<Desc/Clms Page number 1>
MACHINE POUR LA FABRICATION DE PAPIER, CARTON OU PRODUITS ANALOGUES AVEC GAUFRAGE, IMPRESSION EN CREUX OU RELIEF, MARIAGE, ET SON PROCEDE D'UTILISATION.
L'invention décrite ci-dessu@s a pour but d'obtention de tous produits en feuilles, tels que.papier, carton, simili-* cuir, revêtement de liège aggloméré, etc.., avec gaufrage, impres- sion en creux ou relief, marquage, etc....
En ce qui concerne le papier, les principaux procédés et appareils employés pour réaliser ces opérations sont les sui- vanta :
Le gaufrage est réalisé en faisant passer le papier pra-
<Desc/Clms Page number 2>
tiquement sec, ayant en général séjourné un certain temps en magasin, dans une machine à gaufrer ou "gaufreuse" composée, soit de deux plaques plates, si le papier est coupé au format soit d'un cylindre et d'un contre-cylindre portant respectif vement en creux et en relief le dessin de gaufrage à produire, si le papier est en rouleau;
lorsque le cylindre gaufre= est en relief, le contre-cylindre peut, au lieu d'être en creux, être muni d'une garniture plastique,
Pour l'impression de papier à faible creux ou relief, ou le marquage qui résulte d'un creux ou relief imperceptible donnant cependant une variation de transparence sensible, ces opérations s'effectuant sur la machine à papier elle-même, soit en disposant sur la toile métallique d'égouttage des dessins en relief formée par une surépaisseur de la toile, soit au moyen de cylindres sur lesquels passe une bande de feutre dans laquelle est tissé le dessin et qui sont disposée.-, entre les divers cy- lindres de pressage de la feuille provenant de la toile métalli-f que
De tels procédés et appareils présentent de nombreux inconvénients.
Les gaufreuses, travaillant une feuille pratiquement sèche par écrasement et étirage variables suivant les régions., déterminent sur la feuille des régions brillantes et des régions mates qui sont d'un aspect peu agréable. Elles néces- sitent l'emploi d'une puissance relativement importante, qui limite la profondeur du gaufrage et l'étendue en largeur de la surface travaillante; et elles produisent fréquemment des dé- chirures dans le papier.
Les toiles et feutres à reliefs placés sur la machine à papier elle-même sont coûteux, fragiles; ils s'usent rapidement
<Desc/Clms Page number 3>
et leur remplacement nécessite l'arrêt de la machine, d'où ré- sulte une perte de rendement importante. L'emploi de toiles à reliefs oblige à ralentir la marche de la machine pour permettre à la matière en égouttage de se mouler exactement par gravité sur ces faibles reliefs et nécessite une main d'oeuvre experte et attentive,
L'invention décrite ci-dessous vise une machine et son mode d'emploi qui suppriment ces inconvénients et procurent de nombreux avantages.
Elle s'applique à toutes les matières qui, comme le pa- pier, sont transformées dans la machine de fabrication de l'état liquide en une feuille continue, solide et pratiquement sèche.
La machine suivant l'invention est caractérisée par le fait que la feuille de matière est soumise, pendant sa fabrica- tion, à l'action d'un cylindre gaufreur, à pression de préférence réglable, disposé à l'endroit de la machine le plus favorable pour le résultat cherché, par exemple entre la toile métallique où se forme la feuille et la sortie de la sècherie.
Pour utiliser cette machine dans les meilleures conditions, le traitement pralable des matières contenues dans le produit li- quide amené à la machine et le réglage des diverses applications de la fabrication sur la machine sont conduits en tenant compte de la conditions que la feuille doit arriver à la machine à gaufrer dans l'état le plus favorable pour cette opération.
Avec une telle machine, le gaufrage, l'impression ou le marquage (suivant le degré de relief du cylindre gaufreur) se font sur une matière qui est en état plastique, de sorte que ces opé- rations ne déterminent pas de variation d'état dans les diverses régions de la matière, laquelle conserve un aspect uniforme en tous ses points; la puissance nécessaire à l'aspiration est très
<Desc/Clms Page number 4>
faible, de sorte que toute la largeur de la bande de matière peut être gaufrée par un cylindre de faible diamètre, la profondeur limite du gaufrage. est accrue et les déchirures ne sont plus à craindre.
Le cylindre gaufreur s'insère dans la chaîne des autres appareilsformant la machine à papier sans nécessiter pour ceux- ci aucune modification autre que des réglages faciles à effectuer.
Avec une machine ainsi équipée, on peut produire d'une façon continue et sans augmentation de frais des papiers ou car- tons gaufrés pour emballages, pour tentures; on peut dessiner en creux sur la feuille des traits destinés à être utilisés soit pour un découpage ultérieur, soit pour un pliage comme dans le cas des chemises de dossiers.
A titre d'exemple, on a décrit ci-dessous et représenté schématiquement an dessin annexé une forme de réalisation de cette machine.
La bande continue de papier 1 sort de la partie 2 d'une machine à papier habituelle effectuant la première partie des opérations de travail. Par exemple, cette partie 2 comprend la toile métallique d'égouttage d'une machine plate, ou la toile métallique ronde d'une machine d'un autre type, les presses essoreuses et une partie des rouleaux des cylindres de la sécherie. La bande de papier arrive ainsi à la machine à gaufrer 3 dans l'état de la matière le plus favorable à cette opération de gaufrage, impression en relief ou creux ou marquage, c'est à dire principalement avec les degrés de plasticité et de séchage les plus appropriés à cette opéra- tion.
La machine à gaufrera 3 comporte un cylindre gaufreur 4 qui est un cylindre, par exemple métallique, ayant toute la largeur de la bande de papier et qui peut être de faible
<Desc/Clms Page number 5>
diamètre, car il n'a pas à effectuer un travail considérable, Ce cylindre gaufreur 4 repose sur un contre-cylindre inférieur 5 dont l'axe 6 est porté par le bâti 3. Le cylindre gaufreur 4 est porté par un cadre 7 pivoté en un point 8 du bâti.
Au-dessus du cylindre gaufreur 4, est disposé un deuxième contre- cylindre 9 supporté également par un cadre 10 qui est pivoté sur un axe 11 solidaire du bâti. La f/euille de papier 1 passe entre le cylindre gaufreur et le contre-cylindre inférieur 5.
Ces contre-cylindres sont de préférence garnis d'une couche de matière plastique. Une vis 12, manoeuvrée par un volant 13, est attelée soit sur le cadre 10 en 14, afin d'appuyer le contre- cylindre supérieur sur le cylindre gaufreur et d'exercer d'une façon réglable la pression nécessaire sur la feuille de papier 1, soit aussi sur le cadre 7 du cylindre gaufreur 4 en 15 de façon à transmettre également sa pression à ce cylindre gaufreur et à permettre en tous cas de la relever, lorsque cela est né- cessaire, par exemple pour l'introduction de la feuille de pa- pier 1 entre ce cylindre gaufreur 4 et le contre-cylindre infé- rieur 5.
A la sortie de l'appareil à gaufrer 3, la feuille de papier 1 est reprise par les organes suivants de la machine à papier qui sont représentés schématiquement en 16.
Comme on le toits l'introduction de cette machine à gaufrer 3 dans la chaîne des appareils d'une machine habituelle à papier ne nécessite aucune modification aux organes habituels de cette machine.
-'la position de la machine à gaufrer 3 dans cette chaîne dappareils peut varier suivant les cas. On la placera à l'en- droit de la chaîne le mieux approprié pour le résultat à obtenir, c'est à dire à l'endroit où. la matière de la feuille de papier
<Desc/Clms Page number 6>
possède, au maximum, les qualités de plasticité et le degré de séchage voulus pour l'obtention d'un bon gaufrage, impression ou marquage.
Dans certains cas, on pourra être amené à effectuer sur les appareils du groupe 2 de la machine à papier, des réglages pour obtenir que la feuille de papier 1 arrive à la machine à gaufrer 3 dans l'état le plus favorable à cette opéra- tion de gaufrage. Par exemple, on pourra être amené pour cela, soit à régler la composition de la pâte liquide qui est amenée au début des appareils 2, soit à régler les conditions d'agita- tion, d'égouttage, de séchage sur la toile métallique et dans les premiers cylindres égoutteurs qui se trouveraient avant la. ma- chine à gaufrer 3.
Le degré de relief du gaufrage est obtenu dans de larges limites par le réglage de la vis d'appui 12 du cylindre gaufreur 4.
REVENDICATIONS Ayant ainsi décrit mon invention et me réservant d'y apporter tous perfectionnement ou modifications qui me pa- raîtraient nécessaires, je revendique comme ma propriété exclu- sive et privative.
1- Machine pour la fabrication de papier, carton ou produits analogues, qui sont transformés à l'état liquide en une feuille continue, solide et sèche, caractérisée par le fait que la feuille de matière est soumise, pendant sa fabrication, à l'action d'un cylindre gaufreur à pression, de préférence ré- glable, disposé à l'endroit de la machine le plus favorable pour le résultat cherché, par exemple entre la toile métallique où se forme la feuille et la sortie de la sécherie.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.