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Perfectionnements aux dispositifs de préparation et d'échar- donnage sur carde des laines et autres matières textiles.
La laine séchée et lavée, présentée sur carde, cons titue un ensemble de mèches ou éléments de toisons plus ou momns entremêles, à l'intérieur desquels se trouvent dissimu- lées et agrippées les impuretés: pailles, chardons, graines, etc... que la carde a, parmi d'autres fonctions, celle d'éli miner.
Pour effectuer sur la carde une élimination aussi complète que possible des impuretés précitées qui sont pour ainsi dire moyées dans la masse, il est nécessaire ai préala- ble de démêler et diviser cette masse de manière à faire res- sbrtir les impuretés incluses.
Comme moyen mécanique employé pour l'enlèvement des impuretés, le plus connu à l'heure actuelle utilisé sur la car de consiste en l'emploi d'uh chasseur à lames réglé plus ou moins près d'un organe porteur de laine à épurer, chasseur à lames qui balaie et enlève une partie des impuretés qui se pré sentent à lui pour les projeter dans un bac de réception d'où elles sont expulsées au dehors.
On peut donc poser en principe que pour effectuer
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sur une carde un échardonnage convenable, il faut à la. fois: a/ diviser le plus possible les mèches ou éléments de toison de façon à mettre en avidence les impuretés; b/ multiplier le plus possible les groupes échardonneurs.
De ce fait on a envisagé diverses méthodes de car- dage et d'épuration dont les principales sont: a/ la méthode anglaise qui consiste en un ensemble de groupes semblables se succédant avant de présenter la laine au tarnbou en gros où commence le réel travail de cardage de la laine.
Chaque groupe composé d'une licker-in, d'un travailleur-échar donneur et d'un communicateur comporte deux chasseurs à lames Lenombre de ces groupes est habituellement de deux et peut au maximum être porté à trois par suite de la vitesse liné- aire limite que no peut dépasser le ta,nbour en gros; b/ la méthode française qui comporte en général: 1 un grou- pedit groupe de tête constitué comme dans la méthode anglai- se ; 2 un tambour avant-train à deux ou trois groupes car- dants habillés de garnitures appropriées et réglées de ma- nière à ouvrir la matière et à la diviser convenablement sans
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t,oiitofoiq fi nttrHIU(Jr .1 rf; d'rrlonf' pour éviter leur effilochnee 3 un appareil échardonneur appelé appareil ,,iorei, lequel, habillé de garniture très fine et très serrée est surmonté d'un chasseur à lames;
4 un communicateur qui transmet la laine du Morel au tambour en gros.
Ces deux méthodes sont loin de parvenir à une épu- ration complète de la laine.
Pour remédier à cette imperfection, on place entre le tambour en gros et le tambour en fin un appareil Harmel dont le but est de sectionner en éléments de faible longueur les pailles et chardons qui ont échappé au travail d'épura- tion, ce sectionnement facilitant l'élimination des matières étrangères durant l'opération ultérieure sur la peigneuse.
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D'autre part pour rendre aussi parfaite que possib ble l'élimination des matières végétales, on utilise un ap- pareil Morel soit entre l'appareil Harmel et le tambour en fin, soit ,si l'appareil Harmel n'existe pas, entre le pei- gneur et la tambour en fin.
Cette disposition donne des résultats insuffisants car les chardons, pailles et autres impuretés qui ont échap- pé aux organes épurateurs avant le tambour en gros ont été tellement effilochés et étirés par l'action des groupes car- dants de ce tambour qu'ils se présentent à la sortie trop. intimement mélangés aux fibres de laine pour être extraits en quantité suffisante.
Il est donc essentiel d'effectuer le travail d'épu- ration de la laine avant que celle-ci n'arrive au tambour en gros. Il faut par conséquent multiplier le plus possible a- vant le tambour en gros les dispositifs d'échardonnage après avoir suffisamment ouvert et préparé la matière.
Mais, du fait de la constitution et du genre de garniture des organes qui précèdent le tambour en gros, le
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nombre do QO1 or'r::.nI1r,n oirl, :f.o't t,<nnanf, 1imitr-;,
En effet la vitesse maxima du tambour en gros est d'environ 440 mètres-minute. D'autre part on sait par expé- rience que pour qu'un organe dépouille de sa laine l'organe qui le précède, il faut que sa vitesse périphérique soit de 1 1,8 à 2 fois celle de celui qui le précède immédiatement. Mai Mais comme la vitesse minima du premier organe ouvreur est elle-même limités, le nombre des organes avant tambour en g gros n'a jamais pu jusqu'ici dépasser pratiquement six.
Les figures jointes montrent schématiquement soit la disposition déjà connue des organes, soit celles qui ca- ractérisent l'invention. Ces dessins comportant à titre in- dicatif les vitesses approximatives des organes utilisés.
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La Fig. 1 montre un groupe de tête composé de la licker-in 1, du travailleur-échardonneur 2 et du communica- teur 3 avec les chasseurs à lames 4, un avant-train 6 et ses groupes cardants 5 et un ensemble Morel composé de la brosse 7 du tambour Morel 8 et du communicateur 9 avant le tambour en gros 10. Onpvolt que l'on est effectivement limité à l'em- ploi d'un avant-train et d'un seul appareil Morel.
C'est ainsi qu'un constructeur désirant, en vue d' un meilleur échardonnage, mettre deux appareils avant tambour en gros, supprime l groupe de tête et amène direc- tement la laine à l'avant-train faisant alors fonction de licker-in sur lequel sont disposés un chasseur à lames et deux groupes cardants. Mais la suopression de ce groupe de tête et la vitesse nécessairement réduite de l'avant-train nuisent à la préparation efficace de la matière avant échar- donnage et provoquent l'entrainement d'importants flocons laineux avec les chardons élimines. 11 s'en suit en outre que l'avant@train, privé d'organes antérieurs de protection se détériore beaucoup plus rapidement.
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Les perfecLionnemnt8, objet de la lJréSl::l1t.U inven- tion consistent essentiellement à multiplier autant qu'on le désire les organes de préparation et d'échardonnage entre l' avant-train et la tambour en gros sans rien modifier ni à la. constitution, ni à la vitesse des organes préparateurs habi- tuels, c'est-à-dire sans altérer ou sacrifier en quoi que ce soit le travail préliminaire de démêlage effectué par le gro
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pe de tgte et l'cuvant-Lrain. Un un mot le principe de 11 il1- vention permet de briser la progression arithmétique des vi- tesses des organes avant tambour en gros et de lui substitu- er une série de progressions travaillant en échalons, ce qui permet de multiplier lesdits organes à volonté.
Ce but peut être atteint par l'emploi et l'empla- cetnent judicieux d'organes ralentisseurs, ces organes pou-
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vant d'ailleurs être déjà connus mais utilisés dans d'autres buts.
La Fig. 3 montre l'utilisation entre avant-train et appareil Morel d'un groupe : volant et peigneur. Ce groupe est utilisé actuellement après tambour en gros et tambour en fin. pour condenser et receuillir le voile de laine après cardage.
Comme la vitesse du peigneur est indépendante de la progres- sion arithmétique dont il a été parlé ci-dessus ; pei- gneur peut être utilisé comme ralentisseur s'il est placé immé diatement après l'avant-train. Le volant 12 à longues soies flexibles dégage la laine pour lui permettre de passer facile- ment de l'avant-train sur le peigneur 11.
Il devient alors possible d'accoupler deux appareils Morel entre le peigneur 11 et le tambour en gros 11 sans modi- fier en quoi que ce soit les vitesses ni la composition des organes de préparation. On voit en effet sur les dessins que les vitesses de ces divers organes ne sont pas modifiées. La brosse 7 du premier Morel sert alors de communicateur entre le peigneur 11 et le rouleau ulorel 8.
Le groupe : et peigneur dont il vient d'être question peut être remplacé par un autre type de ralentisseur animé d'une vitesse et d'un sens de rotation absolument indé- pendants de ceux de la brosse qui le précède laquelle est des tinée à dépuoiller convenablement l'organe intérieur. On com- prend qu'il devient possible de multiplier alors à l'infini le nombre de coupures de la progression arithmétrique des vites- ses des organes tournants et par voie de conséquence, de cons- tituer un ensemble d'organes de nombre quelconque avant tam- bour en gros.
On conçoit que l'on peut aisément interposer un ra- lentisseur entre avant-train et Morel ou bien entre deux Morel ou bien entre deux avant-train ou enfin entre Morel et second -avant-train, etc...De cette façon les vitesses périphériques
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deviennent indépendantes les unes des autres bien que l'en- semble demeure dans les limites 'indiquées précédemment. On peut donc multiplier à volonté les organes de préparation et d'échardonnage avant tambour en gros de telle façon que le travail d'épuration de la laine soit porté au maximum, ce que permet de supprimer l'appareil Harmel et l'appareil Morel placés actuellement entre tambour en gros et tambour en fin.
On conçoit enfin que l'emploi judicieux des dispo- sitifs décrits ci-dessus permet de donner aux appareils Morel ainsi qu'à leur chasseur respectif les vitesses les mieux ap propriées pour que chacun donne le maximum de résultats à l' endroit où il se trouve placé dans la série des épurateurs.
En outre étant donné la multiplication des épura- teurs, il devient possible d'habiller les rouleaux Morel de garnitures différentes correspondant le mieux au dégré de préparation de la matière et à la densité des impuretés res- ta.nt à éliminer.
Les Fig. 3 à 6 donnent à titre indicatif divers
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exemples de coruulnuleonu po:.\slLJL\,u.
Fig. 3 montre trois appareils Morel entre tambour avant-train et tambour en gros 10. Dans ce cas, on utilise un premier ralentisseur 11 entre le communicateur brosse 9 et le second appareil Morel 8a et un second ralentisseur lla entre le communicateur brosse 9a et le troisième Morel 8b.
Les Morèl 8a et 8b comportent une brosse enfonceuse 12a et
12b.
Fig. 4 montre une combinaison de deux avant-train
6, 6a et de trois appareils Morel. Cette combinaison utilise également daux ralentisseurs. Le ralentisseur lle est placé entre le premier avant-train 6 et le premier Morel 8;celui- ci étant suivi du second avant-train 6a et du second Morel
8a. Le second ralentisseur lld est placé entre le communica- teur brosse 9a et le troisième Morel 8b..Les Morel comporter
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également des brosses erifonceuses 12 et 12b.
Fig. 5 montre une variante de la disposition de la Fig. 3.
Le premier Morel 8 prend directement la laine à l'avant-train 6, et les ralentisseurs lle et llf sont placés respectivement entre la communicateur brosse7 et le deuxième Morel puis en;\; tre le communicateur brosse 7a et le troisième Morel. Les Mo- rel comportant toujours les brosses 12 et 12a pour l'enfonce- ment des fibres dans les garnitures.
Fig. 6 montre une nouvelle variante de combinaison de trols Morel entre avant-train 6 et tambour en gros 10.Les ralentisseurs sont placés respectivement entre le communica- teur brosse7 de l'avant-train 6 et le premier Morel puis en;\; tre le communicateur brosse 7a et le troisième Morel; le pre- mier et le deuxième Morel se font suite.
Les ralentisseurs sont habillés de garnitures asse2 fines, assez serrées et boutées dans le sens nécessité pour le maintien convenable de la laine qui leur est transmise.
REVENDICATIONS
1 / Perfectionnements aux dispositifs de préparation et d'échardonnage sur carde des laines et autres matières texti- les caractérisés par la rupture de la progression arithméti- que des vitesses entre la licker-in et le tambour en gros pal l'emploi d'un organe intermédiaire, travaillant ou non, dont la vitesse est indépendante des organes qui le précèdent, de telle façon que l'on puisse obtenir entre les vitesses limi- te maxima et minima une série de progressions travaillant en échelons.
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