les rainures à l'avant des dents. Un autre objet des aiguilles 107 est d'empêcher les tiges reposant dans les rainures de recevoir un mouvement d'avancement avec la grille 37 dans les cas où il ne doit pas y avoir d'insertion de tiges .
Il ressort de ce qui précède que, en donnant une tome convenable à la came 54, il est possible de faire en sorte que des tiges soient insérées dans certains des trous de la chaîne transporteuse pendant une période donnée,, alors que, pendant une période subséquente, aucune tige n'est insérée dans les trous dudit transporteur, et, par le remplacement ou le réglage de cette came, l'adaptation désirée de la machine en vue de l'obtention de divers contenus de botte peut être réalisée d'une manière simple. En outre, il est évident que, dans des cas particuliers, on peut convenablement réduire le degré de garnissage en maintenant les dents 92 continuellement inaotives .
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Dans certains cas, un mécanisme d'insertion réglable tel qu'un de ceux précédemment décrits peut avantageusement être oombiné avec des dispositifs supplémentaires servant à régler le degré de garnissage de la chaîne transporteuse. Ceci peut être effectué en prévoyant un mécanisme éjecteur supplémentaire à l'aide duquel oertaines tiges ou allumettes sont éjectées de la chatne avant l'éjection finale. Un dispositif de ce genre est représente dans la figure 7.
Il comprend principalement une barre à aiguilles 65 qui est mobile dans une direction qui la rapproche et l'éloigné de la chaîne transporteuse 10 et qui porte sur sa face tournée vers la chaîne une série d'aiguilles éjeoteuses 66 destinées à pénétrer dans les trous correspondants de la chaîne transporteuse lors du mouvement de la barre qui les porte, ce qui chasse du transporteur les tiges oooupant les trous en question, Les aiguilles éjeoteuses peuvent être placées par exemple, en regard d'un trou sur cinq des rangées horizontales de trous de la chaîne, afin qu'une tige sur cinq soit éjectée à chaque course de la barre à aiguilles 65.
Cette barre est portée par deux rails de guidage 67, 67 montés pour coulisser sur deux guides 68, 68, eux-mêmes montés sur les arbres 15 et 26 susmentionnés, respectivement, A l'extrémité supérieure de chaque paire de rails de guidage est monté un galet 69 destiné à être aotionné par une came 70 fixée à l'arbre 15, à l'aide d'un ressort, non représentée l'en'-' semble de la barre à aiguilles 65 et de ses rails de guidage 67 est sollicité vers le bas. Lorsque la came 70 tourne, la barre à aiguilles reçoit par oonséquent un mouvement de monte-et-baisse.
Entre les rails de guidage 67 est en outre montée une barre transe versale 71 portant un galet 72. Pendant la course de la barre 65 vers le bas, ce galet 72 peut venir reposer contre une came 73 qui est de préférenoe réglable, comme l'était la came 54, La came 73 est fixée à un arbre horizontal 74 qui. comme cela est indiqué dans la figure 2 est relié à l'arbre longitudinal 19 .
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Le fonctionnement de ce dispositif est le suivant 9 Par l'action de la. came 70, la barre à aiguilles 65 soumise à l'action d'un ressort est soulevée jusqu'à sa position supérieure avant chaque mouvement d'avancement de la chaîne transporteuse 11, puis redescend sous Inaction de son ressort. Selon la position de la oame 73, la barre à aiguilles ou bien effectuera entièrement sa oourse vers le bas, en éjectant ainsi une tige sur cinq dans une des rangées transversales de la chaîne transporteuse, ou bien sera arrêtée par le contact du galet 72 avec la came 73, comme; représenté dans la figure 7, Dans ce dernier oas il ne se produira aucune éjection de tiges d'allumettes.
En construisant convenablement la came 73 il est possible de provoquer l'éjection de tout, nombre désiré de tiges d'allumettes, entre certaines limitée, et le résultat est évidemment de régler le degré de garnissage de la chaîne transporteuse d'une façon analogue au réglage obtenu, à laide des mécanismes d'insertion réglables précédemment décrits.
Comme dans le cas des mécanismes d'insertion, oe mécanisme éjeoteur supplémentaire peut être divisé en plusieurs unités indépendantes, chacune d'elles étant individuellement réglable en ce qui concerne sa fonction. Il ressort de ce qui précède que le méoanisme éjeoteur peut aussi être employé exclusivement, c'est-àdire lorsque la machine ne comporte pas de mécanisme d'insertion réglable. Toutefois, la combinaison des deux genres de mécanisme augmente considérablement la possibilité de faire varier le contenu de la botte sans compliquer simultanément les dispositifs,, indi- viduels. Dans les dessins, le mécanisme éjeoteur supplémentaire est placé directement derrière le mécanisme d'insertion.
Biais, au lieu de cette position, rien n'empêcherait de le placer directement avant le mécanisme éjecteur proprement dit. Dans ce cas, les allumettes éjectées avant l'éjection principale pourraient
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être recueillies par un dispositif spécial, ce qui permettrait de tirer plus entièrement parti de la capacité de travail de la machine. Au lieu d'éjecter un certain nombre d'allumettes finies avant ltéjeotion finale des allumettes destinées à être introduis tes dans des bottes on pourrait tout aussi bien. en vue de régler le degré de garnissage de la ohaine transporteuse, éjecter d'abord celles des allumettes qui doivent être introduites dans des bottes, puis, dans une seconde position d'éjection, éjecter et recueillir les allumettes restantes.
A cet effet, certaines des aiguilles de la première barre é jeoteuse peuvent être détaohables ou périodiquement déplaçables.
Grâce aux dispositifsde réglage précédemment décrits, les nombres d'allumettes ou contenus de bottes pour lesquels la machine a été réglée sont maintenus absolument constante, pourvu que le degré de garnissage de la chaîne transporteuse soit celui visé, c'est-à-dire pourvu que certains trous de la. chaîne transporteuse n'aient pas été laissés inintentionnellement vacante* Toutefois. dans la pratique, il faut oompter sur la présence de trous vacante, même lorsque oes trous sont indésirables. Dans la plupart des eau, cette inexactitude da degré de garnissage de la chaîne transporteuse et, par conséquent, du contenu de la botte, ne présente guère d'importance.
Dans certains cas. cependant, les conditions imposées relativement à l'exactitude du contenu des bottes sont si strictes quil y a lieu de tenir compte aussi des circonstances susmentionnées, Pour assurer une exactitude suffisante du contenu de la botte en dépit d'inexactitudes susoeptibles de se produire dans le degré de garnissage de la ohatne transporteuseon peut employer un dispositif correcteur automatique spécial dont le fonctionnement peut par exemple être basé sur le prinoipe suivant. Ohaque rangée horizontale de trous peut
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par exemple être divisée d'une façon imaginaire en groupes de cinq allumettes, dont l'une, par exemple la cinquième, doit notmalement être éjectée avant les autres.
Ce n'est que dans le cas où. l'une des quatre autres allumettes du groupe en question manque que la cinquième ne doit pas être éjectée. Fige 8a et 8b mettent ce principe en évidence. Fig. Sa montre une partie d'une barre transporteuse dont le garnissage présente certaines irrégularités. Fig. 8b montre la même barre après quelle a dépassé le dispositif oorreoteur. Grâce à oe dispositif, le nombre d'allumettes de chaque groupe a été réglé au nombre de 16 en dépit des irrégularités du garnissage .
Un dispositif correcteur travaillant delon oe principe peut être établi de la façon représentée dans les figures 9 à Il. Deux plaques 75 et 76 ont pour rôle de guider, l'une une série d'aiguilles sonde-tige 77= l'autre une aiguille éjeoteuse 78, Monte* les aiguilles sont maintenues dans la position avancée de figure 9 par des ressorts 79, A l'une de leurs extrémités, les aiguilles sonde-tige 77 ont un diamètre plus petit que celui des trous des barres 10 du transporteur.
A leur extrémité opposée, elles sont munies de têtes cylindriques 81 destinées à s'adapter dans des ouvertures correspondantes d'une plaque de verrouillage coulissante 80, A la plaque 75 est fixée une plaque de guidage 82 servant à guider la plaque de verrouillage 80 qui est soumise à l'action d'un ressort 83. La plaque de verrouillage 80 est au.si percée d'une ouverture destinée à l'aiguille 78 et à travers laquelle l'extrémité supérieure de cette aiguille peut passer lorsque la plaque de verrouillage 80 Occupe une certaine position.
A son extrémité opposée, l'aiguille 78 possède un diamètre correspondant à celui des trous des barres transporteuses, et la longueur de ladite aiguille est un peu plus faible que la longueur des
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aiguilles 77, Pour chaque groupe, composé de cinq perforations, il est prévu un dispositif correcteur de ce genre, et tous ces dispositifs oorreoteurs sont réunis en un seul mécanisme, les divers dispositifs étant de préférence légèrement décalés latérale. ment, pour des raisons de commodité d'emplacement. Le mécanisme oorreoteur entier peut être assooié à la maohine de la même ma- nière que ltétait la barre à aiguilles 65 (fig. 7) et le même mouvement de va et-vient peut lui être communiqué.
En raison de oe mouvement, les extrémités rétrécies des aiguilles 77 pénètrent d'abord dans les trous correspondants de la barre transporteuse.
Si tous ces troua sont occupés par des allumettes, comme dans la figure 10, les aiguilles 77 se déplacent dans leurs guides en surmontant l'aotion des ressorts 79. de sorte que leurs têtes sont amenées à l'extérieur des ouvertures de la plaque de verrouillage 80, celle-ci étant ainsi rendue libre et, sous Inaction du ressort 83, coulissant vers la droite. Par suite de ce mouvement de la plaque de verrouillage, l'ouverture de cette plaque qui permettait le passage de l'aiguille 78 se trouve bouchée, ce qui fixe la position de cette aiguille. Le mécanisme continue son mou'a' vement vers la barre transporteuse et, pendant ce mouvement, l'aiguille éjecteuse 78 pénètre dans le cinquième trou du groupe en question, de sorte qu'elle éjecte l'allumette qui s'y trouvait.
Pendant le mouvement de retour du mécanisme correcteur, la plaque de verrouillage 80 est automatiquement ramenée à sa position ini- tiale par sa butée contre un nez fixe 85, les têtes 81 pénétrant alors de nouveau aussitôt dans leurs trous respectifs et verrouillant ainsi de nouveau la plaque de verrouillage 80.
Par contre, stil mangue une allumette dans la rangée, comme cela est représenté dans la figure 11, une des aiguilles 77 pénètrera dans le trou correspondant de la chaîne transporteuse, sa
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tête cylindrique 81 maintenant la plaque 80 verrouillée, de sort. que ltaiguille 78 peut passer librement à travers le trou oorres. pondant de la plaque de verrouillage. Lorsqu'elle Tiendra buter oontre l'extrémité de l'allumette, l'aiguille 78 recalera, par conséquent dans ses guides au lieu d'éjecter l'allumette en ques- tion.
L'effet de ce mécanisme correcteur est donc de toujours laisser quatre allumettes dans chaque groupe de cinq trous, ceci ayant lieu a,ussi bien lorsque l'un quelconque des trous est ini- tialement vide que lorsque tous les trous sont pleine ,
Le mécanisme correcteur qui vient d'être décrit a été établi pour agir sur chacune des rangées verticales de trous de la chaîne transporteuse, mais il est évident qu'on pourrait aussi employer le même mécanisme pour jouer le rôle de la barre à aiguilles 65, c'est-à-dire pour éjecter une allumette ou tige d'allumette sur cinq dans oertaines rangées seulement. Dans le cas où, dès le début, une des tiges manquerait dans un groupe de cinq trous, la cinquième tige ne s-erait pas éjectée.
Une compensation partielle, sinon complète, des irrégularités du garnissage serait par conséquent obtenue.
Il est en outre évident que les méoanismes décrits servant à régler le degré de garnissage de la ohatne transporteuse n'ont été indiqués qu'à titre d'exemples et que d'autres modes de réalisation sont possibles sans s'écarter de l'esprit de l'invention.
Ainsi qu'on l'a dit précédemment, lesdivers mécanismes peuvent être employés soit indépendamment, soit conjointement, selon le degré de réglage et d'exactitude exigé dans chaque cas particulier.
Il va de soi que les groupes susmentionnés en lesquels la chaîne transporteuse a été divisée fictivement ne comporteront pas né- oeasairement cinq trous ou perforations, étant donné qu'on peut choisir un nombre de trous quelconque, suivant quton le juge
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