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BREVET D'INTENTION Procédé et dispositif pour séparer ou traiter et filer les fibres végétales et autres
La présente invention a trait à un procédé àt à des dispositifs perfectionnes pour séparer ou traiter et filer des fibres végétales, animales, artificielles ou autres, et a pour objet:
1 La séparation des fibres en filaments extrèmement fins, et l'étalage de ceux-ci pour former un ruban.
2 La filature de ces filaments pour réaliser d'une manière simple des fils ou filés.
L'invention a permis d'obtenir des fils ou filés en partant de certaines fibres dures que jusqu'à présent, il n'a- vait pas été possible d'utiliser à cet effet.
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L'opération servant à séparer ou. à étaler les fibres sera dénommée ci-après "rubanage", du fait que les fibres pas- sent entre des tambours qui produisent leur dilatation latéra- le et leur font prendre une forme analogue à celle d'un ruban.
L'invention vise donc dans ses grandes lignes le pase- sage des fibres directement ou indirectement entre des rouleaux ou tambours, en vue de les dilater latéralement pour former une sorte de ruban grâce à quoi, l'adhérence naturelle existant en- tre les différents filaments, se trouve effectivement détruite; 1+invention consiste également à filer ensuite les fibres "ruba- nées" pour produire ainsi un fil ou filé.
L'invention sera mieux comprise en se référant à la description donnée ci-après et aux dessins schématiques annexés qui représentent: les fig. 1 et 2 une vue de profil et une vue en plan d'une machine pouvant servir au "rubanage" des fibres; la fig. 3, une vue de face d'une variante de rouleaux; la fig. 4, une vue de face d'une autre variante des rouleaux ; la fig. 5, une vue en plan et à grande échelle repré- sentant les fibres avant et après rubanage; la fig. 6 est une vue en plan d'un procédé de filatu- re des fibres après leur sortie des tambours de rubanage; la fig. 7 est une vue de profil d'une variante de l'o- pération de filature; la fig. 8 est une coupe transversale agrandie du pro- duit obtenu à l'aide du dispositif schématisé dans la fig. 7;
la fig. 9 est une coupe agrandie d'une variante des courroiesde filature; la fig. 10 est une vue enplan d'une autre variante des courroies de filature;
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la fig. 11 est une vue suivant l'axe X X de la fig. 10 ; la fig. 12 montre, vue de profil, un mode de réalisa- tion des oandas de filature; la fig. 13 représente, vue en plan, un autre procédé de filature,
Dans toutes ces figures, les parties correspondantes comportent des références identiques.
Si alors on se reporte aux fig. 1 et 2, les fibres préférablement ramollies par un traitement à l'aide d'huiles sul- fonées, neutralisées, soumises à un procédé d'ionisation élec- trique, seront avantageusement humectées puis passées entre deux rouleaux ou tambours a b, montés dans un bâti x; le cas échéant un chauffage peut être prévu pour les rouleaux, Le rouleau a est réglable par rapport au rouleau b, par exemple au moyen de vis y et/ou de ressorts z. Les surfaces de chacun des rouleaux sont, soit lisses, soit rugueuses, soit rainurées. Les périphéries des rouleaux peavent âtre légèrement concaves ou convexes ou, comme le montre la fig. 3, la périphérie du rouleau a peut être con- vexe et celle du rouleau b concave.
Chacun des rouleaux d'une paire peut avoir un diamètre égal ou différent de l'autre rou- leau de la même paire. Dans certains cas, comme le montre la fig. 4, les rouleaux a b peuvent comporter des bords tranohants al bl afin d'obtenir des fibres rubanées de largeur uniforme.
On peut aussi, au lieu de passer les fibres directe- ment entre lesrouleaux, les faire passer entre ceux-cisur une bande ou courroie, ou entre des courroies ou analogues, passant entre les rouleaux. La vitesse périphérique de chaque paira de rouleaux peut être la même ou, s'il y a lieu de séparer les fila- ments plus fins, l'un des rouleaux d'une paire est agencé de ma- nière que sa vitesse périphérique diffère de oelle de l'autre, ce qui permet d'éliminer effectivement les filaments plus fins,
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ceux-ci étant recueillis et filés ultérieurement.
Au lieu des dispositifs permettant de modifier la vitesse périphérique ..des ta@bours ou en même temps que ces dispositifs, on out prévoir des moyens permettant le déplacement latéral relatif des surfaces des rouleaux en vue de produire un frottement transversal qui tend éga- lement à assurer la séparation des filaments plus fins des fi- bres. On pourra également prévoir des moyens permettant de con - server la netteté des rouleaux ou l'enlèvement de toutes subs- tances, gomme ou autres, expulsées des fibres pendant leur pas- sage entre les tambours, ces moyens étant par exempta constitués par des racloirs xl portés par le bâti et en contact avec les périphéries des Bouleaux.
Le côté gauche de la fige 5 montre schématiquement les fibres avant leur passage entre les rouleaux, le cote droit de cette même figure les montre après le "rubanage".
Apres séparation ou "rubanage", des fibres ou filaments peuvent être passés dans toute solution ou colorant appropriés pour être ensuite filés par des prooédés connus; mais on utili- sera préférablement pour la filature le passage des fibres entre les surfaces en regard de courroies sans fin d, dl, disposées sous un certain angle entre elles comme le montre la fig. 6. La com- mande de ces courroies s'effectue de manière que les fibres soient tordues ensemble avant de quitter la machine, la torsion qui leur est communiquée pouvant être orientée soit dans la même direction que la torsion naturelle des fibres, soit dans une di- rection opposée à celle-ci.
En qui@@ant les rouleaux a b, les fiores c ceuvent traverser un guide e avant de pénétrer entre les courroies d, d1. Ces dernières sont agencées de manière à permettre leur réglage en faisant varier l'angle sous lequel elles se croisent, et en faisant varier le jeu ou la distance ménagée entre les surfaces en regard au point de croisement.
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Ce procédé de filature permet de produire un fil ou filé creux, ou de réaliser l'enroulement des fibres sur un noyau central, ce dernier pouvant être en une substance différente de celle servant à les recouvrir.
Ainsi par exemple, dans la fig. 7 des fibres o, après avoir traversé les rouleaux compresseurs a b qui produisent leur- "rubanage", sont amenées en marna temps qu'un noyau c1 entre les courroies d, d1 qui, par suite de leur disposition et de leur a- gencement, provoquent la torsion des fibres rubanées ou l'enrou lement de celles-ci sur le noyau a, de manière à produire un ar- tiole dont la fig. 8 représente une coupe transversale à échelle agrandie.
Les courroies d, d1 peuvent comporter des bords biseau- tés ou chanfreinés comme le montré la fig. 9, ou peuvent passer sur des galets de guidage f, f, comportant des extrémités arron- @ (voir fig. 10) de manière à obliger les courroies à prendre la forme que montre la fig. 11; dans tous les cas-, cette dispo- sition a pour but de former un bord d'entrée évasé pour les fi- bres rubanées. Il y a avantage à faire passer chaque courroie sur un tambour entraineur (voir fig. 12) la partie plane étant réalisée à l'aide de poulies folles h, h, dont la posi- tion par rapport au tambour g, est réglable. Deux tambours tels que g sont montés et disposés de telle sorte sous un certain angle que la partie plane de la courroie de chaque tambour croi- se l'autre courroie de la manière ci-dessus décrite.
Au lieu d'employer des courroies pour la filature, on peut aussi prévoir deux tambours concaves i, il (voir fig. 13) dont les axes forment un certain angle; les fibres e sont ame- nées entre ces tambours en leur point de croisement, cette dispo- sition étant particulièrement applicable à l'obtention des fils, cordes ou câbles de plus grande épaisseur.
Suivant une autre variante,des tambours 1, il, il y aura lieu de prévoir des moyens permettant le réglage et, le cas échéant, la commande par ressort, tant de l'angle que de'.
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la distance par rapport à l'axe des tambours. Les surfaces acti- ves des courroies ou de. tambours peuvent être, soit lisses, soit rugueuses.
.un faisant varier L'angle de courroie: croisées ou l'angle formé car la périphérie de l'un de;, tambours avec celle de l'autre, ainsi que la vitesse des courroie ou tambours, il est possible de produire n'importe quel degré voulu de torsion.
Quoiqu'on emploiera préférablement les procèdes de fi- lature ci-dessus décrits, on a également constaté qu'il était possible de filer des fibres rubanées de ce type surdes machi- nes à filer la latine, ce qui n'a pas encore été possible jusqu'à. présent dans le cas de fibres de laine ou de coton.
Dans certains cas, les fibres - ce terne comprenait tou- $eg les fibres, qu'elles soient végétales, minérales ou animales. ayant été "rubanées" peuvent être cardées et filées sur des machi- nes de type connu.
Pour certaines fibres, on a constaté qu'elles ne sont pas completement séparées parès le "rubanage", leur teneur en gomme naturelle étant suffisante pour produire leur adhérence; elles peuvent alors être employées sans être filées et avec ou sans adjonction, d'une substanoe servant à les raidir sous torse de ruban, et tressées ou travaillées d'une manière analogue$avec ou au lieu et place de paille ou matière analogue.
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